Bourse / Économie / Finance / Immobilier

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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar superolive » 27 Avr 2022, 21:45

sillicate, ama faut concevoir Musk comme un Bill Gates 2.0, sauf que lui ne finira pas par faire une fondation pour aider les pauvres en Afrique (raccourci).

Musk a revendu ses parts de Paypal et s'est fait le couilles en or. C'est un businessman original et libertarien, mais qui connait bien les règles du business du 21eme siècle tout en souhaitant renverser la table et sans doute dominer le monde industriel et techno, au profit de ses lubies.

Dans ses business qui commencent à payer il y a TESLA, SPACE X qui est devenu une entreprise rentable, et surtout cette filiale STARLINK qui va cracher de la thune très rapidement et en masse.

Dans ses autres projets qui lui coutent des thunes et à avenir improbable il y a HYPERLOOP et NEUROLINK.

Et puis il y a TWITTER,
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46,5 milliards de dollars afin de financer la transaction. En tout, 21 milliards viennent de sa fortune personnelle, estimée à 281 milliards de dollars par le magazine Forbes. La banque Morgan Stanley - par ailleurs actionnaire à plus de 8 % chez Twitter - s’est aussi engagée à lui accorder deux prêts, l’un de 13 milliards de dollars et un autre de 12,5 milliards.


Là c'est vraiment improbable, mais il a sans doute de la suite dans les idées, c'est à dire parvenir à trouver de la rentabilité au réseau social à moyen terme (pub et abos). Et le lier avec d'autres choses à venir sans doute.

C'est d'une certaine manière fascinant je trouve ce genre de businessman, car il est sans doute un visionnaire. Mais c'est terrifiant en vrai, parce que lui, Zuckerberg avec son metavers et Bezos dans une moindre mesure vont modifier la face du du monde dans les 20 prochaines années...
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar squall » 27 Avr 2022, 21:53

Meta c'est déjà en route la transformation.
Bouygues fait ses codir en VR.
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar superolive » 27 Avr 2022, 22:12

Les Codir en RV je vais me renseigner, sans doute pour amuser la galerie. :mrgreen:
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar squall » 27 Avr 2022, 22:30

On parle de Bouygues, pas de la Poste.
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar superolive » 27 Avr 2022, 22:46

squall, merci j'avais bien compris. :mrgreen:

Ca tombe bien j'ai un gros fournisseur BYES (Bouygues Energie et Services) et un pote qui bosse chez Bouygues BTP :wink:
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar squall » 27 Avr 2022, 22:48

Plus sérieusement, c'est evidemment de la com' de Bouygues. Mais il y a des marchés sous-jacents dans l'air.
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Dragan » 19 Mai 2022, 11:31

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Rodolphe Saadé, un héritier entrepreneur à la conquête du monde

« Intuition ; volonté ; développement sans limite. » C'est par ces quelques mots, confiés au Figaro à la veille de sa prise de fonction à la tête de CMA CGM en 2017, que Rodolphe Saadé définissait ses ambitions pour l'entreprise fondée en 1978 par son père, venu du Liban.

Jacques Saadé, décédé en 2018, était un roc, concentré sur le développement de nouvelles routes maritimes. Son fils aîné, Rodolphe, 52 ans aujourd'hui, a rapidement fixé au groupe créé à Marseille un nouveau cap allant au-delà des mers. À l'époque de sa nomination au poste de PDG, les mots « logistique » , « e-commerce » , et « numérique » faisaient déjà partie du vocabulaire du dauphin. Cinq ans plus tard, le fils d'armateur devenu grand patron a relevé le challenge qu'il s'était fixé. CMA CGM s'est imposé à force de croissance externe comme un acteur global et mondial de la logistique maritime, terrestre (Gefco, Colis Privé, CLS d'Ingram) et aérienne (Ceva logistics et bientôt Air France).

« Rodolphe Saadé développe le groupe de façon très accélérée. Mais je l'ai vu évoluer ces dernières années, et en réponse à votre question sur sa vision pour l'entreprise, il dirait certainement aujourd'hui, ''développement sans limite mais responsable''. » Il est soucieux de l'impact du groupe sur son environnement, tant du point de vue écologique que social et sociétal » , estime Antoine Gosset-Grainville, l'un de ses avocats (associé du cabinet d'avocat BDGS et président d'Axa).

Entreprise la plus profitable de France

En 2021, à la faveur de la conjoncture mondiale, l'entreprise est devenue la plus profitable de France, dégageant un résultat net de 16,5 milliards d'euros, supérieur à celui de TotalEnergies. Alors que CMA CGM est aujourd'hui sur le sommet de la vague, Rodolphe Saadé, en entrepreneur, profite de la situation favorable pour investir. Car il sait que l'activité de transport maritime est cyclique et aux prises avec la géopolitique.

Dix-neuvième fortune professionnelle de France selon Challenges en 2021, la famille Saadé détient les trois quarts du capital de l'entreprise au côté du turc Yildirim et de Bpifrance. Le PDG de CMA CGM est devenu une figure incontournable du capitalisme français. Vivant heureux loin de Paris, Rodolphe Saadé cultive sa différence en imposant aujourd'hui Marseille comme une capitale mondiale de la logistique et du transport, 2500 ans après la création de son port par les Grecs phocéens .

« Quand il a racheté Ceva Logistics (en 2019, NDLR), il a immédiatement voulu relocaliser chez nous cette entreprise suisse et m'a demandé de monter une opération séduction pour 200 cadres afin qu'ils déménagent à Marseille avec le siège social. CMA CGM est un groupe mondial. Rien n'obligeait Rodolphe à apporter cette valeur à Marseille. Il y tenait pourtant viscéralement » , témoigne Didier Parakian (LREM), actuel vice-président de la Métropole Aix-Marseille Provence et ami de l'armateur. « Marseille est une ville populaire, plutôt pauvre. C'est une chance historique d'avoir dans notre ville un businessman qui transforme en or tout ce qu'il touche » , salue l'élu.

Derrière la réussite se cache un homme discret, que d'aucuns disent « dans le contrôle en permanence » , avare en mondanité, et proche de sa famille avec laquelle il passe le plus de temps possible. On le dit également amateur de course à pied et d'art contemporain. « C'est un homme réservé, sur son quant à soi, mais qui n'est pas pour autant fermé. Il a beaucoup d'humour et sa réserve est une forme de correction » , assure Dominique Bussereau, deux fois secrétaire d'État aux Transports au début des années 2000 et membre du conseil d'administration de CMA CGM depuis 2012.

Cette « réserve » est parfois tenue en interne pour de la froideur. « À mon époque, les Saadé avaient leur ascenseur personnel » , se souvient un ancien collaborateur. Critique d'un management qu'il estime rude, un ancien haut cadre témoigne : « Il n'y a pas de perte de temps en réunion... ce qui veut dire aussi peu de considération pour ce qui touche de près ou de loin à votre situation personnelle. Il règne ici un culte de la performance où le compliment est rare » , affirme-t-il. Avant de saluer la vision de son ex-patron. « Rodolphe Saadé est un homme d'affaires très avisé. Il sait s'entourer des meilleurs qu'il sait d'ailleurs très bien payer. La diversification, c'est lui qui l'a toujours portée. Il est également conscient des limites du tout-pétrole, ce qui l'a poussé à investir le premier dans les carburants de synthèse et les moteurs au GNL. Il décide vite et surtout, il voit loin. »

Attachement à Marseille

À l'écoute de son environnement d'affaires et attentif à l'innovation, le PDG s'est également ouvert sur la ville. Au pied de la tour CMA CGM, il a poussé à la création de ZeBox, un incubateur d'entreprises installé dans les murs de l'ex-Compagnie générale transatlantique à laquelle succéda CMA CGM. « ZeBox n'est pas une opération de mécénat, mais un outil de recherche de compétences pouvant constituer un vivier pour l'entreprise. Marseille a une certaine réputation et il n'est pas évident d'y faire venir du monde , euphémise Dominique Bussereau. C'est pourquoi Rodolphe Saadé cherche à développer toutes les possibilités de faire émerger des talents locaux. » En outre, le groupe a récemment posé la première pierre de Tangram, son « centre d'excellence dédié à la création du transport et de la logistique durables de demain » sur le terrain de l'École nationale supérieure maritime (ENSM) à la Pointe-Rouge dans les quartiers sud de Marseille.

Foncièrement attaché à sa ville, Rodolphe Saadé y pratique le mécénat, au travers de la fondation CMA CGM, et y investit dans l'entrepreneuriat, la formation, les nouveaux carburants mais aussi... la presse régionale ! Ainsi, le Marseillais fait du rachat du quotidien La Provence, qu'il dispute à Xavier Niel, un dossier si personnel qu'il est prêt à en faire l'acquisition pour un montant hors marché, à deux fois son prix estimé. Folie ou caprice ? « La Provence, c'est le choix du coeur et rien d'autre. C'est une autre preuve d'amour pour Marseille. C'est le journal qu'il lit depuis toujours. Ce dossier le montre. Il n'a pas peur de sortir de sa réserve et d'aller à la castagne pour défendre ce qu'il aime » , balaye Didier Parakian.

Toujours investi au Liban, où est installé le holding familial , Rodolphe Saadé n'oublie pas son pays natal. Profondément affecté par l'explosion du port de Beyrouth en 2020, il participera activement à sa reconstruction. En février, CMA CGM a obtenu pour une période de dix ans la gestion, l'exploitation et la maintenance du terminal du port à conteneurs.

Si depuis cinq ans CMA CGM a renouvelé son équipe dirigeante et ses activités avec du sang neuf, son coeur bat invariablement pour les places maritimes de Marseille et de Beyrouth.

Le Figaro
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Dragan » 19 Mai 2022, 16:33

Il s'est fait de la pub dans tous les journaux

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Rodolphe Saadé , le nouveau « tycoon » français

Le patron de CMA CGM continue de tisser sa toile. De troisième armateur mondial, le groupe est devenu en quelques années un géant mondial du transport et de la logistique. Mais pas que… Rodolphe Saadé s'apprête aussi à mettre la main sur le quotidien régional « La Provence ».

Pour Rodolphe Saadé, le transport de demain sera multimodal.

Mais où s'arrêtera Rodolphe Saadé ? Non content d'avoir damé le pion à Xavier Niel, le fondateur de Free à qui rien ne semblait pouvoir résister jusqu'au dossier de reprise de « La Provence », le PDG de CMA CGM, géant mondial du transport et de la logistique, s'invite maintenant au capital du groupe Air France-KLM. Comme son père, Jacques Saadé, avait eu l'intuition à la fin des années 1970 de faire du conteneur maritime non seulement le symbole de la mondialisation naissante mais encore le moyen de porter haut le pavillon français en bâtissant le quatrième armateur mondial, Rodolphe Saadé a la conviction que le transport de demain sera multimodal… ou ne sera pas. Du maritime à la route jusqu'au ciel, avec aujourd'hui le fret aérien.

Lorsque son père décède, en juin 2018, son fils encore quadragénaire a déjà fait ses preuves. PDG du groupe familial depuis novembre 2017, il avait auparavant mené de bout en bout l'acquisition en 2016 du singapourien NOL, propriétaire d'APL. L'opération confère à CMA CGM une position incontournable sur les lignes transPacifique.

Mouvements stratégiques

Si le jeune patron fait d'abord croître la flotte de porte-conteneurs aux couleurs de l'armateur marseillais, il prépare aussi la transition environnementale du groupe, en faisant le choix pionnier de développer le gaz naturel liquéfié (GNL) pour propulser ses nouveaux navires. Le « Jacques Saadé », premier porte-conteneurs géant (d'une capacité de 23.000 EVP) propulsé au gaz naturel sur une série de neuf commandés, prend ainsi la mer le 23 septembre 2020.

En février 2019, Rodolphe Saadé réalise un premier mouvement stratégique majeur en lançant une offre publique d'achat amicale sur Ceva, valorisant le groupe suisse de logistique environ 1,5 milliard de francs suisse pour 100 % du capital. « Avec, au total, quelque 100.000 collaborateurs et un chiffre d'affaires d'environ 30 milliards de dollars, nous créons un groupe mondial de transport et de logistique », se félicitait-il alors dans les colonnes des « Echos ».

Puis, du haut de la tour CMA CGM qui domine fièrement le port de Marseille, le dirigeant affronte la plus forte tempête qu'a connue le transport maritime depuis des décennies. Le trafic maritime de conteneurs se contracte pour la première fois depuis 2009. La pandémie de Covid-19 met à mal le commerce international, les ports se ferment, les bateaux à l'ancre se multiplient dans les rades du monde entier, les équipages comme les marchandises restent bloqués à bord. Le groupe sécurise sa trésorerie avec un prêt garanti par l'Etat (PGE) de 1 milliard d'euros.

Déjà, les ponts aériens mis en place avec sa nouvelle division Ceva Logistics atténuent les effets de la crise. Et très vite, porté par une reprise du trafic mondial, la rareté des conteneurs, la flambée des taux de fret et la baisse des prix du pétrole du fait du ralentissement de l'économie mondiale, CMA CGM affiche des résultats record. Rodolphe Saadé se sent pousser des ailes. En septembre 2020, l'armateur envisage de prendre une participation de 30 % au capital du pôle aéro du groupe Dubreuil, qui comprend, outre Air Caraïbes et sa petite soeur low cost French Bee, une filiale de maintenance et une filiale cargo. S'il y renonce finalement, c'est pour créer le 12 février 2021 une division spécialisée dans le fret aérien, CMA CGM Air Cargo. Neuf mois plus tard, le groupe annonce la commande, pour une valeur estimée à 800 millions d'euros, de quatre Airbus A350F, le futur avion-cargo de l'avionneur européen. Ils s'ajouteront à la flotte de CMA CGM Air Cargo en 2025.

Mer, fer, route

Rodolphe Saadé ne néglige pas pour autant les terrains maritimes et terrestres. A défaut de se porter candidat au rachat des actifs portuaires de Bolloré en Afrique, où son groupe est déjà bien présent, il rachète, en novembre dernier, 90 % du terminal Fenix Marine Services sur le port de Los Angeles Long Beach, pour une valeur d'entreprise de 2,3 milliards de dollars. Puis, en décembre, il débourse 3 milliards de dollars dans l'activité de logistique contractuelle pour s'offrir 59 entrepôts et 11.500 salariés du groupe américain Ingram Micro.

Moins important, mais sûrement pas anecdotique, CMA CGM acquiert en janvier dernier 100 % de Colis Privé, spécialiste des livraisons de petits paquets chez les particuliers. Enfin, pour boucler la boucle des solutions de transport, le groupe marseillais met la main sur Gefco, le spécialiste du transport ferroviaire de véhicules neufs, qui revient ainsi dans le giron français après avoir été détenu majoritairement par la société des chemins de fer russes RZD.

En quatre ans, CMA CGM aura plus que doublé de taille, pour atteindre l'an dernier un chiffre d'affaires de 56 milliards de dollars (contre 21 milliards en 2017) et un bénéfice net record de 18 milliards. Rodolphe Saadé en a fait un opérateur global de solutions logistiques multimodales. Le tableau restera néanmoins incomplet, à défaut d'avoir la liste exhaustive des jeunes pousses sur lesquelles Rodolphe Saadé a misé. Et de rappeler aussi le lien indéfectible qui lie ce franco- libanais à la ville où il est né. L'armateur marseillais a obtenu en février dernier la gestion pour dix ans du terminal conteneurs du port de Beyrouth, théâtre d'une énorme explosion en août 2020. Bien ancré dans la cité phocéenne, où il fait ériger une deuxième tour de bureaux, le nouveau « tycoon » qui porte haut le pavillon français n'oublie pas d'où il vient.

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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar peezee » 03 Juin 2022, 13:25

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Economic hurricane is heading our way, JP Morgan Chase chief Jamie Dimon warns
Hugh Tomlinson, Washington
Friday June 03 2022, 12.01am, The Times

Jamie Dimon has warned that economic storm clouds are gathering

The world should prepare for an economic “hurricane” as inflation and the war in Ukraine create a perfect storm, the head of JP Morgan Chase warned.

Jamie Dimon, the chief executive of America’s largest bank, told a conference that the extraordinary financial climate, compounded by the repercussions of Russia’s invasion of Ukraine, would fuel chaos in the markets over the coming months.

“Right now, it’s kind of sunny, things are doing fine, everyone thinks the Fed can handle this,” Dimon said. “[But] that hurricane is right out there, down the road, coming our way. We just don’t know if it’s a minor one or Superstorm Sandy. You better brace yourself.”


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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar fourcroy » 03 Juin 2022, 19:02

peezee a écrit:A droite, maintenant ! Dans un genre de soleil, les choses font dans la finesse et tout le monde pense que Federer peut réussir ça.

Ne le prends pas mal, mais je trouve tes messages de plus en plus décousus.
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar peezee » 03 Juin 2022, 19:06

Ah mayrde, j'avais pourtant l'impression que koudy avait quitté le forum... :lol:


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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Dragan » 20 Juin 2022, 16:46

Intéressant papier sur CMA CGM. Je ne connaissais pas tout ça...

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Le transport maritime, ses profits-record et les impôts : « Taxe-moi si tu peux... »

Les transporteurs maritimes, comme le géant français CMA CGM, affichent des profits colossaux. Mais un régime fiscal ultra-avantageux leur permet de ne payer qu'un très faible impôt sur les sociétés...

C'est une aberration fiscale. Depuis l'été 2020, le prix du transport maritime explose et les profits des armateurs pulvérisent tous les records. En 2021, le danois Maersk, numéro deux mondial du secteur, et le français CMA CGM, numéro trois, ont gagné chacun 16 milliards d'euros. De toute l'histoire du royaume du Danemark, on n'avait jamais vu un tel bénéfice. Quant à CMA CGM, il détrône TotalEnergies au rang de recordman français des profits. Poursuivant sur sa lancée, le groupe de Rodolphe Saadé a gagné 6,66 milliards d'euros de janvier à mars 2022, soit en trois mois davantage que les bénéfices annuels de 33 des 40 sociétés du CAC 40 (dont l'armateur, pas coté en Bourse, ne fait pas partie) !

Une aubaine pour le fisc français, qui taxe les bénéfices à 25 % (et même 27,5 % pour les très grands groupes en 2021) ? On se dit que quelques milliards d'euros supplémentaires dans les caisses de l'Etat au moment où il faut financer le bouclier énergétique et aider les ménages modestes face à l'inflation seront bienvenus. Mais il n'en est rien. CMA CGM ne paie presque pas d'impôt : seulement 2 % de son résultat, soit 350 millions d'euros dans le monde ! Et le constat est le même quand on se plonge dans les comptes de l'allemand Hapag Lloyd (numéro cinq mondial) ou dans ceux du danois Maersk. Quant à ceux du leader mondial, l'italo-suisse MSC, ils ne sont pas publiés mais on n'ose imaginer qu'ils soient très différents...

Un régime hyperfavorable aux armateurs

Ne cherchez pas de paradis fiscal derrière cet impôt extra light. CMA CGM ne fait qu'appliquer la loi européenne. A la fin des années 1980, Bruxelles a proposé la généralisation d'un régime hyperfavorable aux armateurs : la taxation au tonnage, inventée par les armateurs grecs. Un régime que la France a adopté en 2003. Le principe est simple : une société de transport maritime peut choisir de payer une taxe en fonction de la capacité de transport de ses navires plutôt que l'impôt sur les sociétés. Un système extrêmement avantageux en cas de profits stratosphériques. Et nous y sommes.

Bien sûr, il y a quelques contreparties : 60 % de la flotte de navires est censée être sous pavillon européen et au moins 30 % des marins doivent être ressortissants de l'Union. Le but est d'éviter la délocalisation vers des Etats encore moins-disants, comme Singapour. CMA CGM note que l'objectif est atteint : quatre des cinq premiers transporteurs de conteneurs au monde aujourd'hui sont européens. Avec le chinois Cosco Shipping (numéro quatre au classement par taille), ils contrôlent plus de 65 % des capacités mondiales de fret par conteneur. Un bon point pour la souveraineté européenne.

Les bateaux se cachent pour mourir Mais l'avantage est-il justifié ? L'International Transport Forum, qui dépend de l'OCDE, a passé en revue les aides reçues par le secteur. Et le bilan est mitigé : depuis la taxation au tonnage, le pourcentage de la flotte mondiale battant pavillon européen aurait reculé. Quant aux commandes de nouveaux bateaux, elles profitent surtout aux chantiers asiatiques. Une autre critique vient des Etats-Unis : la sénatrice démocrate Elizabeth Warren dénonce la « greedflation » (contraction des mots « avidité », « greed » en anglais, et inflation), à savoir l'attitude des entreprises qui profitent de la situation d'inflation pour gonfler leurs marges, souvent grâce à une position dominante. Ne faut-il pas les réguler et taxer les « superprofits » ?

La question est posée à Bruno Le Maire. A Bercy, l'Inspection des Finances vient justement de terminer un rapport sur la taxation au tonnage. Mais à ce stade, il n'a aucune intention de détricoter ce régime. Le macronisme économique a deux pieds : la stabilité fiscale et la confiance aux entreprises. Il demande donc à Rodolphe Saadé de faire « des propositions », un geste commercial « pour le transport des produits de base », notamment pour le bâtiment... Et de continuer à investir tous azimuts, notamment dans Air France-KLM, dont il est devenu l'un des principaux actionnaires : il rend ainsi service à l'Etat et à l'entreprise, tout en se renforçant lui-même, puisqu'il maîtrisera, en plus, le transport des marchandises par les airs.

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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Dragan » 21 Juin 2022, 14:28

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Le krach du bitcoin fragilise une partie du monde de la finance et de la tech

La hausse des taux d'intérêt détourne les investisseurs des actifs risqués. Certaines plateformes sont en difficulté.

CRYPTOACTIFS La chute semble interminable. Depuis novembre, le cours du bitcoin, la plus ancienne et la plus répandue des cryptomonnaies, n'en finit pas de tomber. Le mouvement s'est accéléré en mai, puis la semaine dernière (- 25 % en sept jours, du jamais vu) et pendant le week-end, entraînant dans son sillage l'ensemble de ces monnaies d'un genre nouveau. Pour la première fois depuis fin 2020, le bitcoin est passé samedi sous la barre symbolique des 20 000 dollars (17 599 dollars), avant de se redresser lundi à 20 550 dollars. Les observateurs scrutent de près ce seuil des 20 000 dollars, en dessous duquel les investisseurs institutionnels commencent à solder leurs positions.

La débâcle actuelle, que certains qualifient de « bain de sang », est douloureuse pour les détenteurs de bitcoins : depuis le début de l'année, cet actif a perdu 57 % de sa valeur et plus de 70 % depuis son pic historique de novembre dernier, à 69 000 dollars. L'ethereum, la deuxième cryptomonnaie la plus utilisée au monde, s'échangeait lundi à 1 123 dollars, en baisse de 70 % depuis le 1 er janvier. En un peu plus de six mois, la capitalisation des cryptos a été divisée par plus de trois, passant de 3 000 milliards de dollars en novembre à 880 milliards de dollars.

Certes, les retournements de marché sont monnaie courante avec les cryptos, qui ne sont adossées à aucun actif (et n'ont donc pas de valeur intrinsèque) et qui alternent cycles de hausse et de baisse. Mais, les soubresauts actuels paraissent plus inquiétants que d'habitude, car ils remettent en question une partie de leurs écosystèmes.

Perte de confiance

La dégradation de l'environnement économique a servi de détonateur à la baisse des cours. L'inflation galopante contraint les banques centrales - en tête desquelles la Réserve fédérale américaine - à relever les taux d'intérêt. « La hausse des taux réduit l'accès aux liquidités des investisseurs , explique Stéphane Ray, responsable des paiements innovants et de l'open banking chez Accenture. Ils ont moins d'appétit pour les actifs risqués et leur préfèrent des produits plus classiques, désormais mieux rémunérés. » La fin de l'argent facile fait en outre dévisser les Bourses et les valeurs technologiques cotées aux États-Unis, auxquelles les cryptos étaient de plus en plus corrélées. Aujourd'hui, entre 200 et 300 millions de particuliers à travers le monde auraient acheté des bitcoins et autres cryptos, en particulier pendant la crise sanitaire. Et depuis deux ans, les investisseurs institutionnels sont très présents, les grandes banques américaines en tête.

En mai, un nouvel élément est venu gripper la machine des cryptos et a amplifié la baisse des cours à l'oeuvre depuis la fin 2021 . Le marché a ainsi découvert que certains « stablecoins », des cryptomonnaies censées garantir la parité avec le dollar, comme le Terra USD, n'étaient pas stables du tout. « Cet événement a généré une perte de confiance du grand public et de certains investisseurs pour les stable coins , explique Stanislas Barthelemi, consultant blockchain & cryptos chez KPMG France. Et semé le doute sur le modèle des plateformes de lending (prêts, NDLR). » Ces plateformes, qui ne sont pas régulées , proposent aux particuliers de déposer chez elles leurs cryptos et de recevoir en échange des rémunérations très alléchantes (de 18 % à 40 % par an). Ces plateformes prêtent aussi ces cryptos à d'autres acteurs, via des contrats financiers complexes, qui les placent. Un tel système ne fonctionne que si la valeur des cryptomonnaies augmente. Les dernières semaines en ont montré les limites. Il y a huit jours, Celsius, l'un des leaders américains du secteur, a brutalement empêché les retraits. La plateforme n'était pas en mesure de faire face aux demandes de sorties de ses clients, faute de liquidités suffisantes. Ce gel a provoqué un mouvement de panique chez ses clients et ceux des autres plateformes. Et précipité la semaine dernière la chute des cours des cryptos.

Lundi, Celsius a indiqué qu'un retour à la normale prendrait du temps et qu'elle travaillait avec les régulateurs. Depuis, d'autres plateformes de prêts ont également annoncé le gel des retraits (Babel Finance, Hoo...). Les experts redoutent des défaillances en chaîne. « Dans le climat de défiance actuel, les plateformes ayant pris des risques déraisonnables sont confrontées à des problèmes de liquidités (elles n'ont plus de cash pour payer), décrypte Stéphane Ray. Vu l'ampleur du phénomène, on s'attend à ce que certaines ayant pris des risques déraisonnables soient fortement chahutées, voire ferment. »

La contagion gagne la finance : le hedge fund Three Arrows, spécialisé dans les cryptos, rencontre lui aussi des problèmes de liquidités. Les observateurs s'attendent à ce que d'autres fonds se retrouvent dans la tourmente. Par ailleurs, à cause de la chute des cours, certaines plateformes comme Coinbase ont annoncé des réductions d'effectifs. Ce qui renforce encore la défiance des investisseurs. « À moyen terme, cela pourrait entraîner une poursuite de la chute des cours des cryptos mais ils pourraient remonter tout aussi rapidement » , avance Stanislas Barthelemi. « Un hiver noir se profile » , ajoute un analyste de Wedbush Securities.

Ces effets en chaîne, liés à un tarissement des liquidités et à des prises de risque trop importantes, rappellent à certains égards la crise de 2008. Mais fort heureusement, les cryptomonnaies n'ont pris l'ampleur des subprimes. La secousse devrait rester gérable.

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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Dragan » 07 Aoû 2022, 17:42

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La manne de l'impôt sur les sociétés

La croissance française du deuxième trimestre a doublement surpris positivement. Quantitativement, elle a effacé le trou d'air du début d'année. Qualitativement, elle ne repose pas, pour une fois, sur la consommation des ménages. Cette dernière se stabilise, ce qui n'est pas si mal au vu de l'inflation. L'activité bénéficie surtout dela reprise des secteurs restés longtemps pénalisés à cause du Covid (hébergement-restauration), via le pic touristique. Mais aussi de l'investissement des entreprises qui reste solide. Le surcroît de demande adressée à la France est assumé par la production intérieure et non par des importations supplémentaires, souligne l'Insee. La politique de l'offre porte aussi ses fruits sur le marché du travail. Ce dynamisme se révèle également très efficace pour faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat.

Un point essentiel alors que le Sénat doit examiner ce lundi le projet de budget rectifié, et que les bons résultats publiés ces derniers jours par les grands groupes exacerbentle débat autour d'une taxation accrue des bénéfices des entreprises. Au motif que des profits anormaux seraient réalisés, dans le transport maritime et l'énergie en particulier, et qu'il faut bien financer les mesures de soutien au pouvoir d'achat. Ce débat omet toutefois le fait qu'une entreprise comme TotalEnergies réalise ses bénéfices dans les pays où elle extraie du pétrole et du gaz, pas en France. Une surtaxe d'IS ne la toucherait pas, ou margi-nalement (sur les seules activités de raffinage). On oublie surtout que l'impôt sur les sociétés rapporte aujourd'hui deux fois plus qu'en 2018 : 57 milliards d'euros prévus en 2022 (17 milliards de plus que ce qui était anticipé un an plus tôt). Alors même que le taux d'imposition a été abaissé à 25 %. Et ce n'est qu'un début. Les résultats du premier semestre (qui n'étaient pas connus avant cette prévision) confortent cette tendance. Et laissent entrevoir à nouveau de bonnes surprises pour le budget de l'Etat en 2023, sachant que Bercy table prudemment sur un reflux d'IS dans le programme de stabilité. La bonne marche de l'emploi dope aussi les rentrées de cotisations, alors que, là encore, la politique menée depuis dix ans a consisté à alléger les charges. Tout cela aboutit au fait que malgré les 50 milliards d'euros de baisses d'impôt du premier quinquennat, le taux de prélèvements obligatoires sera quasiment le même cette année (44,8 % de PIB) qu'en 2017 (45 %). L'inflation joue bien sûr un rôle sur cette dynamique des recettes. Mais cela démontre que quand la pression fiscale est trop forte dans un pays, la réduire en ciblant les prélèvements les plus préjudiciables permet d'accroître l'activité et les recettes de l'Etat. Le gouvernement ne doit pas dévier de ce cap.

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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar 320cds » 22 Aoû 2022, 15:43

je suis dégouté. Je me suis enfin bougé le cul pour faire une loi Pinel, donc trouver le bien (la garenne colombes), via un courtier trouver un taux topissime chez une autre banque, se taper les rdv et la paperasse...

Malheureusement, certains riverains ont faire une démarche de contestation : tribunal de commerce pour le projet : Natixis ne dit rien à nous les clients mais je le sais par la bande. Donc délais, donc la banque qui a vu les taux remonter en flèche me laisse 2 mois de grace pour signer chez le notaire, sinon, il faudra recommencer à 0, avec un taux qui n'aura rien à voir. Et donc pas forcément avec eux.

9 mois de perdus si cela ne se fait pas.
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Messagepar Jester » 22 Aoû 2022, 15:47

320cds, et t'as pas d'autres "Loi Pinel" dans le coin que tu cherches ?
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar 320cds » 22 Aoû 2022, 16:07

On en trouvera d'autres mais :
1) c'est beaucoup de temps et paperasse
2) J'avais trouvé un taux à 0,99% sur 23 ans, j'ai du me déplacer à Paris au siège de la banque, ouvrir des comptes et cie. Si c'est pour rien in fine car pour le nouveau projet, une autre banque sera mieux disante...
3) c'est sur plan donc un autre Pinel sera effectif dans au moins 1 an. Les biens restants sur du Pinel en cours ne donnent pas confiance, cela s'arrache ici les bons projets.
4) j'ai payé le courtier 400€ car j'ai obtenu l'offre de prêt canon de la banque.

Bref ça fait chier. Rien de grave, problème de "riche". comme dirait mon frère. Mais frustrant si je dois redémarrer tout à 0 avec forcément un rendement bien inférieur (taux d'intéret en grosse hausse + Pinel 2023 moins intéressant que Pinel 2022).
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Messagepar Remind » 22 Aoû 2022, 16:18

Le taux d’intérêts, ce n’est pas forcément grave en soi, puisque les intérêts viendront augmenter ton déficit foncier et donc ton crédit d’impôts.

L’autre point, Pinel 2023 moins intéressant que 2022, est lui un peu plus "embêtant".
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar 320cds » 22 Aoû 2022, 16:29

merci. Mais donc, tant qu'on ne fait qu'un Pinel et qu'on est très loin du plafond de ce que l'on peut déduire, à la rigueur on se fiche de l'attractivité du taux d'intéret ? C'est limite l'état qui est perdant par le crédit d'impot qui sera supérieur ?
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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

Messagepar Remind » 22 Aoû 2022, 16:42

Oui c’est la logique. A condition toutefois de revendre le bien à l’issue de la période Pinel (9 ans avec une ou deux extensions de 3 ans, je ne me rappelle plus). Si par contre tu souhaites garder le bien pour les études de tes enfants, ou avoir un revenu complémentaire à ta retraite, là c’est un autre calcul et le taux d’intérêts à son importance car au bout de la période Pinel, tu n’as bien évidemment plus le crédit d’impôts pour compenser le surcoût des intérêts et sur 23 ans la différence peut se faire sentir.

Plus clair?
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