Information
Les regrets de Roberto De Zerbi après le match nul de l'OM contre Séville : « Si on pouvait s'habituer à gagner, ce serait un peu mieux »
Après le nouveau nul concédé par l'Olympique de Marseille, ce samedi soir, en amical face au Séville FC (1-1), l'entraîneur Roberto De Zerbi est revenu sur l'actualité de son équipe.
« Qu'avez-vous retenu de cet avant-dernier match amical face à Séville (1-1), au même score que le précédent contre Valence ?
Il y a beaucoup d'enseignements positifs à tirer, du point de vue du jeu, de l'attitude, de l'agressivité. Les recrues ont une nouvelle fois bien joué, comme si les gars étaient avec nous depuis longtemps. Mais, comme contre Valence, on s'est procuré des occasions mais n'a pas réussi à gagner. Si on pouvait s'habituer à le faire, ce serait un peu mieux. Sinon, je suis très content.
On a vu Facundo Medina repasser dans l'axe et CJ Egan-Riley être testé dans le couloir droit de la défense. Qu'en avez-vous pensé ?
Medina a tellement de personnalité qu'il peut jouer partout, voire gardien et avant-centre. On aura peut-être moins de possession en Ligue des champions, mais, même s'il faut affronter des excentrés, il n'aura pas de problème à s'insérer dans le couloir selon moi. Pour CJ, c'est une belle découverte. Il fait de très bonnes choses. Facundo sera suspendu à la première journée de Championnat, donc CJ sera sans doute aligné avec Leo (Balerdi) contre Aston Villa (samedi prochain) pour régler les automatismes.
Mason Greenwood a encore marqué...
Je le sens très bien, il a mûri et a bien travaillé cet été. Cette saison, comme pour tout le monde, il va falloir redoubler d'efforts avec les matches en semaine. De sa position, il sera le premier à devoir pousser physiquement, mais on est très contents de lui pour l'instant.
Allez-vous continuer à faire jouer les jeunes ?
Absolument, on compte sur eux. Ils auront plus de temps de jeu que l'an dernier. C'est la politique du club. Il ne faut pas les lancer trop tôt mais il ne faut pas non plus avoir peur de les mettre sur le terrain.
Ces répétitions au Vélodrome sont-elles une façon d'anticiper les soucis de l'an passé ?
J'espère qu'on n'aura pas ce même problème et qu'on arrivera avec plus d'expérience. Le risque, selon moi, n'est pas celui-là mais plutôt de jouer tous les trois jours, de devoir rebondir à chaque fois, de se régénérer.
Quelles sont vos dernières recherches sur le mercato ?
Je ne peux pas vous dire qui je veux encore. Mais je suis très content de ce qu'on a fait pour l'instant. Toutes les décisions prises l'ont été à 100 % en accord entre moi, Pablo (Longoria) et Medhi (Benatia). Jusqu'à présent, sur les départs et les arrivées, tout le monde est aligné. Je peux vous assurer que je suis très satisfait du travail, qui n'est pas encore fini. Mais je n'ai aucun doute.
Pourquoi teniez-vous à recruter Pierre-Emerick Aubameyang et Igor Paixao ?
Aubameyang voulait vraiment revenir. Il nous a fait mal en partant. J'ai voulu le faire rentrer seul ce (samedi) soir pour qu'il puisse recevoir l'amour du public. Il est encore en forme et cela n'enlèvera rien à Gouiri, qui part encore avantagé. On pourra même les retrouver ensemble. Paixao (actuellement blessé à la cuisse), lui, n'a que 25 ans, est fort en un-contre-un, sait terminer les actions et sait défendre, ce qui est important. Et il voulait vraiment venir ici. »