Information
COUPE GAMBARDELLA; L'année ou jamais Depuis l'élimination de nombreux prétendants, les minots font figure de favoris de cette compétition, que l'OM n'a remportée qu'une fois, voici plus de 40 ans. Mais il faudra d'abord passer l'obstacle manceau, cet après-midi.
16 317. Soit en jours, la terrible disette qui frappe la pouponnière olympienne. Désespérément en quête d'une deuxième coupe Gambardella dans sa riche histoire, qui n'est que trop rarement écrite par des plumes enfantines, l'OM lorgne les Christian Caminiti, Jacques Lopez, José Anigo et Marc Lévy avec nostalgie. Cette bande de potes sacrée un certain dimanche 24 juin 1979, à Amnéville, devant d'inconsolables Lensois (2-0, buts de Marcel De Falco et Michel Castellani). Depuis l'éternité s'est écoulée et l'Olympique de Marseille n'a eu qu'une seule toute petite opportunité de dépoussiérer sa couronne. C'était le 27 mai... 2017. Il en reste, les pleurs de Florian Chabrolle, inconsolable dans les bras d'Andoni Zubizarreta, son directeur sportif, la détresse de Bouba Kamara et Lucas Perrin qui y avaient crû jusqu'aux tirs au but (1-1, 4 t.a.b. à 5), ce rêve brisé par Montpellier, éparpillé en mille morceaux sur la pelouse du Stade de France.
Sept saisons ont défilé après cette triste journée, et revoici la maison ciel et blanc en mesure de reprendre le flambeau égaré. Enfin. Jacques-Henri Eyraud s'en est allé, au centre Nasser Larguet a brièvement succédé à Jean-Luc Cassini avant de laisser sa place au binôme Otero-Danielou, et les premiers fruits du projet "OM Next Generation" (Gaël Lafont, Yanis Sellami), conjugué au recrutement avisé de David Friio (Enzo Sternal, Darryl Bakola), sont récoltés. La génération 2006-07, championne de France U17, se place en grand favori de la compétition.
Un statut renforcé par leur coup d'éclat face au PSG, en 16es de finale début février, ainsi que les éliminations de plusieurs favoris : Lyon, Paris, Nice, Monaco, Lens, Nantes, Saint-Étienne. Restent le Stade rennais et Toulouse (surclassé en championnat, malgré une défaite 2-1, à l'automne) dont la réputation, en matière de formation, suffit à éclipser (un peu), la bande emmenée par Christian Bracconi. "Remporter la coupe Gambardella ? Ça peut devenir un objectif, concédait d'ailleurs leur chef de file, après l'heureux Clasico. Maintenant, on n'est uniquement en huitièmes de finale. En tout cas on est prêt, on est ambitieux, mais on doit rester très, très humble."
Il en faudra de l'humilité pour se rendre en Sarthe défier aujourd'hui Le Mans, "simple" pensionnaire de Régional 1. Étape fastidieuse mais incontournable vers le Graal.
La Provence
16 317. Soit en jours, la terrible disette qui frappe la pouponnière olympienne. Désespérément en quête d'une deuxième coupe Gambardella dans sa riche histoire, qui n'est que trop rarement écrite par des plumes enfantines, l'OM lorgne les Christian Caminiti, Jacques Lopez, José Anigo et Marc Lévy avec nostalgie. Cette bande de potes sacrée un certain dimanche 24 juin 1979, à Amnéville, devant d'inconsolables Lensois (2-0, buts de Marcel De Falco et Michel Castellani). Depuis l'éternité s'est écoulée et l'Olympique de Marseille n'a eu qu'une seule toute petite opportunité de dépoussiérer sa couronne. C'était le 27 mai... 2017. Il en reste, les pleurs de Florian Chabrolle, inconsolable dans les bras d'Andoni Zubizarreta, son directeur sportif, la détresse de Bouba Kamara et Lucas Perrin qui y avaient crû jusqu'aux tirs au but (1-1, 4 t.a.b. à 5), ce rêve brisé par Montpellier, éparpillé en mille morceaux sur la pelouse du Stade de France.
Sept saisons ont défilé après cette triste journée, et revoici la maison ciel et blanc en mesure de reprendre le flambeau égaré. Enfin. Jacques-Henri Eyraud s'en est allé, au centre Nasser Larguet a brièvement succédé à Jean-Luc Cassini avant de laisser sa place au binôme Otero-Danielou, et les premiers fruits du projet "OM Next Generation" (Gaël Lafont, Yanis Sellami), conjugué au recrutement avisé de David Friio (Enzo Sternal, Darryl Bakola), sont récoltés. La génération 2006-07, championne de France U17, se place en grand favori de la compétition.
Un statut renforcé par leur coup d'éclat face au PSG, en 16es de finale début février, ainsi que les éliminations de plusieurs favoris : Lyon, Paris, Nice, Monaco, Lens, Nantes, Saint-Étienne. Restent le Stade rennais et Toulouse (surclassé en championnat, malgré une défaite 2-1, à l'automne) dont la réputation, en matière de formation, suffit à éclipser (un peu), la bande emmenée par Christian Bracconi. "Remporter la coupe Gambardella ? Ça peut devenir un objectif, concédait d'ailleurs leur chef de file, après l'heureux Clasico. Maintenant, on n'est uniquement en huitièmes de finale. En tout cas on est prêt, on est ambitieux, mais on doit rester très, très humble."
Il en faudra de l'humilité pour se rendre en Sarthe défier aujourd'hui Le Mans, "simple" pensionnaire de Régional 1. Étape fastidieuse mais incontournable vers le Graal.
La Provence
