[2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Kenshi » 19 Juin 2023, 20:18

La nomination de Vogel rebattait un tout petit peu les cartes, et d'ailleurs il avait plusieurs fois parlé de lui à son arrivée, et assurait savoir comment l'exploiter au mieux. Mais surtout maintenant le trade d'Ayton prend une importance toute autre, c'est quasiment leur seule chance d'obtenir des pièces intéressantes pour entourer les 3. J'ai pas l'effectif sous les yeux mais là sous contrat, mis à part KD Booker Beal, il doit rester Ayton et Payne, et c'est tout.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar guts64 » 19 Juin 2023, 23:24

Je pense que Phoenix veut faire All In cette saison pour enfin gagner le titre et Ayton va faire partie du pari.
De toute façon, je ne sais pas qui accepterait de prendre son contrat.
J'imagine qu'en attaque Booker va monter la balle et être le playmaker et après tout pourquoi pas c'est comme ca qu'il est à son meilleur.
C'est quand même un sacré firepower. Beal qui joue sans ballon avec Booker et Durant sur le terrain et qui porte la balle face aux second units adverse c'est très fort. Il peut jouer le père Beal. Très bon shooteur et passeur.
Et là il va en avoir des espaces.
Sur le papier ca a l'air un peu dingo comme équipe mais après tu te mets à la place des défenses adverses et bon courage. Ca va shooter de partout cette équipe et Vogel peut faire des choses avec Ayton et Durant en défense.
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Messagepar Kenshi » 20 Juin 2023, 10:01

Mais en fait je suis même pas sur que ça soit possible. Enfin si techniquement ça l'est, mais avec le nouveau CBA s'ils sont au dessus de la taxe ils ne vont pouvoir prendre que des contrats minimums, leur midlevel sera tout juste de 5M, et même sur le marché des joueurs coupés ils seront très très limités, je crois qu'ils n'ont pas le droit de signer les joueurs qui touchaient plus que la midlevel avant d'être coupé. Faudrait que je retrouver un article résumant tout ça parce que ça remonte un peu dans ma tête c'est pas si clair, mais si je me plante pas ça va être compliqué de remonter un effectif en gardant le contrat d'Ayton
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Messagepar guts64 » 20 Juin 2023, 16:22

Apparemment ils auraient choisi de garder Ayton dans le trade pour Beal. Les Wizards le voulaient.
Et tu as raison Kenshi, les Suns garderaient Ayton pour essayer de récupérer deux ou trois role players de bon niveau pour jouer avec leur trio de stars.
Il y'a le insider local qui évoquait la piste des Spurs pour décaler VW en 4. Ce serait pas idiot. Je sais bien que Ayton a énormément souffert en PO face à Jokic mais ce serait un bon complément à coté de Victor.
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Messagepar Kenshi » 20 Juin 2023, 23:28


3 français dans la Green Room, ça doit être une première
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Messagepar Kenshi » 22 Juin 2023, 08:35

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Messagepar Cecco » 22 Juin 2023, 09:16

A mes yeux, c'est une connerie de la part de Boston de se séparer de Smart. Ils auraient dû échanger Brown, ils auraient obtenu plus et ça aurait rééquilibré leur effectif.
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Messagepar 320cds » 22 Juin 2023, 10:32

Ce n'était pas leur plan initial (Brogdon) mais je peux comprendre qu'ils ont appuyé sur le bouton.

Williams est limité offensivement, Horford a 36 ans, Porzingis semble s'être remis en selle à DC.
Smart est un peu l'âme de l'équipe et un super défenseur mais :
1) tu ne peux pas avoir Porzingis pour des cacaouettes
2) ils ont White et Brogdon
3) Smart malgré sa défense n'a pas des stats de fou non plus
4) cela me rappelle un peu (évidemment Smart est meilleur) la réputation qu'avait Beverly à un moment, qu'il était l'ame des Clippers blabla.

A un moment, le go-to-guy c'est Tatum et son super lieutenant c'est Brown. Ce sont eux les 2 piliers, le trésor de Boston.

On verra ce que ça donne l'an prochain.
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Messagepar Kenshi » 22 Juin 2023, 11:48

Smart c'est l'équivalent de Green a Golden State, l'âme de l'équipe, celui a l'origine de la mentalité de cette équipe quand ils ont été en finale. C'est de lui que venait cette intensité, cette mentalité de lâche rien. A des kilomètres de la passivité parfois très frustrante d'un Tatum. J'attends de voir ce que ça va donner, sur le papier l'addition de Porzingis fait carrément sens, mais ce qu'apportait Smart était bien au delà des simples stats. Pour Memphis c'est solide comme recrutement, bravo a eux. De ce que j'ai vu les fans de Boston sont loin d'être ravis du deal, ils étaient vraiment attachés a Smart.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Dragan » 22 Juin 2023, 12:00

Information
Victor Wembanyama : « Si je peux changer la vie des gens »



Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'ancien joueur de Boulogne-Levallois sera le premier Français à être sélectionné numéro 1 de la draft NBA. Mais son objectif ultime va au-delà du rêve américain. Il espère faire de la France, à terme, la plus grande nation basket du monde.

Au coeur du ballet incessant des yellow cabs new-yorkais sur Times Square, à quelques blocs du quartier général de la NBA sur la 5e Avenue, le visage de Victor Wembanyama est apparu en grand sur les panneaux.

Après trois jours comme autant d'ouragans émotionnels à New York, entre une arrivée de rock star à l'aéroport de Newark, un lancer protocolaire de la première balle de baseball au stade des Yankees et une plongée dans le métro local sous les flashes des officiers de police censés le protéger, il est l'heure.

La nuit prochaine, le prodige du Chesnay (2,23 m, 19 ans) sera convoqué sur l'estrade du Barclays Center de Brooklyn. Adam Silver, patron de la NBA, prononcera son nom avant de lui remettre une casquette frappée du logo des San Antonio Spurs.

Escorté par une folie furieuse que la NBA n'avait plus connue depuis LeBron James en 2003 - il y a même match, estiment beaucoup d'observateurs locaux -, « Wemby » va devenir le premier Français à être sélectionné numéro 1 de la draft.

Point de départ d'une carrière dont à peu près tout le monde - on a rarement vu si peu de haters accompagner les débuts d'un sportif aussi médiatisé - fantasme qu'elle marquera l'histoire.

La tête déjà dans les nuages, au-dessus de l'Atlantique dans le vol qui le conduisait vers son destin, ce lundi, Victor Wembanyama a accordé à L'Équipe un entretien de quarante-cinq minutes. Pour lui, « chaque record - même les 100 points de Wilt Chamberlain - est fait pour être attrapé ».

S'il préfère ne pas dévoiler ce qui ferait selon lui une première saison ou une carrière réussies - « le plus de bagues possible », tout de même -, il a confié l'un de ses rêves : faire de la France la plus grande nation de basket au monde. Ou, comme il l'a joliment formulé : « Instaurer le règne français. »

« Comment dormez-vous ces derniers jours ?

(Il rit.) Bien, mais peu depuis la fin de saison (défaite 85-92 en finale avec Boulogne-Levallois contre Monaco jeudi dernier). Pendant l'année, il n'y a pas une minute de sommeil à sacrifier pour quoi que ce soit en dehors de la compétition. Maintenant, avec toute l'organisation que nécessite la draft, je dors beaucoup moins. Ce n'est pas une histoire de stress. Même si l'excitation m'empêchera de fermer les yeux la veille, c'est sûr.

Est-ce qu'à l'approche du grand jour, vous avez reçu un cadeau particulier ?
Je n'ai jamais eu autant de gens qui me disaient, en même temps, qu'ils étaient fiers, m'envoyaient des messages. J'ai pu voir ma famille proche avant de partir, sauf ma soeur (Eve), en équipe de France 3x3, qui va nous rejoindre. C'est ça, le cadeau, pas un objet, mais avoir eu ce moment avec eux.

On vous sait grand lecteur. Vous trouvez le temps ?
Bien sûr. J'ai fini les deux premiers livres des Archives de Roshar. Des pavés de 850 pages chacun. Je les ai terrassés, tout comme le volume 2 de The Witcher (deux séries d'heroic fantasy, genre dont il est friand) la semaine dernière. Et je suis dans Le Problème à trois corps (saga SF chinoise), de la science-fiction, mais pas traditionnelle. J'ai besoin que ce soit différent, de ne pas avoir l'impression d'avoir déjà vu ou lu ça. Comme pour tout. C'est une des clés de mon existence.

Votre existence s'apprête à changer. C'est le premier jour de votre nouvelle vie ?
(Il réfléchit.) Non, je pense que le premier jour sera le 22 juin, soir de la draft. Là, il y aura vraiment une troncature.

Racontez-nous votre basculement dans une nouvelle ère. On vous a vu très ému le 9 mai lors du match des Mets à Nanterre, votre club formateur, par exemple...
Je n'ai pas de honte à pleurer, c'est une manière comme une autre d'exprimer ses émotions, comme rire. Je ne me contiens pas, je suis libre. Il n'y a pas de raison de cacher ça. C'était incroyable, avec des fans que j'ai connus pendant des années, toujours assis à la même place et pour me dire au revoir.

« Wembyyy ! Wembyyy ! » Que vous évoque ce chant qui a rythmé la fin de votre première carrière ?
C'est un truc de fou. Pendant le match, c'est dur d'y penser, mais quand je vois les images après, ça donne des frissons. C'est spécial d'avoir autant d'impact sur les gens, même ceux que tu ne connais pas, et ceux qui n'avaient pas de place - je sais que c'était dur d'en trouver. (Il rit.) J'espère pouvoir toujours galvaniser la France ainsi. Je n'ai pas de regrets, avec les Mets, on a fait quelque chose qui n'avait jamais été fait. Ce n'est pas une fin, mais un début.

Qu'entendez-vous par là ?
Je ne parle pas que de moi. J'espère que prochainement, on pourra constater qu'il y a une distinction entre tout ce qui s'est passé avant et tout ce qui commence aujourd'hui, pour le basket français, sa place sur l'échiquier mondial. J'espère qu'on pourra, tous ensemble, instaurer le règne français.

Pouvez-vous développer ?
Je veux un règne français, pas comme Napoléon, hein ! (Il s'esclaffe.) Simplement que la France soit la plus grande nation basket au monde, durablement. Qu'on nous voie comme ça. Qu'on dépasse les USA, que ce soit eux qui se disent avant une compétition : on doit aller battre la France. Il va y avoir les Jeux à Paris, puis à Los Angeles. Un cycle ? Il est impossible de l'affirmer. Seul l'avenir le dira.

Un article d'ESPN rapporte des propos de vous évoquant votre désir de battre les États-Unis en finale des JO de Paris...
Ç'a été un peu sorti du contexte. J'imagine que ce n'était pas aussi spécifique. Bien sûr que ce serait le rêve, en tant que sportif en équipe nationale, de battre la plus grande nation en finale. Mais dit comme ça, on dirait une provocation.

Et vous ne voulez pas provoquer ?
Si, ça m'arrive, mais il faut que ce soit un peu maîtrisé. (Rire.)

Revenons à la draft. Lors d'une conférence de presse des Bleus, vous expliquiez que vous vous préparez à tout ce qui vous arrive « depuis votre naissance ». Qu'entendez-vous par là ?
Ce rêve, ces objectifs, on peut les avoir en soi dès la naissance. Je pense avoir toujours eu cette volonté et cette rage. Pas consciemment les premières années bien sûr. Mais c'est quelque chose qui m'habite et c'est ce qui me fait avancer. Depuis que je sais ce qu'est la draft, je veux être numero un.

Après la loterie, le 16 mai, vous avez également déclaré : « L'univers me l'avait dit » (que ce serait San Antonio)...
Je suis convaincu qu'il y a certains schémas dans l'univers, et qu'un moyen de réaliser ses rêves et de s'accomplir soi-même est de suivre ces schémas. Je me fie à cette conviction et ç'a toujours porté ses fruits. Plein de choses sont arrivées dans ma vie que je ne vois pas comme des hasards. J'avais cette certitude que les Spurs auraient le premier choix. Et j'en ai d'autres. Mais en parler avant peut faire foirer le scénario. (Rire.) Pour la loterie, j'avais fait une vidéo où je l'annonçais. Je ne l'ai montrée qu'après.

Est-ce que vous avez prévu quelque chose de particulier pour le grand moment, un objet, un accessoire ?
Il y aura une surprise. Je porterai quelque chose qui me représente, me ressemble. Ceux qui me connaissent vraiment ou s'intéressent pointilleusement à qui je suis, ce que je veux, pourraient deviner.

Comment visualisez-vous la montée sur l'estrade ?
Déjà, tu ne veux pas glisser sur la scène. C'est déjà arrivé ? Je préfère y penser le moins possible. (Rire.) Clairement, il y a une mystique, une énergie autour de la draft. Quand tu penses fort à quelque chose, longtemps, cela devient presque palpable. Ce moment où je vais entendre Adam Silver prononcer cette phrase, ça va être fort parce que ça germe en moi depuis des années.

Cela sera une draft record pour la France, si vous êtes numéro 1, si trois joueurs sont choisis au premier tour...
Le plus haut était Killian (Hayes, 7e en 2020), non ? Il risque d'être battu, et... même pas par moi (référence à Bilal Coulibaly). (Rire.)

Vous lui faites beaucoup de pub, à Bilal Coulibaly.
C'est normal de donner de la force à un ami. Et puis, surtout, c'est honnête.

Comment voyez-vous le jeu NBA auquel vous serez bientôt confronté, particulièrement après avoir rencontré des défenses physiques à la limite, comme celles de Charles Kahudi (Asvel) et John Brown III (Monaco)... Enfin libre ?
Je ne vais pas mentir, j'ai trouvé des fois que le terrain était trop petit en France. Il y a certaines choses qu'on autorise qui seront interdites en NBA. Mais cela ne me dérange pas d'avoir subi ça. Ce sont juste deux sports différents. Je pense que je vais m'épanouir davantage en NBA, avec plus d'espace, moins de prises à deux... Un monde n'est pas meilleur que l'autre. Il y a de meilleurs joueurs en NBA, mais une dimension tactique et coaching moindre qu'en Euroligue. Après, il y a des équipes qui jouent davantage avec ces qualités, comme San Antonio. Je n'ai pas de souci à me faire. Je suis sûr qu'un jour je finirai dans une de ces équipes. (Il éclate de rire.)

Vous vous êtes instruit sur l'histoire des Spurs de 2013, 2014 (champions cette année-là avec Tony Parker et Boris Diaw) ?
Je connais, bien sûr. Et c'est l'un des plus beaux baskets qu'il m'ait été donné de voir. C'est la quintessence, le paroxysme du basket collectif, où chacun rend ses coéquipiers meilleurs. Et gagner cinq titres en si peu de temps, ça dit quelque chose. Tony Parker m'a félicité et souhaité bonne chance. Pour moi, être dans une franchise où il y a cette tradition française, cette histoire avec TP, Gregg Popovich, et surtout la culture, c'est un avantage car un gage de stabilité. C'est le meilleur endroit pour moi.

Et quelques-uns des plus grands joueurs de l'histoire, Tim Duncan, David Robinson... Vous imaginez les dépasser un jour ?
Je vais devoir travailler mon bank shot (tir signature de Duncan, à 45° avec la planche) ! Tim est sous-coté par ceux qui classent les meilleurs de l'histoire, parce que pas assez flashy. Après, être le plus grand, ça se construit. Je ne peux pas dire ça aujourd'hui. Je veux déjà réussir à être le plus fort sur le terrain, jour après jour.

Quel est votre objectif en NBA : devenir une sorte de Michael Jordan européen ?
Inutile de vouloir aller trop vite. Avant de vouloir révolutionner quoi que ce soit, je veux être celui qui bosse le plus dur, participe le mieux à construire son histoire, celle de son équipe.

Cela paraît impossible, mais est-ce que vous rêvez du titre dès votre première saison ?
Bien sûr que je le veux. Mais uniquement en tant que compétiteur. Je ne connais même pas encore réellement la NBA. J'aborderai la saison avec humilité, en essayant d'apprendre le plus possible, pour gagner le plus vite possible.

Les play-offs feraient-ils déjà votre bonheur ?
On verra.

Une carrière réussie pour vous, ce serait quoi ?
Je n'ai pas encore la réponse.

Vous aimez vous démarquer. Comment le faire dans un contexte aussi concurrentiel que la NBA ?
Se démarquer est le seul moyen d'exister. Comment ? En étant moi-même à 100 %, un joueur sans aucun formatage, qui gagne aussi le plus de bagues possible.

Cela inclut de révolutionner les postes de jeu et évoluer à l'aile, voire à la mène ?
Vincent Collet (son entraîneur à Boulogne-Levallois et en équipe de France) m'a beaucoup fait travailler le poste de meneur et il m'est arrivé de l'occuper. Je ne vois pas ça comme une révolution. C'est une vision personnelle, ma personnalité. Personne ne m'empêchera d'être capable d'évoluer à tous les postes.

Les records, comme les 100 points de Wilt Chamberlain en 1962, est-ce quelque chose qui excite votre instinct de compétiteur ?
Bien sûr. Chaque record, même s'il y en a des très compliqués à aller chercher comme celui-là, est fait pour être attrapé.

Gagner avec de multiples franchises ou passer toute votre carrière sous les mêmes couleurs : de quel parcours rêvez-vous ?
La loyauté est un principe important dans le sport, et qui me touche. C'est pour ça que je suis resté longtemps à Nanterre (de 2014 à 2021) alors que j'aurais pu aller à Barcelone, et ailleurs, bien plus tôt. Mais sincèrement, n'étant même pas rookie, je n'ai pas mon mot à dire. Je ne sais pas ce que sera demain.

La crainte des blessures semble, pour tous les observateurs, planer au-dessus de vous. Est-ce une angoisse ?
Pas du tout, parce que par rapport à d'autres joueurs de ma taille, je fais, comme toujours, les choses différemment. Il n'y a pas eu de joueurs comme moi. Avec Guillaume (Alquier, son prépa physique), par exemple, on travaille sur des amplitudes proches de la blessure, pour que le corps soit préparé.

Vous êtes déjà une star. Mais quel type de star voulez-vous devenir ? Une bling-bling à l'américaine ou un MVP à la manière de Nikola Jokic, qui une fois sacré retourne faire des courses de chevaux et se fiche de perdre son trophée de champion ?
(Il rit.) Un entre-deux. Le bling-bling ne m'intéresse pas. Jamais tu ne me verras porter des vêtements chers parce qu'ils sont chers, ou à la mode parce qu'ils sont à la mode. Je m'habille seulement avec ce que je trouve beau. C'est pour ça que, dans ma tenue à la draft, il y aura une surprise. Gagner de l'argent sert à pouvoir dépenser sans se soucier du prix des choses. Depuis longtemps, je me dis que l'argent ne doit pas être une problématique. Et il ne le sera pas. Je savais que je serais riche. Mais acheter des marques de luxe, des yachts, aller dans des pays exotiques, je n'en ai rien à faire. La seule raison d'être de tout ça est de prendre soin des miens, et si je peux changer la vie des gens.

Vous comptez également le faire sur la scène internationale ? Vous verra-t-on bien à la Coupe du monde avec les Bleus ?
La volonté est toujours là. Même s'il faut faire les choses dans l'ordre et que je discute avec ma franchise.

Vincent Collet a dit qu'il comptait sur vous pour vite endosser le rôle de leader qui était celui de Tony Parker à son époque. Cela vous inspire quoi ?
La première fois que je suis allé en sélection, en Lituanie (le 11 novembre 2022, victoire 90-65, 20 points, 9 rebonds pour lui), j'ai été surpris par le volume de responsabilités que j'ai eues d'entrée. J'essaie d'être humble. Il y a ceux qui ont plus d'ancienneté, des choses à respecter. Hormis au Mondial des moins de 19 ans en 2021 - dont la défaite en finale contre Team USA me ronge toujours -, je n'avais jamais eu un tel rôle. Mais l'équipe de France, c'est la dévotion. Si tu enfiles ce maillot, c'est pour tout sacrifier. Je suis prêt à assumer n'importe quel rôle.

Kobe Bryant, l'une de vos idoles, se disait habité par une rage, une motivation profonde d'aller toujours plus loin, d'être le meilleur. Et vous, pourquoi faites-vous tout ça ?
La réponse la plus simple, c'est se réaliser soi-même. C'est presque un scénario écrit pour moi. Et il n'y a rien qui pourra m'empêcher de suivre le script. Ou me détourner de ce que je veux accomplir. »


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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar guts64 » 22 Juin 2023, 13:15

Je trouve que Boston a fait une très bonne affaire.
Le gros point d'interrogation c'est la santé de Porzingis mais si ils le gèrent bien, quel plus énorme pour leur équipe.
Déjà eux qui aiment passer leur vie à 3 points, ils auront un grand qui peut envoyer du lourd à longue distance.
Porzingis protège bien le cercle aussi. C'est un défenseur plus que solide.
Le mec est juste super fort des deux cotés du terrain quand on lui fait un peu confiance. On le verra contre les Bleus au Mondial, c'est une menace ce mec. Ca va être dur.

Le problème de Porzingis à Boston c'est surtout est ce qu'on va lui faire la place en attaque. Boston c'est un jeu assez basique autour de Tatum et Brown. Si c'est pour que Porzingis fasse juste du pick and pop ou du pick and roll à quoi bon?
Concernant Smart c'est vrai que c'est le mec de caractère dans cette équipe mais Derrick White peut faire tout ce qu'il fait aussi bien si ce n'est mieux. Les Celtics gardent en plus Malcom Brogdon en 6ème homme. Et puis Smart c'est pas non plus le shooteur le plus fiable. Il est hyper streaky à l'image de cette équipe vous me direz.
Franchement les Celtics s'en sortent super bien. Ils récupèrent même deux premier tours de draft.
En vrai c'est Memphis qui chie dans la colle. Ils ont besoin de shooteurs pas d'un énième mec agressif en défense et un peu truqueur quand même.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar guts64 » 22 Juin 2023, 13:25

Sinon belle interview de Victor (Merci Dragan).
J'imagine qu'il est bien coaché par son équipe de com mais il a l'air vraiment mature vu de l'extérieur.
Et ca on le voyait déjà chez les équipes de France de jeunes.
Ca fait depuis qu'il a 14 ans grosso modo qu'il est identifié comme l'un des prospects du futur.
Et jamais quand on le voyait sur le terrain, il se comportait comme la star, le mec qui a tout les droits.
Jamais je ne l'ai vu engueulé un de ses coéquipiers, au contraire il était toujours super positif et enthousiaste et ca se voit aussi chez les pros.
Je sais pas ce qu'il fera dans sa carrière mais une chose est sur sur toute l'approche mental du sport, il est pas banal ce gamin.
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Messagepar Kenshi » 22 Juin 2023, 14:21

guts64, je doute fortement du fait que White puisse être le même moteur pour cette équipe que l'était Smart. Vraiment son rôle dans les moments clés était vraiment capital, dans le hustle, la défense, l'état d'esprit. White n'a pas la même légitimité dans le groupe et n'a pas la même image ni auprès des joueurs ni des supporters. Après oui l'ajout de Porzingis, s'il reste en forme, c'est du lourd. Mais c'est un gros "si" quand tu perds un mec aussi important que Smart.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Cecco » 22 Juin 2023, 14:31

Je suis pas convaincu que le duo Brown-Tatum soit un combo qui fasse le job pour gagner le titre, c'est pour ça que j'aurais préféré pour eux qu'ils fassent un choix radical vis-à-vis de Brown.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar guts64 » 22 Juin 2023, 14:59

@Kenshi
Smart c'est aussi le mec qui envoie des saucisses en première intention à 3 points qui cassent le rythme de son équipe.
Au bout d'un moment, oui le mec est fort en défense mais bon les top stars NBA n'ont pas vraiment peur de lui. On l'a vu face à Curry l'an dernier. On l'a vu face à Butler encore cette saison. Et Smart c'est ni un shooteur régulier ni un mec qui peut vraiment mettre en place l'attaque façon Chris Paul. C'est un profil batard d'arrière.
Et le coté grande gueule qui harangue l'équipe, franchement c'est pas ca qui va faire avancer les Celtics. Le mec a plongé comme tout le monde sur le 3-0 du Heat puis le game 7 où il a été bien cata. Les Celtics ont besoin d'un meneur qui mette de l'ordre dans cette équipe ou de quelqu'un qui va mettre de la pression sur les défenses adverses sur le shoot.
Porzingis sera bien utile quand il faudra aller à la guerre avec Antetokounmpo et Embiid en POs. Il va pas les arrêter mais il peut les ennuyer des deux cotés du terrain et enlever un peu de pression sur les épaules de Tatum notamment en attaque. Avoir un mec qui peut jouer dos au panier, ca leur fera du bien.

Et puis si ils veulent un meneur qui secoue le cocotier, ils n'ont qu' à drafter Nadir Hifi. 8)
Modifié en dernier par guts64 le 22 Juin 2023, 15:06, modifié 1 fois.
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar guts64 » 22 Juin 2023, 15:06

Cecco a écrit:Je suis pas convaincu que le duo Brown-Tatum soit un combo qui fasse le job pour gagner le titre, c'est pour ça que j'aurais préféré pour eux qu'ils fassent un choix radical vis-à-vis de Brown.

Ben peut être qu'ils n'ont pas fini justement et qu'ils attendent de voir l'évolution du marché pour Jaylen Brown.
L'arrivée de Porzingis change la donne au niveau de la construction sur le long terme de leur équipe parce qu'il a seulement un an de plus que Brown.
On est sur que Lillard ne va pas être tradé?
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Kenshi » 22 Juin 2023, 16:28

C'est clair que Smart avait trop de responsabilités offensives mais c'est aussi du a une certaine passivité de Tatum pour moi. Sa défense reste quand même très au dessus de la moyenne, même s'il a pas fait de très bons playoffs, mais c'est loin d'etre le seul. On verra je surestime peut être son apport, mais je trouve le move vraiment risqué, Porzingis c'est quand meme pas le mec le plus fiable physiquement. Le marché peut être complètement fou cet été, j'ai hâte de voir les effectifs a la reprise. Sinon pour Lillard, visiblement Woj a dit que pour le moment Portland refusait de répondre aux offres, mais bon ça ne veut pas dire que ça ne va pas évoluer avec le temps
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Dragan » 22 Juin 2023, 21:23

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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Dragan » 22 Juin 2023, 21:23

Bon sinon accessoirement ce soir un Français va retourner la NBA à partir de ce soir les enfants
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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

Messagepar Kenshi » 22 Juin 2023, 21:28

Si Draymond rempile avec les Warriors pour un contrat correct, le lien sera vite fait avec le trade de Poole
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