Bon, les amis, après une année totalement blanche et dépourvue de tout coït, j'ai enfin une occase et j'ai besoin de vous !
J'ai une fois de plus la flippe de l'entrée dans la mortelle "friend zone" qui est une catastrophe pour les hommes pire que la dissolution de l'assemblée ne l'a été pour J. Chirac.
Je résume.
Il y a en gros une semaine, j'étais à mon avant dernier jour de boulot. La nana à ma gauche (on change tout le temps de place, c'est un open space) et moi-même échangeons quelques conversations. Elle est marrante, on papote, et de fil en aiguille on rentre ensemble en métro. Sauf qu'en fait, moi, je prends le bus !
Donc arrivés au carrefour où je suis censé tourner à droite, elle me demande comment je rentre.
Moi : - Ahem, en métro bien sûr !
Bref, 45 minutes dans la gueule

juste pour continuer la conversation (je suis pas mort de faim déjà!)
Dans le métro, je prépare silencieusement une demande inopinée de numéro de téléphone en faisant semblant de l'écouter, et c'est avec un ton à la fois très naturel et très subtil que je lui balance au visage, tout en sueur et à moitié en hurlant :
- Ah au fait, je peux avoir ton numéro ?
- (Elle) : ahem, je sais pas...
- (Moi) : en fait demain c'est mon dernier jour de boulot
- (Elle) : on verra demain alors...
Bon, premier bash. En même temps je la connaissais depuis deux heures, ca peut se comprendre !
Mais le lendemain est meilleur : je m'asseois re à coté d'elle, on papote, et je lui propose d'aller casser la grain sur les bords de la rivière pas loin du boulot. On traverse un parc, on rigole une heure en mangeant, c'est nickel.
Le soir, elle m'écrit son numéro en souriant...
Je la rappelle 3 jours après, propose de se retrouver à Paris sans rien prévoir, mais d'aller se faire un restau qu'on choisirait ensemble. Elle arrive pile à l'heure, souriante. On se fera un restau et un bar, plus 30 minutes de balade dans paname... Et c'est là qu'intervient ma terreur de la "friend zone". C'est une fille très intelligente, donc on débat de l'éducation des étudiants, etc. On rigole aussi, quand même. Au final on a du rester 3h30 ensemble, bon délire, mais au moment de se dire au revoir dans le métro, elle a tendu la joue...
En même temps, c'est pas le style chaudasse, c'est une fille bien, et puis le métro avec ses odeurs de pisse froide de chien à punk, c'est pas l'éclate... Mais du coup je me suis dit "ca y est, encore un plan ou je suis que le pote??"
Elle allait ensuite partir mais je lui ai mis la main sur l'épaule pour lui demander si elle était libre ce week end.
_ (Elle) : oui...
- (Moi : je te rappelle dans deux jour pour voir ?
- (Elle) : ok !
Et crac, on se casse.
Là je suis tout désemparé, aucune idée de quoi faire, trop peur de me retrouver encore dans la routine des restaus en discutant puis crac métro donc des gens et des odeurs de pisse donc pas de bisou...
Aidez-moi !!!