MassaliaLive.com

[Betsamee]

Ah ben merde je croyais que Riolo avait des infos betona sue le fait que le Qatar allait sauver a nouveau le football francais

[boodream]

Pour le coup comme l'ont dit tous les autres intervenants en plateau on sait très bien que be in va finir par y aller et on sait très bien pourquoi ils jouent la montre dans le but d'imposer leurs conditions.

[uToPi]

Chapuis c'est Bernard Tapie ça n'a rien à voir avec bouchet il me semble.

En tout cas il continue limite à dire nous quand il parle de l'OM pendant que JHE même en fonction disait ils en parlant des Marseillais.

Ah oui évidemment, t’as raison.
Il arrive dans le joyeux bordel qui a suivi

[boodream]

Dans un Etat de Droit fonctionnel, Pétales doit faire de la taule.

[gigi]

Et le pire c'est qu'il s'est pris une énorme com sur ce contrat. Il n'avait aucun intérêt à ce que ça se signe pas peu importe ce que ça coûte à la L1.

Normalement on appelle ça un conflit d'intérêt mais il est couvert puisque les présidents de clubs n'ont pas été trompés en ayant toutes les infos et en validant.

Ce sont eux les vrais responsables, d'autant plus ceux qui ont laissé faire à l'OM alors que le club était encore plus floué que les autres comme l'a bien rappelé Bouchet dans son bouquin...

[boodream]

gigi, c'est la com' qui rend le truc répréhensible oui. J'espère vraiment qu'il va y avoir une suite à ça.

[Gastibelza]

On peut comprendre qu'il puisse y avoir des primes de performance pour des dirigeants en fonction de la santé économique de la société mais une comm' de rapporteur d'affaire alors que le gars est déjà rémunéré pour chercher des deals, c'est complètement dingue. C'est quoi qui va empêcher le prochain président d'en récupérer une autre prochain contrat partenariat commercial du type Uber eats ?

[Vodevil]

Dans un Etat de Droit fonctionnel, Pétales doit faire de la taule.

Faudrait être sacrément con pour signer un deal aussi pourri.

[uToPi]

Le truc lunaire c’est que tout ça est en CDI tel Spinosi…

[Dragan]

Information

Droits télé de la Ligue 1 : le Qatar au cœur du dossier

Très politiques, les négociations pour la diffusion du championnat de France de football patinent

Le Qatar est un pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles. »

Le 27 février, sous les lustres de la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron multiplie les flatteries pour célébrer son hôte, l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, en visite d’Etat à Paris.

Outre les « investissements de 10 milliards d’euros » consentis par le Qatar en France, le président de la République évoque, lors du dîner, la « formidable » Coupe du monde de football organisée dans l’émirat, en 2022. Parmi les convives, deux hommes acquiescent : le patron de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, et le président qatari du Paris-Saint-Germain et du groupe BeIN Media, Nasser Al-Khelaïfi.

Tous deux sont présents, car l’avenir financier du football français est aussi au menu. Assumant pleinement son rôle de « VRP » dans ces tractations hautement politiques, M. Macron profite de l’occasion pour glisser à l’émir qu’il voit d’un très bon œil les ­négociations, commencées à l’automne 2023 après l’échec d’un appel d’offres ouvert à tous les diffuseurs, entre la LFP et la chaîne qatarie BeIN Sports, dans le cadre de l’acquisition des droits télévisés de la Ligue 1 pour le cycle 2024-2029, cruciaux dans l’économie des clubs professionnels. Sollicité, le conseiller sports de l’Elysée n’a pas répondu aux demandes de précisions du Monde.

Près de trois mois après ce dîner fastueux, et alors que la saison du championnat de France s’est achevée le 19 mai, les discussions n’ont pas abouti, et on ignore toujours quel sera le diffuseur de la prochaine édition de la Ligue 1, dont la reprise est prévue le 16 août.

Les négociations avec le Qatar (qualifié de « sapeur-pompier » par des proches du dossier) se poursuivent. Elles sont menées dans le plus grand secret avec le PDG de BeIN Media, Yousef Al-Obaidly, par M. Labrune, dont le mandat à la LFP est marqué par la création, en 2022, d’une société commerciale et l’investissement de 1,5 milliard d’euros par le fonds de CVC Capital Partners (qui font l’objet depuis mars d’une enquête préliminaire du Parquet national financier).

« Rien ne filtre »

« Rien ne filtre », constate le président d’un club historique français, qui souhaite rester anonyme. Pour lui et pour ses confrères, l’enjeu est crucial : les droits TV, surveillés par la Direction nationale du contrôle de gestion, le gendarme financier du foot français, déterminent une bonne partie des budgets des clubs pour la saison 2024-2025. « Labrune verrouille très bien la com. Même au conseil d’administration de la ­Ligue, on n’a aucune info », observe l’un de ses membres.

« Il y a une forme de blocus. ­Certains joueurs viennent nous voir pour avoir des infos sur les droits TV, car c’est un enjeu en ­termes de négociation de salaire et de ­contrat pour eux pour la ­saison prochaine », ajoute David Terrier, vice-président de l’Union ­nationale des footballeurs ­professionnels, le syndicat des joueurs, également administrateur de la Ligue.

Depuis septembre 2022, les équipes de la LFP n’ont qu’une obsession : faire du cycle 2024-2029 celui du rebond après la mésaventure Mediapro (qui n’avait pas versé l’intégralité des sommes promises) et avoir un seul diffuseur pour l’intégralité de la Ligue 1. Mais elle a peiné à attirer les candidats. Le géant américain Amazon, qui avait acquis à un prix assez bas 80 % des droits du cycle 2020-2024 à la faveur du retrait de Mediapro, n’a pas souhaité investir les montants largement supérieurs requis cette saison et ne serait intéressé que par un lot d’un ou deux matches. Longtemps courtisé par la LFP, Apple s’est détourné à l’été 2023, tandis que les discussions avec la plate-forme britannique DAZN ont tourné court en raison d’une offre jugée trop basse, à 500 millions d’euros par an.

Dans ce contexte, les dirigeants de BeIN et l’émir du Qatar, qui présentent des garanties financières certaines, se sont laissés convaincre, par la Ligue et l’Elysée, d’investir massivement dans les droits domestiques (en France) de la Ligue 1. Pour BeIN (qui n’a pas souhaité répondre aux questions du Monde), qui travaille actuellement sur un projet de chaîne 100 % L1, il ne s’agit pas d’une dépense en pure perte : 50 % des droits TV jusqu’à 700 millions d’euros, et 100 % au-delà sont reversés aux clubs selon des critères de résultats sportifs et de notoriété, ce qui favorise le PSG, vainqueur de dix des douze derniers championnats et propriété de Qatar Sports Investments.

Un accord financier compris entre 700 et 800 millions d’euros serait considéré par la LFP comme un excellent résultat. Cette somme serait à ajouter aux droits internationaux (à l’étranger), sur lesquels la LFPrêve de serapprocher des 200 millions. D’après nos informations, ses équipes commerciales ont déjà vendu pour environ 120 millions d’euros de droits internationaux (pour les zones géographiques qui ne concernent pas BeIN et hors Etats-Unis).

Mais, sur les droits domestiques, la situation bloque, car l’émirat ne veut pas assumer seul la charge financière. « BeIN ne fera pas le deal tout seul, en assumant 100 % de la diffusion, affirme une source proche du Qatar. La chaîne a réussi à équilibrer son business model et elle ne veut plus perdre d’argent. » Après avoir enregistré près de 1,5 milliard d’euros de déficit lors de ses premières années d’existence, BeIN a réussi à passer dans le vert en 2020, à la faveur d’un accord exclusif de distribution avec ­Canal+ de 250 millions d’euros par an minimum, qui court jusqu’au 31 mai 2025. Dans ces ­conditions, pour ce qui concerne le nouveau cycle de droits, « rien ne peut se passer sans Canal+ », relève la même source. La filiale du groupe Vivendi de Vincent Bolloré, qui avait refusé de participer à l’appel d’offres déclaré infructueux en octobre 2023, a réussi à revenir au centre du jeu.

« Revanche »

En parallèle des négociations entre la LFP et BeIN Sports, d’autres ont lieu en même temps entre BeIN Sports et Canal+. Elles portent sur deux aspects. Le premier concerne la reconduction d’un accord de sous-licence de droits sportifs. Lors des dernières saisons, Canal+ payait 332 millions d’euros à BeIN Sports pour diffuser certains matches. Il s’agit désormais de s’entendre sur un nouveau prix. Le second enjeu, plus stratégique, est la renégociation de l’accord de distribution des chaînes qataries par Canal+. « Plus on a de contenus, plus Canal doit payer », résume la source proche de Doha. En clair, BeIN Sports veut bien prendre la Ligue 1 si et seulement si son partenaire et rival va nettement au-delà de 250 millions d’euros par an qu’il lui verse actuellement.

Mais Canal+ est d’autant moins encline à augmenter sa contribution qu’elle a récupéré à grands frais (pour 480 millions d’euros par an selon L’Equipe), à partir de la saison 2024-2025 et pour trois ans, les droits de toutes les coupes d’Europe de football. Le groupe vient par ailleurs de prolonger, jusqu’en 2032, les droits exclusifs du Top 14 de rugby, pour 128 millions d’euros annuels (à partir de 2027).

Dans l’affaire, le patron de Canal+, Maxime Saada, n’a aucune envie de se presser pour aider Vincent Labrune. Il n’a pas digéré d’avoir été éclipsé par Mediapro en 2018 et d’avoir vu la LFP préférer, trois ans plus tard, l’offre d’Amazon plutôt que la sienne.

« Plus Saada attend, plus il est en position de force, relève un observateur proche des négociations. S’il patiente jusqu’à fin juin, il gagne peut-être 100 millions d’eu­ros. C’est aussi une question d’ego : il a tenu ses nerfs et il a sa revanche aujourd’hui. » Selon un administrateur de la LFP, « Labrune et l’Elysée poussent pour BeIN, mais, en réalité, c’est Canal+ qui tient tout le monde. »

Quand la chaîne cryptée bougera-t-elle ? Sollicité par le Monde, M. Saada n’a pas répondu. Dans une interview début mai au Figaro, il a assuré qu’il n’avait pas un besoin vital du championnat de France, ayant engagé, en 2018, une « stratégie de diversification » des contenus de Canal+ : « La réalité, c’est que Canal+ a réinvesti les ressources historiquement disponibles pour la Ligue 1. » De quoi donner quelques frissons à la LFP. Sauf à ce que Vincent Labrune ne préfère retenir cette autre déclaration de M. Saada : « Canal+ ne sera pas le fossoyeur du football français. »

Le Monde

[ghosta]

Je ne comprends pas le principe d'un deal "à vie". La ligue doit verser 13% de ses revenus à CVC jusque la fin des temps ? Ca existe un contrat comme ça, sans limite dans le temps ?

[uToPi]

Normalement non, en tout cas plus depuis l’arrêt Spinosi

[spy]

C’est pas un deal à vie. C’est désormais une entreprise qui gère les droits tv et qui les redistribuent. Cvc a une part de x% de cette entreprise qui lui permet de prélever x% par an.

[Herpès Léonard]

[richardB]

Bienvenue en scottish premier league

[Lo Provençau]

Que ce fut efficace de se mettre complètement à la merci du bon vouloir de l'émir du Q.
C'est tellement pathétique quand même ce que fait la Ligue depuis des années.

[Dimeco63]

Après je comprends pas le délire avec C+ ils en font une affaire perso, depuis Mediapro les mecs boudent. Il est grotesque Saada

[boodream]

Dimeco63, Je déteste c'est qu'est devenu Canal, mais non seumeùent Saada a 100% raison, mais en plus il a raison depuis le tout début. Il a réussi à démontrer que c'était la Ligue qui avait besoin de Canal et pas l'inverse que les idiots naifs qui font confiance à Labrune ont bêtement cru pendant des années.

Ca sera Be In. Ca se fera tard, ça jouera la montre, mais ça sera Be In, c'est une certitude. A des conditions dingues.

[Vodevil]

Le Qatar est une chance pour la L1.

[superolive]

boodream, +1