[SALC] Longoria : comme un Eyraud ?

Il va sans doute avoir besoin de repos à un moment mais je crois aussi qu'il voit ou plutôt atteint les limites que ça lui plaît plus d'être DS/chief scout/scout que dans une fonction de Président.

Son parcours est peu commun et sa capacité à mettre la ville et le club dans sa poche est exceptionnelle.

Il est passionnant et passionné. Et si jeune, c'est absolument dingue sa force de travail. Cela dit, cette énergie j'aimerais la voir aussi quand le club se fait marcher dessus. C'est davantage son travail que de parler des goûts de Paul Baysse en matière de surf.

boodream, +1
Super DS mais président trop effacé pour l'heure. C'est pas illogique vu son inexpérience mais j'aimerais voir des progrès maintenant.

C'est là que Cardoze aurait dû intervenir. Il n'a pas été extraordinaire avec les jets face à Nice et Lyon. Il s'est même pris quelques scuds sans réagir en direct à l'équipe là où il aurait dû se faire entendre.
J'attendais beaucoup plus de lui plus qu'un Longoria dont ce n'est clairement pas sa qualité.

dans le FF spécial OM, il y a un portrait de Longoria. C'est vraiment un fada. Je ne vais pas le mettre ici pour respect des droits d'auteur mais c'est vraiment sympa. On voit que le mec est possédé.

320cds, page d'avant

spy, je plussoie sur Cardoze, et je pense qu'il fait le job en coulisses, par exemple le papier de RMC le lendemain c'est clairement lui. Le problème c'est que les dernières fois qu'il est intervenu publiquement, il n'a pas été bon.

el Profesor

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Les coulisses et hommes forts du réseau de Pablo Longoria, président de l'OM

Président de l'OM depuis février 2021, l'Espagnol de 35 ans cultive plusieurs filières, allant de courtiers réputés à l'international à la nouvelle génération d'agents français, en passant par un drôle de canal stéphanois.

Pablo Longoria s'appuie notamment sur Eugenio Botas (en haut à gauche), Moussa Sissoko (en bas à gauche) et David Friio (à droite).

Teint hâlé, veste en cuir, petite barbe, Jérôme Isnard se balade de façon guillerette dans les coulisses du Vélodrome après la victoire de l'OM contre Montpellier (2-0, dimanche dernier). Ce vendeur de voitures, passé par la concession Volkswagen de Sainte-Marthe, dans le XIVe arrondissement de Marseille, puis celle de Jaguar Land Rover, à deux pas du stade, a toujours eu du bagout et un excellent relationnel avec les joueurs, de Florian Thauvin à Dimitri Payet. Impliqué dans le projet de la machine à coups francs dont le Réunionnais fait souvent la promotion, Isnard rêve, comme tant d'autres avant lui, de percer dans le milieu du foot.

Fan des parcours atypiques, lui-même un peu geek, Pablo Longoria (35 ans) l'a déjà invité à dîner chez lui et ils ont notamment parlé... de la feuille d'impôts du président, plus au courant du montage d'un transfert que des finesses de la fiscalité française. Ouvert à toutes les suggestions, même d'un petit agent inconnu, tant que le profil du joueur l'intéresse, Longoria s'appuie en revanche sur plusieurs piliers dans son travail quotidien à l'OM.


Sissoko et les « jeunes dynamiques »

De persona non grata à la fin de la mandature Eyraud à confident du nouveau président, l'agent francilien Moussa Sissoko (notre photo) a vécu une réhabilitation spectaculaire à l'OM. L'ancien président n'avait jamais pardonné le départ à Lille d'Isaac Lihadji, libre, au printemps 2020, et Sissoko avait rejoint sa fameuse liste noire, élaborée à partir de l'automne 2016. La réputation de Sissoko, bonne ou mauvaise, Longoria s'en moque. Comme il n'est pas rancunier quand on lui pique un jeune en fin de contrat, c'est le jeu, et via Sissoko, l'Espagnol a d'ailleurs récupéré ainsi les deux Niçois Salim Ben Seghir et Bilal Nadir au printemps 2021. Les deux hommes se connaissent depuis la période Juve de Longoria. Connaissant le directeur sportif Fabio Paratici, Sissoko s'entiche de son jeune assistant, qui veut connaître le moindre talent des banlieues françaises.

Alors qu'il est à Valence et convoite Lenny Pintor (OL), l'agent l'emmènera ainsi à Sarcelles, sur les traces du jeune joueur. Ils ne se quittent plus, quand le dirigeant est sans emploi, fin 2019, Sissoko parle de lui partout, à Paris, à Monaco... En privé, il appelle Longoria « el Profesor », comme le brillant cerveau des braquages dans la série « Casa de Papel », et résume : « Avec lui, ça va vite ». Après lui avoir proposé Mattéo Guendouzi en septembre 2020, ils se retrouvent au printemps suivant dans la villa d'Ousmane Dembélé, à Barcelone, pour plancher sur le transfert du Gunner. Guendouzi poussera ensuite pour l'arrivée de William Saliba, et Sissoko se montrera lui aussi bienveillant : l'agent du défenseur, Djibril Niang, est un de ses grands copains. Longoria se déplacera jusqu'à Bondy pour finir de convaincre Saliba. Longoria aime la nouvelle génération des agents, les Sissoko, Niang ou encore Meïssa N'Diaye (qui représente notamment Amine Harit) et Jonathan Kebe (conseiller des Bleus Koundé et Tchouaméni) : il les appelle ses « jeunes dynamiques ».

Friio, Tessier et la filière stéphanoise

Quelques semaines après son arrivée, en septembre 2020, Longoria a fait venir David Friio pour chapeauter la cellule de recrutement. Il l'a promu directeur technique après son accession à la présidence, début 2021. Au club, il est décrit comme « un garçon affable, qui ne fait pas d'ombre à Pablo ». Laissant les dossiers chauds à son président, Friio a embauché des scouts qu'il apprécie (Mathieu Louis-Jean et Mathieu Seckinger, croisés au sein de l'immense escouade de Manchester United, et Benjamin Brat, lorrain comme lui) et ils travaillent principalement sur des jeunes à fort potentiel. Il faut faire entendre leurs voix, parfois, et Friio est battu froid par Sampaoli depuis des mois après avoir évoqué la question du temps de jeu avec les pros du duo Ben Seghir - Nadir. En février dernier, Sampaoli a même recommandé à ses adjoints d'écourter tout échange avec Friio, ce qui n'a pas empêché Ben Seghir de faire ses grands débuts contre Montpellier, dimanche dernier, en toute fin de match. « David comme Pablo s'impliquent pour crédibiliser leur projet », sourit un agent.


Quelques semaines après son arrivée, en septembre 2020, Longoria a fait venir David Friio (photo) pour chapeauter la cellule de recrutement. (F.Chambert/Panoramic)

Comme Friio, passé par le Forez entre 2017 et 2020, un autre ancien cadre de l'AS Saint-Étienne a rejoint l'OM : l'ex-DG des Verts, Stéphane Tessier, devenu directeur administratif et financier en mars dernier. Friio et Tessier ont un troisième larron en commun : l'agent David Wantier. Pour devenir directeur du recrutement à l'ASSE (et futur supérieur de Friio), Wantier avait laissé une partie de son portefeuille de joueurs à Tessier. Autre connexion stéphanoise : le fils de Christophe Galtier, agent, est devenu un habitué de la Commanderie et a été aperçu dans la corbeille présidentielle au Vélodrome. Alors que les finances de l'OM sont scrutées de près par McCourt, l'arrivée de Tessier n'est pas une idée du propriétaire américain, plutôt du tandem Longoria-Friio. Tessier a représenté l'OM auprès de l'UEFA lors de la convocation à propos du fair-play financier, début avril.


Botas, Barat, Trimboli, canal historique

Longoria est fidèle. À 22 ans, il a débarqué au Recreativo Huelva comme responsable du recrutement, grâce à l'agent espagnol Eugenio Botas. Si celui-ci ne s'occupera jamais directement des intérêts de Longoria, ils garderont une relation proche et se retrouveront dans les alcôves de Valence : quand Longoria devient directeur sportif, Botas est déjà là, représentant l'entraîneur Marcelino Garcia Toral. Sans faire partie des agents officiels de Jorge Sampaoli, Botas oeuvrera sur l'arrivée de l'Argentin, en février 2021. D'autres noms de techniciens ont été soufflés à Longoria, comme celui de Domenico Tedesco, aujourd'hui au RB Leipzig, proposé par l'agent Ali Barat.


Ami de longue date de Longoria, Barat est considéré par ses pairs comme « un vrai "broker" (courtier, en français), bourré d'infos », selon l'expression d'un impresario français. Proche d'Arsenal, de Tottenham ou de l'AS Rome, entre autres, il est un intermédiaire actif depuis l'arrivée de Longoria au club, à l'été 2020. Il a planché sur les dossiers Olivier Ntcham, Cengiz Ünder ou Pau Lopez, a tenté une manoeuvre sur Gerard Deulofeu (Udinese) quand l'OM cherchait un attaquant en janvier dernier. En général, les commissions de Barat ne sont pas payées par le club acheteur, mais incluses dans le prix du transfert et versées par le club vendeur.


Autre intime de Longoria, l'Australien Frank Trimboli, qui dirige CAA-Base, la branche sportive de l'importante agence CAA (Creative Artists Agency). Au printemps 2020, le clan McCourt a fait appel à CAA, via sa section de chasseurs de tête (Executive Search) pour trouver les futurs « Managing director » et « Head of football » de l'OM. Auditionné à plusieurs reprises, Longoria a été choisi pour le second poste, équivalent à celui de directeur sportif. Du côté de CAA, on trace « une ligne claire entre les activités de consulting global et l'intermédiation sportive de base ». Par son réseau et son expertise dans le trading, Trimboli reste un interlocuteur privilégié de Longoria. Son émissaire en France, le Marseillais Ahmed Cheraft, est lui l'agent de Valentin Rongier et du jeune Emran Soglo (16 ans, ex-Chelsea), aspirant à l'OM et qui signera pro cet été.

Modifié en dernier par marcos011 le 17 Avr 2022, 10:29, modifié 1 fois.

Retour en grâce de Sissoko ???
Retour d’Isaac ?

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L'INTERVIEW DE MARCELINO, ENTRAÎNEUR DE L'ATHLETIC BILBAO; "Facile de travailler avec quelqu'un comme Pablo"

Il a travaillé avec lui de manière informelle quand il entraînait le Recreativo Huelva (2005-2007) et le Racing Santander (2007-2008), puis de façon officielle à Valence, où il avait imposé Pablo Longoria au poste de directeur sportif. Marcelino Garcia Toral, l'un des meilleurs entraîneurs espagnols aujourd'hui en poste à l'Athletic Bilbao, a accepté de répondre aux questions de La Provence au sujet de son ancien acolyte pour qui il a le plus grand respect.

Quel souvenir gardez-vous de vos années de travail en commun avec Pablo Longoria ?

Par dessus tout, il est constant et méticuleux. Il sait s'adapter aux besoins de son entraîneur, il travaille en accord avec l'idée footballistique du coach dans le but d'améliorer le jeu de l'équipe et de développer le club. Son but, quand je travaillais avec lui, était de recruter des profils complémentaires aux joueurs déjà sur place. C'est beaucoup plus facile de bosser avec quelqu'un qui travaille comme Pablo. Il fait toujours en sorte d'avoir le plus d'informations possible sur un joueur. Ses choix sont le fruit d'un travail exhaustif. Prendre la bonne décision au moment d'intégrer un joueur dans un groupe, c'est le plus difficile dans le foot.

Il a commencé à travailler très jeune avec vous. Cela était-il un désavantage ?

Sa trajectoire prouve que non. Être capable, si jeune, de travailler comme consultant externe (en tout début de carrière, lire article ci-dessus), puis à l'intérieur de clubs comme la Juventus, Valence, l'OM, c'est assez parlant... On peut dire que sa carrière est une grande réussite et qu'il est en constante progression.

Est-ce une surprise de le voir à ce poste de président de l'OM ?

Oui, c'est une surprise pour moi de le voir à ce poste, mais d'un autre côté, qu'il exerce une fonction importante dans un grand club européen ne m'étonne absolument pas. Il est très très intelligent et humble, il sait s'adapter à chaque situation de la meilleure manière possible. C'est un homme de consensus, ouvert au dialogue, qui cherche le bon chemin pour son club. Pour être président, tu ne dois jamais douter de toi-même parce que les pressions sont importantes de la part des médias et du public. Je crois qu'il domine parfaitement ce contexte et que sa réussite tient dans le fait qu'il a réduit la part de hasard pourtant inhérente dans le football. Pablo est une personne honnête et bosseuse, quand on est comme ça, il est plus facile de s'imposer, quel que soit le poste.

Il semble obsédé par le foot, c'est possible de parler d'autre chose avec lui ?

(Rires) Oui, c'est possible mais le doute n'est pas permis : le foot occupe une partie très importante dans sa vie.

La Provence

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PORTRAIT; L'éclaireur espagnol; Bien avant de devenir président de l'OM, Pablo Longoria a travaillé, entre ses 18 et 25 ans, dans les médias espagnols et pour un agent de sa ville d'Oviedo. Une période durant laquelle il a fracassé la porte d'entrée du football professionnel, après une enfance où il n'avait que le sport-roi en tête

Dans son CV en ligne, censé répertorier toutes les étapes d'une carrière déjà très longue malgré ses 35 ans, les six langues parlées (espagnol, italien, français, anglais, portugais et allemand) par Pablo Longoria sont autant mises en valeur que les sept clubs (Newcastle, Recreativo Huelva, Atalanta, Sassuolo, Juventus, Valence et l'OM) où il a posé son baluchon et son impressionnante base de données de footballeurs observés depuis qu'il est en âge de prononcer le mot "Seleçao". "À 1 an et demi, il avait le maillot du Brésil. À 2 ou 3 ans, il regardait déjà les matches à la télé. Il était accro à ça", témoignait Begona, la maman de Pablo, dans France Football. Depuis l'adolescence, Longoria regarderait six à sept matches par jour (vrai ou faux, imprimons la légende).

De ces milliers d'heures devant sa télé, des cinq paraboles recouvrant le balcon de la chambre et du salon pour capter les chaînes du monde entier ou des quatre magnétoscopes tournant du soir au matin pour enregistrer les rencontres de championnats étrangers (toujours selon France Football), pas de trace sur son CV, tout comme ses premiers vrais jobs rémunérés, à la radio ou dans une agence sportive. Axel Torres, qui travaille dans les médias et est conseiller du CE Sabadell (3e division espagnole), a déniché "Longo" (son pseudo sur la toile) en 2003, 16 ans à l'époque, sur un forum internet d'une chaîne télé, impressionné par ses connaissances. La relation aboutira à une collaboration de plusieurs années. "J'avais lancé un programme sur Radio Marca sur les championnats européens, il me fallait absolument Longoria dans l'émission." Cela débouchera sur une chronique régulière de dix minutes intitulée "Un café avec Pablo", durant laquelle l'Asturien choisit les thèmes qu'il veut traiter. "Une fois, il avait parlé de Henrikh Mkhitaryan, bien avant qu'il ne soit connu, poursuit Torres. Il se focalisait sur des choses que le reste du monde ne voyait pas et allait toujours plus loin que les autres. Il pensait le football de manière profonde, ses analyses ne ressemblaient à aucune autre, bref, il était très original. Il aimait ce monde, mais aussi tout ce qui était autour : il adorait parler avec des gens qui dédiaient leur vie à ce sport, traîner et manger avec eux..."

En parallèle de ce boulot dans les médias, l'actuel président de l'OM entame en 2004, à 18 ans, sa collaboration avec Eugenio Botas, un agent basé à Oviedo. Comme souvent dans la carrière de Longoria, la découverte est cocasse. "Il est passé à mon bureau mais je n'y étais pas. Quand j'y suis retourné le lendemain, on m'a dit qu'un jeune homme avait laissé un livre pour moi, se souvient Botas. Il y avait recensé tous les plus grands espoirs mondiaux. Son travail était intéressant, donc je l'ai invité à boire un café."

L'histoire ne dit pas s'il était ristretto ou lungo, mais, "au bout de deux minutes de discussion, je lui ai offert un contrat. Le lendemain il commençait le boulot dans mon agence." Chez l'impresario espagnol, Pablo Longoria se rapproche d'un entraîneur qui monte au pays de Michel et Javier Clemente, à savoir Marcelino Garcia Toral, conseillé par Botas. "On voulait que ça se passe bien pour lui donc on l'a soutenu avec notre meilleure arme : Pablo", sourit l'agent, qui met à disposition de son client les talents de scout de son protégé, qui, à la base, devait faire des cassettes pour Marcelino. Entre le Recreativo Huelva (club où officiait le technicien quand il a commencé à collaborer avec Longoria en 2006) et le jeune adulte de 20 ans, pas de contrat, mais plutôt un petit arrangement entre amis pour recomposer l'effectif andalou.

"C'était une relation entre deux personnes qui se faisaient mutuellement confiance, qui avaient les mêmes idées footballistiques et qui étaient à la recherche de joueurs. Plus qu'un conseiller, il était une source d'opinion très fiable", décrit l'actuel coach de l'Athletic Bilbao, lui aussi vite tombé sous le charme de celui qui fut aussi son... colocataire. "Lors de l'intersaison 2006, à Huelva. Je l'avais accueilli chez moi et on avait vécu ensemble un temps. Nous avions travaillé ensemble à la recomposition de l'effectif."Première recrue du Niño de la Play (son surnom, en référence à ses heures passées sur des jeux vidéo de football) : Florent Sinama-Pongolle. "Il nous avait aussi, entre autres, conseillé Giuseppe Rossi ou Diego Costa avant sa signature à l'Atlético de Madrid, développe Eugenio Botas. Il était déjà bien calé sur le Big Data, était obsédé par le foot et son travail. Il aime passionnément son boulot et le montrait tous les jours."

Alors qu'il est pour la première fois employé d'un club en 2007 (Newcastle, au poste de scout), Longoria garde un pied chez Marca, jusqu'au Mondial-2010. "Les employés de la radio hallucinaient, s'enflamme Axel Torres, plus grand fan du supporter du Sporting Gijon. Il avait commenté de très nombreux matches, il était spectaculaire : son niveau d'analyse tactique était impressionnant, il connaissait tout sur les joueurs de toutes les sélections... Après la coupe du monde, il a eu un entretien pour bosser à la télé, à Barcelone. Il envisageait de devenir commentateur mais il décida que son destin le conduirait ailleurs." En Italie, à Valence puis à Marseille, où le head of football est devenu président après la mise à l'écart de celui dont on ne doit pas prononcer le nom (qui commence par J et se termine par acques-Henri Eyraud) mais qui rôde toujours dans l'entourage du club. Cette trajectoire étonne-t-elle ses anciens mentors ? "Il est devenu le patron d'une grande écurie européenne à 34 ans, je mentirais si je disais que je ne suis pas surpris, admet Botas. Mais j'ai toujours su qu'il irait où il le voudrait. Il a certes commencé chez moi, mais c'était une évidence de lui donner sa chance, même à 18 ans".

"Il avait beaucoup d'ambition et avait hâte d'exercer des fonctions importantes, confirme Torres. Mais il n'envisageait probablement pas de devenir président de l'Olympique de Marseille (rires). Il s'est bougé pour accomplir son objectif, et je n'ai eu aucune influence sur sa carrière. Pablo s'est découvert tout seul." Voilà une ligne de plus à ajouter à un CV déjà long comme une journée sans voir un match de foot.

La Provence

A l'attention de notre Président :

https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html

pretender, je pense que c'est à fait le genre à kiffer ça.

Ca et n'importe quelle activité qui ne consiste pas à défendre le club quand il se fait enfler par des instances, des arbitres, des hooligans, des médias. Restons concentrés sur ce qui compte. Notamment la couleur préférée de Paul Baysse.

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LIGUE 1 - SAMPAOLI, SON AVENIR, DYBALA... PABLO LONGORIA ÉVOQUE L'ACTUALITÉ DE L'OM

LIGUE 1 - Du mercato au projet marseillais, de sa relation avec Jorge Sampaoli aux objectifs de l'OM : Pablo Longoria s'est longuement confié à Tuttosport ce mercredi. Le président marseillais révèle également quelques anecdotes sur son entraîneur, et évoque des arrivés improbables comme celles de Giorgio Chiellini... ou Paulo Dybala. Extraits.

C'est un (petit) retour aux sources pour Pablo Longoria. Ce mercredi, le président de l'OM a accordé une longue interview au quotidien piémontais Tuttosport, qui s'occupe principalement de la Juventus Turin, son ancien club. Il y a même passé plusieurs années, endossant plusieurs casquettes, de celle d'observateur à chef de scouting. "J'ai emmené une valeur de la Juve ici à Marseille : la culture du travail. C'est la plus importante. C'est quelque chose difficile à expliquer mais que tu ressens immédiatement en arrivant dans ce club", raconte-t-il au quotidien piémontais. Avant de revenir sur ses choix de recruter en Serie A.

"Nous avons une idée précise : mélanger la force des joueurs français au caractère latin, confie Longoria. La Serie A reste une excellence pour la culture du travail et la compétitivité. Le joueur qui joue en Italie a l'habitude de jouer sous pression. Et cet aspect est fondamental quand tu joues ici et que tu portes le maillot historique de l'OM, devant ses supporters passionnés et brûlants (...) J'exulte comme un fou sur chaque but ? Je vis avec passion cette aventure fantastique de l'OM. Quand on marque, j'évacue tout car je peux vous assurer qu'on travaille vraiment beaucoup (...) Je pense à l'OM 24h/24"

Heureux à Marseille, Longoria s'y voit rester encore "longtemps". "Pour la première fois de ma vie, je ne pense pas à l'après, explique-t-il. Ici, il y a tout : une ville incroyable, des supporters au top et un club historique. Je veux rester longtemps ici pour gagner. Ce sera ma dernière, grande aventure." Et une fois que le chapitre marseillais se finira ? Le président olympien annonce qu'il retrouvera son rôle d'observateur, à la "recherche de talents dans le monde". D'ailleurs, et le mercato marseillais dans tout ça ?

Souvent annoncé sur le départ, Arkadiusz Milik pourrait finalement rester. "Il y a beaucoup de clubs intéressés. Mais notre volonté est de retenir nos meilleurs joueurs et il est attaché à l'OM", prévient l'ancien dirigeant de la Valence. Avant d'être interrogé sur un possible intérêt pour Giorgio Chiellini, en fin de contrat avec la Juve. "C'est un ami et un vrai leader, à quel club il ne servirait pas ?, s'interroge-t-il. Mais ce que j'achèterais de la Juve, c'est surtout les valeurs du club, qui n'ont pas de prix." Tout l'inverse de Paulo Dybala, qui va lui aussi quitter le Piémont en fin de saison.

"Le recruter pour répondre à l'arrivée de Messi au PSG ? Je suis arrivé à la Juve peu après lui... Les projets se construisent sur une logique, pas sur des rêves. Notre force est la logique et l'équilibre des salaires. C'est un grand joueur, mais on ne peut pas se le permettre", assure-t-il.

"SAMPAOLI EST UN GÉNIE"

Questionné également sur Jorge Sampaoli, son entraîneur, Pablo Longoria le qualifie de "génie du football". "Au premier rendez-vous, il m'a dit : "Cela ne m'intéresse pas de revenir en Europe, mais j'accepte car l'OM, c'est l'OM". C'est un génie du football, il te prend toujours de court avec ses intuitions. Une fois, avant Nice, il m'a dit : "Ils bloquent toujours les couloirs, pour la première fois je vais jouer sans latéraux, en mettant de la densité au milieu de terrain". Il l'a fait et nous avons gagné 2-1".

Pour le président marseillais, l'objectif est désormais de "stabiliser le projet", et "aucune deadline" n'a "été fixée" concernant le retour à la victoire. "Mais j'ai deux idées de cadeaux pour mon anniversaire, révéle-t-il. Le premier, c'est que l'OM soit encore deuxième et qualifié pour la prochaine Ligue des champions. Et le deuxième, disputer la finale de Ligue Europa Conference. Mais avant, il faut battre Feyenoord..."

Pour le génie, ama malheureusement il est beaucoup plus intéressant en mangeant une salade tel gob, qu'en conf où il ne peut tout dire ni expliquer ses choix et options de jeu. Non qu'il ne soit pas forcément intéressant mais c'est pondéré par les médias/l'adversaire/le moment où il est parfois pas d'humeur et peut se montrer condescendant sous son mauvais visage, etc.

Sinon dans le discours de Longoria sur l'exigence voulue et la référence à la Juve (club que j'exècre pour ses non-valeurs mais respecte pour sa culture du travail et de l'exigence), je suis bien content de voir un dirigeant se donner à fond dans ce club. Je parle pas d'entraîneur ni de staff technique hein. Et ça fait plaisir que ce soit un vrai fondu de foot, ce doit être kiffant d'ailleurs d'échanger avec lui.

Chielini pour une pige d'un an ou 2 je cracherai pas de dessus même à son âge

On a tellement à apprendre de la Juve en terme de préparation physique.

aristote2, on peut se moquer si on veut mais en attendant pendant qu'on se tapait Anigo ils avaient Colina comme directeur sportif, ça donne envie.