Que sont-ils devenus ???

Betsamee, tu joues bien la tactique de l'exorcisme, on verra si ça paie.

tu commence a me connaitre un peu

Le cote qu’il soit dans le groupe contre Monaco (gigot suspendu, Mbemba à la can) est à combien?

On va faire une à deux recrues d'ici là ça m'étonnerait qu'aucune d'elle ne dépanne dans l'axe

Il me semble avoir lu que Onana se débrouillait correctement en DC. Reste à savoir si on a 3 milieux.

Le cote qu’il soit dans le groupe contre Monaco (gigot suspendu, Mbemba à la can) est à combien?

On va faire une à deux recrues d'ici là ça m'étonnerait qu'aucune d'elle ne dépanne dans l'axe

On a Sparagna qui est revenu au club.

Je le kiffais lui quand il a joué un petit peu avec Marcelo Bielsa

Par contre le mec a seulement 28 ans et a déjà renoncé à une carrière professionnelle, mais bien entendu c'est pas une histoire de niveau, uniquement de blessures et de malchance comme d'habitude avec nos gigantesques pépite du centre

je me souviens qu'il etait pas mauvais sparadrap quand il a joue, il semblait plus fort que Perrin par exemple (qui lui, reussit une honnete carriere)

boodream, je le vois revenir dans le groupe pro assez rapidement

Betsamee, ah bon ? Moi j'ai toujours trouvé Perrin bien meilleur. Putain, on se croirait revenus à la présidence pétales...

moi aussi je l'avais trouvé correct sous Bielsa
en fait ça montre encore la qualité de Marcelo, capable d'améliorer des Morel, Djadjedje ou Sparagna

je connais pas jousselin ou nyakossi, mais je me dis qu'en fond de banc, si on joue avec Balerdi Meite et Onana en titulaire (ouch), m'etonnerait pas que Sparagna soit là

Y'a une différence entre un Sparagna à 22/23 ans, de l'espoir sur une potentielle carrière, coaché par un gars réussissant à sublimer la moindre quiche, et un Sparagna aujourd'hui, conscient que son top physique l'a porté en National 2 après avoir joué en D2 pirtugaise. C'est la honte absolue là

Ils n'ont pas le même profil Sparagna et Perrin. Le premier était plus fin et Bielsa avait trouvé une manière intéressante de le faire jouer en libéro en phase défensive et en sentinelle en offensive.

Perrin est plus dans l'impact et les duels. Un stoppeur plus classique. Pas exceptionnel mais pas lamentable non plus. Le genre de joueur de devoir qui peut dépanner dans une défense à 3 selon moi.

Y'a une différence entre un Sparagna à 22/23 ans, de l'espoir sur une potentielle carrière, coaché par un gars réussissant à sublimer la moindre quiche, et un Sparagna aujourd'hui, conscient que son top physique l'a porté en National 2 après avoir joué en D2 pirtugaise. C'est la honte absolue là

ah mais on est d'accord, ça fait de la peine.

Mais contre Monaco, on a 2 DC de métier: Balerdi (sic) et Meite (1 an de monde pro derrière lui), et on joue dans une défense à 3 axiaux.

Donc va falloir faire appel à quelqu'un entre Sparagna (pas un match pro au dessus de N1 depuis 2-3 ans), Nyakossi (5 apparitions pro en Suisse il y a 2 ans) et Jousselin (je ne pourrai pas le reconnaitre). Peut être 1 d'entre eux, peut être 2, mais pour accueillir Monaco, c'est triste

Information

ROBERT PIRÈS; "J'étais champion du monde, mais l'OM ce n'était pas pareil"

Qu'est-ce qui vous a marqué le jour où vous avez signé à l'OM à l'été 1998 ? Avez-vous une anecdote particulière ?

Le président Robert Louis-Dreyfus et Rolland Courbis n'ont pas fait les choses à moitié. Ils ont sorti le grand jeu comme on dit. Ils sont quand même venus me chercher à Metz en hélicoptère pour aller en Suisse signer mon contrat. C'était un truc de fou car je n'étais pas habitué à ça.

Vous aviez des étoiles dans les yeux ?

Je me suis dit que je changeais de catégorie après être resté à Metz six ans, où tout s'était bien passé. Ce que j'avais pu faire de bien à Metz me permettait de venir à l'Olympique de Marseille. Je ne pensais pas que le président ferait le voyage aller-retour, puisqu'il m'a ramené. Rolland Courbis, à un moment, m'a dit : "Robert Louis-Dreyfus te veut absolument". Je lui ai répondu : "Oui, je vois ça" (rires).

Rolland Courbis vous voulait aussi...

Oui, Rolland me voulait aussi. Je pense plus, même. On est allé dans ses bureaux Adidas. On a signé le contrat, on a fêté ça vite fait et ils m'ont redéposé à Metz. On est juste avant la coupe du monde. Les deux clubs se mettent d'accord et je pars au Mondial. C'était top.

Un vrai été de folie ?

Oui, c'était un été dingue. Je me rappelle même de mon premier entraînement à la Commanderie. Laisse tomber, c'était inimaginable ! Pour accéder au terrain, c'était quasiment impossible. Le groupe avait déjà repris. Les trois derniers qui reprenaient, c'étaient Lolo Blanc, Christophe Dugarry et moi. Déjà, pour l'OM, les gens sont dingues, parce qu'ils aiment vraiment ce club. Et, après, tu as trois champions du monde qui arrivent en même temps, les gens étaient hystériques, vraiment.

Pouvez-vous nous raconter votre premier match au Vélodrome avec l'OM, contre Nantes, à l'été 1998 ?

Déjà, j'étais très impressionné par l'entrée, même si je l'avais fait en tant qu'adversaire. Là, je suis un joueur de l'OM, ce n'est pas pareil, la pression n'est pas la même.

Pour les plus jeunes, il faut préciser que l'entrée sur le terrain se faisait par une trappe qui se soulevait...

Exactement, avec cette fameuse musique (Jump de Van Halen, Ndlr) qui te met dans l'ambiance. Le Vélodrome était plein à craquer. Là, je me suis dit que j'étais peut-être champion du monde, mais que là ce n'était pas pareil. Les gens t'attendent. L'OM a dépensé beaucoup d'argent pour moi. Le fait qu'on soit plusieurs champions du monde, ça rajoute un peu plus de pression. Je l'ai vu et je l'ai senti. Le match en lui-même, je l'ai bien vécu, ça s'est plutôt bien passé, même si je faisais le strict minimum à savoir vraiment m'adapter doucement au jeu marseillais car l'attente était lourde sur mes épaules. Je ne prenais pas trop de risques.

Sur vos deux saisons à l'OM, quel est le match référence ?

Je pense qu'on dira tous le même, les supporters de l'OM aussi, c'est le OM-Montpellier (en août 1998, l'OM renverse Montpellier 5-4 au Vélodrome après avoir été mené 0-4). Il y a déjà eu des 5-4, des 5-5, mais là c'est le scénario qui est juste hallucinant.

Qu'est-ce qui se passe dans les têtes quand Montpellier commence à enfiler les buts comme des perles ?

Parfois, ça peut se passer comme ça, parce que peut-être un peu trop sûrs de nous, on a l'impression qu'il ne peut rien nous arriver. Et là, Montpellier arrive complètement décomplexé et nous, on est hors sujet pendant soixante minutes. Je me souviens très bien qu'à la mi-temps, quand on rentre sous la trappe, on s'est fait vraiment insulter, huer, c'était terrible. Je venais de mon petit Saint-Symphorien à Metz, c'était plutôt tranquille, là tu es dans une autre dimension du supporter vraiment fan de son club.

À la mi-temps, Rolland Courbis dit à Loulou Nicollin que l'OM va gagner ce match-là. À vous, il vous a dit quoi ?

(Rires) Si je te dis ce qu'il nous a dit, tu vas me dire que ce n'est pas possible. Il a été juste incroyable et nous, on s'est regardé en se disant qu'il était fou. Il était hyper tranquille, relax, sûr de lui, vraiment. On rentre dans le vestiaire, on essaie de se calmer, de faire l'analyse et là, il prend la parole. Il nous dit que c'est comme une partie de pétanque : "Pour gagner la partie, c'est le premier à 13. Là, ils sont à 12, il leur manque un point. Donc, vous savez ce qu'il vous reste à faire." Comme ça, ça ne dure pas longtemps, comme il peut parler, avec ses mots, avec l'accent marseillais. Mais, calme, vraiment calme. On se demande ce qu'il dit.

Il y a le ressort psychologique qui joue à fond là ?

Il a choisi le mode où il ne veut pas nous rentrer dedans, nous faire mal, parce qu'on a vraiment la tête dans le cul (sic). Lui, il a choisi cette option, cette direction. Il a été énorme. En découle une seconde période de folie... Ce qu'a fait Montpellier, on le fait derrière. On a enchaîné. Ce qui nous fait du bien, c'est l'entrée de Christophe Dugarry : un attaquant de plus, de la qualité en plus, un jeu de tête qu'on connaît. Jusqu'à l'heure de jeu, il y avait 0-4. Et là, ça s'enchaîne. Sur l'action qui mène au penalty, je prends le ballon, je vais provoquer, en plus c'est mon ancien coéquipier messin Cyril Serredszum qui fait faute.

Est-ce que c'est le match le plus fou, le plus improbable devotre carrière ?

Oui. De loin. Le scénario, le contexte et de gagner comme ça, sur ce penalty de Lolo (Blanc), c'est le plus fou.

Quel est le coéquipier, à l'OM, qui vous a le plus impressionné ?

Celui que je trouvais très bon techniquement, c'était Peter Luccin. Il avait tout : un bagage assez élargi, physiquement il tenait la route, il n'avait pas peur d'aller au contact. C'était un joueur avec une bonne habileté. Avoir un joueur comme ça au milieu, ça te permet de construire des bonnes phases offensives. Il était très doué.

Lequel était le plus marrant ?

Duga ! Ça reste entre lui et nous. Il est très très bon, il n'a pas changé. Celui qui arrivait habillé un peu folklo, il te le rhabillait, justement. Il mettait l'ambiance, très bon sur le terrain et en dehors. Fabrizio Ravanelli était bon aussi, marrant, avec son accent à l'italienne. La première saison (1998-99), on avait un très très bon groupe. Sur le terrain et en dehors.

Des partenaires vous ont-ils exaspéré ?

Non, honnêtement. Même sur la seconde saison, où on était vraiment en difficulté, je n'ai pas senti de mecs qui ne tiraient pas dans le même sens. Tout le monde s'est battu pour que l'OM reste en D1.

Y avait-il un adversaire que vous détestiez, que vous n'aimiez pas jouer ?

Non pas de joueur en particulier. Contre Bordeaux, en tant qu'équipe, c'était toujours plus tendu. Pas le fait que Bordeaux soit champion mais il y avait ce passé entre les deux clubs. Les supporters se mettaient la pression, il y avait la répercussion sur le terrain. C'était accroché, vraiment.

Y a-t-il une anecdote que vous n'avez jamais racontée ?

Après la victoire sur Montpellier, on est allés fêter ça à Saint-Tropez. On s'est fait plaisir. Que certains joueurs. Je ne dirai pas les noms (rire). On a été pas mal sur le terrain et sur le dancefloor. On avait fait resto, boîte. L'été était chaud, entre l'équipe de France et l'OM, il fallait se lâcher un peu.

Quel a été votre entraîneur préféré ?

Je vais dire Rolland, c'est quand même lui qui me voulait, qui est venu me chercher, qui a convaincu Robert Louis-Dreyfus de dépenser de l'argent pour moi. Je me suis régalé. Quand il vient me chercher, il décide de me changer de poste. À Metz, je jouais ailier gauche, à l'OM il m'a fait jouer numéro 10 juste derrière Flo Maurice. Il avait ça en tête. Son idée était de ne pas mettre Pirès sur le côté mais de mettre Pirès derrière Maurice. Il était convaincu que ça pouvait marcher et ça a plutôt bien fonctionné, avec Duga à gauche et Fabrizio à droite. On a bien bien rigolé aussi.

Ce repositionnement a été bénéfique pour votre carrière ?

Bien sûr, et même le fait de jouer à l'OM.

La Provence

Dans quel autre club tu vois des trucs pareil

Se battre pour ne pas descendre en N3 ?
Ils n’enchaînent pas les victoires depuis quelques temps ?

AVB lance officiellement sa campagne a la présidence du FC Porto

Se battre pour ne pas descendre en N3 ?
Ils n’enchaînent pas les victoires depuis quelques temps ?

J'ai pensé la même chose. Ça ressemble un petit peu à de la politique de faire revenir des gens pour faire plaisir à d'autres gens.

Il y a peut être une sorte de compensation suite aux problèmes au Centre aka « y a pas assez de marseillais »