MassaliaLive.com

[peezee]

Information

Mais ce n'est pas tout : le souverain pontife participera également à un "temps de prière à Notre-Dame de-la-Garde".

on voit bien que le Pape est fan de Longoria, il veut prendre de la hauteur.

[fourcroy]

[gigi]

Ce club dans ce stade serait une dinguerie s’il avait été bien géré. On le sait tous mais ça me mine toujours ce genre de déclas de top joueurs. Surtout dans le contexte actuel de merder autant à domicile…

[prtdr]

Et encore je pense qu'il ne souligne pas encore plus le Vel du fait de son appréciation du PSG.

Et Besiktas résonne car plus petit aussi. Il est moins évasé.

Je demeure à penser que les archis auraient pu rendre le Vel plus bruyant encore dans leurs propositions mais qu'ils estimaient que cela l'était déjà suffisamment. Ils n'ont pas pensé que coût.

[Dragan]

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Orange mise sur la 5G pour transformer le Vélodrome de Marseille en stade du futur

Le réseau partagé déployé par l'opérateur empêche toute saturation et ouvre la voie à une batterie d'usages.

TÉLÉCOMS Certains supporteurs de l'Olympique de Marseille, bien qu'occupés à regarder leur équipe écraser le Toulouse Football Club (6 buts à 1) dans leur antre du Stade-Vélodrome le 29 décembre, s'en sont peut-être rendu compte. En envoyant depuis leurs sièges des vidéos des buts ou de l'ambiance dans les tribunes à leurs proches, ils auront noté la vitesse avec laquelle ces dernières ont atteint leurs destinataires. « C'était le premier match pour lequel nous avions activé les équipements en 5G. Cela a très bien fonctionné, nous avons eu un vrai gap en volume de data consommée et de débit » , se félicite Thierry Papin, directeur général de Totem France, la filiale « towerco » d'Orange, dédiée aux infrastructures mobiles dites passives.

L'OM n'a donc pas été seul à terminer la soirée avec le sentiment du devoir accompli. Pour Totem, la date du 29 décembre constituait la ligne d'arrivée d'un contre-la-montre haletant de six semaines, pendant lesquelles il a fallu mettre sur pied l'infrastructure visant à couvrir l'enceinte avec une couverture 5G de dernière génération, en format « indoor ». Un véritable défi technique. « Nous nous étions engagés auprès du club à ce qu'il n'y ait aucune coupure réseau pour les matchs » , confie Daniel Battistelli, ingénieur radio chez Orange.

En ce lundi après-midi ensoleillé de mi-avril, peu d'indices subsistent sur la difficulté de ce chantier. À l'exception, en levant la tête, de ces 12 antennes, fixées à 60 mètres de haut sur la carcasse métallique du stade et son inclinaison caractéristique en forme de vague. D'aspect sphérique, elles sont développées par le groupe américain Matsing et ont été installées déjà dans plusieurs stades aux États-Unis. Mais à ce jour, ces antennes et l'infrastructure qui les supporte sont inédites en Europe. Elles permettent de segmenter le stade en 40 secteurs parfaitement délimités. Un travail d'une extrême précision pour éviter les chevauchements dans les faisceaux radio qui permet d'apporter aux utilisateurs le meilleur niveau de débit et de latence possible.

Une nécessité. « Les besoins en connectivité explosent dans les stades » , justifie Guillaume Chabas, directeur innovation et partenariats d'Orange Business. Lors du match Marseille-Montpellier, le 31 mars, la consommation de data a atteint 700 gigaoctets pour Orange. Aux États-Unis, lors du dernier Super Bowl (finale du championnat de football américain), dans un stade à la même capacité que le Vélodrome et couvert en 5G, Verizon et AT&T ont enregistré une consommation douze fois plus importante (68,8 térabits).

Ce record fixe un cap, alors que se profilent deux compétitions majeures en France : la Coupe du monde de Rugby en septembre et les JO à l'été 2024. « À Marseille, vous avez 65 000 supporteurs et 1 200 à 1 500 personnes qui travaillent chaque jour de match » , ajoute ce cadre. Pour les photographes de presse, les médias télé, en passant par la sécurité et les métiers du « food & beverage », la 5G se révélera salutaire. « L'enjeu est d'abord capacitaire, il s'agit de se prémunir contre toute éventualité de saturer le réseau. Avec 40 secteurs, donc un maillage couvrant chaque bloc de 1 500 spectateurs, les opérateurs pourront tirer le meilleur parti de la connexion » , explique Nidal Radi, responsable du business développement de l'indoor chez Totem.

Un meilleur impact environnemental

Le pluriel à son importance. Au Vélodrome, la filiale d'Orange avait pour mission de déployer un réseau 5G dit mutualisé. Installé par Totem, le réseau d'antennes est mis à disposition de tous les opérateurs. Plusieurs avantages pour le gestionnaire du stade. Le premier : diviser le nombre d'équipements par rapport à une situation où Bouygues Telecom, Free Mobile, SFR et Orange auraient dû chacun construire leurs antennes. Cette optimisation est gage d'efficacité énergétique (et donc de coûts) et d'un meilleur impact environnemental.

Dans les coursives du stade, un local ouvert à chacun des opérateurs leur permet de venir se raccorder à l'infrastructure. De quoi limiter à un seul interlocuteur la relation avec le gestionnaire. « Gérer la relation avec quatre opérateurs, ça peut vite tourner à la cacophonie , note Guillaume Chabas. Que ce soit pour la garantie de temps de rétablissement, la maintenance ou l'exploitation avec nos agents sur le terrain, ils ont désormais un guichet unique. »

« Cet investissement, qui représente plusieurs millions d'euros, nous le faisons en tant qu'acteur neutre, complète Thierry Papin. Nous apportons l'infrastructure, mais c'est ensuite aux opérateurs commerciaux d'apporter leurs services et de se différencier. » Orange, qui donne son nom au Stade-Vélodrome depuis 2016 et jusqu'en 2026, bénéficie d'une position privilégiée pour expérimenter les usages de demain. Ce contrat lui a permis de créer l'Orange 5G Lab, un espace de 800 mètres carrés au coeur du stade où l'opérateur multiplie les tests. Augmented Acoustics offre ainsi la possibilité aux spectateurs, avec un casque audio, de bénéficier d'une expérience auditive immersive. Le fan choisit entre différentes sources comme les commentaires radio, TV, l'ambiance dans tel ou tel virage, ou encore celle sur le terrain.

Production à distance

Une autre expérience, développée par Orange et Immersiv.io, permet depuis une application de suivre le match en « mode expert » et en temps réel : composition des équipes et statistiques en réalité augmentée, chronologie des faits de jeu... Une troisième permet aux déficients visuels de suivre dans le stade les mouvements de ballon depuis une tablette où ces derniers sont captés en temps réel.

Il ne s'agit là que d'un aperçu, tant les usages sont amenés à se démultiplier. Certains pourraient faire grincer les dents, tant ils modifient l'expérience classique associée au déplacement dans une enceinte sportive. Notamment pour les supporteurs situés dans les virages. Interrogé sur les leçons qu'il tire des usages américains, Guillaume Chabas s'empresse de rappeler que « la consommation et la façon de voir le sport sont complètement différentes là-bas » .

Le professionnel, lui, pourrait y trouver aussi son compte. Avec Sony, Orange a déjà créé une solution qui permet aux photographes de presse d'envoyer en une fraction de seconde leurs clichés. S'il ne donne pas d'horizon, Guillaume Chabas estime qu'il sera aussi possible à terme pour les télés de passer, grâce à la 5G, à la production à distance.

Plus besoin donc des cars-régies aux abords des enceintes ? Le laboratoire à idées d'Orange au coeur du Vélodrome n'est évidemment pas neutre. « Ce sont de nouveaux usages et de nouveaux business models qui peuvent nous permettre de monétiser la 5G » , explique le cadre d'Orange.

Le Figaro

[Dragan]

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OM; Billard, mon beau billard; Après le passage du rugby, samedi dernier, les jardiniers du Vélodrome se mettent en quatre pour fournir une pelouse tutoyant la perfection aux Olympiens. Cette saison, elle est encore l'une des meilleures du championnat

L'arbitre qui cache la pelouse. En dictant la trame du choc entre Lensois et Marseillais, samedi, Clément Turpin est devenu la cible des supporters olympiens. Plutôt que chanter les louanges du fossoyeur de but ou disserter sur la troisième marche du podium français, cadeau empoisonné pour les prétendants à la Ligue des champions, les fadas de l'OM auraient préféré patienter, jusqu'à la réception d'Angers, en présageant de l'état du pré marseillais. Le jardin de leurs protégés, sujet de toutes les attentions à chaque fois que les laboureurs du RCT et du XV de France s'exilent au Vélodrome. Huit lunes suivant le passage des rugbymen varois, l'écrin du boulevard Michelet couvera-t-il un billard ou un champ de patates ? Préoccupation pas si anodine. L'un n'entraverait pas Valentin Rongier et sa bande face à la muraille que dressera le Sco dimanche soir. L'autre compliquerait sérieusement leur tâche.

Les très rares fidèles de l'Olympique présents dans leur temple, lors de la débâcle des Toulonnais, sont repartis le coeur léger. Quelques mottes de terre par-ci par-là, loin d'un désastre nécessitant de remplacer le bourbier par un gazon flambant neuf. "De toute façon cette opération est lourde. Sans parler du scalp et de la pose, une semaine, c'est le minimum pour que les racines prennent, tranche une main verte dont le Vel' sert de bureau. Ils l'ont beaucoup moins usée que les fois précédentes, hormis à un endroit, mais ce n'est pas grave. En plus, on arrive au printemps où c'est beaucoup plus facile d'entretenir un terrain. Visuellement, elle sera parfaite. Niveau qualité, les joueurs nous donneront leur avis (sourire)."

Dès lors que la troupe du tandem Azéma-Mignoni a filé à la douche, le bataillon de jardiniers (trois à temps plein et une dizaine d'intérimaires chapeautés par la société Parcs & Sports) a repris possession des lieux. Leur rituel se décline en plusieurs temps. Le lendemain : une tonte de nettoyage, quelques réparations râteau à la main et semis pour combler les trous récalcitrants. Les jours suivant : décompactage, traitement, engrais et tonte quotidienne. Sans oublier, chaque nuit, l'exposition à la luminothérapie et une ventilation constante pour chasser l'humidité. "Ce qui va nous prendre le plus de temps, ce sont les traçages. Il va falloir effacer les lignes du rugby pour mettre celles du foot, précise l'expert. Mais ce n'est pas la mer à boire. Il suffit de passer le Kärcher et de peindre en vert par-dessus."

Remplacée après

le concert de SCH

Devenue l'une des meilleures aires de jeu du championnat depuis que l'OM a récupéré la gestion exclusive de l'enceinte, fin 2018, la pelouse hybride du stade Vélodrome (3e de Ligue 1 la saison dernière) affiche aujourd'hui un teint radieux... après avoir fait grise mine en début d'exercice. "Il y a une pression permanente pour fournir une pelouse de grande qualité au club, insiste-t-on. Même si cette année, ça s'est un peu mal passé à cause du grand nombre de matches et de la qualité médiocre du nouveau placage qu'on a reçu à l'été 2022. Et l'hiver forcément, comme les êtres humains, la pelouse souffre du froid." La facture explose, davantage en période de crise énergétique, à cause de l'indispensable chauffage des sols (entre 10º et 12º).

D'autres perturbations sont à prévoir durant la trêve. Identité du fléau : la sécheresse estivale. Mi-avril, elle s'est déjà installée sur les bords de la Méditerranée, plongeant le 8e arrondissement, berceau du Vel', en état de "crise", selon la préfecture des Bouches-du-Rhône. Conséquence directe, l'interdiction formelle d'arroser les quelque 6 000 m2 d'herbe, sauf "de manière réduite sur ressource maîtrisée de 20h à 7h". "Notre arrosage est systématiquement effectué en dehors des heures d'ensoleillement et nos deux bassins de rétention, présents à proximité du stade, permettent une économie équivalente à deux piscines olympiques chaque saison", révèle l'OM, alors que la pluie se laisse désirer en Provence. Sauf mardi.

Et à l'aridité, ajoutez les concerts de Beyoncé, Mylène Farmer, Muse et SCH (du 11 juin au 22 juillet). "À cette occasion, la pelouse sera entièrement enlevée et on en remettra une fin juillet", précise le jardinier, tout en croisant les doigts pour que les hommes d'Igor Tudor évitent le 3e tour préliminaire de la C1 (aller les 8 et 9 août, retour le 15). Et lui laisse le temps de bichonner sa bien aimée.

La Provence

[Lo Provençau]

Les très rares fidèles de l'Olympique présents dans leur temple, lors de la débâcle des Toulonnais

Le genre de phrase qui m'énerve... Je connais un paquet de personnes qui sont allé voir ce match. Le RCT est assez suivi à Marseille aussi.

[Serber]

Lo Provençau, Même Di Méco a évoqué l'absurdité de la programmation des matchs. Toulon-La Rochelle se déroulant en même temps que RCL-OM.

[Lo Provençau]

Y a la 5G au Vélodrome !

[Dragan]

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LES RIVERAINS DU STADE VÉLODROME VIVENT UN ENFER LES JOURS DE MATCH; "C'est toujours autant le bordel !"

"Non, non, rien n'a changé." Ce n'est pas le refrain du tube des Poppys, mais la vieille rengaine qui trotte dans la tête des riverains qui vivent autour du stade Vélodrome. Au centre des nuisances liées à l'organisation des matches de l'OM, et donc à l'afflux massif de supporters et à la pagaille du "FC Parvis" (ces supporters réunis au pied du Vel' pendant des heures avant le coup d'envoi), ils n'en peuvent plus. "Il y a les mêmes rassemblements, les mêmes débordements, les mêmes emmerdements... Ça pète de tous les côtés, c'est toujours autant le bordel ! Enfin bref, c'est Marseille...", peste Stéphanie, locataire de la résidence Michelet-Prado.

Début novembre, en marge de la réception de Tottenham, elle avait eu la (mauvaise) surprise de recevoir un mortier incandescent sur son balcon, entre autres désagréments. Deux mois plus tôt, contre Francfort, une fusée éclairante avait fini sa course sur la terrasse d'un couple de retraités. Il y a quelques semaines, encore, un autre mortier a atterri sur un balcon au 5e étage, occasionnant un départ de feu. Et six mois plus tard, rien n'a bougé ou presque.

Quelques interpellations

Or, dans ce secteur, les dommages ne sont pas juste auditifs (pétards, feux d'artifice, klaxons,...) ni olfactifs (fumigènes, alcool, drogue et barbecues sauvages, ordures, urine, etc...). Entre les embouteillages, le stationnement anarchique, le squat des halls d'immeubles et leurs dégradations inhérentes, sans oublier les prises de tête régulières avec les fauteurs de trouble, les riverains vivent un enfer un week-end sur deux, voire plus en cas de coupe d'Europe. "Il y a un peu plus de contrôles de la Bac pour la vente à la sauvette d'alcool, de produits dérivés et de feux d'artifice, et à quatre reprises des CRS étaient postés en bas de la résidence", nuance Abderrahmane, un autre locataire à l'origine de la création d'une association de voisins en colère. "Sur les deux dernières rencontres à domicile, il y a eu une dizaine d'interpellations pour usage d'engins pyrotechniques aux abords du Vélodrome, avec gardes à vue et interdictions de stade", précise la mairie de secteur. Des caméras doivent également être installées, tout comme des urinoirs. "Le seul véritable changement a été effectué par l'OM au niveau des accès des tribunes. Mais ça ne change absolument rien pour nous", relève Stéphanie, dépitée.

Fin octobre, La Provence avait sollicité les pouvoirs publics et Erilia, le gestionnaire du bâtiment, sur cette problématique. Le maire de secteur (Pierre Benarroche, remplacé depuis par Olivia Fortin), qui poussait pour une réflexion visant à "sécuriser les lieux pour éviter que les habitants ne soient assignés à résidence les jours de matches", n'avait pas eu de réponse de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, ni de la Direction départementale de la sécurité publique. "Le sujet est complexe puisque la résidence Michelet-Prado est très vaste et comporte plusieurs voies. Nous étudions les possibilités de 'résidentialisation'", indiquait de son côté Erilia, qui estime aujourd'hui : "Malgré la persistance des nuisances aux alentours du stade et de notre résidence, la concertation avec tous les acteurs a tout de même permis d'apaiser la situation." Avec la perspective de la coupe du monde de rugby et des JO-2024, sans oublier la reprise de la saison de L1 en août, les riverains ne l'entendent pas de la même oreille.

La Provence

[Dragan]

Information

Quelles solutions ?

fermer les alentours du stade

à la circulation, comme au parc

des princes : les riverains opposéS

L'idée revient souvent dans les discussions, notamment au sein de l'OM, même si les dirigeants savent qu'ils n'ont pas de pouvoir décisionnaire sur cette question. Si les Allées Ray-Grassi sont déjà coupées les jours de match, ce n'est pas le cas, en revanche, du boulevard Michelet ou de la rue Raymond-Teisseire. Ces axes l'étaient néanmoins durant l'Euro-2016.

À l'image des alentours du Parc des Princes, à Paris, Marseille peut-elle se permettre d'interdire la circulation sur ces voies toutes les deux semaines, et plus lorsqu'il y a des matches de coupe d'Europe ? Du côté des riverains, on y est plutôt opposé. "Nous n'y sommes pas tellement favorables, répond Yvette Rochette, présidente du Comité d'intérêt de quartier (CIQ) Michelet-Saint-Giniez. Il est vrai qu'il y a des problèmes de circulation, mais il y en a aussi lors de la Foire de Marseille. Ce sont pratiquement les mêmes. Il y aura des mesures supplémentaires pour la coupe du monde de rugby. Il y a des difficultés avec le football, c'est vrai, mais j'ai relevé que davantage de personnes viennent désormais en transports en commun, même si ce n'est peut-être pas encore assez. Fermer systématiquement la circulation ? Je ne pense pas que ce soit la bonne solution... Si, chaque fois, il faut couper tous les accès, on ne s'en sortira jamais. Comment feraient les résidents qui ont leur propre parking ? En revanche, il faudrait davantage de parkings relais."

Créer davantage de parkings relais :

tout le monde est d'accord

Comme la présidente du CIQ local, l'OM soulève le problème du manque de parkings. Il y a bien ceux, officiels, du Vélodrome, ou celui du Parc Chanot, mais c'est insuffisant. Alors, il faut imaginer d'autres options. "Il y a un terrain vague à côté du Palais Omnisports Marseille Grand Est, souligne un dirigeant olympien. Je ne comprends pas pourquoi rien n'y a été fait. Il n'est pas loin, les supporters pourraient s'y garer et venir à pied." Initialement destinée à accueillir la construction du centre commercial Bleu Capelette, tombé à l'eau, cette zone recouverte de mauvaises herbes se situe à la croisée des chemins entre le Pomge, où les Spartiates (hockey-sur-glace) accueillent 3 100 spectateurs en moyenne, le futur cinéma, qui devrait sortir de terre en 2024, et le Vélodrome. "Il faut en tout cas réfléchir à la création de nouveaux parkings relais, même lointains, et à l'acheminement des supporters vers le stade. Ça améliorerait la circulation", poursuit-on au sein de l'état-major du club.

PRENDRE EXEMPLE SUR LES ORGANISATIONS ESPAGNOLES et italiennes : de madrid à mILAN

Une enceinte est citée en référence : le fief du Real Madrid. "Il n'y a pas beaucoup de stades en centre-ville avec une aussi grande capacité que celle du Vélodrome, à part Santiago-Bernabeu (84 000 places), glisse-t-on à La Commanderie. Là-bas, les espaces autour de l'enceinte sont très grands, la circulation est coupée. C'est un exemple." Comme l'est San Siro (80 000 places), à Milan. Deux modèles à suivre ?

La Provence

[Dragan]

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MARSEILLE; Vélodrome le chemin de croix; Les jours de match de l'OM , comme ce soir contre Angers (20 h 45), la circulation est extrêmement difficile autour du stade. Abonnés et riverains perdent patience

Ils continueront à y aller. Sans jamais rien lâcher. Pour l'amour du maillot. Aucun obstacle n'empêchera les supporters olympiens de se rendre dans leur Vélodrome chéri. Tous, néanmoins, s'accordent à dire qu'il est de plus en plus compliqué d'accéder au stade. Club le plus passionné et passionnant de France, l'OM attire plus que jamais la foule, comme en témoigne la série de matches à guichets fermés en cours depuis un an, qui se poursuivra ce soir lors de la réception d'Angers (20h45) et le 27 mai face à Brest. Revers de la médaille de cet engouement phénoménal : ça bouchonne à tous les niveaux.

"Les gens se garent n'importe comment. On a beau arriver tôt, il y a toujours des blocages, peste Rémi, abonné depuis trois décennies. Récemment, rue Picon (perpendiculaire au boulevard Michelet), j'ai dû attendre près de 35 minutes pour passer ! C'est à double sens, mais comme les voitures étaient stationnées sur la route, il n'y avait plus qu'une seule voie, avec des véhicules qui arrivaient d'un côté et de l'autre... Heureusement que certains ont gardé leur calme et fait marche arrière, sinon ça aurait pu finir en baston."

"Tout est à revoir"

Un exemple parmi tant d'autres. "Tout est à revoir, s'insurge Maxime, habitué de la tribune Ganay. Nous venons de Ginasservis (Var), nous arrivons trois heures avant le coup d'envoi pour éviter les bouchons. Mais il y en a tout de même... Pour pouvoir repartir sans difficulté, nous stationnons au niveau du Novotel de l'avenue du Prado. Cela nous fait une bonne vingtaine de minutes de marche, d'autant que désormais, nous devons entrer par la rue Raymond-Teisseire (lire ci-dessous)."

Les embûches s'amoncellent, à l'aller, comme au retour, où il faut parfois près d'une heure pour sortir des parkings. "Dernièrement, contre Montpellier (1-1, le 31 mars), j'ai rencontré d'énormes difficultés, raconte Geoffrey. J'étais invité en loges, j'avais une place de parking. Après le match, j'ai mis plus de 55 minutes à en sortir ! Je suis pourtant parti à 23h30... Il y avait une file d'attente impressionnante, les automobilistes s'impatientaient et commençaient à faire n'importe quoi. Certains ont même renoncé et sont repartis se garer. Je vais au stade depuis 2002, je n'avais encore jamais vu cela."

Les problèmes ne datent pas d'hier, mais se sont considérablement amplifiés depuis le retour des supporters au stade après la saison à huis clos sanitaire. À l'automne 2022, Pablo Longoria, lassé par tous ces cafouillages et inquiet pour la sécurité du public, s'en était déjà ému. "C'est facile de dire que le club n'est pas responsable de ce qui se passe en dehors, soupirait-il. Le club n'est pas responsable légalement, oui, mais on doit travailler avec tout le monde pour améliorer l'expérience au stade. Je n'aime pas fuir mes responsabilités. Franchement, on a beaucoup de choses à faire. On doit prendre en considération tous les paramètres : c'est un stade en centre-ville, au milieu des axes de circulation. On a discuté avec la mairie et la préfecture. Je demande à tout le monde d'augmenter les contacts, d'améliorer la communication. Ce n'est pas normal que les axes de circulation soient ouverts à tous. Un jour, on va avoir un vrai problème devant le stade. Je le dis publiquement car ça me tient à coeur. Tu ne peux pas traverser la rue avec un enfant de cinq ans, au milieu des voitures et des gens qui allument des fumigènes et jettent des pétards ! Un jour, il va arriver quelque chose..."

Des difficultés pour le personnel de nuit à l'Hôpital Saint-Joseph

Six mois après, certains points ont été revus (lire ci-dessous). Mais c'est loin d'être suffisant. Et les dommages sont parfois collatéraux. Sarah, aide-soignante officiant de nuit à l'Hôpital Saint-Joseph, relate son calvaire. "Je ne vais pas au stade, moi. Je travaille à côté, mais nous sommes tout le temps bloqués !Depuis qu'il y a les travaux (pour l'extension de la ligne T3 du tramway, au niveau des boulevards Rabatau, Schloesing et des rues Teisseire et Roubaud), c'est encore pire. Il y a même des collègues qui viennent deux heures plus tôt et prennent un café en attendant de démarrer leur service... Au moins, ils sont sûrs de pouvoir entrer dans le parking sans souci. Tout le personnel est concerné."

Dans les nombreuses résidences situées aux alentours du boulevard Michelet, des vigiles sont aussi embauchés le temps d'une soirée afin d'éviter les intrusions dans les parkings souterrains. Le chaos du stationnement est justement insupportable pour les habitants du secteur. "Sur Michelet et le Prado, on ne peut même plus passer avec une poussette tellement il y a de gros SUV garés !, s'emporte une riveraine excédée. Et là, étrangement, on ne voit pas les Zoé qui mettent des PV chaque jour dans le quartier."

Ce sentiment d'anarchie interpelle. "Il n'y a personne pour faire la circulation, grogne Amandine, accompagnatrice bénévole de supporters en situation de handicap depuis douze ans. Avec tous les travaux, il nous faut 1h30 pour arriver depuis Aubagne, et autant pour le retour. Heureusement que nous pouvons nous garer dans un parking collé au stade, sinon nous ne nous en sortirions pas. C'est un véritable enfer. La sécurité nous a même demandé de partir avant la fin pour éviter les bouchons. Sauf que nous payons nos places comme tout le monde afin de profiter du match jusqu'au bout !"

Elle refuse donc de le faire. Au contraire d'autres fidèles du Vel' qui, le 12 mars par exemple, ont quitté les lieux en pensant que l'OM avait battu Strasbourg (2-2). C'était sans compter sur un doublé d'Aholou dans les ultimes instants...

Un mal pour un bien ce soir-là, mais qu'auraient-ils dit le 5 mai 1989 s'ils avaient raté le coup de canon de Franck Sauzée dans l'affiche historique remportée à la dernière seconde face au PSG (1-0) ?

La Provence

[Dragan]

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Une organisation pourtant modifiée depuis janvier

C'est l'enfer en voiture, où les voies bouchées pullulent autour de l'enceinte du boulevard Michelet (voir, en rouge, sur la carte ci-contre). Les travaux actuels sur la zone Schloesing-Rabatau (construction d'une bretelle et extension de la ligne T3 du tramway) n'arrangent rien, avec une circulation à sens unique. Mais, certains soirs, c'est aussi un supplice à pied... Régulièrement, dans ce secteur, les supporters doivent ainsi patienter (parfois une vingtaine de minutes) car les trottoirs sont coupés par les forces de l'ordre afin de laisser passer les cars des joueurs ou des fidèles adverses. Et lorsqu'ils arrivent enfin devant le stade, les files d'attente sont fréquemment démesurées.

Pour fluidifier les mouvements, l'OM a pourtant pris une décision importante en janvier en séparant les accès. Pour aller en Jean-Bouin et au Virage Depé, les supporters doivent désormais exclusivement passer par le parvis Dufaure-de-Montmirail, côté Michelet. Pour Ganay et le Virage Sud, il leur faut entrer de l'autre côté. Une mesure destinée à éviter les rassemblements d'avant-match trop importants, notamment ceux du fameux "FC Parvis" (lire aussi en page suivante). Pour autant, les abonnés, bousculés dans leurs habitudes, ne sont pas tous emballés. "C'est toujours rempli, rien n'a changé, ronchonne Laurent, fidèle du Vel'. C'était beaucoup plus accessible avant. Et, historiquement, en plus, c'était l'inverse." Jusqu'en 2014, le Nord se regagnait effectivement via le parvis Ganay tandis que le Sud était atteint par Michelet. Depuis, il était possible de faire le tour intégral.

La volonté d'améliorer les choses est là mais les soucis demeurent au niveau des contrôles. Parfois, cette interminable attente est due à la cession illégale de places non valables au marché noir : les mêmes tickets sont cédés plusieurs fois sur internet. Forcément, l'acheteur se présente alors avec un billet au code-barre déjà validé. Une arnaque qui génère frustration, confusion et... queue interminable. Pour y remédier, l'OM a lancé sa plateforme de revente. Un bon point. Sauf que l'effet entonnoir est toujours là au filtrage. Ça bugue donc encore. Sans que l'on ne sache vraiment pourquoi. Aliane, Ciotaden, en a fait l'amère expérience lors du Clasico, le 26 février, juste après la traditionnelle fouille. "Nous sommes arrivés cinq minutes avant le coup d'envoi et avons passé les portiques avec nos cartes d'abonnement, rembobine ce trentenaire. Arrivés devant la porte numéro 5 qui permet l'accès au virage Nord, nous avons été bloqués par des policiers à cheval, ainsi que les CRS, qui nous ont fait sortir avec véhémence de l'esplanade en nous indiquant qu'il n'y avait plus d'entrées. Nous étions une quinzaine dans ce cas. Une fois ressortis, nous avons fait part de notre incompréhension et de notre colère à certains stadiers. Un de leurs chefs d'équipe nous a écoutés et a forcé pour que l'on puisse assister au match en voyant nos cartes d'abonnement. Mais nous n'avons pu entrer dans le stade qu'à la 32e minute..."

La RTM augmente

le nombre de métros

mais ça ne suffit pas

Venir très tôt, comme le préconise l'OM, permet d'éviter des soucis de ce type. Autre recommandation du club marseillais : privilégier les transports en commun. "Je veux bien, mais pour ne pas être esquiché, comme on dit chez nous, il faut partir avant le coup de sifflet final !", s'exclame Pierre, septuagénaire qui fréquentait déjà le Vel' avant la création du métro en 1973. Le jour J, la RTM augmente pourtant le rythme des rotations, ainsi que ses effectifs, afin de gérer le flux colossal de passagers.

Néanmoins, ça ne compense pas. Le collé serré reste le sport national dans la rame. Encore faut-il, aussi, qu'aucun match n'ait lieu un 1er mai, comme "l'Olympico" 2022 sans transports en commun. Une aberration restée dans la légende.

La Provence

[Dragan]

Information

LE SOUHAIT DE L'OM ; "Il faut élargir le périmètre de sécurité"

Les dirigeants olympiens n'ont pas toutes les cartes en main. Ils ont toutefois pris le problème à bras-le-corps et oeuvrent depuis plusieurs mois afin de rassembler les différents (et nombreux) acteurs du sujet (mairie, préfecture...) afin de faire avancer le schmilblick. Mais Rome ne s'est pas construite en un jour. "Il faut élargir le périmètre de sécurité, c'est l'enjeu numéro 1", précise l'OM, conscient que les choses doivent se faire dans l'ordre. "Ce périmètre doit être adapté aux exigences de la situation. Nous avons conscience des problématiques liées à un stade en centre-ville, au milieu des axes de circulation." La volonté du club ? Agrandir la zone afin de mieux contrôler les accès en amont, comme ça se fait par exemple à Santiago-Bernabeu, à Madrid (lire plus haut). La mise en place d'un plan de mobilité ne pourra se faire qu'une fois cette étape capitale franchie.

"Il y a encore beaucoup de travail à effectuer"

Une première phase a été lancée avec la modification du plan d'accès (lire ci-contre). "L'objectif est global : il faut améliorer l'expérience de tous les supporters qui viennent à l'Orange Vélodrome avec la sécurité comme priorité. Ce changement correspond à une logique de flux : nous l'avons effectué pour minimiser les croisements et les mouvements de foule. C'est une première évolution. Nous observons une répartition beaucoup plus équilibrée entre les deux secteurs", poursuit l'OM, avant de rajouter : "Il y a encore beaucoup de travail à effectuer avec l'ensemble des acteurs pour délivrer une expérience à la hauteur d'un stade qui accueille plus de 60 000 personnes toutes les deux semaines."

Si les files d'attente restent parfois interminables, l'institution provençale a néanmoins mis en place son propre espace de revente en ligne des billets non utilisés. Une nouveauté qui commence à porter ses fruits. Objectif : éviter que les mêmes tickets soient revendus à plusieurs reprises sur internet. Une source inévitable de blocages. "Nous voulons un stade plein à tous les matches, dans les meilleures conditions, insiste encore l'OM. L'engouement de nos supporters est très important. Cependant, un abonné peut naturellement être absent. L'ouverture de cette plateforme officielle permet à tous nos supporters de ne pas laisser leur siège vide pour favoriser l'atmosphère globale du stade, le tout de manière sécurisée."

La Provence

[Ryo Saeba]

Pourquoi ne pas ouvrir l’accès au vel dès 16h quand on joue à 21h?
Les gens rentrent peuvent rentrer dès qu’ils arrivent, consomment sur place etc…
Ça permet d’avoir plus de fluidité et moins de mondes aux abords pour faciliter les contrôles en cas de problèmes.

[gob]

Le problème , c’est que l’offre de nourriture est insuffisante.
Pas vraiment de bars et de tables dans le stade.

[el loco]

assister à un match à Marseille c'est avant tout trainer avec des amis une bonne partie de la journée dans la ville et autour du Vélodrome, dans les bars, rencontrer d'autres amoureux de l'OM venu des 4 coins de la France même des pays frontaliers, profiter du spectacle qu'offre les supporters sur le parvis parfois chanter avec eux et enfin arriver dans le stade
les riverains tu les repères assez vite, ce sont ceux qui font la gueule, ceci dit à leur place je péterai un câble, surtout pour les matchs en semaine où après le boulot tu peux même pas rentrer chez toi
pour qu'ils retrouvent un semblant de calme à part faire migrer les habitants à Décines je ne vois pas d'autres solutions

[negrOM]

D'ailleurs j'ai croisé des Chiliens dimanche soir, assez classe je trouve

[Lo Provençau]

C'est vrai pour les riverains, cela dit le stade est là depuis 1937. Quand tu prends un logement dans le coin, tu es censé être au courant de la petite contrainte existante.
En plus les riverains du Vélodrome ont quelques autres aménagements dans le coin qui devrait leur permettre de faire passer la pilule.

[selfmade footix]

Le problème , c’est que l’offre de nourriture est insuffisante.
Pas vraiment de bars et de tables dans le stade.

Et surtout, c'est DE LA MERDE {mode Coffe off]