MassaliaLive.com

[peezee]

Combat d'infirmes, on peut pas se contenter d'avoir eu UNE occase en 70mns au prétexte que ceux d'en face ont fait à peine mieux (ouais fin, MERCI à Rulli à deux reprises hein, une fois juste sur la ligne, l'autre fois un arrêt-réflexe de ouf, sinon c'est 4-1 pour eux, pas 2-1).

On gère mal ce genre de situations, je vois pas trop ce qu'il y a de scabreux à le reconnaître - sans pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain, beaucoup de choses positives ces dernières semaines.

[Dragan]

Deux défaites rageantes mais deux défaites qui coûtent cher, tant en LDC qu’en L1.
J’ai retrouvé dans ces deux matchs les mêmes insuffisances que contre Le Havre, sauf qu’à l’inverse les événements nous été défavorables sur les deux matchs.

Il y a énormément de progrès à faire tant en LDc qu’en L1.
Et la blessure de Gouiri, non compensée , me semble difficile à tenir sur le moyen terme. Vaz est clairement encore trop tendre pour le turn over avec Aubameyang.

Dure redescznte sur terre donc.
Mais pas injustifiée au vu de nos carences.

Vaz trop tendre et O'Riley trop tendre aussi sur les 2 derniers matchs. Compliqué d'être dangereux offensivement quand la courroie de transmission pour les attaquants (O'Riley) est grippée et que la personne devant n'y est pas (Vaz).

Même si le reste de l'équipe joue super bien, ces 2 défauts là sont très embêtants.

[Dragan]

Information

Décryptage : comment Lens a éteint l'attaque de l'OM



Meilleure attaque de Ligue 1, avec notamment neuf buts marqués lors des deux journées précédentes, l'OM a pourtant eu le plus grand mal à trouver des solutions face à Lens, qui a trouvé les solutions tactiques pour museler les offensifs olympiens et l'emporter (2-1).

L'OM a concédé sa troisième défaite de la saison en Ligue 1, ce samedi soir à Lens (1-2). Le début match était pourtant prometteur pour les Marseillais. Dès l'entame, un plan de jeu différent de celui qui leur avait réussi lors de leurs dernières sorties en Championnat semblait porter ses fruits. Mason Greenwood, d'habitude positionné dans un rôle plus excentré, a opéré avec beaucoup plus de liberté au coeur du jeu, notamment pour venir se positionner dans le dos du duo de milieux lensois.

Un plan de jeu initial qui a troublé les locaux : peu après le quart d'heure de jeu l'OM, avait déjà frappé cinq fois au but et ouvert le score. Grâce à Greenwood, justement (17e).

Au fil de la première période, le RC Lens a réagi et le duo Wesley Saïd-Florian Thauvin s'est employé à gérer le double-pivot marseillais, alors qu'Adrien Thomasson et Mamadou Sangaré se sont montrés plus prudents, pour ne pas laisser Greenwood seul dans leur dos. Petit à petit, le plan de jeu de l'OM a perdu de sa capacité à créer des décalages.

Si cet ajustement a permis aux Lensois de mieux contenir les milieux marseillais, il leur a aussi rendu la vie plus difficile dans l'optique de défendre haut et de manière plus agressive. Les joueurs de Pierre Sage ont d'ailleurs fini la rencontre avec 32 % de possession de balle, exactement comme ce fut le cas au Parc des Princes, où ils s'étaient inclinés devant le PSG (2-0).

Une approche peut-être pas choisie mais qui s'est avérée être un mal pour un bien face à un OM qui s'est montré impitoyable à chaque fois que ses offensifs ont bénéficié d'espaces à dévorer, par des appels ou des conduites de balle.

Les attaquants olympiens isolés

Conséquence de l'ajustement lensois pour gérer le positionnement de Greenwood : au retour des vestiaires, la formation de Roberto De Zerbi est revenue à une formule plus habituelle, autour d'un carré formé au milieu par Arthur Vermeeren, Matt O'Riley, Greenwood et Amir Murillo.

Dans cette configuration, l'équipe phocéenne s'est heurtée à des Lensois bien au fait de son animation et a peiné à trouver ses joueurs clés dans de bonnes conditions. À l'image de Greenwood, légèrement plus excentré qu'en première période et bien géré par Malang Sarr.

Jamais trouvé face au jeu au sein du carré marseillais, l'ancien Mancunien a rapidement été replacé sur une aile, hors de la densité du bloc lensois.

Petit à petit privés d'espaces

De plus en plus prudents défensivement, les Artésiens ont fermé la porte à double tour après leur second but, en privant les offensifs marseillais de ce dont ils raffolent le plus : les espaces. Dès l'heure de jeu, au moindre signe de déséquilibre, les défenseurs lensois ont privilégié la prudence, quitte à reculer jusqu'à leur surface et à laisser le porteur de balle marseillais progresser avant de buter sur un bloc bas.

L'OM, privé de profondeur et avec des joueurs offensifs isolés est alors retombé dans ses travers face à une défense lensoise toujours plus regroupée aux abords de sa surface. Dans ce contexte, c'est le manque de percussion, une autre limite offensive récurrente de l'Olympique de Marseille, qui s'est de nouveau fait sentir, et ce notamment dans les couloirs.

Depuis le début de saison, seuls Brest et Angers ont réussi moins de dribbles par match que l'OM. Et si les débuts de Paixao ont permis d'apporter un peu plus de percussion dans les derniers mètres, le Brésilien s'est montré nettement moins en jambes à Bollaert, face à une équipe plus regroupée et plus dense l'empêchant notamment de rentrer sur son pied droit (5 dribbles tentés, 0 réussi).

Au coup de sifflet final, l'OM n'avait trouvé le cadre lensois qu'à deux reprises, à chaque fois depuis l'extérieur de la surface. Une performance fade qui coûte aux hommes de Roberto de Zerbi leur place de leader du Championnat.

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