L’excitation de l’obtention du titre de champion de France de seconde ligue pas encore bien retombée, Stephano Petruzzo, le directeur Général, a déjà commencé les travaux pour structurer la section féminine. Plusieurs noms se rapprochent fortement du club.

Structuration en cours à l’OM Féminin : l’après-titre débute

Après l’euphorie du titre de championnes de Seconde Ligue, l’heure est désormais à la structuration de la section féminine de l’Olympique de Marseille. Le club entame une phase cruciale de son développement afin de s’installer durablement en Arkema Première Ligue.

Une direction renforcée

Stephano Petruzzo aux commandes

Depuis septembre dernier, l’OM a nommé Stephano Petruzzo directeur général de sa section féminine. Cette désignation marque le point de départ d’un chantier ambitieux : professionnaliser l’encadrement et les infrastructures pour répondre aux exigences du haut niveau.

Un nouveau directeur sportif en approche

Selon La Provence, Antoine Ferreira devrait être nommé au poste de directeur sportif. Actuel Responsable du recrutement au Paris FC, il rejoindrait le club phocéen avec une partie de son staff parisien, notamment plusieurs scouts.

Ferreira possède une solide expérience, avec cinq années passées au PFC, après avoir officié deux saisons au Paris Saint-Germain. Son arrivée marquerait une étape stratégique dans la construction d’un effectif compétitif et pérenne.

Miser sur la formation

Autre priorité du projet olympien : la formation. C’est Jérôme Dauba qui devrait prendre les rênes du centre de formation.

Figure bien connue du football féminin français, Dauba a dirigé les Girondines de Bordeaux pendant plusieurs saisons. Il est actuellement responsable de l’équipe de France U15. Son expertise devrait permettre d’ancrer une politique de développement ambitieuse, axée sur la jeunesse et le long terme.

Un mercato déjà en mouvement

Si la structuration en interne s’opère, le mercato ne tarde pas à se dessiner. Plusieurs noms circulent déjà parmi les potentielles recrues.

Parmi elles :

• Mathilde Bourdieu, attaquante de talent
• Mélissa Gomes, également à vocation offensive.

Ces pistes montrent la volonté du club de se renforcer rapidement pour faire bonne figure en Première Ligue.

Le point noir : les infrastructures

Reste une ombre au tableau : le stade. Les Phocéennes devraient, pour l’instant, continuer d’évoluer à l’OM Campus, une enceinte non conforme aux normes de l’Arkema Première Ligue.

La Fédération impose plusieurs critères :

• Une pelouse naturelle,
• Un espace média aménagé,
• Une tribune couverte.

En tant que club promu, l’OM dispose d’un délai de deux ans pour mettre ses installations aux normes. En attendant, quelques rencontres pourraient être délocalisées au stade Vélodrome, afin d’offrir un cadre plus adapté à l’élite du football féminin.

Un projet solide pour durer

La volonté de structurer la section féminine se veut plus qu’un simple vœu pieux. Avec un directeur général engagé, un staff en cours de constitution, et un projet de formation ambitieux, le club affiche clairement son intention de pérennisation au plus haut niveau.

Stephano Petruzzo a déjà mis les mains dans le cambouis. L’OM Féminin entre dans une nouvelle ère, tournée vers la stabilité et l’excellence.