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« Très excité de retrouver l'atmosphère du Vélodrome » : fin de préparation exaltante à la maison pour l'OM
Après quatre amicaux à l'étranger, l'OM va retrouver le Vélodrome ce samedi soir, contre Séville, pour entamer la dernière ligne droite de sa préparation devant près de 60 000 supporters.
Les supporters marseillais en manque de sensations fortes ont pu s'échauffer en nombre, ces derniers jours, pour accueillir les recrues Pierre-Emerick Aubameyang puis Igor Paixao. Micro en main, le premier en a d'ailleurs profité pour lancer leur chant favori, « Aux armes », repris par la foule, avant de sautiller et de partir au milieu des fumigènes. Et le second a conclu sa première intervention face caméra, en français, d'un « Allez l'OM » qui a fait son petit effet. La répétition idéale avant de retrouver pour la première fois le Vélodrome ce samedi soir (20 heures) en vue de l'amical contre Séville, intéressant à plus d'un titre.
L'engouement populaire au beau fixe
Le dernier match à la maison remonte au 17 mai, face à Rennes (4-2) en Championnat. Une petite éternité. Ce « grand retour au goût d'Europe », dixit le club, est très attendu avant la reprise officielle, le 15 août à Rennes. En juin, déjà, les campagnes d'abonnement ont battu des records, avec 13 000 cartes acquises sur la première journée et un taux de réengagement « exceptionnel » (supérieur à 90 %). Le plafond d'abonnés - limité - sera similaire à la saison passée (environ 49 000) et les associations de supporters, elles aussi sursollicitées, n'ont pas accepté de nouveaux membres.
Vendredi, aux dernières nouvelles, près de 55 000 billets avaient été écoulés et le service commercial du club espérait encore en vendre 5 000 supplémentaires jusqu'à samedi soir afin d'approcher la barre des 60 000 supporters au Vélodrome pour la cinquième rencontre de la préparation des hommes de Roberto De Zerbi, après celles disputées à l'étranger, en stage aux Pays-Bas puis en Espagne.
Il y a une semaine encore, l'enceinte était loin d'être autant garnie, en dépit de tarifs très attractifs (à partir de 12 € en virage), y compris pour les familles, nombreuses dans la région en cette période de vacances, et le club a fini par lancer des offres à moitié prix. Avec succès visiblement. De quoi garantir une certaine ambiance, alors que les premiers galops d'essai à Zeist s'étaient déroulés dans le huis clos du centre technique national de la Fédération néerlandaise et que les suivants, en Andorre et à Tarragone, ont eu lieu devant des tribunes clairsemées.
De Zerbi en mode affinage
L'an dernier, le Vélodrome étant réquisitionné pour les Jeux Olympiques, De Zerbi et son staff avaient bouclé le « summer tour » à Bradford et Augsbourg. Cette fois, après être rentré en milieu de semaine de Catalogne, le choix a été fait de terminer la pré-saison à la Commanderie et avec deux amicaux à domicile, contre Séville et Aston Villa, pour conclure la montée en puissance, samedi prochain. Une manière, aussi, de mieux appréhender la gestion des matches à la maison après une saison passée contrastée sur ce plan ?
Face à son troisième adversaire espagnol d'affilée et quelques vieilles connaissances de Ligue 1 (Loïc Badé, Gabriel Suazo, Lucien Agoumé, Akor Adams), et même si le Séville FC n'est plus la référence européenne qu'il était (17e de Liga en 2024-2025, aucun euro dépensé cet été), De Zerbi aura aussi l'occasion d'affiner son système, oscillant entre le 4-2-3-1 et le 3-4-2-1, et son équipe-type. Jusque-là, le seul changement est intervenu lors du dernier match, mardi, avec l'entrée dans le onze de CJ Egan-Riley, comme axial gauche, et au détriment d'Ulisses Garcia, Facundo Medina occupant le couloir gauche de la défense.
Très à l'aise avec le ballon, un peu moins dans ses automatismes avec Leonardo Balerdi, Egan-Riley a plutôt marqué des points dans un secteur encore amené à évoluer pendant le mercato. Il n'y a pas de raison que le reste de l'animation évolue, mais le technicien italien attendra sans doute davantage de production et d'efficacité offensive après les sorties contre Gérone (2-0, deux penalties), avec beaucoup d'espaces, et Valence (1-1, un exploit individuel de Jonathan Rowe), face à un bloc plus bas et dangereux.
Aubameyang déjà impatient
Aubameyang sera-t-il de la partie ? Le joueur a laissé planer le doute, vendredi, lors de sa conférence de presse. Une chose est sûre : le club a finalement renoncé à présenter ses recrues au public en marge du match, comme prévu à l'origine. Un simple report, au samedi suivant ou à la réception du Paris FC (le 23). Ce qui n'empêchera pas une éventuelle ovation spontanée des tribunes. Aubameyang, lui, est focalisé sur sa date de reprise.
Arrivé mercredi soir à Marseille, en pleine forme, accueilli par son acolyte Amine Harit, il a paraphé son contrat le lendemain, et, dans la foulée, a bluffé les salariés en ne perdant pas une seconde pour enfiler ses nouveaux équipements et partir en séance. « Si cela ne tenait qu'à moi, je serais prêt à jouer dès demain (samedi), mais on va voir avec le staff, a annoncé l'attaquant vendredi, intégré à l'entraînement collectif dès jeudi. Je suis très excité de retrouver l'atmosphère du Vélodrome. »
En tenue ou non, Aubameyang sera présent avec l'effectif ce samedi soir. « Je n'ai qu'une hâte : m'intégrer au groupe, clame-t-il. Je me suis préparé tout au long de l'été pour ne pas avoir de retard. Je me sens bien car j'ai une saison complète dans les jambes, même si vous estimez que le niveau (du Championnat saoudien, il était à Al-Qadsiah) n'est pas le même. Le terrain parlera. Je suis prêt mentalement et physiquement. Je suis un mort de faim. » La concurrence est prévenue.