MassaliaLive.com

[TMIGER]

ça fera un salaire en plus, pour rien, on a bien vu cette année que le poste de directeur sportif ne sert à rien, il faut doubler soit président directeur sportif soit entraîneur directeur sportif à l'anglaise, même Diouf était président directeur sportif sans le dire, Anigo était l'idiot utile de la mafia

[Maximilien Straus]

Longoria va donc pouvoir se recentrer sur la fonction de président ?

Je pense aussi, je ne vois pas comment sur le long terme il aurait pu gérer les 2 casquettes

+1

Il y avait ici même consensus pour dire que DS n'est pas président, et inversement.

Le club se (re)structure et c'est très bien.

Ça prouve aussi qu'il y a un travail d'analyse du fonctionnement du club qui ne se suffit pas des bons résultats de cette année pour arrêter de penser la structure dans son ensemble, et arrêter de vouloir progresser. C'est bieng

[negrOM]

Sauf que sa passion et sa vocation c'est le sportif, le recrutement. Pas d'être président.

On verra mais à priori, il a accepté le poste de président, on ne l'a pas forcé, et c'est lui qui a choisi Ribalta.
Quand on lit le profil du mec, il a pas l'air de savoir se poser

[Jester]

[Pancho11]

Je pense pas que ce mec s'approche de près ou de loin de l'équipe première

[Dragan]

Information

JAVIER RIBALTA, ITINÉRAIRE D'UN SURDOUÉ



Et si le berceau du football n'était pas en Angleterre, mais à Barcelone ? Quelques-uns des plus grands artistes y ont écrit l'histoire de ce sport, et certains y ont même laissé une empreinte indélébile. Et, au moment où la ville pleure le départ de son plus grand bienfaiteur contemporain, il en est beaucoup d'autres, membres d'une diaspora catalane mondialement convoitée, qui partout trouvent les recettes du succès. Parmi eux, un des directeurs sportifs les plus respectés d'Europe, à seulement 40 ans.

​Javier Ribalta est né en 1980 dans la capitale catalane, et pourtant il a passé près d'un quart de sa vie en Italie. Cela peut paraître surprenant, car dans l'esprit de beaucoup aujourd'hui encore, le football transalpin serait conservateur, attaché à des préceptes tactiques et organisationnels éprouvés, où l'expérience prévaudra toujours sur la jeunesse, l'innovation et l'audace. Sauf que cela n'est plus vraiment d'actualité, en tout cas pour une bonne partie des clubs de Serie A et Serie B. Au cours d'une décennie 2010 placée sous le signe de l'austérité, les clubs sont quasiment exsangues en raison notamment d'une énorme baisse de fréquentation des stades proportionnelle à l'augmentation du modèle télévisuel pay-per-view. Il leur faut alors se réinventer avec peu de moyens, et de là vont germer différents projets, où les recruteurs vont souvent avoir la part belle. Cela tombe bien, Ribalta fait partie des meilleurs.

OÙ TU IRAS, J'IRAI

Dans l'une de ses rares interviews, il a accordé à Marca qu'il n'était pas vraiment un bon joueur de football. Pour ne pas abandonner trop vite sa passion, il s'est alors rapidement réorienté pour devenir éducateur, en commençant par entraîner les enfants de l'école de San Ignacio. Il raconte qu'à cette même période, il observait également chaque week-end tous les matchs joués en Catalogne, du samedi matin au dimanche soir, semaine après semaine. Cet appétit boulimique de football et la base de données qu'il s'est lui-même créée lui permettront, à 27 ans, d'être engagé en tant que directeur sportif du club de l'Unió Esportiva MiApuesta Castelldefels, club de Segunda B situé dans la province de Barcelone. Ce club à la structure "humble" dixit Ribalta, niché en périphérie de la capitale catalane, va pourtant le connecter au monde.

La riche province du nord-est de l'Espagne abrite un vivier conséquent de joueurs. Les meilleurs atterrissent logiquement à la Masia, le centre de formation du FC Barcelone, qui en transforme un nombre importants en joueurs professionnels de très haute qualité. La Masia est ainsi surveillée depuis de longues années par l'ensemble des clubs européens, qui y font régulièrement leurs emplettes en pariant sur le potentiel quasi certain de ses meilleurs éléments. C'est en partie pour cela que Mauro Pederzoli, le responsable du scouting de Liverpool entre 2007 et 2008, y a établi son camp de base. Parcourant l'Europe mais basé spécifiquement à Barcelone pour y garder un oeil bien ouvert (sans doute à la demande de Rafa Benitez), l'ancien directeur sportif de Brescia et de Cagliari va bien dénicher une pépite en Catalogne, mais peut-être pas celle à laquelle il s'attendait.

Dans des circonstances qui n'ont pas été rendues publiques, mais que l'on imagine au bord d'un terrain quelque part aux alentours de Barcelone, la rencontre entre Pederzoli et Ribalta vire au coup de foudre. L'Italien perçoit très vite tout le potentiel de ce passionné au talent de recruteur déjà remarqué, manoeuvrant très jeune aux commandes d'un club professionnel aux ressources limitées. Il fait alors la promesse à Ribalta de l'engager dès qu'il le pourra.
Cette promesse n'était pas une parole en l'air, et Pederzoli la transformera en acte à l'été 2008. Devenu directeur sportif du Torino, il y engage Ribalta en tant que scout (recruteur). Ce dernier quitte donc sa Catalogne natale pour l'élite italienne : c'est ce qu'on appelle une sacrée promotion.

UN JOLI CADEAU D'ADIEU

Le duo ne restera qu'une saison dans le Piémont avant de rallier le Milan AC. Pederzoli y devient le directeur sportif de l'académie, tandis que Ribalta officie toujours en qualité de recruteur. Les deux ont la bougeotte, et ne restent pas plus de 2 saisons chez les Rossoneri. Direction cette fois le promu Novara, qui confie la direction sportive à l'Italien, et la direction du recrutement à l'Ibère. Ca y est, à 31 ans, Ribalta devient enfin le "chief scout" d'un club de football professionnel, à peine 3 ans après avoir quitté son équipe de 3ème division en Espagne.

En s'adjugeant les services d'un tandem alliant expérience et méthodes modernes, Novara espérait s'installer durablement au sein de l'élite. Mais avec 27 arrivées pour 28 départs, le club n'avait ni les moyens de ses ambitions, ni de plan suffisamment clair, et le duo va à nouveau mettre les voiles l'été suivant.
Juste avant son départ en juin 2012, Ribalta a néanmoins laissé une recommandation. Il s'était entiché d'un tout jeune Portugais du centre de formation de Boavista. Plutôt frêle mais doué techniquement, le jour qui n'a tapé dans l'oeil d'aucun des 3 plus gros clubs du pays semble être une lubie farfelue, mais pour un transfert négociable à 40 000€, soit le prix d'une voiture standard, le jeu en vaut bien la chandelle. Ce joueur n'est autre que Bruno Fernandes, qui percera en quelques mois seulement avant de partir pour l'Udinese l'été suivant contre 2,5M€ et qui aura la carrière que l'on connaît aujourd'hui.

Mais ce n'est pas cela qui a fait bondir la carrière de Ribalta d'un nouveau pas de géant, et, à vrai dire, au regard de ce que vient de réaliser Novara, l'on peut légitimement se demander quelle en est la raison à ce stade. Resté trop peu de temps dans ses précédents clubs, il semble convaincre par sa méthode, sa pugnacité, sa soif inextinguible de football. Toutefois, les informations manquent à ce sujet, et le secret semble bien gardé. Introduit par Pederzoli dans l'élite de la Serie A, le jeune Espagnol va désormais quitter son mentor, licencié par Novara, pour répondre favorablement à l'offre de la Juventus, qui fait de lui son nouveau responsable du scouting.

LA COUR DES GRANDS

L'on pense souvent à tort que tous les grands clubs dépensent sans compter. Cela se vérifie souvent, les politiques de transfert étant parfois réduites à une idée fixe et simpliste : attirer les meilleurs joueurs sur le marché. Mais tout club traverse des passages à vide au fil de son histoire, pour différentes raisons. La Juventus, elle, a connu la relégation en 2006 suite au scandale du Calciopoli. Loin de plaindre le club, ce n'est pas le sujet ici, force est de constater qu'il a dû se rebâtir une grande équipe suite à sa remontée la saison suivante. Fortement impacté économiquement, le club n'a cependant pas mis très longtemps à remonter la pente. Lorsque Ribalta revient à Turin à l'été 2012, le club vient tout juste d'être couronné champion, 9 ans après son dernier sacre. Les hommes de Conte ont repris le contrôle de la Botte, et l'arrivée de Ribalta doit permettre au club de s'assurer que cela ne change pas.

Peu d'informations filtrent alors au sujet du brillant Espagnol, mais les rares bruits de couloir qui finissent pas sortir laissent tous entendre qu'il passe des journées entières cloîtré dans son bureau à "manger" de la vidéo. Sans doute également attiré par l'afflux désormais massif de data et de statistiques en tous genres, dans un club à la pointe de la modernité, Ribalta a tout à disposition pour donner la pleine mesure de ses capacités. Son premier été au club est relativement calme, mais les suivants vont bâtir sa réputation. A l'exception d'une pioche (sic) astucieuse, celle de Paul Pogba, débarqué libre de Manchester United, suite à un désaccord contractuel avec Sir Alex Ferguson. Le second coup d'éclat après Bruno Fernandes, et le début de la légende de Ribalta.

L'Espagnol se montre relativement prudent et astucieux sur ses deux premiers étés en charge. Aux côtés du directeur sportif Fabio Paratici, et du "general manager" Beppe Marotta, il lui est demandé de présenter des profils susceptibles de représenter un rapport âge/compétences/coût très favorable, car la Vieille Dame poursuit sa cure de jouvence financière. Désormais doté de son nouveau stade, plus petit mais beaucoup plus rentable que le Delle Alpi, le club vise à nouveau les sommets, pas à pas. Alors Ribalta souffle les noms de Carlos Tévez, en fin de cycle à Manchester City (9M€), de Patrice Evra (2M€) et de Kingsley Coman, en fin de contrat stagiaire au PSG. Des joueurs capables d'apporter sportivement tout de suite, et pour certains de représenter une plus-value financière à la revente.

C’est d’ailleurs le cas Morata qui permet d’en comprendre un peu plus sur la méthode Ribalta. En effet, ce dernier a suivi le joueur pendant des années, depuis les catégories de jeunes en sélection et en club. Il le voulait plus que tout autre joueur. Et depuis sa signature à Turin, le clan Morata et lui sont restés très proches, et la famille de l'attaquant ne tarit pas d'éloge au sujet de Ribalta, au point même de le remercier publiquement lors de la signature du joueur au Real Madrid deux ans plus tard.

"Javier a toujours été le supporter numéro 1 d'Alvaro à Turin. Le traitement qu'il lui a accordé a été essentiel pour lui, et cela nous a fait nous sentir à l'aise. Il connaît le football et il est très prévenant, c'est un phénomène." - Alfonso Morata, père d'Alvaro

Le "phénomène", aussi surnommé le "Monchi de la Juventus" par le quotidien Mundo Deportivo, poursuit sur sa lancée, et s'emploie â bâtir une équipe faite d'abord pour dominer son territoire, mais surtout pour partir à l'assaut de l'Europe. Pourtant, le club turinois échoue par deux fois en finale de C1, malgré des renforts de renom dénichés à des prix très raisonnables dans un marché qui connaît dans le même temps une inflation folle. D'ailleurs, le transfert qui définit le mieux le travail de Ribalta à la Juventus n'est peut-être pas le double coup Pogba (arrivé gratuitement, revendu 105M€). Le dossier qui révèle le plus significativement son opiniâtreté et son sens du détail, c'est celui de Dani Alves. A force de travail, Ribalta a réussi à dénicher puis à faire jouer une clause passée complètement inaperçue dans son dernier contrat signé avec le Barça. Cette clause permettait au Brésilien, pourvu qu'elle soit levée avant le 5 juin 2016, de quitter le club blaugrana gratuitement. Et ça, seul Ribalta le savait, laissant le soin à Paratici et Marotta de terminer le travail.

​Ensemble, ils ont réussi à faire de la Juve une équipe 6 fois championne d'Italie d'affilée ; il était donc temps pour Ribalta de relever un nouveau défi.​

​BONS BAISERS DE RUSSIE

Javier Ribalta répond à l'appel de Manchester United à l'été 2017. Le directeur général Ed Woodward souhaitait un nouveau profil pour chapeauter son très large département de scouting, et surtout le rendre plus efficient. Après validation du profil par l'omnipotent coach José Mourinho, Ribalta prend place aux côtés du néerlandais Marcel Bout, responsable du scouting mondial, et de Jim Lawlor, responsable des scouts. Cette structure paraît sûrement évidente vu de l'intérieur, mais plutôt complexe à appréhender de l'extérieur.
Quoiqu'il en soit, Man Utd est allé cherché celui dont il espère qu'il apportera des profils plus rentables au club, sportivement et économiquement. Le site ecofoot.fr rappelle que "des investissements ont alourdi de façon conséquente la dotation aux amortissements liés à l'acquisition de joueurs. Cette ligne comptable a ainsi progressé d'une cinquantaine de millions de livres au cours des 5 dernières années. Et elle pourrait franchir la barre des £100m (114M€) lors de l'exercice 2016/17".

Les choses démarrent très fort en apparence pour Ribalta à Man Utd, car dès son premier été en poste, le club signe Romelu Lukaku, Nemanja Matic et Victor Lindelöf. Au mercato hivernal, c'est Alexis Sanchez qui débarque d'Arsenal, et le flop Henrikh Mkhitaryan qui fait le chemin inverse. Après une guerre acharnée avec le bruyant voisin City, c'est United qui remporte la signature du prolifique Chilien. Et, quelques mois plus tard, ce sont à nouveau les Red Devils qui dament le pion aux Skyblues pour la signature de Fred, en provenance du Shakhtar Donetsk. Enfin, le très prometteur Diogo Dalot arrive du FC Porto. Tous ces coups sont signés en partie Javier Ribalta, et, pense-t-on alors, c'est du grand art. Des joueurs de renom, du potentiel, des joueurs voulus par City : tout semble parfait.

​Il s'avèrera par la suite qu'aucun de ces transferts n'aura eu l'effet escompté. Devenus soit des joueurs de rotation, prêtés ou dégagés au rabais, ces joueurs signés pour de grosses sommes et de trop confortables salaires n'auront jamais aidés United sur plus d'une poignée de matchs. Et le constat économique dressé plus haut s'aggrave même. Un échec a posteriori que Ribalta n'aura jamais eu le temps de subir sur place, car en juillet 2018 il a reçu l'offre qui allait encore le faire progresser. A la fin de l'été, il devient le directeur sportif du Zenit St Petersbourg.

​Ribalta est ambitieux, car la faim vient en mangeant. Après avoir fait ses preuves à la Juventus, il a rejoint United en tant que responsable du scouting, mais en lorgnant lourdement le poste vacant de directeur sportif, assumé bon an mal an par le DG Ed Woodward. Sauf que l'organigramme et les luttes de pouvoir intestines sont compliquées au sein du club anglais, et tout ce que United ne lui offre pas, le Zenit le lui sert sur un plateau, un contrat de 3 ans et grosse augmentation de salaire en prime.

​Comme il arrive en toute fin de mercato, l'Espagnol ne pourra pas encore imposer sa patte sur l'équipe. Tant mieux, le temps pour lui d'appréhender son nouveau job pendant quelques mois. Il fera tout de même venir son presque compatriote Claudio Marchisio, venu vivre une fin de retraite encore compétitive sur les bords de la Neva.
Son premier fait d'armes sera la vente de Leandro Paredes, venu se relancer après son échec à la Roma. Le PSG débourse un montant inattendu de 40M€, ce qui permettra au club russe de signer Wilmar Barrios (Boca Juniors), Sardar Azmoun (Rubin Kazan) et Yaroslav Rakitskiy (Shakhtar Donestk). Trois signatures de qualité qui seront toutes effectives sportivement, et obtenues à des prix raisonnables. Après l'échec cuisant de la politique de transferts à laquelle il a collaboré (mais dans quelle mesure ?) en Angleterre, Ribalta redevient ce phénomène qu'il était à Turin. Et si, finalement, il n'était pas comme Monchi, un de ces bâtisseurs qui ne peuvent s'exprimer que dans certains contextes ? Si les 2 Espagnols ont souvent été comparés, ce n'est pas un hasard : Monchi a aussi échoué en franchissant une marche soit trop haute, soit trop complexe à la Roma. De retour à Séville, il était évident que ses yeux fonctionnaient toujours aussi bien. Peut-être que Manchester n'était pas le bon club pour Ribalta, ou que sa voix pesait trop peu, ou bien encore qu'un trop grand budget lui a fait perdre de vue sa méthode ? En vérité, on ne le saura jamais vraiment.

RETOUR EN TERRE PROMISE

Toujours est-il que Ribalta s'éclate en Russie. Tout juste doté de sa toute nouvelle Gazprom Arena, le club se découvre un pouvoir d'attraction nouveau : l'été suivant, c'est même un joueur du FC Barcelone qui débarque. Ribalta ne laisse pas passer le coup Malcom, qui n'aura passé qu'une saison en Catalogne. Encore en phase d'adaptation à la Liga, le joueur voulait rester, mais le Barça avait, lui, plutôt besoin de liquidités. Un transfert remarqué en Europe, une somme de 40M€ qui indique qu'il faudra désormais compter avec le Zenit, et un dossier qui porte encore une fois le sceau de Javier Ribalta.

Malgré la crise sanitaire, le club, qui reste sur deux titres de champion consécutifs, fait néanmoins toujours preuve d'ambition. Le convoité Brésilien Wendell (Sporting Portugal) et le champion d'Europe Dejan Lovren rejoignent l'armada russe l'année suivante.
Il n'y a désormais plus de doute, Ribalta a transfiguré un club à l'ambition débordante, mais régulièrement contrariée avant son arrivée dans ses plans par les géants moscovites. Au terme de sa 3ème saison en poste, le Zenit est à nouveau champion.
Ribalta est alors en fin de contrat, est tout à fait partant pour rester, mais une offre lui parvient, et, à la surprise quasi générale, il y donnera suite.

Du côté de l'Emilie-Romagne, un Américain du nom de Kyle Krause commence à faire grand bruit. D'origine italienne, l'homme d'affaires basé à Des Moines (Iowa) rachète en septembre 2020 70% du Parma Calcio 1913 pour environ 65M€ à Nuovo Inizio, un groupe local d'investisseurs. Le PDG de Kum & Go, une chaîne d'épicerie implantée partout aux Etats-Unis, en profite pour déléguer la gouvernance à ses fils Tanner et Oliver pour se consacrer pleinement à sa nouvelle mission. Avant, pendant et après son intronisation, Krause ne cesse de clamer son amour pour le pays de ses ancêtres, partis émigrer aux Etats-Unis au début du siècle précédent, lieu de son mariage, et où il a déjà investi dans deux domaines viticoles importants. Également propriétaire de l'équipe des Menace de Des Moines, il souhaite apporter les valeurs qui ont fait son succès jusque-là : famille, long terme, confiance en la jeunesse et organisation. D'un tempérament chaleureux mais néanmoins sérieux, il va passer une première année à laisser la structure sportive en place, et investir sur quelques jeunes joueurs prometteurs (nous y reviendrons peut-être un jour en détail...). Cela ne sera néanmoins pas suffisant pour l'équipe se maintienne en Serie A, malgré plusieurs changements d'entraîneurs..
Et après s'être imprégné de la culture locale et avoir pensé les bases d'une organisation capable de mettre en oeuvre son désir de travailler à long terme, il va en quelques semaines nommer les différents cadres techniques chargés de remettre Parme à sa place.

C'est ainsi que débarque Javier Ribalta le 13 avril 2021, en qualité de "Managing Director - Sport", terme un peu barbare désignant plus clairement un poste de directeur technique. En d'autres termes, il lui incombera d'insuffler toute la politique sportive du club. Cela implique de définir le profil des joueurs voulus en équipe première comme à l'académie, de dessiner un chemin pour permettre justement aux meilleurs éléments de l'académie de nourrir l'équipe première ; il lui faudra ainsi travailler de concert avec la formation, le scouting, le staff de l'équipe première et la direction pour animer le plan qu'il aura imaginé.

​Pour bien comprendre l'ambition de Krause et sa préparation minutieuse pour l'accomplir, il est vraiment intéressant de détailler tout l'organigramme, impressionnant pour une équipe de Serie B, et même pour la Serie A.
Ribalta et son président ont allègrement pioché dans l'ancien organigramme du Milan AC : Jaap Kalma, ancien responsable commercial et qui assumera des fonctions similaires chez les Crociati, Filippo Galli, ancien responsable de la formation des Rossoneri et désormais directeur de la méthodologie sportive (poste équivalent), et le chief scout Massimiliano Notari, ancien joueur devenu recruteur et étant notamment passé par Monaco au poste de responsable du scouting international. Trois pointures, rejointes plus tard par Alessandro Lucarelli, l'ancien directeur sportif devenu responsable du suivi des joueurs en prêt.
Le vrai premier gros choix de Ribalta en solo a été celui du coach. Il n'avait en réalité qu'un seul nom en tête de sa short-list, un nom convoité un peu partout en Europe suite à ses très bons résultats avec les U23 de Manchester City : celui d'Enzo Maresca.

Ribalta et Krause ont apporté la touche finale avec l'arrivée de Mauro Pederzoli en tant que directeur sportif, ce dernier retrouve son fidèle compère ; sauf que cette fois, c'est Ribalta qui fait venir Pederzoli, dans un club où, pour une fois, les deux pourraient collaborer durablement.
Les deux capitaines du navire voient grand pour permettre à Parme non seulement de revenir plus rapidement possible en Serie A, mais surtout pour s'y installer durablement. Dans cette optique, Gianluigi Buffon revient pour un dernier baroud d'honneur dans son club formateur, tandis que Franco "Mudo" Vazquez quitte Séville pour apporter toute son expérience et son toucher de balle. Le mercato n'est pas terminé, et le club trouvera sans aucun doute d'autres bonnes idées pour parvenir à ses fins.

Javier Ribalta a ainsi fait le choix étonnant de quitter un club européen pour la Serie B, mais il se pourrait bien que cela soit au final le plus grand pas en avant dans sa jeune, mais déjà riche carrière. Désormais, il n'est plus seulement question pour lui de gérer les départs et arrivées de joueurs, il aura la tâche de définir ce que le football signifie pour le Parma Calcio 1913, club historique et toujours très respecté. Entouré de compétences impressionnante pour l'accompagner dans sa tâche, il est chargé d'une mission qui lui ressemble tant. Aussi cruciale que transverse, elle ne peut aussi bien être assumée que par quelqu'un ayant déjà entraîné, observé, recruté, et ayant assumé la responsabilité d'une politique sportive. Pour ce poste, il faut être habitué aux fonctions de pouvoir, mais ne pas oublier que le coeur de la mission reste le football.

Dans son pays d'adoption et dans la tendre volupté de l'Emilie-Romagne, Javier Ribalta va peut-être écrire la plus grande page de sa carrière, avec intelligence et méthode, comme à son habitude.

https://www.cleansheet.me/articles/javi ... un-surdoue

[Pancho11]

Je ne comprends pas ce que viens foutre ce mec Longoria à déjà Frio et Irondo

[Herpès Léonard]

On recrute tous les ans autant de joueurs que de directeur de machin chose avec à chaque des CV à base de vous allez voir ce que vous allez voir, ça en devient comique

[dxd92]

On a un sacré organigramme. Ils doivent se congratuler entre eux tous les lundis matin

[jax]

bah, s'ils nous envoient en LDC toutes les années, ils peuvent même se faire des pipes pas de soucis.

[prtdr]

Je ne comprends pas ce que viens foutre ce mec Longoria à déjà Frio et Irondo

Il peut nous aider à vendre et acheter aussi sur certains marchés type des joueurs du calcio. Il devait aller à la Lazio, on le récupère sans doute avec aussi cette idée derrière la tête.

[Betsamee]

Avec Sampaoli et Longoria, il sera un des trois, Ribalta

[peezee]

Je l'ai pas.

[prtdr]

On a un sacré organigramme. Ils doivent se congratuler entre eux tous les lundis matin

A ce propos, on avait parlé de Massimo Cosentino de Sion il y a peu. Il a été annoncé il y y 2 semaines qu'il sera le nouveau secrétaire général de la Juve.

[boodream]

peezee, un détroit de Gibralar? (elle est atroce )

[mika]

Putain cet artiste

[Jester]

[squall]

bah, s'ils nous envoient en LDC toutes les années, ils peuvent même se faire des pipes pas de soucis.

+1
Bets, tu fais un stand up, je te produis direct.

[Remind]

squall, ca fait longtemps qu’il est dans la team stand up

[peezee]

peezee, un détroit de Gibralar? (elle est atroce )

hou put***