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OM. "Rien que le plaisir de reprendre le car…", les supporters olympiens impatients de se rendre à Rennes
Plus de 1200 supporters de l’OM font le déplacement à Rennes vendredi soir pour la reprise de la Ligue 1. L’attente a été insoutenable pour la plupart et ils sont heureux de repartir sur les routes de France avant de traverser l’Europe.
C’est bientôt le grand week-end. Pas celui du traditionnel chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens, déjà passé, ni celui de la clôture du mercato, prévu le 1er septembre, mais celui des trois coups de la Ligue 1 et de son cortège de paillettes. L’OM ayant l’insigne honneur d’ouvrir le bal du championnat de France loin du stade Vélodrome, vendredi soir (20h45) à Rennes, ses supporters vont donc reprendre la route et le ballet des escortes policières après une belle plage de repos. Ils seront ainsi 1250 à garnir le parcage visiteurs du Roazhon Park (et sans doute quelques-uns aussi dans les autres tribunes) pour encourager l’escouade de Roberto De Zerbi et porter haut les couleurs de l’Olympique de Marseille.
Un retour aux fondamentaux qui ravit les fidèles, stimulés par le recrutement et la préparation estivale, même si certains d’entre eux n’ont pas eu le temps de patienter jusqu’à cette procession rituelle. "Je te dis la vérité, je n’ai pas pu attendre, je suis allé voir des matches amicaux, confesse "Biquet", figure des Dodger’s, une des associations du virage Depé. On a fait un J9 au départ de Marseille, on est resté trois jours à Andorre et deux jours à Tarragone, on a vu les matches contre le Girona FC et Valence. On voulait avoir une idée de l’équipe qu’on aurait cette saison et, il faut le dire, les déplacements nous manquaient."
"Se remettre dans l’ambiance, revoir les copains"
Jeudi soir, à la veille de l’opposition contre le Stade rennais, il sera encore de la partie pour reprendre les bonnes vieilles habitudes et faire les 1000 km qui séparent les deux villes. "On prend la route en car, on récupère les copains des sections extérieures et on faire un arrêt pour l’apéro, puis on rejoint le point de rendez-vous avant d’aller au stade. Rien que le plaisir de reprendre le car… mamma ! On va se remettre dans l’ambiance, revoir les copains de Marseille que tu n’as pas vu de l’été, pareil pour les copains des sections extérieures, savoure celui qui flirte avec la barre des 50 ans. On a tous notre boulot et notre vie, on ne se voit pas forcément en dehors de l’OM. Là, on va pouvoir partager, rigoler. C’est le premier match, contre une grosse équipe. On va se régaler. Tu viens, tu repars avec les trois points, le lendemain tu refais le match… On sera bien !"
De nombreux tifosi marseillais sont animés par la même impatience, le même engouement, et ils partagent un certain optimisme à l’orée de cette nouvelle saison.
"Je suis en confiance. J’ai vu des joueurs qui étaient déjà prêts, une équipe rodée, témoigne "Biquet". Je n’ai pas trop apprécié le nul contre Séville, mais j’ai beaucoup aimé la deuxième mi-temps contre Aston Villa aussi, avec des mouvements qui ne trompent pas, du beau ballon. On sent que quelque chose est en train de se créer. Je l’ai vu déjà contre Girona et Valence. On voit tout l’intérêt de la stabilité et de la continuité. On a gardé l’entraîneur et l’épine dorsale de l’équipe, du gardien (Rulli) à l’attaquant (Gouiri-Greenwood) en passant par la défense (Balerdi) et le milieu (Hojbjerg-Rabiot), ça change beaucoup de choses."
La vérité du terrain parlera en Bretagne, et ce sera l’occasion pour eux de saluer Quentin Merlin et Valentin Rongier, deux transfuges de l’été. Avant de penser à avaler les kilomètres à travers l’Europe grâce au retour de la Ligue des champions. "Je ne tiens plus en place ! J’ai hâte de reprendre la route, de refaire les déplacements européens, de connaître le tirage. Mon rêve, c’est d’aller à Barcelone, que l’OM n’a jamais affronté…, espère "Biquet", derrière ses quatre décennies d’activisme bleu et blanc. C’est ma vie ! Est-ce que tu comprends ? Je suis marié, je suis grand-père, mais je reste un bandeur de l’OM, je suis né dedans, je vais au stade depuis mes 5 ans !", s’enflamme le supporter.