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OM-PSG : après le report par la pluie, les Olympiens se jettent à l'eau dans le Clasico
Reporté à cause des intempéries ayant frappé Marseille dimanche, le duel entre l'OM et le PSG se tient finalement ce lundi soir. Une décision loin de faire l'unanimité dont les Olympiens vont essayer de profiter.
Avant même d'être joué, cet OM-PSG, 109e du nom, a déjà sa place dans les livres d'histoire, et pas pour des raisons sportives. Redouté depuis la veille en raison d'une alerte orange "pluie-inondation" et "orages" sur Marseille aux heures d'accès au stade Vélodrome, son report a été annoncé ce dimanche à 14h, douchant l'enthousiasme des supporters venus, pour nombre d'eux, des quatre coins de France et contraints de regagner leurs pénates la déception en bandoulière.
Les propositions farfelues du PSG
Tout juste avaient-ils le temps d'amorcer leur voyage retour qu'ils apprenaient que ce Clasico tant attendu aurait finalement lieu ce lundi soir, à 20h, conformément aux règlements de la LFP. Et tant pis si beaucoup ne pourront pas être de la partie et que le Vel' ne sera sans doute pas aussi bondé que prévu, le lundi soir n'étant pas exactement le moment idéal pour un match de gala. Mais les textes apparaissent limpides et prévoient une nouvelle programmation au lendemain de la date initiale. Une décision prise en un laps de temps record (1h30), forcément appréciée par certains, peu goûtée par d'autres.
Sur les hauteurs de La Commanderie, l'on se réjouit que la Ligue les ait appliqués à la lettre, sans céder à la pression. Car le PSG s'est d'abord opposé à cet ajournement de 24 heures, préférant jouer mardi ou mercredi, voire reporter l'échéance au 2 décembre ! Impossible pour les Olympiens qui ont refusé en bloc toutes ces hypothèses, se rangeant derrière deux arguments : la réglementation, encore et toujours, et la programmation de son prochain match à Strasbourg, dès vendredi, contre qui ils avaient perdu des plumes la saison dernière.
Au centre Robert Louis-Dreyfus, l'on sait, malgré tout, la mission extrêmement compliquée face à une escouade qui roule sur la concurrence depuis les trois coups de la saison, aussi bien sur la scène domestique que continentale. Mais la défier à cet instant de la saison, avec autant de joueurs majeurs sur le flanc (Dembélé, Doué, Neves, Barcola), peut donner des idées, en dépit d'un démarrage cahoteux (6 points en 4 levées pour une 8e place) et d'un réel niveau que tous ignorent. Autre grand bénéficiaire, Ligue 1+. Le nouveau diffuseur du championnat fonde de gros espoirs sur cette affiche et escompte attirer de nouveaux abonnés, notamment à Marseille. Ce nouvel horaire baroque pourrait bien servir ses desseins, plus en tout cas que ceux du camp parisien.
Paris avant Rome
Plombé par les absences, le PSG se voyait plutôt parader, ce lundi soir, sur le tapis rouge du théâtre du Châtelet, à Paris, lors de la cérémonie du Ballon d'Or où l'un des siens (Dembélé, encore) fait figure de grandissime favori. Au lieu de cela, il va revenir à Marseille après un aller-retour express qui va alourdir un peu plus son bilan carbone, pendant que De Zerbi et ses hommes ont prolongé leur mise au vert au centre RLD qui, dès le milieu de la matinée de dimanche, a vu ses premiers fidèles venir s'y recueillir en ce jour spécial.
La procession, forcément moins importante, se poursuivra tout au long de ce lundi. Tous rêvent d'une même chose : faire vaciller l'ogre parisien avant de mettre de nouveau le cap sur Rome dès mardi, pour une nouvelle retraite loin de Marseille qui avait tant compté la saison dernière.
Avant cela, place au Clasico, enfin, que l'OM abordera sans Hamed Traoré ni Geoffrey Kondogbia, mais avec le retour de Nayef Aguerd. Et avec l'envie viscérale de lancer véritablement sa saison. Histoire que ce 109e Clasico entre dans les annales olympiennes pour des raisons autres que climatiques...
