[PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar mo02 » 18 Sep 2010, 00:48

:hein:
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Odd » 31 Jan 2011, 21:47

Des news ? =P~
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Dragan » 02 Fév 2011, 01:08

Square Enix a décidé de prendre plus de temps pour peaufiner Deus Ex Human Revolution et si le jeu devait normalement sortir entre janvier et mars prochain, le voilà repoussé au trimestre fiscal suivant, donc quelque part au printemps 2011.

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Mais bon le jeu est prêt. En témoigne les box collector:

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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar mo02 » 03 Fév 2011, 21:57

nouvelle video :P
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Olympien » 03 Fév 2011, 22:32

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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Dragan » 03 Fév 2011, 23:24

Sympa c'est clair :P
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Dragan » 24 Fév 2011, 23:59

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http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/ ... review.htm

Information
Jouez comme vous voulez... la formule résume bien ce Deus Ex : Human Revolution qui revient aux sources, respectant ainsi le cahier des charges que s’étaient fixé les concepteurs. Articulé autour des quatre “piliers” que sont l’action, l’infiltration, la réflexion (pour le piratage) et la socialisation, il propose au joueur de choisir sa propre voie notamment en piochant dans les fameuses augmentations, qui se révèlent pour certaines très originales. L’univers cyberpunk recréé s’avère en tout cas très prometteur et apparaît d’ores et déjà comme un des points forts du titre.


Information
Après trois ans et demi de développement, Deus Ex : Human Revolution est enfin prêt. Le producteur du jeu, David Anfossi, est venu à Paris pour le présenter à la Presse, et passer les commandes aux journalistes. On ne s’est évidemment pas fait prier…

Le Deus Ex, FPS à la sauce RPG, qui sortira dans quelques semaines, tout comme le Deus Ex d’il y a dix ans devenu culte depuis, avance sur des terrains aussi excitants qu’effrayants. Il traite en effet de transhumanisme, de biotechnologie, de cybernétique, autant de concepts qui convergent vers un principe : la fusion entre la technologie et le corps humain, source d’amélioration des capacités de l’homme, principalement physiques mais pas seulement. Le jeu vidéo a maintes fois exploité le filon, avec par exemple Half-Life 2 et Bioshock pour ne citer que ces deux-là, mais là où Deus Ex fait mouche, c’est qu’il nous projette dans un univers très crédible qui se situe dans un futur très proche. D’un côté la technologie avance à pas de géant, de l’autre le chaos, le terrorisme, la conspiration progressent, inexorablement.


Taper la causette, un moyen simple de faire avancer les choses.
Plonger dans cet univers pendant deux à trois heures (les premiers moments du jeu), ça ne se refuse pas, d’autant que le premier Deus Ex sorti en 2000, un modèle de liberté d’action, a servi de modèle aux développeurs. David Anfossi, le producteur du jeu l’annonce d’emblée : son équipe a eu pour première instruction de jouer à cet épisode culte et de le terminer, c’est dire si ce Human Revolution a été placé sous influence ! Mais histoire de rassurer les joueurs qui n’y ont jamais touché, il rajoute que la trame de Deus Ex : Human Revolution n’est pas reliée à celle des précédents opus. Seuls l’esprit, le gameplay et le contexte sont importés.


Alors, on a chouré la déco capillaire de PJ Harvey ?
Dans ce nouvel épisode donc, le joueur incarne l’agent spécial Adam Jensen, ex-swat un brin taciturne à la voix monocorde, au service de Sarif Industries (visitez http://www.sarifindustries.com), une société de biotechnologie florissante quelque peu débordée par des groupes d’activistes-terroristes. Nous sommes en 2027, Adam sort tout juste de six mois d’hospitalisation, requinqué façon Steve Austin (pour les plus jeunes, il s’agit du héros d’une série culte des années 70 : L’homme qui valait trois milliards). Il reprend du service sans délai pour une première mission : gérer une attaque terroriste avec prise d’otages au sein d’une unité de production d’augmentations. Voilà pour l’entrée en matière.


Parce qu'il n'y a pas que l'infiltration dans la vie
Ces augmentations, modules qui boostent les capacités physiques ou mentales humaines, sont au cœur du scénario comme du gameplay de Deus Ex. Achetées au fil du jeu par notre héros (l’expérience progressivement acquise est convertie en Praxis, la monnaie d’échange), elles s’appliquent sur les parties du corps humain que sont le crâne, le torse, les yeux, les jambes, les bras, le dos ou la peau. Comment les choisir ? Simplement en fonction de l’orientation que l’on souhaite donner à son personnage : certaines améliorent des capacités de combat, d’autres développent les compétences d’infiltration, d’autres encore ont une dimension sociale (par exemple la persuasion dans le cadre d’une discussion) ou une influence sur les aptitudes de piratage informatique du héros. Quatre directions (deux principales, deux secondaires) qui constituent l’essence même de Deus Ex : il s’agit d’offrir au joueur une totale liberté dans la façon de mener les missions. Foncer dans le tas en bourrin, avancer discrètement en privilégiant les conduits d’aération ou en assommant les ennemis un à un, utiliser le piratage informatique (des mini-jeux) et la discussion avec les personnages non joueurs pour obtenir des informations capitales : à lui de faire ses choix.


L'atmosphère est toujours aussi glauque.
L’expérience de jeu promet par conséquent d’être unique pour chaque joueur, d’autant qu’il est impossible, matériellement et financièrement, d’acquérir toutes les augmentations existantes. Ainsi, entre la vision améliorée pour scruter à travers les murs, les jambes pour courir plus vite, sauter plus loin ou ne pas faire de bruit, les poumons immunisés contre les gaz toxiques, l’armure dermique qui réduit les dégâts, le système “Icare” utile pour sauter de haut, les capacités de persuasion, l’invisibilité et des dizaines d’autres, il faudra faire des choix cruciaux... tout en prenant aussi en considération la consommation énergétique, très variable, de ces éléments (ils ne vous serviront à rien si vous n’avez pas l’énergie pour les faire fonctionner !). A noter également que pour quelques Praxis de plus, certains modules déjà acquis peuvent être améliorés plus encore. Par exemple, le système Typhoon qui déclenche une explosion à 360° laissant sur le carreau tous les humains dans un rayon de 8 mètres, peut être “upgradé” afin d’éliminer dans la foulée tous les robots présents. Pratique, non ?


En voilà de jolis effets volumétriques.
Le choix, encore, s’invite surtout lors du briefing des missions toujours dans le but de proposer au joueur de mener sa mission comme il l’entend. Et pour reprendre la première que nous avons abordée, l’attaque de l’unité de production avec prise d’otages, la discussion qui s’engage avec le chef des forces de sécurité propose d’opter pour une arme létale ou non-létale, une arme à distance ou au corps-à-corps mais aussi les objectifs prioritaires et secondaires. Le choix peut s’avérer cornélien et la question peut être posée dans ces termes : Faut-il sauver les otages ou pas ? Il faut savoir que si vous décidez de les laisser mourir lors de la mission ou qu’au contraire, si vous les sauvez tous (mieux vaut faire preuve dans ce cas de discernement au cours de la discussion avec le chef des terroristes), vos choix auront une incidence sur les missions suivantes comme sur le dénouement. Quoi qu’il en soit, les discussions seront nombreuses et le joueur sera régulièrement placé devant des choix cruciaux.


And stay down !
Une seule mission en plus de l’introduction, c’est certes un peu maigre pour affirmer avec certitude que ce Deus Ex est à la hauteur de son ancêtre, mais c’est toutefois suffisant pour se faire une idée plutôt positive. Et en tout cas affirmer que l’équipe de Eidos Montréal n’a rien laissé au hasard afin de recréer l’ambiance tout comme la liberté d’action du Deus Ex original. On se laisse facilement happer par le héros et l’atmosphère cyberpunk qui règne sur la ville, au point de fermer un peu les yeux sur une intelligence artificielle discutable et un graphisme qui n’a rien d’exceptionnel. A noter enfin que l’approche infiltration est clairement privilégiée dans le jeu et qu’un système de mise à couvert, à utiliser seulement si vous le souhaitez, se révèle particulièrement utile pour examiner les environs en toute discrétion, puisque la caméra passe en effet à la troisième personne. L’ensemble, assez difficile en définitive (il y a peu de munitions et de modules d’énergie à récupérer dans les placards et sur les corps des ennemis), est évalué à 25 heures de jeu, selon les concepteurs.
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Dragan » 29 Aoû 2011, 14:09

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C'est sorti.

Le test du jeu par jeuxvideo.com:

Information
Sceptiques, nous l'aurons été jusqu'au bout. Sept ans après le décevant Invisible War, alors qu’elle s’efforce de séduire un public toujours plus large, l’industrie vidéoludique pouvait-elle encore offrir une suite digne de ce nom au mythique Deus Ex ? Sincèrement, nous en doutions. Les équipes d'Eidos Montréal ont pourtant rivalisé d'efforts pendant plus de 4 ans pour relever le défi. A présent, c’est l'heure du verdict. Deus Ex : Human Revolution est-il le digne successeur de son illustre ancêtre ?


En reprenant la quintessence d'Ultima Underworld, de System Shock et de Thief dans le cadre d'une fable cyberpunk conspirationniste, Deus Ex est devenu à sa sortie le porte-étendard du FPS subtil mâtiné de RPG, capable de concilier gameplay émergent et profondeur scénaristique. Ce classique indémodable ("every time you mention it, someone will reinstall it") a même propulsé son créateur, Warren Spector, parmi le Hall of Fame vidéoludique. Mais qu'y a-t-il de plus difficile que de succéder à un monument du genre ? Pour Invisible War, l'hérédité a été trop lourde à porter, notamment dans les conditions d'un développement multisupport. Cette suite n'était pas désastreuse, mais son level design à côté de la plaque caricaturait la liberté d'approche qui avait fait le succès du premier opus : "Alors les bourrins, c'est à droite ; il y a un fusil d'assaut sur la table, servez-vous. Pour les furtifs, c'est à gauche ; le conduit d'aération est déjà ouvert." On exagère à peine... Voilà ce qu'on craignait de retrouver dans Human Revolution, à l'heure où les évolutions ont une fâcheuse tendance à tirer la richesse et la complexité vers le bas. Heureusement, il n'en est rien !


Bien qu'augmenté, Adam Jensen conserve quand même une classe folle.
Qu'on s'entende : Deus Ex : Human Revolution ne s'interdit pas tout emprunt à la modernité. Le halo lumineux signalant les éléments interactifs du décor, la remontée automatique de l'énergie en plein combat ou encore la disparition du lean à la faveur d'un système de couverture à la Gears of War... Voilà de quoi faire tiquer les puristes ! Certaines de ces fonctionnalités sont paramétrables : avant de commencer à jouer, n'oubliez pas de faire un tour dans les options pour supprimer le halo jaune et l'indicateur d'objectifs (désactivés par défaut dans le plus haut mode de difficulté). Mais d'autres ne peuvent être modifiées : il vous faudra composer avec la régénération automatique de votre énergie vitale, qui vous privera de ces moments de stress où vous deviez aborder une nouvelle séquence avec une santé défaillante, ainsi qu'avec le passage automatique à la 3ème personne lors de certaines actions de jeu, qui écornera l'immersion typique de la représentation subjective. Mais il est difficile de condamner cet appel du pied aux néophytes, tant à côté de ça, Eidos Montréal s'est appliqué à restaurer l'expérience de jeu du Deus Ex original, pour le plus grand plaisir des fans.


La ville-basse de Hensgha bénéficie d'une ambiance très travaillée.
L'histoire se déroule 25 ans avant les événements du premier volet, au moment où la cybernétique commence tout juste à envahir le paysage mondial et à générer un clivage entre les partisans et les détracteurs de cette technologie. Contrairement à un J.C. Denton, Adam Jensen débute son aventure en tant qu'humain non augmenté et symbolise un futur proche qui s'interroge encore sur les bienfaits des progrès scientifiques et techniques. L'attaque brutale et méthodiquement orchestrée de la société dans laquelle il officie en tant que chef de la sécurité, Sarif Industries, emporte son ex-petite amie mais aussi une partie de lui-même puisque, agonisant, il est sauvé par l'implantation d'une interface neurale et de membres cybernétiques. Le thème cyberpunk de Human Revolution s'enracine donc dans une réflexion éthique et philosophique sur le transhumanisme. Tout au long de sa recherche de la vérité, qui le conduira de surprise en surprise, Adam Jensen sera confronté aussi bien à des clans de punks manipulés qu'à des milices surarmées, des idéalistes insurgés ou encore des groupuscules au service d'intérêts politiques et financiers... Pas de doute, on est bien dans un Deus Ex.


Plus Jensen acquiert d'augmentations, plus on gagne de possibilités.
L'enquête d'Adam Jensen l'amènera à visiter successivement trois grandes villes : celle de Detroit, qui survit péniblement au choc automobile et pétrolier, celle de Hengsha, construite sur deux étages pour accueillir la population croissante, et enfin celle de Montréal, qui s'avérera être le relais d'une conspiration internationale. Chaque centre urbain, constitué de plusieurs zones reliées entre elles, est ouvert aux velléités d'exploration du joueur. Si le patron d'Adam, David Sarif, lui confiera la plupart de ses missions, il est aussi possible de converser avec la population locale pour récupérer quelques quêtes secondaires agréablement développées. La particularité de tous ces objectifs, c'est de pouvoir être atteints de plusieurs façons différentes. Exemple parmi tant d’autres, comment vous y prendrez-vous pour accéder à la morgue d'un poste de police ? En tentant de convaincre le gardien de vos bonnes intentions ? En perpétrant un massacre façon Schwarzy dans Terminator ? En piratant le code de sécurité de la porte de derrière ? En cherchant un accès par les toits ou par les égouts ? Servie par un level-design d'une redoutable efficacité, la liberté d'action est énorme.


L'approche frontale n'est pas forcément la plus facile, loin de là.
L'approche frontale n’est pas inintéressante. Soutenus par une vaste palette d'armes mortelles (colt, fusil à pompe, pistolet-mitrailleur, grenades frag, etc., toutes entièrement customisables au moyen de visées lasers, silencieux et autres absorbeurs de reculs) ainsi que par un système de couverture plutôt bien fichu permettant d'arroser l'ennemi en restant planqué derrière un élément du décor, les gunfights sont dynamiques et enlevés. Mais l’approche furtive se révèle incontestablement plus gratifiante, notamment parce qu’elle offre de multiples possibilités. Sniper méthodiquement ses adversaires sans s'embarrasser de considérations éthiques, les assommer avec l’une des nombreuses armes non létales (fusil tranquillisant, taser, arbalète à fléchettes anesthésiantes, pistolet à onde de choc, mine à gaz...) ou encore s'infiltrer jusqu’à l'objectif sans se faire repérer, en empruntant des conduits d’aération et en bondissant de cachette en cachette pour se faufiler à la barbe des gardes et des systèmes de sécurité : c'est vous qui choisissez ! Il est notamment possible de boucler le jeu sans tuer un seul être humain, exception faite des boss. Et ça, c'est une réelle satisfaction !


Souvent plus gratifiante, l'approche furtive est parfois conseillée.
Il est d'autant plus regrettable que l’intelligence artificielle soit sujette à quelques errements, que vous agissiez de façon subtile ou bourrine. S'ils gèrent parfaitement les indices visuels et sonores tels qu'une porte qui s'ouvre ou un corps à terre (que vous pouvez heureusement déplacer), les gardes ont un comportement trop faillible dès qu'ils sont en état d'alerte. Ils se précipitent bêtement vers leur(s) collègue(s) tombé(s) au lieu d'essayer de localiser l'origine de la menace, ce qui permet trop souvent d'amonceler les corps en un endroit donné. Et s'ils ont le malheur de vous repérer, ils vous alignent alors comme des lapins avec une précision redoutable (le syndrome S.T.A.L.K.E.R.) là où on aurait préféré les voir utiliser des stratégies de contournement. On attendait mieux d'une IA moderne, même s'il convient de relativiser notre déception. Tout d'abord, celle du premier Deus Ex n'était pas non plus irréprochable, mais elle ne nous a jamais empêché de prendre notre pied. Qui plus est, l'équipe d'Eidos Montréal a le mérite de ne pas avoir cédé à la tentation d'une succession de scripts typique des FPS modernes, qui aurait nuit à la variété d'approches disponibles.


L'aspect technique du jeu est tout de même quelque peu désuet.
La grande force de Human Revolution, c'est d'ailleurs de ne jamais soumettre une situation à une seule résolution possible (même les combats contre les boss peuvent être abordés différemment). De nombreuses voies annexes s'ouvrent notamment au fil de l'évolution d'Adam, qui acquiert des points d'amplification à dépenser parmi une soixantaine d'augmentations possibles. Les implants neuraux lui permettront de convaincre facilement son interlocuteur ou de pirater les systèmes de sécurité (via un mini-jeu plus élaboré que de coutume consistant à s'infiltrer dans un réseau sans être détecté), les implants rétiniens de voir à travers les murs, les implants dermiques de devenir invisible un court instant ou de résister aux dégâts, les jambes bioniques de courir plus vite ou de sauter par-dessus les obstacles infranchissables et les bras augmentés de détruire certains murs ou de déplacer les objets lourds, etc. Seul regret : les points d'amplification s’acquièrent un peu vite, si bien que vous finissez par maîtriser plusieurs domaines à fond, sans réelle obligation de vous spécialiser. Mais le jeu sait maintenir un challenge constant jusqu'au bout, vous aurez l'occasion de vous en rendre compte.


La séquence de jeu au Convention Center est l'une des plus réussies.
Quand vous êtes bloqué (cela arrive !), il suffit souvent d'explorer les alentours pour trouver une solution alternative, pas forcément prévue par les développeurs (c'est ce qu'on appelle le gameplay émergent). Si vous êtes de ceux qui aiment empiler des caisses récupérées à l'autre bout de la map pour atteindre un endroit inaccessible, vous devriez être servi ! Relativement ouvertes, les zones de jeu sont surtout d'une richesse et d'une densité exceptionnelles. Elles regorgent de lieux secrets dont la découverte, bien que superflue, provoque toujours un grand plaisir, comme c'était le cas dans le premier Deus Ex. On sent d'ailleurs que ce dernier a beaucoup inspiré les équipes d'Eidos Montréal, jusque dans la progression aux similitudes troublantes : le périple Detroit/Hengsha/Montréal évoque le périple New-York/Hong Kong/Paris, d'autant qu'on y retrouve des missions similaires (l'antenne pirate à Detroit, la boîte de nuit à Hengsha). On prendra ça comme un hommage, d'autant qu'avec son suspense qui monte crescendo, ses quelques choix cruciaux ayant des répercussions ultérieures et ses différentes fins possibles, Human Revolution se rapproche ostensiblement de son modèle.


La direction artistique s'inspire du travail de Syd Mead pour Blade Runner.
Cette version PC accuse tout de même quelques défauts techniques. L'inventaire souffre d'une ergonomie poussive, les temps de chargement sont trop longs et les plantages un peu trop fréquents, sans parler des doublages en français parfois affublés d'un écho trop prononcé. Espérons qu'un patch viendra prochainement corriger tout ça. On s'étonnera également de la gourmandise excessive d'un moteur graphique relativement daté, heureusement compensé par une direction artistique de haute volée qui évoque le travail de Syd Mead pour Blade Runner. Jensen a même suffisamment de classe pour faire avaler aux réfractaires les séquences à la 3ème personne, c'est dire ! Ajoutez à cela un score futuriste particulièrement efficace, et vous devriez n'avoir aucune peine à rentrer dans l'ambiance. Vous en sortirez au bout de 15 à 20 heures si vous vous limitez à la trame principale, et au bout d'une bonne trentaine si vous en explorez le moindre recoin. Voilà qui achève de faire de ce Deus Ex : Human Revolution une vraie réussite, sur laquelle l'auteur de ces lignes n'aurait pourtant pas misé un kopeck. Honte à moi et un immense bravo à Eidos Montréal !

Pixelpirate, le 22 août 2011
Les notesGraphismes
15/20Deus Ex : Human Revolution compense son moteur graphique quelque peu désuet par une direction artistique de haut vol. Dommage que l'optimisation soit aussi perfectible et que les cut-scenes n'aient plus grand-chose à voir avec les trailers en CGI de Square Japon.
Jouabilité
17/20Des zones de jeu ouvertes, une large variété d'approches possibles, des scripts réduits au minimum vital : Human Revolution propose une expérience de jeu très proche du Deus Ex original même s'il faut s’accommoder de quelques concessions (comme la vue à la 3ème personne et le regain automatique d'énergie vitale), d'une IA tout juste moyenne et de quelques petits défauts techniques.
Durée de vie
17/20Comptez 15 à 20 heures de jeu si vous faites tout en ligne droite, et une trentaine si vous explorez le moindre centimètre carré de terrain. La difficulté est bien dosée, mais le potentiel de rejouabilité souffre de la possibilité d'acquérir une large majorité des augmentations dès la première partie.
Bande son
16/20Dès l'apparition du menu principal, de magnifiques thèmes musicaux futuristes vous immergent dans l'ambiance incroyable du jeu. Les bruitages sont soignés, mais les doublages en français (corrects, sans plus) souffrent d'une qualité technique décevante.
Scénario
17/20Le scénario nous a semblé un peu plus convenu que celui des deux précédents épisodes, mais la richesse du background et des thématiques abordées font qu'on ne peut que se laisser emporter par l'histoire. Mention spéciale à la pléthore d'écrits qui réussissent le tour de force de n'être jamais ennuyeux à lire.
Note Générale
17/20Deus Ex : Human Revolution propose une expérience de jeu bien plus proche de l'épisode fondateur que de Invisible War, ce qui est en soi une victoire inespérée. Doté d'une histoire intelligente, d'une ambiance formidablement immersive et d'une liberté d'action gratifiante, il s'impose comme le digne représentant d'un genre qui se fait trop rare. Ce troisième opus n'est certes pas dénué de défauts ; son IA tout juste moyenne, ses quelques concessions aux diktats des shooters actuels et ses quelques soucis techniques sur cette version PC pourront au demeurant en agacer certains. Mais on finit par s'en accommoder tant le plaisir de jeu est immense. Adam Jensen a même suffisamment de classe pour faire avaler aux réfractaires les séquences à la 3ème personne. Et si cet appel du pied à un plus large public peut faciliter la mise en chantier d'une suite du même calibre, qu'il en soit ainsi !
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Bibpanda » 29 Aoû 2011, 14:12

J'attends la paye pour faire une commande et je le tentes.
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Fennec » 29 Aoû 2011, 14:52

Pour ceux que ça intéresse, la config minimum sur PC :

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Système d'exploitation XP, Vista, 7 avec Direct X 9.0c; Processeur dual core 2 Ghz minimum; 1 Go de RAM sous XP ou 2 Go sous Vista et 7; carte graphique NVIDIA GeForce 8000 series ou ATI Radeon HD 2000 series ou mieux; 8,5 Go d'espace libre
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar drogba777 » 29 Aoû 2011, 15:34

Je l'ai depuis lundi dernier. C'est une bombe ce jeu.

Bien réalisé, enquête principale sous des airs de splinter cell, des enquêtes secondaires à la détectives...

Il y a plein de possibilité pour se sortir d'un merdier. Le personnage principal gagne de l'experience (il a un faux air de Matrix)

C'est un très très bon jeu.
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar floriandu30 » 29 Aoû 2011, 18:43

je l ai et j en suis qu au début (la mission du comissariat) mais il a l air très bon je suis déjà accroc. ma spécialité: jeter une caisse pour attirer l attention pour passer en douce...
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar drogba777 » 29 Aoû 2011, 21:42

Je fais tout en mode fantôme, pas un mort. 8) (c'est chaux quand même)
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Bibpanda » 03 Sep 2011, 18:32

Je finis Duke nukem et je l'attaque.
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Messagepar Dragan » 03 Sep 2011, 19:04

C'est comment ce duke au fait ?
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Bibpanda » 03 Sep 2011, 22:56

On l'a attaqué en moyen avec un pote, c'est dans l'esprit de la série, il est assez difficile, des bons moments des références à la culture du jeux vidéos.
Du plaisir à y jouer, mais c'est chiant ces putains de temps de chargement sur Xbox360.
Des scènes de buggy sympa, c'est pas le jeu le plus beau au point de vue qualité graphique. En tout cas on s'amuse bien dans le jeu solo.
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar squall » 03 Sep 2011, 23:21

Bibpanda a écrit:Du plaisir à y jouer, mais c'est chiant ces putains de temps de chargement sur Xbox360.


en meme temps, tu cherches les emmerdes :mrgreen:
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar Bibpanda » 04 Sep 2011, 08:43

squall a écrit:
Bibpanda a écrit:Du plaisir à y jouer, mais c'est chiant ces putains de temps de chargement sur Xbox360.


en meme temps, tu cherches les emmerdes :mrgreen:

Le temps de chargement est le même sur ps3.
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar squall » 04 Sep 2011, 12:33

:hehe:
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Re: [PC, 360, PS3] Deus Ex : Human Revolution

Messagepar masyan » 04 Sep 2011, 12:59

la ps3 tout comme la 360 on des HDD de 5400 RPM, marre des comparaisons bidons!

je le ferais après Mass Effect 2, tu atttendras Deus :D
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