Tapie, the boss

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Re: Tapie, the boss

Messagepar John » 13 Juil 2023, 01:39

L'histoire on la connait, et surtout la fin. Pas spécialement envie de "revivre" ça.
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Re: Tapie, the boss

Messagepar spy » 13 Juil 2023, 07:56

Ça aurait eu de la gueule si c’était sorti y a 20 ans en laissant planer un doute sur la façon dont il allait s’en sortir avec l’affaire du CL et son retour à l’OM.
Là clairement le timing n’est pas le bon
Modifié en dernier par spy le 13 Juil 2023, 07:59, modifié 1 fois.
L’année dernière j’étais prétentieux, mais cette année je suis parfait
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Re: Tapie, the boss

Messagepar gob » 13 Juil 2023, 07:58

Idem.
Un peu peur de la façon de cela va être traité
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Jester » 13 Juil 2023, 08:29

Tapie ce n'est pas que l'OM. Pas vu le trailer (pas intéressé par la série), mais c'est avant tout un business man sa carrière.
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Dragan » 05 Aoû 2023, 09:18

Information
Bernard Tapie ou le mouvement perpétuel

Fils aîné de l’homme d’affaires, Stéphane Tapie raconte un père qui le laissait partagé entre admiration et exaspération.

Il était épuisant ! » La formule jaillit, sur un ton à la fois tendre et accablé. Stéphane Tapie, fils aîné de l’homme d’affaires né d’un premier mariage rompu quand il avait quelques mois, a grandi loin d’un père accaparé par un agenda dévorant. L’homme à l’énergie inusable, à l’image des piles dont il vanta les mérites dans des spots publicitaires restés fameux, était à la paternité ce que la lutte gréco-romaine est à la danse classique : deux mondes étrangers.

Pour être père, il faut du temps, de la patience, de l’humilité , décline Stéphane dans un anti-portrait de Bernard Tapie, poursuivant : Pendant des années, je ne lui ai reconnu aucune autorité légitime, ce qui l’a rendu très malheureux. L’ex-directeur de « La Provence » raconte son enfance modeste auprès d’une mère qui dès le 20 du mois était la reine pour inventer des recettes aux pommes de terre . Stéphane n’a pas oublié le souvenir cuisant de l’été de ses 13 ans. En vacances dans un camping ordinaire avec ses grands-parents maternels, il voit Tapie flambeur débarquer au volant d’une Rolls-Royce Silver Shadow. Il pensait que j’aurais été fier de lui alors que je l’ai ressenti comme une honte absolue. Ce n’était que la maladresse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Comme le jour où l’entrepreneur offre à son fiston de 7 ans une petite moto de 80 cm3, totalement inadaptée à son âge. Leur vie est tissée de cette mutuelle incompréhension et d’une tendresse caparaçonnée par la pudeur des sentiments.

Enfermé dans le personnage de Nanard

Héritier d’une impulsivité qui dans sa jeunesse lui vaut d’être expulsé de nombreux établissements scolaires, Stéphane reconnaît ce trait paternel. Je peux vite monter en température, c’est vrai. L’injustice me fait bondir. Gamin, j’étais assez bagarreur, toujours pour défendre les plus faibles. Des aléas scolaires que son père suit de loin.

Les années passant, s’appeler Tapie n’est pas toujours une sinécure. Surtout quand le temps tourne à l’orage pour l’ancien ministre de la Ville de François Mitterrand, pris dans le tourbillon des affaires. Dans son livre « Comment te dire au revoir » (Michel Lafon), Stéphane raconte son éviction de TF1 où il animait l’émission « Ça me dit… Et vous ? » au moment où, en 1997, son père entre en prison. C’est pour ton bien , lui jure alors le directeur de l’antenne.

Quand père et fils se retrouvent, Stéphane observe, agacé, le tourbillon permanent d’un homme jamais en repos, enfermé dans le personnage du « Nanard » des Guignols. Dans la réalité, exister auprès de Bernard Tapie est moins drôle. Ça aurait été une erreur terrible de se comparer à lui et je n’ai jamais essayé. Même en famille, il fallait que tout tourne autour de lui. En vacances, il ne tient pas en place. Sur le ton léger qu’apporte la distance des années, les anecdotes s’enchaînent avec au final, l’entourage qui cède de guerre lasse. Bernard Tapie ou le mécanisme du mouvement perpétuel.

Pourtant, les ennuis judiciaires puis la maladie apaisent leurs rapports. Stéphane endosse le rôle du fils aîné attentif à l’homme fragilisé. « Tapie » comme il le nomme entre admiration et exaspération, devient alors son père. Il a toujours cru qu’il gagnerait aussi contre le cancer. À la fin, il s’est infligé une souffrance inimaginable. Le combattant dédaignant la morphine afin de garder jusqu’au bout le contrôle sur sa vie épate encore une fois son aîné.

Grâce à leur rapprochement, Stéphane bâtit les souvenirs qui lui manquaient auprès d’un père en représentation continue. Outre leur passion commune pour Marseille et l’OM, il se souvient du jour où tous deux traversent en voiture Le Bourget. Il m’a montré la maison de son enfance, l’endroit où il avait rencontré ma mère. D’un coup, il refaisait le parcours de sa vie. Partager avec lui ce pèlerinage improvisé était bouleversant. Pour une fois, « Nanard » fendait l’armure.

À 54 ans, Stéphane Tapie souhaitait raconter cette facette plus secrète à ses enfants, afin qu’ils sachent qui était leur grand-père, avec ses bons et ses mauvais côtés .

Au moment de prendre congé, on voit deux petits mots tatoués qui se répondent sur ses avant-bras : « Father » et « Mother ». Dans le détail, chaque hampe du « h » dessine une minuscule silhouette d’adulte, un homme, une femme, tenant un garçonnet par la main. J’ai réuni mes parents. La tatoueuse m’a avoué que c’est la première fois qu’elle pleurait en réalisant un dessin.

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Re: Tapie, the boss

Messagepar gigi » 06 Aoû 2023, 03:08

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Re: Tapie, the boss

Messagepar Dragan » 06 Aoû 2023, 10:15

Information
"Des choses vont nous énerver" : la bande-annonce de la série "Tapie" sur Netflix ne passe pas dans la famille du "Boss"

Les premières images du biopic sur Bernard Tapie ont été dévoilées, jeudi, sur Netflix. Une vidéo qui n'a pas plu au fils de l'ancien président de l'Olympique de Marseille qui livre ses premières impressions à France 3 Provence-Alpes.

Une série aussi attendue que redoutée du côté de Marseille. La bande-annonce du biopic sur Bernard Tapie produite par Netflix, a été dévoilée pour la première fois, jeudi 6 juillet. Un teaser de 2 minutes et 44 secondes de ce Tapie qui doit sortir le 13 septembre, centré sur la gloire et la décadence du "Boss".

"Moi, je fonce tout droit, sans me retourner, sans regarder dans le rétroviseur, toute ma vie." Ce sont les premiers mots du personnage de Bernard Tapie, interprété par Laurent Lafitte. On y voit un homme ambitieux, préservant, qui n'a peur de rien. L'ancien propriétaire de l'OM est incarné à toutes les étapes de sa vie, en homme politique, business man ou encore lors de son passage en prison.

Une série de Netflix qui est depuis longtemps critiquée par le clan de l'ancien ministre. France 3 Provence-Alpes a contacté le fils de Bernard Tapie, Laurent, pour savoir ce qu'il pensait de cette bande-annonce, qu'il a découverte à l'occasion de notre appel. Et pour lui, "en dehors de la ressemblance physique, et encore, la gestuelle et la voix ne vont pas du tout".

Ce biopic se penche, selon Netflix, sur "un homme ordinaire à l'ambition extraordinaire qui devient l'une des personnalités publiques les plus controversées de France", qui a "tout connu". "La perception du public est différente de la perception de sa famille. La série va forcément reprendre donc des clichés", affirme Laurent Tapie.

La famille Tapie assure ne pas avoir été consultée

La famille du "Boss" regrette de ne pas avoir été impliquée dans la production de ce biopic, réalisé par Tristan Séguéla. "On avait été impliquée au début du scénario. Et puis ça s'est arrêté. Le prétexte c'était que Netflix ne voulait pas. Mais en réalité, c'est parce que Séguéla avait peur d'interférences et qu'on restreigne sa liberté", confie-t-il.

Tristan Séguéla avait demandé, avant sa mort, à l'homme d'affaires s'il pouvait réaliser une fiction sa vie. Une demande refusée, selon son fils. "Sachant qu'il avait verbalisé avant sa mort qu'il était contre cette série... comme quoi l'irrespect n'a pas de limites. Je suis d'autant plus choquée que la série est à l'initiative de Tristan Séguéla, une famille amie des Tapie depuis 40 ans", avait écrit Sophie Tapie, la fille de l'homme politique, sur Instagram.

Pour éviter que cette série ne sorte, Laurent Tapie avait déposé le brevet "Bernard Tapie" en audiovisuel. Mais dans le droit, il est impossible d'empêcher une personne de faire une fiction sur une autre. "C'est impensable qu'on utilise l'image et la notoriété, sans qu'il ait son mot à dire", déclare-t-il.

Une série de sept épisodes

Il regardera, toutefois, le biopic de son père. "Si le scénario est bien, que le jeu est bien et que rien n'est faux, probablement que j'y prendrai du plaisir." Cette mini-série, composée de sept épisodes, sortira le 13 septembre sur Netflix.

Les épisodes 1 et 2 de Tapie ont déjà été présentés en compétition au festival Canneséries, en avril dernier. Les co-créateurs Tristan Séguéla et Olivier Demangel, ainsi que les comédiens Laurent Lafitte, Joséphine Japy, Camille Chamoux et Hakim Jemili, étaient présents.

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Re: Tapie, the boss

Messagepar jarlandine » 06 Aoû 2023, 10:40

Sans moi, tous ces vautours qui se précipitent après un décès pour faire du pognon sans respect pour la famille du ou de la morte redaface2
Et je préfère garder le souvenir tel que vécu du vivant avec le bon, le mauvais, le caché , comme n' importe qui !
" L’équité, c’est une certaine logique, du bon sens, alors que l’égalité est impossible, dans le football." Pape Diouf :diouf:
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Re: Tapie, the boss

Messagepar boodream » 06 Aoû 2023, 12:08

Dieu sait que je n'aime pas cette multinationale de tartuffes défiscalisés, mais je pense qu'on pourrait demander aux salariés des entreprises pressées comme des citrons puis abandonnées par Tapie comment ils définissent un comportement de vautour.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Dragan » 30 Aoû 2023, 08:33

Information
Que vaut la série de Netflix sur Bernard Tapie ? On a vu la mini-série qui retrace le destin hors norme de Bernard Tapie, sur Netflix à partir du 13 septembre, avec Laurent Lafitte dans le rôle principal.

V éritable touche-à-tout, passé par la politique, le journalisme, la télévision, les commerces d'électroménagers, les équipements sportifs, la chanson, le théâtre, le cinoche et bien évidemment la présidence de l'OM, Bernard Tapie, décédé en 2021, n'en finit plus de fasciner. Il était finalement logique qu'il soit un jour la star d'une série retraçant son parcours, ponctué de nombreux obstacles. Un exercice auquel se sont essayés le réalisateur Tristan Séguéla (Un homme heureux) et le scénariste Olivier Demangel (Novembre) qui ont conjointement signé une mini-série de 7 épisodes pour le compte de Netflix, à découvrir à partir du 13 septembre.

Comme on pouvait s'y attendre, cette poignée d'heures ne suffit pas pour montrer l'intégralité de la vie du Boss. Dans cette optique, le duo s'est focalisé sur quelques moments clés de son immense carrière, depuis ses débuts d'entrepreneur jusqu'à son entrée en prison suite à l'affaire de corruption OM/VA. Celle-ci est au coeur des deux derniers épisodes, avec en guise d'affrontement final, la rencontre nocturne avec le procureur Eric de Montgolfier. Un long face-à-face au cours duquel Bernard Tapie n'est pas - chose rare - en position de force.

Autant que son passage au ministère de la Ville sous l'ère Mitterrand, que sa tentative veine de conserver Adidas - le début de sa chute - ou son bagout avec ses facultés de repreneur- vendeur d'entreprises, on retient l'aspect humain. En l'occurrence celui d'un homme issu d'un milieu populaire qui se confronte à un système, compose avec lui, avant d'en faire pleinement partie. Son incursion dans le milieu médical avec Coeur assistante, initiative qui permettait dans les années 1970 d'obtenir des soins à domicile rapides moyennant un abonnement payant, illustre parfaitement un de ses traits de caractère : vouloir bien faire, aider, sans négliger le côté business.

Une fausse success-story ni trop lisse, ni trop critique

Attendu au tournant, l'acteur Laurent Lafitte, qui prête ses traits à Bernard Tapie, livre une prestation solide et évite le mimétisme. Étant donné qu'il ne s'agit pas d'un biopic conventionnel (les créateurs n'ont pas demandé l'aval de la famille avant de tourner en se contentant de les informer), le pensionnaire de la Comédie-Française prend des libertés, capte les expressions et le bagout de son modèle, mais garde sa propre voix. L'histoire s'étalant sur une vingtaine d'années, on notera qu'il est encore plus crédible dans la seconde partie, lorsqu'il n'est pas artificiellement rajeuni.

Au sein d'un scénario calibré, qui prend le pas sur la réalisation, souvent académique, le drama n'est pas oublié. On entre dans l'intimité de Bernard Tapie, voit la relation qu'il entretient avec son père (convaincant Patrick d'Assumçao) et son épouse Dominique. Celle-ci, interprétée par Joséphine Japy, vole presque la vedette, tant l'actrice reflète le trouble sur les intentions de cette femme, qui ne se contente pas d'être une simple suiveuse. Bien au contraire, elle prend des initiatives, conseille sa moitié et essaie de le raisonner quand besoin s'en faut... Son point de vue permet d'aborder les événements sous un autre angle et il est dommage qu'il ne soit pas plus souvent adopté.

Efficace, cette fausse success-story divertit et parvient à ne pas être ni trop lisse, ni trop critique envers une figure qui n'a eu de cesse de diviser. Il faut cependant garder en tête, pour apprécier l'ensemble, que l'aspect romancé est assumé et qu'il ne s'agit pas d'un documentaire, ni d'un hommage à celui qui a fait vibrer le coeur des supporters marseillais au soir du 26 mai 1993... tout en briguant la mairie.

La Provence
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Dimeco63 » 30 Aoû 2023, 10:34

boodream a écrit:Dieu sait que je n'aime pas cette multinationale de tartuffes défiscalisés, mais je pense qu'on pourrait demander aux salariés des entreprises pressées comme des citrons puis abandonnées par Tapie comment ils définissent un comportement de vautour.


Je ne suis pas un fana du parcours "d'entrepreneur" de Nanard mais pour être tout à fait fair on ne peut pas dire qu'il a détruit ses entreprises, dans le 80's les entreprises qu'il rachète sont en faillite, il les reprends au franc symbolique d'ailleurs.

Avec ou sans lui ces entreprises auraient coulées de toutes manières, notamment Wonder et Terraillon. D'autres ont poursuivi leur vie et existent encore "La vie claire".
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Lo Provençau » 30 Aoû 2023, 11:22

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Re: Tapie, the boss

Messagepar Dragan » 07 Sep 2023, 14:41

Information
Laurent Lafitte : « Tapie ne serait pas intéressant si on arrivait à le détester »

Le comédien Laurent Lafitte prête ses traits à la série « Tapie », dès le 13 septembre sur Netflix. Un projet que le pensionnaire de la Comédie-Française, co-producteur, a porté pendant onze ans avec le réalisateur Tristan Séguéla.



« Ah, L'Équipe... Je vais l'ouvrir pour la première fois de ma vie après cette interview. » Assis dans une suite du Bristol, Laurent Lafitte se marre. La journaliste en face de lui, elle, rit plutôt jaune et raye aussitôt sur sa feuille la dizaine de questions foot qu'elle avait prévues. Pas grave, il n'y aura pas de temps mort face à l'acteur français, volubile sur ce projet de série Netflix consacrée à Bernard Tapie qu'il porte depuis onze ans avec le réalisateur Tristan Séguéla.

Sur sept épisodes, le tandem y retrace le parcours de l'homme d'affaires et président de l'OM, de ses jeunes années de vendeur de télévisions jusqu'à son incarcération, en 1997. Une création menée avec une réelle exigence cinématographique, dans laquelle le pensionnaire de la Comédie-Française joue juste, sans jamais basculer dans la caricature. Si le monde des affaires est déjà apparu dans sa filmographie, celui du foot moins. Mais Laurent Lafitte est un homme tout terrain.

« Où étiez-vous le 26 mai 1993 ?
C'est la victoire de Marseille en Coupe d'Europe, c'est ça ? Aïe, je ne sais pas. Mon seul souvenir footballistique, c'est la finale de la Coupe du monde 1998 : je me revois avec mon frère et sa fille, peinturluré en bleu-blanc-rouge devant la télé. Hormis les grands événements où je suis l'équipe de France et la soutiens, le foot n'est pas du tout mon sport.

Comment avez-vous préparé les scènes relatives au foot ? Notamment les causeries dans le vestiaire ?
Mes amis vont bien se marrer quand ils vont me voir dans le vestiaire... Le premier qui a beaucoup rigolé, c'est le réalisateur, Tristan Séguéla, qui sait que je n'y connais rien. Je devais être habité par le sujet et sortir des noms de joueurs que je n'avais jamais entendus... Même si j'apprends mon texte, au départ, je ne sais pas de qui je parle. (Il sourit.) Je me suis renseigné pour que cela m'aide à jouer. La passion que ça déchaîne, c'est fou... Mais je suis persuadé que les Marseillais seront contents. Ils ont tous rêvé d'être dans le vestiaire et on n'est pas loin de ce que ça a dû être. J'aurais aimé que Tapie voie la série et donne son sentiment, bon ou mauvais. Peut-être pourra-t-on en parler tranquillement avec des membres de sa famille.

Le fait que Bernard Tapie ait de son vivant exprimé son désaccord sur le projet n'a pas freiné votre enthousiasme ?
Ah non, parce que c'était évident qu'il n'allait pas dire : "Allez-y, mes petits cocos, faites une série sur moi !" Quand Tristan est allé le voir, ce n'était pas pour demander son autorisation mais pour le prévenir. Il trouvait plus élégant qu'il l'apprenne de sa bouche, surtout qu'il l'a croisé en vacances toute son enfance (Tristan Séguéla est le fils du publicitaire et ami de Bernard Tapie Jacques Séguéla). De nombreux bouquins ont été écrits sur lui sans qu'on lui ait demandé l'autorisation... La différence, c'est que le fils de Bernard Tapie avait un projet cinématographique qu'il souhaitait mener à bien et qu'il s'est sûrement dit que cela allait le compromettre.



Un Marseillais de coeur qui a toujours revendiqué son appartenance ouvrière incarné par un pensionnaire parisien de la Comédie-Française, cela peut paraître cocasse.
Il est quand même né à Paris et a passé son enfance au Blanc-Mesnil (en Seine-Saint-Denis). Les rivalités régionales me sont étrangères. Mon plaisir de comédien, c'est d'entrer dans la peau de personnages qui ne me ressemblent pas. De leur rendre justice. Ne pas être dans le jugement ni dans la caricature. Qui je suis n'entre pas en compte : dans mon interprétation n'intervient jamais ce que je peux penser du personnage. Ce que je pense de Tapie n'a aucun intérêt car ce n'est pas le point de départ de mon interprétation.

La première fois que vous vous êtes rendu compte que vous ressembliez à Bernard Tapie, ou qu'on vous l'a dit, c'était quand ?
Si vous mettez nos photos côte à côte, je ne lui ressemble guère. Une fois, en tournant un film de Tristan Séguéla où je portais une perruque, je lui ai dit que je ressemblais à Bernard Tapie et cela nous a bien fait marrer, mais cela reste anecdotique. C'est pourtant le moment où on s'est confié que ce héros à la Dumas était un personnage qui m'intéressait. Et lui réfléchissait au sujet depuis quelque temps.

Pourquoi ce personnage vous parlait-il ?
Pour son parcours, ses contradictions. Dans ma famille, il était perçu comme quelqu'un d'arrogant, de nouveau riche et de pas très élégant, mais il restait fascinant par sa force de persuasion, sa volonté, sa réussite. Il y avait comme une attraction-répulsion qui m'intriguait. Et il y a ce que son parcours raconte des décennies 1980-1990. Toutes ces choses remises en cause actuellement - à juste titre - me paraissaient intéressantes à revisiter.

Quelle image aviez-vous du personnage ? Vous-êtes-vous documenté en amont ?
Je me suis documenté pendant la phase d'écriture pour avoir un avis sur la manière dont les choses étaient racontées et sur celles sur lesquelles on faisait l'impasse. Pour la composition du personnage, je n'ai pas voulu travailler à l'anglo-saxonne, avec un mimétisme parfait, me manger des heures d'archives, trouver sa voix, m'enregistrer. Je trouvais plus intéressant de donner ma version de Tapie et de la créer avec ce qui avait infusé en moi pendant ces années. C'est quelqu'un qu'on a tous suivi, qu'on le veuille ou non. Je voulais le rendre crédible, sans donner mon avis. J'ai essayé de faire un mélange de lui et de moi sans trois tonnes de prothèses ou une voix parfaite. Le scénario, déjà, n'a rien d'un copier-coller. On part de faits avérés, évidemment, parce qu'il ne faut pas être diffamant, mais la manière dont les choses sont dites quand les portes sont fermées ne peut qu'être inventée. Ma part de fiction à moi, c'est de ne pas disparaître dans Tapie.



Comment êtes-vous entré physiquement dans ses pas ?
J'ai perdu du poids pour la première partie de la série, parce qu'il était plus mince que moi quand il avait 25 ans. Pendant deux-trois mois, j'ai été suivi par un préparateur physique à Paris. On a ensuite fait un break d'un mois pour que je reprenne du poids en vue de la deuxième partie, afin de trouver l'embonpoint qu'il avait pris en vieillissant. Un mois pour prendre les kilos, trois pour les perdre. (Rires.)

Quels épisodes de sa vie ont pu trouver écho en vous ?
J'aime bien quand il débarque en politique, dans un univers plus fort que lui, dont il n'a pas les codes. J'ai ce sentiment qu'il s'est laissé berner par un désir naïf de reconnaissance institutionnelle, de la nation. Il a peut-être oublié que la politique, c'était politique. Que les décisions n'étaient pas idéalistes. S'il est choisi dans le gouvernement Bérégovoy, c'est un choix politique, ce n'est pas pour ce qu'il peut mettre en place dans son ministère mais plutôt ce qu'il représente. On a tous évolué dans un milieu qui nous dépassait un peu, en tout cas pour ma part, j'ai eu ce sentiment quand j'ai débuté dans ce métier. Cette fragilité qui surgit alors qu'il a accompli beaucoup de choses, un peu par péché d'orgueil, me le rend attachant. J'ai aimé jouer cette faiblesse face à Mitterrand. On raconte qu'il se serait mis à genoux dans le bureau de Bérégovoy pour le supplier de ne pas le congédier, je ne sais pas si c'est vrai.

Il y aurait quoi de Bernard Tapie chez Laurent Lafitte ?
Le côté volontaire, sûrement... Je suis aussi égocentrique, comme tous les acteurs, mais pas égotique. (Il sourit.) Peut-être l'était-il un peu plus. Peut-être était-il narcissique, alors que moi pas du tout, je n'aime pas me voir dans le poste.

Et dans un miroir ?
Le miroir, ça va, parce que je peux prendre la tête que je crois avoir. (Il rit.) Mais à l'écran, tout m'échappe. Je regarde mes films une fois parce qu'il le faut. Tapie, c'est différent, quand il y a une transformation physique, c'est plus facile parce que je me vois moins, mais cela reste désagréable.



Quand on ressort du visionnage, l'impression générale sur Bernard Tapie reste positive. Vous êtes d'accord avec ça ?
Oui, bien sûr, il ne serait pas intéressant si on arrivait à le détester. À quoi bon faire le portrait d'un homme détestable ? Ce qui est génial, c'est cette espèce de yoyo appréciatif permanent à son égard. Il peut être impressionnant, juste après détestable, parfois génial, parfois médiocre... Et tout est démesuré. La série ne commet pas l'erreur d'avancer avec une idée définitive. À la fin de leur visionnage, certains changeront peut-être d'avis sur lui mais pas tant que ça. Les gens qui l'aiment se raccrocheront à ce qu'ils aiment chez lui, les autres trouveront qu'on n'a pas été assez à charge.

Vous avez dit : "J'aime bien les personnages complexes qui m'obligent à réfléchir et à essayer de comprendre des comportements que j'ai du mal à envisager dans la vie". C'est le cas avec Tapie ?
Je ne comprends pas cette soif de conquête permanente. Ce désir de réussite matérielle, de reconnaissance, de s'ériger en exemple... Son émission (de télévision, Ambitions), si vous la regardez avec l'oeil d'aujourd'hui, est ahurissante. C'est souvent par le biais des blessures qu'on comprend les manques qu'il essaie de combler. Les personnages sombres m'attirent plus que les héros indiscutables.

Quelle place avait le sport dans la famille Lafitte ?
Mon père et ma mère étaient très sportifs. Mon père a beaucoup boxé, notamment avec Jean-Paul Belmondo, ils fréquentaient la même salle à l'âge de 20 ans. Moi qui avais tendance à regarder des films, il m'a botté les fesses pour que je m'active. J'ai donc pratiqué plein de sports différents car je voulais les équipements associés, je changeais tous les ans. (Il rit.) J'ai fait de l'escrime, du judo, du hockey sur gazon, de la boxe française, du tennis, de l'équitation, du ski... J'en ai poursuivi certains. Là, je fais des trucs d'acteur à la con : je vais à la salle pour ne pas devenir un gros patapouf et être regardable si je dois me mettre torse nu dans un film. C'est du sport de pragmatique. Mais j'en ai besoin : si je n'en fais pas, je me sens un peu crade. Il me faut du cardio et du cycling pour me défouler. Je suis si bien après qu'il y a tout de même une notion de plaisir, mais je peux très bien ne rien faire. (Rires.)

Lors de la promo du film "16 ans ou presque", quand vous parliez de votre adolescence, vous disiez : "J'étais une personne mal dégrossie à la démarche nonchalante avec un grand corps dont je ne savais pas trop quoi faire".
J'ai travaillé là-dessus parce que, par exemple, j'ai des grands bras et j'ai toujours eu l'impression que bouger, danser, était plus simple chez ceux qui étaient plus petits. Quand j'ai commencé à travailler, je voyais à l'image des choses que je n'avais pas du tout l'impression de faire. Il fallait que j'ose aller au bout de mon geste. J'ai appris à assumer l'amplitude de mes bras pour finir mes gestes.



En quoi votre métier d'acteur est-il un sport ?
C'est un métier d'endurance. Surtout le théâtre, qui est plus sportif quand le cinéma, lui, est plus fatigant. Sur scène, il faut vraiment être en forme. Je suis trempé à la fin, c'est cardio. J'évite maintenant de tourner la journée quand je joue le soir. Je l'ai un peu fait durant mes premières années au Français, et j'ai senti mes limites psychologiques et physiques : hernie discale, etc. J'ai trop poussé.

Quel est le rôle le plus difficile que vous ayez eu à interpréter ? Physiquement et moralement ?
Moralement, sans aucun doute Elle, de Paul Verhoeven, parce qu'au bout d'un moment, j'en avais marre de passer mes journées à violer Isabelle Huppert et à lui mettre des baffes. Cela avait beau être chorégraphié et simulé, cela impliquait de convoquer de la violence tous les jours. Ça devenait "dark" donc j'étais content que le tournage ne s'éternise pas. Physiquement : Tapie, sûrement. Tournage de cinq mois, journées de tournage de douze, voire quatorze heures, et un personnage dans l'énergie, tout le temps en train d'essayer d'avoir l'ascendant, de convaincre, de séduire. J'étais rincé. J'avais plus deux heures de prépa, je commençais très tôt.

Quand cette interview paraîtra, vous aurez franchi la barre des 50 ans. Elle vous inquiète, cette barre ?
(Il rit.) Merci de me le rappeler ! Non, parce que je trouve que ça va, je sais de plus en plus ce qu'il me faut, ou du moins la différence entre ce que je veux et ce qu'il me faut, je tombe moins dans le piège. Et puis, j'ai l'impression de faire ce métier pour les bonnes raisons. Je ne pourrais pas me plaindre, ou alors ce serait de la coquetterie. Je vais continuer à faire du sport pour ne pas trop partir en vrille après 50 ans.

Pour ses 50 ans, Bernard Tapie a soulevé la Coupe d'Europe avec Marseille...
Et moi, Cyrano de Bergerac, un rôle que j'ai longtemps rêvé d'interpétrer à la Comédie-Française, arrive l'année de mes 50 ans. Ce sera mon trophée. »

Bernard Tapie en sept épisodes, mode d'emploi

Le réalisateur Tristan Séguéla et le scénariste Olivier Demangel ont travaillé onze ans sur ce projet, qui s'est construit sans l'aval de l'homme d'affaires. Confidences sur le making of.
Dans le petit monde des scénaristes, on dit que les projets ressemblent souvent à leurs sujets. Mettre onze ans à monter une série sur Bernard Tapie, à la lumière de cet adage, n'a donc rien de surprenant. « Comme lui, on a connu bien des obstacles. On a été résilients », sourit le réalisateur Tristan Séguéla. Résilient, il a dû l'être quand, après avoir poussé la porte du bureau de l'homme d'affaires et grand ami de son père (le publicitaire Jacques Séguéla), il a vu son visage se fermer : « Il m'a gentiment reçu mais m'a dit : "Je t'arrête tout de suite, c'est non." Je n'étais pas venu pour avoir son assentiment, je m'étais préparé à cette réponse et lui ai répondu que j'allais continuer, ne serait-ce que parce que s'il m'inspire bien une chose, c'est de ne pas s'arrêter quand on nous dit non. »

Dans sa tête déjà, pas question de bâtir un biopic autour du parcours de l'ancien patron de l'OM, disparu en octobre 2021. « Nous ne sommes ni journalistes d'investigation, ni hagiographes, poursuit le scénariste Olivier Demangel (qui a officié sur Novembre, de Cédric Jimenez, et la série Baron Noir). On voulait raconter ce qui nous plaisait dans sa trajectoire et être à la hauteur de sa légende. On aurait préféré qu'il n'y soit pas opposé mais ce refus n'a pas généré de limites particulières à ce que l'on voulait raconter. » Ils voulaient raconter Tapie l'artiste, Tapie le commercial, Tapie l'industriel, Tapie l'homme de télé, Tapie le patron sportif, Tapie le politique. C'est que le natif du Blanc-Mesnil, parti d'un milieu ouvrier pour se hisser dans les hautes sphères du pouvoir politique et financier, a le pedigree d'un personnage de roman et donc, d'un héros de série. « On a eu assez vite la sensation que c'était plus une histoire de télévision que de cinéma, explique Olivier Demangel. La matière était dense et le format en série plus adapté. Il a connu un parcours tellement rocambolesque que ça feuilletonne. On avait envie d'une fresque. »

Pour peindre celle-ci de manière réaliste, le tandem a passé des mois la tête dans les livres, les coupures de presse et les archives de l'INA, qui regorgent de pépites inédites sur le parcours du self-made man français. Exemple, cette vidéo où Tapie s'improvise cardiologue chez un faux patient dans le but de recruter des médecins pour sa start-up Coeur Assistance. « Globalement, il n'y a rien qu'on a purement inventé, résume Olivier Demangel. Certaines choses ont été déplacées, par exemple, la manifestation des employés de l'usine Wonder et le tournage de son émission n'avaient pas lieu le même jour. Notre règle était de ne jamais inventer un évènement, mais on pouvait en synthétiser certains... »

Pour les années Olympique de Marseille, la production a consulté le club mais n'a pas obtenu le droit de reproduire le logo à l'identique ou d'utiliser le sponsor d'alors (Eurest). Impossible de trouver un stock dormant de maillots d'époque à détourner, l'équipe a dû en faire fabriquer à partir des matières d'aujourd'hui. Il a fallu aussi éduquer un Laurent Lafitte ignorant tout des patronymes de ceux qui les portaient. « Il prononçait ces noms de joueurs sans les connaître. Il est tellement président de club, tellement boss dans le vestiaire, que ça m'amuse de penser que quand il dit Baresi ou Costacurta, pour lui, ce sont des marques de chaussures », rigole Tristan Séguéla.

La plus grande part de fiction - un avertissement le précise au début de chaque épisode -, réside dans le personnage de la femme de l'homme d'affaires, Dominique Tapie, incarnée par Joséphine Japy. « On a pris plein de libertés avec elle, reconnaît le scénariste. On s'est appuyés sur ce que l'on connaissait, à savoir qu'elle a été le prête-nom pour les premières entreprises de Bernard Tapie. On a repris l'ADN de leur relation, ce lien fort, le fait qu'elle considérait qu'il s'était perdu en politique. » Reste à savoir comment l'intéressée, qui a toujours déploré ce projet, appréciera l'hommage. Sollicitée par le Mag, Dominique Tapie confie qu'elle devrait voir les premiers épisodes de la série très prochainement et ne peut donc se prononcer pour le moment.


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Re: Tapie, the boss

Messagepar Betsamee » 07 Sep 2023, 15:43

on va pas se mentir ca donne envie, le seul souci c'est que ca va servir comme enieme pretexte aux medias pour le trainer dans la boue post-mortem et l'OM avec .
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Herpès Léonard » 07 Sep 2023, 22:15

Et on passera une nouvelle fois pour des magouilleurs outre atlantique
"Dire c'est faire rire, Faire c'est faire taire." :eyraud:

Quant à ceux qui se sentent persécutés par les Qatarix, c'est un peu comme se faire narguer parce que sa meuf est chiante par un mec qui va aux putes. Screw them. @Boodream
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Jack73 » 07 Sep 2023, 23:14

Herpès Léonard a écrit:Et on passera une nouvelle fois pour des magouilleurs outre atlantique


En même temps se faire traiter de magouilleurs par une nation dont la majeure partie de la population a mis au pouvoir l'une des pires crapules magouilleuses racistes..Comment dire ? çà m'en touche une sans bouger l'autre.

Je pense qu'on a aucune leçon à recevoir d'eux !
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Re: Tapie, the boss

Messagepar dxd92 » 08 Sep 2023, 01:56

Et de par leur histoire, ils ont érigé la magouille comme principe fondateur de leur économie.
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Re: Tapie, the boss

Messagepar superolive » 08 Sep 2023, 16:24

Herpès Léonard a écrit:Et on passera une nouvelle fois pour des magouilleurs outre atlantique



Outre atlantique comme tu dis je pense que tout le monde s'en branle :lol:

On est en 2023 hein, entre temps l'eau a bien coulé sous les ponts :wink:
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Re: Tapie, the boss

Messagepar Lo Provençau » 08 Sep 2023, 19:28

Carrément. :lol:
C'est déjà pas mal si ils savent qu'il existe une ville en France qui s'appelle Marseille alors être au courant des éventuelles malversations de son club de football soccer :gay: il y a 30 ans...

Y a qu'en France qu'on porte ce stigmate monstrueux à vie. Mais ça remonte à bien plus loin que 1993 et ça dépasse le cadre de l'OM.
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Re: Tapie, the boss

Messagepar gob » 08 Sep 2023, 21:30

Ils ne connaissent que Marseilles
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