Cyclisme

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Re: Cyclisme

Messagepar Betsamee » 28 Sep 2021, 20:13

J'ai bien kiffe aussi alaph, je vois pas en quoi ma remarque vous a tellement derange mais bon, enjoy
"Mieux vaut consacrer son intelligence à des conneries, que sa connerie à des trucs intelligents"@ un mec bien!
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Re: Cyclisme

Messagepar squall » 28 Sep 2021, 20:22

Moi elle m'a pas dérangé.
Allez MUC 72 !
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Re: Cyclisme

Messagepar gaby » 28 Sep 2021, 20:24

T'imagines si chaque connard ici allait arroser tous les topics de ses obsessions ?

Enfin c'est pas grave, et j'ai rien contre toi. Mais c'est lourd.
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Re: Cyclisme

Messagepar Vodevil » 28 Sep 2021, 20:25

Moi si, j'ai trouvé la remarque limite raciste et méprisante vis-à-vis du qatar, on aurait dit du Zemmour dans le texte. :|
The devil put dinosaurs here.
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Re: Cyclisme

Messagepar Kenshi » 01 Oct 2021, 13:33

Paris-Roubaix dimanche, Tour de Lombardie le week-end suivant :miam:
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Re: Cyclisme

Messagepar prtdr » 01 Oct 2021, 15:08

Beau zoom de L'Equipe explore à propos de Paris-Roubaix et de Hinault à ce sujet.

Me remets pas de la victoire d'Alaph sur ce tracé ce dernier week-end, après avoir autant attaqué et de la sorte. Grand.
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Re: Cyclisme

Messagepar fourcroy » 02 Oct 2021, 13:38

pretender, j'ai vu, sauf la fin, qui semble réservée aux abonnés (maintenant, je ne peux plus revoir le début non plus). Honnêtement, ça traine en longueur. Seul l'épisode 2, où intervient son coéquipier (dont j'ai oublié le nom, que je voulais rechercher) est véritablement intéressant. Le reste, ça passe, c'est une histoire sympa, avec le chien et la solution marrante de l'énigme, mais le thème tiendrait bien mieux en un quart d'heure qu'en une heure.

Comme la quasi-totalité de ce qu'on voit sur internet, d'ailleurs. :mrgreen:
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Messagepar Kenshi » 02 Oct 2021, 13:48

Information
Ce Paris-Roubaix automnal « va être le chaos »

En reconnaissance sur les pavés ces deux derniers jours, les coureurs sont unanimes : ce Paris-Roubaix automnal, où devraient s'inviter la pluie, le vent et la boue, ne ressemblera à rien de connu.

Après plus de 900 jours d'attente, le ballet des coureurs cyclistes et de leurs véhicules accompagnateurs a repris son va-et-vient jeudi matin, entre les habitats miniers de Troisvilles. Pendant deux jours, les 25 équipes alignées au départ de la reine des classiques ont « bouffé du pavé pour se réimprégner de la course », selon l'expression enthousiaste d'Alain Deloeuil, le directeur sportif nordiste de Cofidis, qui a installé ses quartiers face à l'église de la commune, près du premier secteur de l'épreuve. « Les reconnaissances font partie du décor, c'est une tradition, mais c'est surtout indispensable, souligne-t-il sous un froid mordant. Cette année plus encore que les autres : avec ce report en octobre, on ne sait pas trop à quoi s'attendre. »

Certains craignaient que les sentiers agricoles aient été laissés à l'abandon pendant ces deux années et demie où la course a subi deux reports et une annulation, et que la nature y ait repris ses droits en maculant les pavés de larges bandes d'herbes glissantes ou de feuilles mortes. Ceux-ci ont été rassurés en découvrant des chemins agricoles propres, bordés par des arbres encore verts, et bichonnés depuis plusieurs semaines par l'association des Amis de Paris-Roubaix. La Trouée d'Arenberg, recouverte d'un épais paillasson végétal il y a encore moins d'un mois, a notamment subi un lifting de toute beauté. Mais le pavé d'automne est sournois et ses apparences trompeuses.

« Il reste encore beaucoup de verdure sur les bas-côtés, ce n'est pas anodin, alerte ainsi le Belge Gijs Van Hoecke (AG2R-Citroën). Ces dernières années, si on le voulait, on pouvait faire Paris-Roubaix presque sans toucher un pavé, en se plaçant à gauche ou à droite des secteurs. Là, il n'y aura pas le choix : pour ne pas glisser, il va falloir rester sur le haut du pavé (au centre, car les routes sont bombées). Il n'y aura donc qu'une seule ligne de coureurs : en cas de chute devant, ça va faire très mal derrière. »

Or, des chutes, il y en aura, sans doute plus que d'habitude. La plupart des équipes venaient juste de boucler leur seconde reconnaissance, vendredi sur les coups de midi, quand la pluie s'est mise à tomber au Carrefour de l'Arbre, comme dans toute la région, puis à redoubler de violence l'après-midi, et à reprendre dans la soirée. « On bosse avec un météorologue qui nous a fait comprendre que les pavés seront détrempés dimanche, c'est inévitable, révèle Julien Jurdie, le directeur sportif d'AG2R-Citroën. Il ne va peut-être pas pleuvoir pendant la course, mais beaucoup dans les heures qui vont la précéder. Le parcours n'aura rien à voir avec ce qu'on a vu ces deux derniers jours. »

Dans la nuit de mercredi à jeudi, il a suffi d'une averse pour que certains secteurs se transforment en patinoire, à l'image du n° 26, un petit nouveau barré sur toute sa largeur d'une flaque de boue où cinq coureurs au moins sont tombés pendant les reconnaissances jeudi, malgré les efforts d'un groupe d'agriculteurs qui s'est mis à racler la couche supérieure avec de grands balais au passage des coureurs. « En octobre, c'est le début de la campagne des betteraviers, expose le Cambrésien Florian Sénéchal. Les pavés ont été lavés en début de semaine, c'est bien, mais les paysans, ils font leur boulot et ne vont pas s'arrêter pour du vélo : je sais très bien qu'ils vont sortir toutes les machines samedi, la veille de la course, et foutre de la terre partout. S'il y a de la pluie, ça va se transformer en boue. Et là, ça va devenir carrément incontrôlable. »

Installé sur un muret peu après la Trouée d'Arenberg, dont les coureurs semblent chaque année redécouvrir la dureté, le vainqueur sortant Philippe Gilbert ne cachait pas son appréhension, jeudi midi. « Si c'est glissant, ça va être le chaos. » À 39 ans, il va découvrir Roubaix sous la pluie. Il aurait préféré en être à jamais préservé. « Je croise les doigts pour que ça reste sec, sinon, ça va être très, très dangereux. Je ne sais pas comment on va faire pour ne pas tomber ou mettre le pied à terre. C'est impossible et c'est tout sauf amusant. J'ai déjà couru sous la neige, sous quarante-cinq degrés, par des vents à plus de soixante à l'heure, mais dans la boue comme ça, jamais. »

Son compatriote Stan Dewulf, le seul Flamand qui préfère Paris-Roubaix au Tour des Flandres depuis sa victoire sur l'épreuve en 2018 chez les espoirs, rappelle qu'il avait plu pendant l'édition 2015 (des moins de 2 3 ans) et que ses participants en étaient restés profondément marqués. « Les gars en parlaient encore trois ans plus tard, ils faisaient le listing de tout ce qu'ils s'étaient cassé, grimace-t-il. Devant la télé, je rêve de voir cette course dans des conditions extrêmes, mais pas sur le vélo, non. Sur le vélo, ça va être horrible. Tu as beau faire autant de reconnaissances que tu veux : quand il pleut, tu ne maîtrises plus rien, soit tu as de la chance, soit tu n'en as pas. »

Pour se rassurer, à chacun sa technique. Christophe Laporte s'est par exemple affairé à repérer les secteurs qui risquent le plus de se détériorer en cas de précipitations, comme ça, pas de mauvaise surprise. Pas de bol, le Français n'a réussi à en écarter aucun. « Franchement, ça deviendrait galère partout, diagnostique-t-il. Plein de fois, je me suis dit : "Si on arrive à 60 à l'heure là-dedans, wow..." » Philippe Gilbert, pour sa part, a voulu se faire une idée plus précise du bazar : dès mercredi soir, il a revisionné sur internet les images de l'édition 2002, la dernière courue dans la boue chez les élites. Et ce qu'il en retient ne le réjouit pas. « Personne n'allait vite sur les pavés ce jour-là parce que c'est juste impossible. C'est celui qui parvient à rester le plus souvent sur son vélo qui gagne, pas celui qui va le plus vite. C'est impossible de citer un favori dans des conditions pareilles. »

La quasi-totalité des coureurs sont voués à tomber

L'ajournement de l'épreuve ne facilite pas l'exercice du pronostic. « Les coureurs sont émoussés après une saison intense : certains favoris auront moins d'influx et risquent de lâcher prise encore plus vite qu'habituellement, analyse Thierry Gouvenou, le directeur de Paris-Roubaix. La course sera encore plus débridée et imprévisible que d'habitude. » La logique voudrait que les spécialistes du cyclo-cross (Van der Poel, Van Aert) sortent du lot dans la gadoue, mais ceux-ci ne s'y éclateront pas forcément plus que les autres : le sol et le matériel sont trop dissemblables, l'effort trop différent.

Si les prévisions ne changent pas, les coureurs vont donc devoir s'en remettre à leur bonne étoile plus qu'à leurs jambes : l'agilité et l'instinct prendront le pas sur la puissance et les niveaux seront uniformisés. Les stratégies, difficiles à élaborer et à suivre par temps sec à Roubaix, deviennent vaines quand il y pleut. « On n'a aucun repère, aucune référence, concède Julien Jurdie. Au briefing, il va falloir trouver les bons mots pour à la fois aider les gars à débrancher le cerveau malgré l'appréhension, car le moindre coup de frein sera fatal, et à assurer leur sécurité. »

Comme si tout cela ne suffisait pas, un fort vent de Sud-Ouest poussera le peloton dans le dos ce dimanche, annonciateur d'un départ ultrarapide voire de bordures. « Il n'y aura peut-être pas d'échappée matinale cette année, anticipe Laporte. Tout le monde sera tellement stressé, la lutte pour être aux avant-postes va être terrible et ça va rouler à 50 à l'heure jusqu'à Troisvilles. » Débutera alors une course où la quasi-totalité des participants sont voués à tomber et où personne ne sera épargné. « Je pense à ceux qui vont nous suivre, dans des voitures pleines de boues d'où ils ne vont rien voir, et je ne parle même pas des motards, redoute Philippe Gilbert. Ça va être la galère à tous les échelons. »

Jusqu'au départ de l'épreuve, le fossé va se creuser entre l'excitation du public, qui depuis près de vingt ans attend que l'Enfer du Nord se déroule dans des conditions extrêmes, et l'anxiété des coureurs, qui ont achevé hier leurs reconnaissances avec plus d'interrogations et de craintes que de réponses. « Ce qui est sûr, c'est que si tout le monde se lance à fond sur les pavés humides, ça fera jeu de dominos, il y en aura partout, prévient Alain Deloeuil. Je ne m'attends pas à voir beaucoup de coureurs à l'arrivée. Pour eux, ça ne va pas être une mince affaire. Mais pour vous, pour moi, ça va être un Roubaix de légende. »

Information
Florian Sénéchal, l'enfant des pavés de Paris-Roubaix

Florian Sénéchal, le troisième Français de Deceuninck -Quick Step, qui a grandi juste à côté du premier secteur pavé de Paris-Roubaix, cultive avec fierté son obsession pour la reine des classiques et l'amour de son département natal, le Nord.

L'adolescent trépigne sur un parking de Saint-Amand-les-Eaux d'où s'apprête à être donné, en ce matin d'avril 2011 et sous un ciel immaculé, le départ de Paris-Roubaix juniors. « Je suis prêt : je sais les endroits compliqués et ceux où on peut se reposer, dit-il en zippant son maillot tricolore, d'une voix assurée avec un fort accent ch'ti. Avant-hier, je suis parti de Troisvilles et j'ai reconnu tous les secteurs, comme les pros. Ça m'a bien décrassé. »

Dix ans et demi plus tard, Florian Sénéchal n'a rien oublié de cette journée magique qui l'avait vu attaquer sur plat, près de Gruson, prendre une minute d'avance à la pédale et entrer seul dans le vélodrome, quelques heures à peine avant que Johan Vansummeren ne l'imite chez les grands. « J'avais 18 ans mais je ne vivais déjà que pour Roubaix, il n'y avait que ça, Roubaix, Roubaix, se remémore-t-il. Alors gagner comme ça, direct, tu imagines... c'est inoubliable. Avant cette victoire, je crois que je ne me pensais pas capable de faire carrière dans le vélo. »

Longtemps, les Sénéchal n'ont pourtant accordé aucun intérêt au cyclisme, ni la mère, vendeuse dans un magasin de chocolat, ni le père, employé dans une entreprise de ravalement de façade. Ce n'est que lorsque ce dernier, victime d'une fracture de la jambe après avoir chuté d'une échelle, a eu la bonne idée de s'essayer au cyclotourisme pour parfaire sa rééducation, que la bicyclette a débarqué dans la famille en balayant tout sur son passage. « Mon père s'est subitement pris de passion pour le vélo, et pour moi, qui ait choisi de l'accompagner, ça a été encore pire », sourit Florian.

À 9 ans, il participe à sa première grande rando VTT, « l'Enfer Vert » de Maroilles, au coeur d'un peloton de plus de 2000 membres. Le gamin l'achève à bout de forces, transi de froid et de fatigue. À 10 ans, inscrit au club des bons jeunes du coin (l'UC Inchy) il prend le départ de sa première course à Neuville-en-Ferrain, près de Lille. Sous la pluie, il place une attaque fulgurante qui décramponne tous ses adversaires et s'impose. Dans sa catégorie d'âge, le garçon est imbattable. « Je n'ai pas souvent perdu chez les jeunes, confirme-t-il, tout était facile pour moi à l'époque. »

Le paternel et le fiston partent souvent rouler après l'école et le dimanche : en VTT, ils restent près de Cambrai, il y a de quoi faire le long du canal et dans le parc ; pour la route, ils filent vers Maubeuge, dans le parc naturel de l'Asvesnois. Dans les jours qui précèdent Paris-Roubaix, pour se mettre dans l'ambiance, ils vont traverser les célèbres secteurs de l'épreuve. « Vers 13 ans, j'ai commencé à partir seul sur les pavés, juste pour le plaisir, parce que je m'y sentais rapide et à l'aise, plus que mes potes, raconte Sénéchal. Je me chauffais en regardant des replays de la course sur internet, puis je suivais le parcours fléché et je remontais le plus loin possible. Parfois, je prenais des raccourcis et je me perdais. Un jour, j'étais retombé par hasard sur la trouée d'Arenberg, c'était magique. Très vite, j'ai connu ces routes par coeur. J'y allais seul, je passais des moments extraordinaires. »

Au fil de ses sorties pavées et d'innombrables casses matérielles - « mon père était aussi mon mécano, ça le rendait fou quand je rentrais avec la selle, le cadre ou les roues abîmées » - Sénéchal prend la mesure de la difficulté et de la puissance symbolique de cette course hors-norme. Chaque deuxième dimanche d'avril, il va en goûter la rudesse et l'âcreté au bord des secteurs de Troisvilles ou d'Inchy, situés à moins de dix kilomètres du domicile familial à Igny-les-Cambrésis. Émerveillé, il plisse les yeux dans les nuages de poussière pour observer les mines défaites de ses idoles. Les portes de l'enfer qu'ils ouvrent en filant sur les sentiers agricoles sont aussi celles de son jardin.

À 28 ans, Sénéchal est aujourd'hui résident belge - il vit juste de l'autre côté de la frontière, près de Tournai avec sa femme Margaux, ils attendent leur premier enfant le mois prochain - mais son coeur est resté dans le Nord. Parrain de l'association des « ch'tis coureurs », qui vise à améliorer le quotidien des personnes touchées par le cancer dans la région des Hauts-de-France, le coureur a aussi chaperonné le téléthon de Caudry, la commune où il a fait son lycée, et ne se lasse pas d'expliquer pourquoi il préfère Cambrai à Paris.

« La mentalité des gens d'ici est extraordinaire, dit-il. Mon ami Loïc Chetout (qui fut son équipier entre 2014 et 2017), qui vient de Biarritz, m'a un jour dit : "ta famille, je l'ai découverte il y a une heure mais j'ai l'impression de la connaître depuis des années". Il a tout résumé. Les nordistes sont si ouverts, si attachants... Si tu as un problème ici, tu as toujours un voisin qui te tendra la main. Ce n'est pas la plus belle région à visiter, c'est sûr, mais ce qui m'importe, c'est que les gens y ont la tête sur les épaules et un gros coeur. Je retrouve un peu cette mentalité en Wallonie aujourd'hui, mais ce n'est pas tout à fait pareil. Les valeurs des gens du Nord, je ne les ai retrouvées nulle part ailleurs. »

Son amour pour les pavés et ses attaches régionales se retrouvent dans son parcours professionnel, débuté en 2012 en tant que stagiaire chez Quick-Step au soutien de Tom Boonen, l'un des plus grands héros roubaisiens, puis chez Cofidis, une équipe nordiste dont le service course se trouve à Bondues, dans la métropole de Lille.

Rappelé en 2018 par Patrick Lefévère, il y est devenu un fabuleux couteau suisse, paravent de Julian Alaphilippe, poisson-pilote habile parfois trop rapide pour ses propres sprinteurs, superbe tacticien dans le final d'épreuves qu'il épingle avec de plus en plus d'aisance.

Sixième à Roubaix il y a deux ans, il avait facilité le succès de son leader, Philippe Gilbert, avant de régler le sprint des poursuivants sur le vélodrome. Dimanche, dans la grande loterie boueuse des pavés de son enfance, il se présentera comme le coureur le plus en forme des quatre protégés de l'armada belge (avec Yves Lampaert, Zdenek Stybar et Kasper Asgreen) et pourrait cette fois en être l'atout-maître. Il a perdu quatre kilos cet été lors d'un stage dans les Dolomites, puis sous le cagnard de la Vuelta. « Je me sens peut-être plus fort qu'en 2019, pas forcément plus puissant sur les pavés, mais plus polyvalent, plus sûr de mes qualités ».

Seulement, Roubaix est une équation à plusieurs inconnues, une grande tombola dont les choix sont doublés à la moindre goutte de pluie, et Sénéchal le sait mieux que personne. L'outsider garde la tête froide, le Nordiste est terre à terre, alors quand il s'agit d'évoquer ses rêves, il se détourne du vélodrome et préfère s'imaginer dans dix ans en retraité accompli, sans regrets, de retour à Maroilles sur son VTT, pour « boire le vin chaud avec les copains et manger des tartines de fromage au ravito. »

J'ai envie de croire en Sénéchal, l'histoire serait si belle.
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Re: Cyclisme

Messagepar guts64 » 02 Oct 2021, 15:42

En tout cas il était en grande forme sur le mondial la semaine dernière et Paris-Roubaix est plus une course qui lui convient. Donc oui c´est un favori je pense de la course et la meilleure chance française.
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Re: Cyclisme

Messagepar Kenshi » 02 Oct 2021, 18:27

A voir comment seront réparties les responsabilités chez Quick Step, il sera probablement pas le seul coureur protégé
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Re: Cyclisme

Messagepar guigui92 » 03 Oct 2021, 08:02

La course va être dantesques !
Déjà hier la course fille était chaotique avec des chutes à gogo, il faut s’attendre à une tuerie.

J’aimerai bien Sénéchal, mais là avec les conditions je vois plus un gars venant du cyclo-cross ou du vtt ( WvA, MvDP, Sagan ou Stybar).
N’empêche que victoire de Senechal devant WvA, j’imagine l’état de la Belgique !

Sinon est-ce qu’il y’en certains d’entre vous qui ont déjà eu l’occasion de rouler sur les pavés de Roubaix ?
Avec 5 potes ont a fait l’itinéraire sur deux jours la semaine dernière. J’ai adoré le parcours et l’ambiance du nord par contre les pavés, les pavés….
On ne peut pas s’imaginer avant d’avoir rouler dessus à quel point c’est destructeur à quel point ça te brise. Pour passer il faut mettre du rythme, mais dès que tu perds un peu de vitesse c’est très très compliqué de relancer.
J’ai deux potes qui avaient les mains en sang à l’arrivée.
Tout ça pour dire que l’enfer du nord porte ni plus ni moins exactement bien son nom.
A tous les passionnés de cyclisme je recommande fortement de s’y tester. Malgré la douleur et mon sentiment de « plus jamais ça » à l’arrivée je sais que j’y retournerai.
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Re: Cyclisme

Messagepar Betsamee » 03 Oct 2021, 08:45

j'ose meme pas imaginer l'etat des avant bras apres les pavés
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Re: Cyclisme

Messagepar jarlandine » 03 Oct 2021, 13:27

Temps à ne pas mettre un chien dehors sur ce Paris/Roubaix, les gars sont déjà bien boueux dans le brouillard persistant #-o
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Re: Cyclisme

Messagepar gaby » 03 Oct 2021, 13:53

Putain ces conditions météos. :twisted:
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Messagepar gaby » 03 Oct 2021, 14:12

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Messagepar gaby » 03 Oct 2021, 15:17

C'est cuit pour Sénéchal.
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Messagepar gob » 03 Oct 2021, 15:30

Et alaph ?
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Messagepar Kenshi » 03 Oct 2021, 15:31

Alaph n'est pas présent. Crevaison au pire moment pour Senechal, ça fait chier.
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Messagepar gaby » 03 Oct 2021, 15:33

gob, c'est pas un profil pour lui.
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Re: Cyclisme

Messagepar jarlandine » 03 Oct 2021, 15:33

Petit Poupou a bien fait de changer de vélo, à moins d' incident sérieux, ça peut être pour lui.
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