Information
Javier Ribalta, futur directeur du football; Proche de Pablo Longoria, l'Espagnol, passé notamment par la Juventus, va intégrer l'état-major du club olympien
Pablo Longoria poursuit la refonte de sa garde rapprochée. Après avoir fait venir Pedro Iriondo en tant que directeur de la stratégie, David Friio comme directeur technique et reconstitué la cellule de recrutement (avec notamment Sergio Santomé), quelques mois après l'arrivée de Stéphane Tessier, directeur général adjoint en charge des finances et des investissements, et en attendant de finaliser le chantier du centre de formation, le président de l'OM a jeté son dévolu sur Javier Ribalta, comme dévoilé par des confrères italiens mardi soir.
Un nom inconnu du grand public en France, mais certainement pas pour le dirigeant olympien. Questionné dans nos colonnes sur ses sources d'inspiration, en décembre 2020, celui qui était alors directeur du football de l'OM avait été clair. "J'ai trois modèles : le premier est Javier Ribalta pour le scouting, il m'a beaucoup aidé à me développer ; comme dirigeant, il y a Fabio Paratici, c'est celui que tous les recruteurs voulaient imiter, il est passé de scout à la Sampdoria à directeur du football de la Juventus ; et surtout Mateu Alemany, un modèle à suivre, chaque jour avec lui à Valence était une masterclass", détaillait-il.
Un an et demi et une promotion en tant que président plus tard, voici donc Javier Ribalta en passe d'intégrer le plus fada des clubs français dans un rôle de directeur du football. Âgé de 41 ans, l'Espagnol n'est toutefois pas un inconnu dans le monde du ballon rond. Bien au contraire. Sa réputation n'est plus à faire et il affiche un CV long comme le bras eu égard à son âge : ex-recruteur du Torino (2008-09) et du Milan AC (2009-11), ancien directeur du recrutement de la Juventus Turin (2012-17), où il a donc côtoyé Longoria, et de Manchester United (2017-18), également passé par le Zénith Saint-Pétersbourg où il officiait comme directeur sportif (2018-21), le natif de Barcelone a quitté ses fonctions de directeur technique à Parme fin mai.
Féru de data et de statistiques
"Il n'a pas été très chanceux durant son expérience à Parme, mais c'est un jeune dirigeant qui a une vision et des compétences. Travailler à la Juventus est en soi une grande expérience et travailler en contact étroit avec Fabio Paratici l'est encore plus", nous a confié Walter Sabatini, l'ancien directeur sportif de l'AS Roma, à son sujet. La "Juve" reste pour l'instant son plus grand succès, tout comme le Zénith, alors que ses passages chez les Red Devils et chez les Gialloblu sont effectivement beaucoup plus contrastés.
Présenté comme un boulimique de travail et, forcément, un passionné de football, féru de data, de vidéos et de statistiques, Javier Ribalta est aussi un homme de réseaux et de confiance. Rien d'étonnant à le voir débarquer à Marseille en connaissant les liens qu'il entretient avec Pablo Longoria. À l'OM, selon nos informations, il occupera un poste aux compétences élargies, au-delà du simple directeur sportif, poste occupé en pratique par David Friio. Il devrait signer un contrat de deux ans dans les prochains jours. Longoria, qui le tient en haute estime, pourra alors s'appuyer sur lui sans totalement lâcher le secteur sportif, son domaine de prédilection.
C'est en gagnant la confiance d'une autre personne que la carrière de Ribalta a décollé, comme mentionné dans le portrait au long cours fait par le site internet cleansheet.fr. À l'époque où le jeune espagnol écumait les terrains catalans pour le compte de l'Unió Esportiva Castelldefels, un club de Segunda B, il a été repéré par l'Italien Mauro Pederzoli, alors responsable du scouting à Liverpool. Ce dernier, qui lui avait promis de le recruter, lui a donné sa chance dès qu'il a été nommé à la direction sportive du Torino en 2008. Ribalta l'a d'ailleurs suivi dès qu'il est parti au Milan, l'année suivante, signe de sa fidélité. Et de sa reconnaissance, aussi, puisque en arrivant à Parme, au printemps 2021, il s'est attelé à attirer Pederzoli dans ses filets. Le duo n'a pas réussi à sortir le club transalpin de la Serie B, mais cette dernière pige n'altère pas son parcours personnel.
Surnommé le "Monchi de la Juventus" par le quotidien catalan Mundo Deportivo, Javier Ribalta arrive à Marseille escorté d'une jolie renommée. Charge à lui, désormais, de démontrer l'étendue de ses qualités.
La Provence
Pablo Longoria poursuit la refonte de sa garde rapprochée. Après avoir fait venir Pedro Iriondo en tant que directeur de la stratégie, David Friio comme directeur technique et reconstitué la cellule de recrutement (avec notamment Sergio Santomé), quelques mois après l'arrivée de Stéphane Tessier, directeur général adjoint en charge des finances et des investissements, et en attendant de finaliser le chantier du centre de formation, le président de l'OM a jeté son dévolu sur Javier Ribalta, comme dévoilé par des confrères italiens mardi soir.
Un nom inconnu du grand public en France, mais certainement pas pour le dirigeant olympien. Questionné dans nos colonnes sur ses sources d'inspiration, en décembre 2020, celui qui était alors directeur du football de l'OM avait été clair. "J'ai trois modèles : le premier est Javier Ribalta pour le scouting, il m'a beaucoup aidé à me développer ; comme dirigeant, il y a Fabio Paratici, c'est celui que tous les recruteurs voulaient imiter, il est passé de scout à la Sampdoria à directeur du football de la Juventus ; et surtout Mateu Alemany, un modèle à suivre, chaque jour avec lui à Valence était une masterclass", détaillait-il.
Un an et demi et une promotion en tant que président plus tard, voici donc Javier Ribalta en passe d'intégrer le plus fada des clubs français dans un rôle de directeur du football. Âgé de 41 ans, l'Espagnol n'est toutefois pas un inconnu dans le monde du ballon rond. Bien au contraire. Sa réputation n'est plus à faire et il affiche un CV long comme le bras eu égard à son âge : ex-recruteur du Torino (2008-09) et du Milan AC (2009-11), ancien directeur du recrutement de la Juventus Turin (2012-17), où il a donc côtoyé Longoria, et de Manchester United (2017-18), également passé par le Zénith Saint-Pétersbourg où il officiait comme directeur sportif (2018-21), le natif de Barcelone a quitté ses fonctions de directeur technique à Parme fin mai.
Féru de data et de statistiques
"Il n'a pas été très chanceux durant son expérience à Parme, mais c'est un jeune dirigeant qui a une vision et des compétences. Travailler à la Juventus est en soi une grande expérience et travailler en contact étroit avec Fabio Paratici l'est encore plus", nous a confié Walter Sabatini, l'ancien directeur sportif de l'AS Roma, à son sujet. La "Juve" reste pour l'instant son plus grand succès, tout comme le Zénith, alors que ses passages chez les Red Devils et chez les Gialloblu sont effectivement beaucoup plus contrastés.
Présenté comme un boulimique de travail et, forcément, un passionné de football, féru de data, de vidéos et de statistiques, Javier Ribalta est aussi un homme de réseaux et de confiance. Rien d'étonnant à le voir débarquer à Marseille en connaissant les liens qu'il entretient avec Pablo Longoria. À l'OM, selon nos informations, il occupera un poste aux compétences élargies, au-delà du simple directeur sportif, poste occupé en pratique par David Friio. Il devrait signer un contrat de deux ans dans les prochains jours. Longoria, qui le tient en haute estime, pourra alors s'appuyer sur lui sans totalement lâcher le secteur sportif, son domaine de prédilection.
C'est en gagnant la confiance d'une autre personne que la carrière de Ribalta a décollé, comme mentionné dans le portrait au long cours fait par le site internet cleansheet.fr. À l'époque où le jeune espagnol écumait les terrains catalans pour le compte de l'Unió Esportiva Castelldefels, un club de Segunda B, il a été repéré par l'Italien Mauro Pederzoli, alors responsable du scouting à Liverpool. Ce dernier, qui lui avait promis de le recruter, lui a donné sa chance dès qu'il a été nommé à la direction sportive du Torino en 2008. Ribalta l'a d'ailleurs suivi dès qu'il est parti au Milan, l'année suivante, signe de sa fidélité. Et de sa reconnaissance, aussi, puisque en arrivant à Parme, au printemps 2021, il s'est attelé à attirer Pederzoli dans ses filets. Le duo n'a pas réussi à sortir le club transalpin de la Serie B, mais cette dernière pige n'altère pas son parcours personnel.
Surnommé le "Monchi de la Juventus" par le quotidien catalan Mundo Deportivo, Javier Ribalta arrive à Marseille escorté d'une jolie renommée. Charge à lui, désormais, de démontrer l'étendue de ses qualités.
La Provence
@Squall
