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Rob77 a écrit:J'attends avec beaucoup d'impatience que celles et ceux qui nous expliquaient qu'il fallait y aller, et respecter cette oeuvre de démocratie participative que lançait le président, ont aujourd'hui à dire.
fourcroy a écrit:Rob77 a écrit:J'attends avec beaucoup d'impatience que celles et ceux qui nous expliquaient qu'il fallait y aller, et respecter cette oeuvre de démocratie participative que lançait le président, ont aujourd'hui à dire.
Sophisme. Si les gens qui auraient pu faire entendre des revendications différentes n'ont pas jugé bon de participer, ils ne peuvent guère s'offusquer que leurs idées, qu'ils n'ont donc pas exprimées, n'aient pas été retenues.
Début mars, l'ONU demandait à la France une enquête sur le recours à la force contre les manifestations de gilets jaunes, dont plusieurs centaines ont été blessés. Un peu plus d'un mois plus tard, la réponse française, sans équivoque, est synthétisée par le Monde, qui en a pris connaissance : «circulez, il n'y a rien à voir.» Dans un argumentaire de 21 pages, les autorités françaises justifient leur recours massif aux grenades (lacrymogènes et de désencerclement) et aux lanceurs de balles de défense (LBD) par le fait qu'à leurs yeux, le cadre légal n'est pas celui de manifestations classiques : «A aucun moment le LBD n'est utilisé à l'encontre de manifestants, même véhéments, si ces derniers ne commettent pas de violences physiques, notamment dirigées contre les forces de l'ordre ou de graves dégradations. Mais alors il ne s'agit plus de manifestants, mais de participants à un attroupement violent et illégal.» Si le gouvernement admet que «des cas de mésusages sont toujours malheureusement possibles, (…) ils ne sauraient remettre en cause l'utilisation régulière de cette arme [le LBD] en cas de nécessité.» Il nie par ailleurs toute «pratique intimidante» dans son recours massif à des contrôles d'identité et des interpellations aux alentours des lieux de rassemblement.
fourcroy a écrit:Rob77 a écrit:J'attends avec beaucoup d'impatience que celles et ceux qui nous expliquaient qu'il fallait y aller, et respecter cette oeuvre de démocratie participative que lançait le président, ont aujourd'hui à dire.
Sophisme. Si les gens qui auraient pu faire entendre des revendications différentes n'ont pas jugé bon de participer, ils ne peuvent guère s'offusquer que leurs idées, qu'ils n'ont donc pas exprimées, n'aient pas été retenues.
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