Que sont-ils devenus ???

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar IceCold » 09 Mar 2024, 23:47

Rappelons-nous que la dernière fois qu'on a prêté un jeune joueur un peu grinteux, un peu brouillon au Genoa, ça a fait paf des Chocapic avec Ocampos. Même si je n'y crois pas, on peut espérer.
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Jester » 09 Mar 2024, 23:49

Boodream, yep
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Messagepar negrOM » 10 Mar 2024, 09:40

On aurait dû le garder, Gasset aurait réussi à le relancer :lol:
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Messagepar negrOM » 13 Mar 2024, 14:48

Tudor annoncé a la Lazio, Guendouzi va être content :lol:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar spy » 13 Mar 2024, 22:41

Top, il a pouvoir revenir
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Messagepar randoulou » 13 Mar 2024, 22:43

Prêt avec OA et bonus si qualif en C1 :cretin:
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Messagepar Herpès Léonard » 14 Mar 2024, 08:46

"Dire c'est faire rire, Faire c'est faire taire." :eyraud:

Quant à ceux qui se sentent persécutés par les Qatarix, c'est un peu comme se faire narguer parce que sa meuf est chiante par un mec qui va aux putes. Screw them. @Boodream
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Betsamee » 14 Mar 2024, 17:30

honnetement c'est quoi ces questions de merde, le mec entraine Villareal et les mecs lui parlent que de son mois a l'OM depuis 2 semaines.
"Mieux vaut consacrer son intelligence à des conneries, que sa connerie à des trucs intelligents"@ un mec bien!
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar IceCold » 14 Mar 2024, 18:20

Bets, si j'étais journaliste je ferais pareil juste pour exciter mon âme refoulée de bizut sadique. Le gonze se rebelle pas, c'est marrant :lol: Parce que comme tu dis, c'est scandaleux ce genre de question, il devrait les envoyer caguer, mais lui non.
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Jester » 15 Mar 2024, 00:18



Guendouzi en PLS.
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar boodream » 15 Mar 2024, 00:38

Très bon coach dans les principes. Des doutes sur sa capacité à durer...
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar gob » 15 Mar 2024, 09:25

On peut peut être récupérer Guendouzi ?
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Jester » 30 Mar 2024, 18:34



:ptdr:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Dragan » 30 Mar 2024, 19:51

Information
BRUNO GERMAIN; " J'étais comme un poisson dans l'eau à l'OM"

Il a été un élément moteur de l'hégémonie de l'OM sur le football français à la croisée des années 1980-1990 et de sa montée en puissance européenne jusqu'à la désillusion de Bari en 1991. Cet été-là, Bruno Germain est inclus dans un transfert à plusieurs bandes qui le voit partir à Paris avec Bernard Pardo et Laurent Fournier (et de l'argent) alors que Jocelyn Angloma débarque à Marseille. Son coeur est resté au Vélodrome, qu'il retrouvera en 1994-1995 alors que son club a été rétrogradé en D2. Ceux qui ont connu cette époque (1988-1991) se souviennent d'un joueur généreux et technique, qui a largement contribué à faire de l'OM une machine à gagner. Retour sur des années de succès.

Racontez-nous le jour où vous avez signé à l'OM.

Une grande joie. L'OM faisait partie des deux ou trois meilleures équipes de France. Connaissant l'effectif, le public marseillais, les ambitions du club, c'était pour moi une belle opportunité. J'ai signé avec Jean-Pierre Bernès et Bernard Tapie, qui était là également. Les premiers jours à l'entraînement se sont super bien déroulés, il y avait quelques amis que j'avais déjà côtoyés, Philippe Thys et d'autres. Mon adaptation a été très rapide, d'autant plus que je me suis entraîné deux ou trois jours et j'ai enchaîné pour un premier match à domicile.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Franchement j'ai eu de la chance, parce que je suis tombé dans l'une des meilleures équipes du moment. Il y avait des grands joueurs, beaucoup de qualité, un public merveilleux qui nous suivait et supportait à tous les matches ; autant à Marseille au Vélodrome qu'à l'extérieur, c'est ce qui m'avait frappé. J'ai eu la chance de n'avoir que des succès : j'ai été trois fois champion de France (1989, 1990 et 1991, Ndlr), on a gagné la coupe de France (1989), on est allé en demi-finale de Champions League (1990), puis en finale l'année d'après. Je ne suis pas un Sudiste pourtant, mais je me sens la mentalité marseillaise. Quand les gens me connaissent un petit peu, j'ai la même mentalité, le même caractère que les Sudistes, je les adore, voilà. J'étais comme un poisson dans l'eau. Même la quatrième année (1994-95 en D2), on a gagné (l'OM a néanmoins dû jouer une seconde année à l'échelon inférieur). Je suis un combattant, un guerrier, le public connaît le football. J'ai toujours joué en confiance, en toute sérénité. À Marseille, quand vous vous donnez à 150 % et que vous vous mettez le cul par terre, on ne peut rien vous reprocher. C'est ce que j'ai fait pendant quatre ans.

Votre pire souvenir ?

La finale perdue à Bari contre l'Étoile rouge. On était à un penalty près de gagner la coupe d'Europe. Ça fait encore plus mal parce que ce ne sont pas les meilleurs qui ont gagné. Mais, tactiquement, on n'a pas été les plus forts. On a joué avec le temps alors qu'il aurait fallu entamer le match pour le gagner. Ce qu'on aurait fait, je pense, facilement. On s'est dit qu'on allait prendre notre temps, et on a fini par une prolongation et une série de tirs au but où ça se joue un peu à la pièce. On s'est fait avoir et c'est ma plus grosse déception.

Quel est le joueur qui vous a le plus impressionné à l'OM ?

Il y en a eu beaucoup. Franchement, de Klaus Allofs à Förster, en passant par Mozer, Francescoli, Waddle, Papin... Pfff... Vous vous rendez compte ? Dans mes trois saisons d'affilée, on n'avait droit qu'à trois étrangers, on avait des joueurs exceptionnels qui se sont mis dans l'équipe sans souci et ont brillé avec nous. Chris, Enzo, Carlos, tous étaient impressionnants. Ils se sentaient comme chez eux, on faisait tout pour qu'on soit unis, une équipe, à l'image de ce que nous demandait Tapie : une équipe qui roulait sur tout le monde, enfonçait tout le monde. Avec un gros mental et du talent.

Le plus drôle ?

Chris, Basile (Boli), Éric (Di Meco)... On s'adorait, on était tout le temps ensemble, on se chambrait tout le temps. Bon enfant. Il y avait des parties de rigolade, c'était assez impressionnant. On était des gros chambreurs.

Le plus "méchant" ?

Carlos (Mozer). Pas à l'entraînement, jamais. En match, c'était un tueur. Basile aussi. Carlos faisait mal. Il sautait à 2m30, il mettait les genoux sur les épaules des adversaires, ça pouvait faire mal. Quand on décidait d'envoyer un peu les pieds, de se faire respecter, ça volait de partout sur le terrain. On était fort physiquement. Athlétiquement, on avait une équipe de malades.

Le plus fêtard ?

On l'était tous un peu. Quelques-uns étaient sérieux, mais les 70 % aimaient se retrouver, boire quelques bières après les matches. De temps en temps sortir, mais rarement. On jouait tellement souvent qu'on ne pouvait pas se le permettre. On était sérieux. Je ne peux pas en désigner un plus que ça. On était des gens responsables. Il n'y a jamais eu de souci de ce côté-là.

Le ou les joueurs qui sont devenus des amis ?

On se téléphone tout le temps. Des Mozer, des Chris, des Basile... Je vois souvent Basile. Papinos (Papin), Manu (Amoros), Caso (Casoni)... Même si on est tous éloigné les uns des autres, on est comme une famille. C'est marrant. Quand on a besoin de l'autre, besoin d'un truc, on s'appelle et on sait que l'autre sera là. (Sur Xuereb, avec lequel il n'a jamais joué) Oui, je l'ai encore eu au téléphone il y a deux jours. On est comme des frères. Daniel, c'est un Sudiste. On est tous restés très proches.

La plus grosse embrouille de vestiaire à l'OM ?

Ça se passait toujours bien. On perdait tout au plus 4 ou 5 matches dans l'année. On était tous adultes, avec une belle maturité, de l'expérience, entre 26 et 33 ans, on savait se prendre en charge. Le "Boss" nous remuait parfois un petit peu, sans plus. Ça faisait partie de son rôle. Il n'y a jamais eu de grosse embrouille.

Le plus gros coup de gueule d'entraîneur ?

On était toujours dans les premiers et on finissait toujours devant à la fin de la saison. De Raymond Goethals à Gérard Gili, au "Kaiser" un mois, ça s'est toujours bien passé. Il y avait de la confiance mutuelle.

La plus grosse erreur d'arbitrage ?

La main de Vata (à Lisbonne, avril 1990), c'est la plus grosse, parce que les dégâts étaient considérables à savoir la non-qualification à une finale de Champions League. On a eu du mal à s'en remettre, c'était une grosse déception. C'était un mélange de tous les sentiments. Sur le terrain, je ne l'ai pas vue. On était 18 joueurs dans les 18 mètres. À l'époque, il n'y avait pas la VAR. L'arbitre peut être caché et ne pas voir la main. Mais quand, le soir, tu revois à la télé que c'est une main volontaire, que ça nous met dedans en nous éliminant, ça fait mal au derrière. C'est rageant. On ne méritait pas ça. On se fait sortir par une équipe inférieure. À l'aller, on avait fait un match assez exceptionnel, c'était bouillant au Vélodrome. On gagne 2-1 alors qu'on pouvait en mettre 3 ou 4. Je tape la barre de la tête, Enzo sur le poteau. On les avait mangés. C'était un match de grande qualité, on avait été performant, sauf qu'au final, ça a fini à 2-1. Il nous a manqué de réalisme. Et au retour, on se fait baiser.

L'adversaire qui vous a le plus embêté ?

Milan, en 1990-91, ça a été un combat à San Siro et au Vélodrome. Entre les gros matches de championnat de France et ceux de Champions League, il y a une intensité différente. Il faut avoir une force physique supérieure. Ces fois-là, je l'ai ressenti. À la fin des matches, j'étais épuisé, rincé, j'avais l'impression de sortir d'un combat de boxe, tellement que les contacts étaient violents et durs. Au milieu, avec Carlo Ancelotti en face, il fallait gagner tous les duels. Il ne fallait pas se retirer, mettre le pied, être le plus fort, le plus présent, sinon on se fait mal. Il fallait gagner des mètres, d'autant plus que c'était une équipe qui jouait haut. On avait décidé de jouer aussi haut qu'eux. Ça s'est joué sur un bout de terrain de 30 mètres : il fallait être costaud et ne pas avoir peur. Ça a été un engagement total, violent.

Votre match le plus abouti ?

Je me souviens d'un match de Champions League contre Brondby au Vélodrome (septembre 1989), on avait gagné 3-0. Avec Chris Waddle, on avait fait un récital. J'allais souvent sur le côté gauche avec lui, on avait fait des séries de une-deux, le public était resté 5-10 minutes à nous applaudir. On avait fait un match exceptionnel. On avait fait un récital offensif.

L'ambiance la plus folle au stade ?

Il y en a eu beaucoup : Milan, d'autres matches de Champions League... Benfica, je m'en rappelle. En demi-finale, c'était chaud dans le stade, tu sentais le public derrière toi qui te poussait et te donner envie de les manger. Il y a eu des matches de championnat où on gagnait 5 ou 6-0, j'avais mis deux ou trois doublés.

Le moment où vous vous êtes demandé ce que vous faisiez là ?

Je me disais que si j'étais là c'est que je le méritais et qu'il fallait de ces moments-là. On est heureux de ce qu'on produit et parce qu'on rend heureux les gens, à la fois le public marseillais et la France entière. Partout où on se déplaçait, le public nous applaudissait et nous faisait signer des autographes. On était l'équipe qui représentait la France en coupe d'Europe.

Le jour où vous avez ressenti le plus la pression ?

Je n'ai jamais ressenti de pression, que de la pression positive. On avait qu'une envie : être sur le terrain. On avait le Vélodrome avec nous et on était sûr de notre force, qu'on allait tout sortir pour répondre présent. On était heureux de jouer ces matches devant ce public.

L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?

Je n'en ai pas eu beaucoup. Gérard, j'ai adoré, c'est un pote, un grand frère. Ça s'est toujours bien passé. Raymond Goethals était adorable. En plus j'avais de la chance, j'avais la cote, je jouais tout le temps (rires). Le "Kaiser" est resté trop peu de temps pour avoir un jugement. Quand je suis revenu, j'ai eu Henri Stambouli. Henri, qui nous a quittés, un gros malheur. Il est parti vraiment trop vite. Il avait toutes les qualités : la gentillesse pour lui, poli, respectueux, il connaissait le ballon, on l'écoutait. Un mec merveilleux qui est parti trop tôt.

Votre plus grand regret à l'OM ?

La Ligue des champions, on aurait été les premiers (sourire). J'ai été content en 1993 même si je n'y étais plus. J'ai passé quatre ans à Marseille, c'est mon club. Dès que je peux je vais au stade. J'étais content, pourtant j'étais à Paris. Mais j'étais heureux qu'on la gagne enfin.

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Dragan » 30 Mar 2024, 19:51

Information
ÉRIC DI MECO; " Ginola, qu'est-ce que je lui ai mis comme coups..."

Il n'y a probablement pas mieux que lui pour personnifier le Clasico OM-PSG. D'ailleurs, Éric Di Meco admet dans un sourire qu'il a "droit chaque année" à son lot d'interviews à l'approche du match qui passionne le plus la Ligue 1. Mais il faut dire que le Marseillais regorge de souvenirs et d'anecdotes sur une rivalité qu'il a vu naître et qu'il a participé à populariser. Entretien.

Est-ce que vous vous souvenez de votre premier OM-PSG ?

J'en ai un souvenir impérissable, c'était lors de la saison 1981-1982, en D2. On affronte Paris en coupe de France (en huitièmes de finale, Ndlr). Je suis titulaire, mais je sors à la mi-temps. En face, il y avait Luis (Fernandez), et je me souviens qu'à l'époque, les lignes étaient encore tracées à la chaux, donc ça faisait de petits monticules. En fin de match, Luis frappe à ras de terre, ça tape la ligne des six mètres et c'est parti dans la lucarne de Lévy ! On avait perdu 1-0.

Et le premier en championnat ?

Je m'en souviens aussi, c'était un dimanche après-midi au Vélodrome, en D1, la saison 1984-1985 (victoire de l'OM 3-1, Ndlr). Moi je jouais ailier gauche, et l'arrière droit en face de moi, c'était Thierry Bacconnier, un copain des sélections régionales, que je connaissais depuis tout petit dans le Vaucluse. Lui il jouait à Bollène, moi à Avignon, et ensuite il était parti à Paris et moi à Marseille. Mais ce qu'il faut bien dire, c'est qu'à l'époque, le PSG était un club ami. Le président de Paris, (Francis) Borelli, c'est un pied noir, il était arrivé à Marseille au départ. D'ailleurs, au début des années 1980, il avait essayé de me récupérer à Paris, puis plus tard à Cannes. Ce n'est jamais allé plus loin, mais ça montre que les relations étaient bonnes à l'époque.

Ce n'est que plus tard, au début des années 1990, que la rivalité est créée artificiellement...

Quoi qu'il arrive, avec Tapie, il fallait se trouver un ennemi. Au début, ça a été Bordeaux, le président Bez qui arrivait dans sa limousine, avec le manteau de fourrure... Mais quand Bordeaux a été moins bien, Paris est arrivé avec de l'ambition, en étant racheté par Canal +. En plus, Tapie, Paris c'était sa ville, donc c'était l'adversaire tout désigné. Il nous a rapidement monté la tête, nous faisait bien comprendre à chaque fois que c'était le rendez-vous à ne pas rater. On savait que si on se manquait, il ne nous manquerait pas !

On date souvent le début de la rivalité OM-PSG à mai 1989, avec ce fameux but de Franck Sauzée lors du match retour au Vélodrome...

On peut, mais même là, ce n'était pas encore la haine qui s'est développée ensuite. En 1989, en fait, c'est la première fois que Marseille et Paris se retrouvent en rivalité sportive, à se battre pour le titre. Il y a ce match un peu chaud, cette frappe de Franck qui nous offre le titre. Mais c'est ensuite, quand Canal + a récupéré le PSG (en 1991), que la rivalité est montée. Ensuite, il y a eu ces affrontements entre présidents, les clans entre joueurs de l'OM et du PSG en équipe de France...

Comment est-ce qu'on vivait ça, à l'époque, sur le terrain ?

En fait, avec le recul, ce genre de matches, tu ne prends du plaisir que dans la victoire. Il y a le fameux match de décembre 1992 au Parc, c'est le sommet de l'enfer. Quand tu regardes la première mi-temps... Chaque fois que le ballon tombait, il y avait un duel, un choc, un tacle ! En plus, nous, on savait que sur ce plan-là, on avait le dessus sur les Parisiens. Mais au final, des OM-PSG, j'en ai quand même joué quelques-uns, il n'y en a pas tant que ça où je me suis vraiment régalé.

Quel serait votre meilleur souvenir de Clasico ?

Il y en a un où je me souviens avoir pris du plaisir, c'est un match de coupe de France en 1991 où on gagne 2-0 au Parc (en huitième de finale, le 28 avril, Ndlr). Je sais qu'il y avait Jocelyn (Angloma) en face, parce que j'ai encore une photo. On sortait d'un enchaînement de beaucoup de matches, avec la coupe d'Europe, et derrière on devait aller à Brest donc on restait à Paris après la rencontre et Tapie nous avait promis une fête si on gagnait. Le Parc était plein, c'était un dimanche après-midi, il faisait beau, et ce n'était pas encore la boucherie que les OM-PSG allaient devenir, c'était du vrai foot. J'en ai un vrai bon souvenir, qui sont finalement plutôt rares sur ces matches-là. En plus, la coupe par rapport au championnat, ce n'est pas la même joie après le match.

Il y a aussi cette fameuse victoire 3-1 au Vélodrome, trois jours après le sacre en Ligue des champions, non ?

C'est un bon souvenir, oui, mais en fait c'était très tendu quand même. On s'était battu dans le tunnel, ils ouvrent le score... Bon, la deuxième mi-temps est sublime, et le but de Basile (Boli) est évidemment exceptionnel.

Et votre pire souvenir d'OM-PSG, alors ?

L'avantage, c'est qu'à mon époque je n'en ai pas perdu beaucoup ! Même dans ces matches où on prenait peu de plaisir, j'ai souvent gagné, donc on ne peut pas dire que j'en garde un mauvais souvenir. Je crois bien que des mauvais souvenirs d'OM-PSG, je n'en ai pas.

Peut-être après votre carrière de joueur, en tant qu'observateur ?

Ah, là, il y en a un peu plus... J'en ai deux qui me viennent en tête. Le premier, c'était pendant l'année Bielsa (le 5 avril 2015, Ndlr), je commentais le match. On mène à la mi-temps (2-1), j'y croyais vraiment, mais quand je suis au commentaire, j'essaye quand même de rester neutre. Et puis au final, ils gagnent 3-2, et au moment du but, je disparais de l'antenne. Je me souviens que mon ami Julien Cazarre m'avait chambré le lendemain à la radio, il m'avait demandé où j'étais passé, je lui avais dit que mon micro était en panne ! L'autre mauvais souvenir, c'était il n'y a pas très longtemps, en 2019 au Parc des Princes. J'étais descendu voir le match sur le Vieux-Port au Nul Part Ailleurs, et à la mi-temps, on en avait déjà pris quatre. J'ai pris mon scooter et je suis rentré chez moi. D'ailleurs, depuis, je ne sors plus pour regarder ces matches.

Quel joueur vous a le plus impressionné pendant un OM-PSG ?

(Il réfléchit un moment) Je vais dire Basile (Boli), avec sa tête en 93. À vivre sur le terrain... Pourtant, Papin nous en a mis, des buts de folie. Mais là, c'est un truc, tu penses que tu rêves. On le voit arriver en plus, j'ai eu l'impression de vivre ce moment au ralenti. Je me suis dit : "C'est pas possible, il a pas fait ça, une frappe de la tête" !

Et un Parisien ?

Mon adversaire préféré, c'était David Ginola. On se voit souvent, il vit à Aix maintenant, on en parle entre nous. Qu'est-ce que je lui ai mis comme coups ! (Il se marre) Et pas que des coups réguliers en plus, je me souviens une fois en 91, j'étais tellement possédé, je lui avais mis une droite... Et pourtant, toujours il revenait, technique, puissant... Il avait tout. Je trouve qu'il n'a jamais été jugé à sa juste valeur. En tout cas, à prendre au marquage, c'était un calvaire !

Est-ce que vous avez un souvenir un peu plus léger, un peu plus marrant, autour d'un OM-PSG ?

Du léger, il n'y en avait pas beaucoup à l'époque ! Un truc dont je me souviens qui nous avait fait marrer dans le bus, c'était un match à Paris, quand c'était déjà tendu. Tapie était toujours à l'hôtel avec nous, et il roulait devant le bus avec sa Porsche. On approche du Parc, et là, un supporter du PSG envoie un pavé dans le pare-brise du bus. Il y avait Chris (Waddle) assis devant, la place à côté du chauffeur, franchement il l'avait pris dans la tronche ! Devant, on voit Tapie qui met un coup de frein à main, il sort de la Porsche avec son garde du corps en plein milieu de la route pour choper le mec ! C'est un truc qui n'a jamais été trop raconté, alors que la scène était quand même surréaliste.

Quelle est l'erreur d'arbitrage au cours d'un Clasico qui vous a marqué ?

Je ne vois pas vraiment... On peut parler du match de 1992, où franchement, ça n'arbitrait pas comme aujourd'hui. Ce soir-là, je suis passé entre les gouttes ! Après, attention, au PSG aussi ça tapait fort. Mais c'est vrai que c'est incroyable qu'il n'y ait pas eu de carton rouge.

Il n'y a même eu que six cartons jaunes...

Sérieux ? C'est fou. Mais bon, c'est vrai que ça correspond au foot de l'époque...

Est-ce qu'un joueur parisien est devenu un ami ?

Je suis très pote avec Alain Roche, mais il était passé par ici avant d'aller à Paris, donc ça ne compte pas vraiment. Il y a David Ginola. Sinon, pas vraiment... Quand je suis revenu en équipe de France, après 93, j'aimais bien discuter avec Bernard Lama. C'est quelqu'un d'ouvert, qui s'intéresse à plein d'autres choses que le foot. On restait souvent parler après les repas, c'est d'ailleurs souvent là que tu vois si un groupe s'entend bien ou pas.

Comment est-ce que vous expliquez que cette rivalité, créée de toutes pièces dans les années 1990, perdure encore aujourd'hui, malgré l'écart qui s'est creusé entre les deux équipes ?

C'est fascinant que ce truc qui a finalement commencé assez tard perdure encore aujourd'hui. Surtout que pendant un long moment, on ne les a plus battus... Mais je crois que ça a dépassé le cadre du sport maintenant, c'est une rivalité entre les deux villes, entre la capitale et la ville rebelle. C'est normal dans un grand pays de football, il y a ça partout. Il y a eu de grandes rivalités sportives dans l'histoire de l'OM, avec Saint-Étienne, avec Bordeaux. Mais OM-PSG, c'est devenu sociétal, c'est vraiment Marseille contre Paris. Il y a aussi beaucoup de Marseillais qui vivent à Paris, beaucoup de Parisiens qui vivent à Marseille, avec tout ce que ça génère comme chambrage. Je trouve ça bien que ça existe, même s'il ne faut pas que ça dégénère, que ça mette la sécurité des gens en danger au stade ou autour. Mais dans le foot, on a besoin de ce genre de rivalité.

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar alexduke » 31 Mar 2024, 01:28

Jester a écrit:

:ptdr:


Je me demande si les supporters de la Lazio ont sifflé Tudor avant le match ou pas? :-k

Au final, la Lazio a gagné 1-0 à la 93ème, avec passe dé de Guendouzi entré à la 80ème.
Et au vue des stats, on dirait bien que la Lazio a roulé sur la Juve.
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar negrOM » 31 Mar 2024, 07:51

alexduke, j'ai regardé la 1ère mi temps, je te confirme la Jive n'a pas vu le jour
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar el loco » 31 Mar 2024, 10:53

alexduke a écrit:
Jester a écrit:

:ptdr:


Je me demande si les supporters de la Lazio ont sifflé Tudor avant le match ou pas? :-k


Non mais ils avaient les bras tendus
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Betsamee » 31 Mar 2024, 18:06

Tudor est caricatural avec Guendouzi
"Mieux vaut consacrer son intelligence à des conneries, que sa connerie à des trucs intelligents"@ un mec bien!
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar boodream » 31 Mar 2024, 19:32

Il a le droit de ne pas apprécier un joueur tout simplement. On ne sait pas du tout ce qui a pu se passer avec lui, le coup du putsch de l'intersaison en interne c'était quand même costaud.

Il nous manque beaucoup en ce moment parce que cette équipe manque de caractère et de leadership par contre.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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