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[Kim Nielsen]

[Kim Nielsen]

[Huile]

Dommage pour les U17.

[Dragan]

Information

Depuis des décennies, les mauvaises langues s'en donnent à cœur joie sur le niveau de la formation à l'OM : à les écouter, la pouponnière marseillaise serait catastrophique, ou tout au mieux médiocre, incapable de faire progresser ses jeunes et de les conduire vers le monde professionnel. Une exagération négative malsaine.

Si quelques ajustements ont dû être effectués ces derniers mois, cela ne veut pas dire que le travail n'était pas fait auparavant. Au contraire, le club olympien récolte aujourd'hui les fruits d'un changement de mentalité et d'un boulot de l'ombre mis en lumière par les éclosions de Maxime Lopez et Boubacar Kamara en 2017, puis le succès en coupe Gambardella voilà un an et demi.

Le hic, c'est qu'aux abords de La Commanderie, comme dans la cité phocéenne ou les travées du Vélodrome, tout le monde veut aller trop vite. Chez nous, plus que partout en France, on s'enflamme, on porte aux nues des inconnus, avant de leur tourner le dos et de les dézinguer à la moindre passe ratée. Ce n'est pas comme ça qu'un Minot s'améliorera et évoluera.

Pour favoriser l'émergence d'un espoir, il faut être patient, lui pardonner des erreurs et ne pas le considérer comme la 8e merveille du monde dès qu'il entre en jeu (mèfi à l'engouement du public autour de Robinio Vaz, afin qu'il ne devienne pas le nouveau Bamba Dieng). Laisser le temps aux talents, voilà la clé. La titularisation de Darryl Bakola, mardi contre Newcastle (2-1), était un pari sacrément osé de la part de Roberto De Zerbi. L'international U20, 17 ans, a saisi sa chance. Cela en fait-il pour autant un taulier indiscutable pour la suite de la saison ? Non. Une star incontournable ? Non plus. Le chemin est encore long, quelle que soit l'étendue de ses qualités. Il devra confirmer et s'installer. La manière dont il sera géré dans les prochains mois sera cruciale. Il est en ce sens un symbole

La Provence