Cyclisme

Ouais pour le coup pour le moment il dit que tout va très bien. Il a dit que c'était dur de suivre Alaph aujourd'hui, mais sur sa forme globale, il est très confiant. Maintenant faut espérer qu'il soit pas prêt trop tôt et qu'il tienne les 3 semaines.

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"Je vais bien, mais c'est juste un peu frustrant d'être tombé à un moment clé de la course. Woods est tombé, Gianni et moi avons été emmenés. Je me suis empêtré dans le vélo de Gianni, ça a pris un peu de temps pour repartir mais les gars ont fait un super travail pour me ramener dans le groupe", explique-t-il sur le site de la formation INEOS.

"Je me suis replacé pour la dernière côte et au moment où je suis arrivé dans les 15-20 premiers, Alaphilippe et Pinot ont attaqué pour prendre les bonifications. Je ne voulais pas rouler devant et emmener tout le monde, Sunweb était en nombre et il y avait d'autres gars qui essayaient de rouler. C'est ennuyant et frustrant mais en même temps, revenir comme je l'ai fait montre que les jambes sont bonnes. On ne veut pas laisser de temps aux autres inutilement et si je n'étais pas tombé, j'aurais pu les suivre et cela aurait été une histoire totalement différente, mais c'est comme ça. Le chemin est encore long", conclut le tenant du titre.

pretender, il souffre déjà ? Il a dit après l'étape qu'il n'avait jamais été autant en forme sur le Tour.

Peut être...mais plus il avance et plus il se rapproche de la fin...et ouais!

Sur le plateau, il avait l'air encore bien frais.

En tout cas, c'est son meilleur départ sur le tour. J'étais très négatif avant le départ. Force est de constater qu'on aura peut être une tres belle surprise.

N´empêche que Pinot a été le seul avec Thomas à pouvoir revenir sur les accélérations d´Alaf dans la planche des Belles Filles et aujourd´hui.
Alors oui on peut se demander si il va tenir 3 semaines.
Mais que dire des autres favoris qui étaient à bloc jeudi et aujourd´hui?
Même Bernal qui avait essayé de suivre Alaphillipe sur l´étape d´Epernay est resté sur sa selle.
La planche des belles filles, ça rigole pas, à chaque fois les hommes forts du tour s´y sont illustrés.
Ce que j´aime sur ce début de tour de Pinot, c´est qu´il fait exactement ce que des Thomas, des Froome ou des Nibali ont fait ces dernières années, c´est à dire reprendre du temps sur ses adversaires chaque fois qu´il le pouvait.
Après, ça suffira pas sans doute à l´arrivée face à Thomas qui a l´air très fort mais c´est toujours ça de prit.

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Julian Alaphilippe : «Je sens qu'il se passe quelque chose de pas normal»

Le Français a réussi ce dont il rêvait : reprendre le Maillot Jaune, ce qu'il avait encore du mal à réaliser samedi soir à son hôtel.

C'est sur les hauteurs de la cité forézienne, à l'hôtel du Golf, que Julian Alaphilippe s'est réfugié hier en début de soirée après sa performance qui lui a permis de reprendre le Maillot Jaune. C'est là qu'il a retrouvé un peu de calme après un final agité. En arrivant sur le parking de l'établissement,ils'est immédiatement enfermé dans le camion où les coureurs de l'équipe se plongent dans un bain d'eau glacée pendant une trentaine de minutes avant de passer au massage. Julian Alaphilippe a accepté de se poser quelques instants au moment de s'installer au restaurant pour parler de cette folie qui l'entoure, de ce Maillot Jaune qui le transcende encore plus.

«En quoi ce Maillot Jaune est-il différent de celui d'Épernay ?

Parce que cette fois-ci, il y a la manière, le panache, la rage. Je n'étais pas trop déçu de le perdre à la Planche des Belles Filles jeudi car l'équipe avait fait le maximum pour contrôler. Mais je ne l'avais pas trop perdu de vue en fait, dans un petit coin de ma tête je savais que je pouvais aller le rechercher sur cette étape d'aujourd'hui (hier).

Vous aviez imaginé revivre les mêmes émotions qu'à Épernay, où vous aviez pris le maillot ?

Ça n'a rien à voir. C'est encore très compliqué ce soir de réaliser ce que j'ai fait aujourd'hui (hier), c'est tellement plus beau que ce que j'avais imaginé. Je sais que je suis dans la forme de ma vie, j'ai travaillé tellement dur pour être au top durant cette première semaine du Tour qu'il fallait en profiter. Je m'attendais évidemment à des rebondissements durant ces premiers jours mais certainement pas à vivre tout ça. Prendre deux fois le Maillot Jaune, c'est trop fort.

Comment avez-vous réussi à vous remotiver pour aller le rechercher seulement deux jours plus tard ?

Je savais que c'était tout à fait possible de le récupérer aujourd'hui (hier) mais entre imaginer un tel scénario dans un coin de ma tête et réussir ce plan, il y a un monde. C'est au fil de la journée que l'idée s'est vraiment peu à peu concrétisée et surtout dans le final quand j'ai vu Thibaut dans ma roue. Là c'était parti.

Quand on a goûté une fois à ce maillot, on ne veut plus le lâcher ?

C'est un sentiment indescriptible et même encore ce soir (hier) alors que j'aurais déjà pu m'habituer un peu. Mais non, je suis encore sous le choc de ce maillot. Rien qu'à voir le regard des gens, je sens qu'il se passe quelque chose de pas normal. Tout à l'heure, quand je suis arrivé dans ma chambre à l'hôtel et que j'ai vu qu'on en a parlé à la télé, je me suis dit que c'était vraiment grandiose. C'est un truc que je n'oublierai jamais dans ma carrière. Ni dans ma vie.

Que vous êtes-vous dit quand vous l'avez perdu jeudi ?

Que c'était déjà pas mal de l'avoir porté trois jours...


«Je veux seulement le savourer sans voir plus loin»

Et ça vous suffisait ?

Ah non, impossible de me résoudre à ça ! En fait, je ne voulais surtout pas m'y attacher car je connais suffisamment la difficulté de ce sport pour savoir que tout peut s'arrêter très rapidement. Ce maillot était fragile sur mes épaules, je savais que je pouvais le perdre. Je voulais juste en profiter un maximum mais sans me dire qu'il m'appartenait. Du coup, ça a été plus facile de le céder jeudi à la Planche.

Vous avez connu déjà de grands moments avec votre victoire, notamment à Milan-San Remo...

Je vis une saison incroyable mais là, c'est une autre sensation. Le Maillot Jaune est un objet que tout le monde convoite au mois de juillet, surtout les Français. Et en plus demain (aujourd'hui), pour le 14 juillet, ça va être tellement fort à vivre. Je vis des moments incomparables...

Vous imaginez-vous le garder encore longtemps ce maillot ?

Non... Il faut rester humble et lucide, je veux seulement le savourer sans voir plus loin. Je ne suis pas un grand rêveur, je sais que la fin du Tour sera très difficile même si, parfois, je suis encore capable de me surprendre. Mais là, je vais rester sur ce mode de fonctionnement qui me convient parfaitement, voir jour après jour ce qu'il peut se passer.

À quels moments de la journée vivez-vous plus intensément le Maillot Jaune ?

Tout le temps. Quand je le vois dans ma valise le matin, quand je l'enfile, quand je descends du bus et que je vois la folie que ça provoque auprès du public sans oublier le moment où je monte sur le podium. Mais c'est aussi avant dans la journée, durant la course dans le peloton où je reçois tellement de messages de sympathie et d'encouragement de la part des autres coureurs. J'entends même certains me dire que le jaune me va bien. Ça me fait chaud au coeur.

Pensez-vous que c'est là un tournant de votre carrière ?

Je ne sais pas si ce maillot va faire basculer ma carrière dans une autre dimension, mais en tout cas c'est sûr qu'il va marquer les esprits. C'est incroyable à quel point il me pousse à être encore plus fort. Le fait de donner des émotions et du bonheur à mes proches qui me voient avec ce maillot à la télé me transcende. Ils voient toute l'ampleur que ça prend au fil des jours, ça me rend heureux. Ça me permet de me faire encore plus mal sur le vélo. »

Ce TDF semble moins muselé avec l' absence de Froome et cie, on devrait se régaler dans les Alpes

ALLEZ NOS PETITS FRANCAIS

Chute sévère peu après le départ pour De Marchi et abandon .

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ITW : Richard Virenque : "Alaphilippe gagnera le Tour d'ici 3 ans"

Alors à la question, jusqu’à quand et où Julian Alaphilippe peut garder sa tunique jaune, Richard Virenque est sûr de lui. "Pour moi, Julian va garder le maillot jaune jusqu’aux Pyrénées. Il pourrait même le garder plus loin mais le problème, c’est son équipe qui n’est pas assez forte pour des courses de trois semaines. Deceuninck-Quick Step est taillée pour des courses d’un jour voire d’une semaine mais au-delà, c’est compliqué. Donc, il faut que Patrick (Lefevere) recrute des pointures pour bien et mieux entourer Julian Alaphilippe et je peux vous assurer que d’ici trois ans, Julian peut gagner le Tour de France. Je lui ai dit d’ailleurs à Julian par téléphone. On l’appelle Loulou dans le milieu, moi Julian c’est mon chouchou et je le revendique d'ailleurs depuis quelques temps déjà, si vous vous en souvenez bien !"



"Je ne crois pas que Thibaut Pinot puisse gagner ce Tour de France"

Quant aux chances de Thibaut Pinot de s’imposer sur les Champs-Elysées le 28 juillet ? "J’aimerais y croire, j’aimerais qu’il le fasse, explique Virenque, mais il n’a pas une équipe Groupama-FDJ assez forte pour le faire gagner cette année. C’est un électron libre et tout le monde a vu que Thibaut est dans la forme de sa vie depuis le Tour de Lombardie. Mais pour gagner le Tour, il faut une grosse armada autour d'un leader. Groupama-FDJ doit prendre exemple sur les grandes formations du peloton pour y parvenir. Quant à Romain Bardet, s’il vous plait, il ne faut pas l’enterrer et le blâmer. C’est un champion et il va se refaire le cerise et sauver son Tour en allant gagner une étape, par exemple. Là, l’urgence pour lui, c’est de retrouver sa condition physique et sa confiance pour bien terminer ce Tour dans les premiers voire sur le podium, qui sait ?"

Le temps de signer dans la même équipe que Froome donc ?

Bardet, je sature. Hier encore, il nous a régalé avec une attaque inoffensive. Chaque fois que je le vois placer une banderille, il prend 200 mètres et résiste deux minutes avant de réintégrer le groupe maillot jaune. Il lui manque quelque chose.

Il a fait semblant d'attaquer parce qu'il était sur ses routes, ça ressemblait plus au coureur qu'on laisse sortir devant dans son village natal pour aller dire bonjour à mamie qu'à une vraie offensive.

Odd, je me réfère à son état à la fin de l'étape où on sentait qu'il souffrait déjà bien. Et cela, après une semaine de course, donc j'ai du mal à l'imaginer résister dans la durée quand on va attaquer sérieusement les étapes de montagnes cette semaine.

Il a fait semblant d'attaquer parce qu'il était sur ses routes, ça ressemblait plus au coureur qu'on laisse sortir devant dans son village natal pour aller dire bonjour à mamie qu'à une vraie offensive.

Peut-être mais ça ressemblait à ses attaques à 2 km d'un dernier sommet d'étape. Il n'a pas de panache. J'ai de la peine quand je le vois sortir, il dégage beaucoup d'impuissance je trouve, alors qu'il finit généralement avec les meilleurs.

Pinot qui se fait piéger derrière le peloton au moment d' une accélération, obligé de se démener pour essayer de recoller , quand on est 4 eme au général, quelle erreur

C'est clairement là qu'il a le plus de mal, réussir à éviter de se faire piéger sur des étapes pareilles. Heureusement qu'il avait pris un peu d'avance sur les étapes précédentes, ça permet de limiter la casse. Il est pas le seul a s'être fait avoir, Fuglsang, Uran, Porte et Landa vont prendre cher aussi. Sans parler de Bennett, 4e du général et tué par les consignes de son équipe ...

La Jumbo ils ont combien de mecs capables de remporter un sprint ?

1mn40 de retard au final pour Pinot, Uran, Porte, Fuglsang, Mollema, 2mn10 pour Landa, encore plus pour Bennett.

Au final la bonne opération est pour Alaph et les Ineos