A quoi joue donc le board de l’OM ?

Pléthore de repreneurs potentiels ont été cités dans la presse depuis plusieurs mois, après la mise en vente officielle de l’Olympique de Marseille par Margarita Louis-Dreyfus au lendemain d’un OM-Bordeaux à l’ambiance électrique et aux chants extrêmement hostiles à son encontre.

Nous avons eu le consortium de Pablo Dana, la piste iranienne, le groupe chinois Suning (qui a finalement racheté… l’Inter Milan), des Russes, des Américains, l’Hispano-Luxembourgeois Gérard Lopez qui detenait l’écurie de Formule 1 Lotus (avant qu’elle ne soit rachetée par Renault), le groupe américain Guggenheim Partners et maintenant l’homme d’affaires belge Grégory Maquet, qui a failli reprendre le RC Lens.

Si cette vente du club phocéen tarde à se dessiner, ce qui inquiète évidemment au plus haut point les supporters et les observateurs, La Provence nous informe, ou plutôt nous confirme, que certaines personnes du board olympien, ayant désormais quitté le club ou encore présentes, ont fait capoté de nombreuses offres. Mais les circonstances locales s’avèrent être elles aussi dissuasives, comme le loyer annuel du stade Vélodrome de huit millions d’euros qui a littéralement refroidi un acheteur potentiel basé au Moyen-Orient.

Le quotidien local fait également état de deux pistes à l’identité inconnue mais qui auraient les faveurs de MLD. Cependant, un seul obstacle rebuterait ces deux éventuels repreneurs : la garantie de passif, que la tsarine refuserait catégoriquement d’assurer, alors qu’elle en est la principale responsable au vu de la gestion calamiteuse de la part des personnes qu’elle avait mise en place. Ce passif serait principalement constitué des indemnités de licenciement de Michel, de l’hypothèque de la Commanderie, des loyers du Vélodrome impayés depuis deux ans, la liste n’étant malheureusement pas exhaustive. De plus, un habitué de ce type de dossier a confié au journal : « Il est impossible que quelqu’un achète une affaire de ce niveau-là sans garantie de passif ».

Pourtant, d’après certaines indiscrétions, lorsque MLD rachète une affaire, elle ne gène pas pour demander… une garantie de passif !