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La France est prête. Prête à présenter son dossier vendredi à 13h00 à Genève, devant le comité exécutif de l'UEFA, lors de la désignation de l'Euro 2016. Pour devancer les Italiens et les Turcs, qui souhaitent également organiser le championnat d'Europe, les instances du football français se sont décidées à construire, rénover et moderniser leurs stades. Dans le dossier français, douze sites ont été retenus (neuf stades titulaires et trois réservistes). Parmi eux, quatre devraient voir le jour : le Grand Stade de Lille Métropole, livré en 2012 avec une capacité de 47 882 places et une pelouse rétractable ; OL Land, à Décines dans la banlieue lyonnaise, qui pourra accueillir 62 000 personnes à partir de 2013 ; le Grand Stade à Nice, d'une capacité de 33 470 places, livré lui aussi en 2013 : le Grand Stade de Bordeaux, qui pourra accueillir 42 566 spectateurs dès 2014 contre 34 694 pour l'actuel stade Chaban-Delmas.
Dans le même temps, Lens, Nancy, Strasbourg, Saint-Etienne, Marseille, Toulouse et Paris vont rénover leur stade. Ainsi, le stade Marcel-Picot, le Parc des Princes, le stade Geoffroy-Guichard ou le stade Félix-Bollaert passeront respectivement à 35 000, 50 058, 40 000 et 45 000 places. De son côté, le Stade Vélodrome de Marseille pourra désormais accueillir 65 000 personnes et disposera d'un toit. Le Stade de France, construit pour la Coupe du Monde 1998, restera lui intact. Même s'ils n'ont pas été retenus dans la candidature française, des clubs comme Valenciennes, Le Mans ou Le Havre vont également construire des stades modernes. D'une capacité de 25 000 places, Nungesser II, le MMArena et le Grand Stade de la Codah du Havre seront respectivement livrés fin 2010, en janvier 2011 et en juillet 2012.
Quelques jours avant la conférence sur les stades qui a eu lieu les 20 et 21 avril à Paris, Frédéric Thiriez, président de la LFP, vantait ce projet. « Les rapports Seguin et Besson ont tracé la voie à suivre puis la candidature de la France à l'Euro 2016 a créé l'élan national indispensable. Cela comblera notre retard sur nos voisins européens. Avec 1,7 milliard d'investissement, l'ensemble des projets, financé à moitié par les fonds publics et pour l'autre moitié par le privé, permet d'envisager la création de 15 000 emplois en phase de construction et 4 500 emplois au moment de l'exploitation. » Avec la candidature française à l'Euro 2016, les clubs vont faire les efforts pour moderniser et sécuriser leur stade pour mieux accueillir le public. Si les espaces loges et business seront agrandis, ces stades modernes prendront en compte les personnes à mobilité réduite et le développement durable. Comme dans les grands stades européens, ils devront se transformer en lieu de vie. Ils seront ouverts tous les jours à des activités multiples telles que la pratique du sport loisir, des événements culturels ou des activités commerciales. Avec un projet rodé, les instances du football français espèrent, cerise sur le gâteau, se voir confier l'organisation de l'Euro 2016. Réponse vendredi.