MassaliaLive.com

[Dragan]

A noter aussi le truc fabuleux de zubi qui expliquait que sans départ de zubi on n’aurait jamais pris de milieu

[IceCold]

Nan mais faut pas non plus se rejouer l'histoire, Zambo 95% du temps il était plutôt bon, et effectivement il donnait beaucoup d'air à la défense, point sur lequel on pêche énormément aujourd'hui. Mais :
- quand il passait au travers, il faisait pas semblant
- semblait être au sommet de la vague la saison dernière
- «Lyon, on va les défoncer»
- «et si je faisais le pire contrôle de finale de coupe d'Europe?»

Donc dans la balance, on peut être content du braquage réalisé.

[randoulou]

Il était le plus complémentaire avec Gustave. C'est dans ce sens là qu'il y avait un meilleur équilibre

Mais même Rudolf voulait le garder

[Dragan]

Information

GUY CAZADAMONT; "Je n'en veux à personne"; L'ancien directeur de la sécurité et de l'organisation de l'OM , qui a occupé ces fonctions pendant 17 ans, revient sur son départ du club en janvier 2017, son parcours et ses envies de retrouver un travail







La Provence

Fabrice Lamperti


14 October 2018

1744 words

French

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Que devenez-vous depuis votre départ de l'OM ?

Je suis souvent allé voir jouer l'OM à l'extérieur, à Montpellier, Nîmes, Nice ou Bordeaux. Je rencontre les présidents de ces clubs, on évoque mon avenir. Ma porte reste ouverte. J'ai encore envie de travailler mais différemment, à cause de ce fameux 19 octobre 2014, jour de mes problèmes de santé. Mon savoir-faire exprimé pendant mes 17 ans comme directeur de l'organisation et de la sécurité (DOS) intéresse. J'ai aussi eu des discussions avec des facultés ou des écoles. J'ignore s'il y aura des suites, j'attends des réponses. Je suis à Pôle Emploi, je ne suis pas près de la retraite. J'aurais aimé faire partie de l'aventure avec la nouvelle direction. Je respecte sa décision. Ma carrière s'est pratiquement arrêtée en 2014, avec cette opération du coeur.


Pour quelles raisons d'après vous ?

J'ai été absent pendant quatre mois. À mon retour, l'ancienne direction a peut-être voulu me protéger. C'est un travail très difficile, usant. Il m'est arrivé de ne pas rentrer chez moi pendant une semaine, uniquement pour faire des réunions préparatoires de sécurité autour de matches. Puis je partais avec les joueurs pour sécuriser leurs séjours afin qu'ils puissent travailler dans de bonnes conditions. J'avais une bonne équipe autour de moi, des stadiers performants. Dans un club, les joueurs priment, mais aussi leur sécurité et celle des supporters. J'aimerais retrouver un travail dans des conditions moins difficiles. Je n'ai plus 20 ans.

Aviez-vous demandé à être déchargé de certaines fonctions ?

Le club a pris l'initiative. La visite médicale m'avait déclaré apte, j'étais le plus heureux, j'avais le papier rose, j'avais l'impression d'avoir décroché le permis de conduire. J'aurais pu ne plus travailler. Mais je ne suis pas fainéant, je m'en sentais capable. J'ai donc été déchargé de la sécurité des matches au Vélodrome pour me concentrer sur les déplacements. Je n'ai jamais eu le fin mot de l'histoire. Lors d'un match amical à Sousse (en juillet 2015, ndlr), Vincent (Labrune) dit qu'il veut me préserver. Je ne voulais pas aller contre sa décision qui pouvait être perçue comme de l'affection. Même si je me sentais bien.

Hasard ou coïncidence, de graves incidents éclatent en tribunes notamment lors d'un OM-Lyon de septembre 2015...

Je ne sais pas s'il s'agissait d'un compliment, mais j'ai souvenir d'une phrase de Jean-Michel Aulas : "C'est normal, le directeur de la sécurité de l'OM n'était pas là". Attention, si j'avais été en poste, cela aurait pu m'arriver également. J'ai connu pas mal d'incidents. Le ciment est solide, même si on peut toujours espérer des améliorations.

Quels sont les plus gros incidents vécus pendant votre carrière ?

Furiani. Je suis alors le bras droit de Patrick Daumas. Puis, comme DOS, mon premier match au Parc contre le PSG. On perd 2-0, le patron de la police me demande pourquoi je souris. Je réponds : "Il y a 0 incident, je suis en train de gagner mon match". Dans la minute, mon adjoint m'apprend qu'un supporter, Geoffrey (Dilly), vient de prendre un siège sur la tête. Les pompiers ajoutent que son cas est grave. Il en a gardé des séquelles. Je suis resté à l'hôpital où j'ai vu arriver ses parents qui me disent qu'ils ont une fille handicapée. Ça a été le premier incident grave. Il y a l'accident de bus qui a coûté la vie à deux membres des MTP (sur la route du Havre). On a eu peur lorsque le supporter aveugle tombe d'une tribune à Montpellier. Les bagarres lors de la venue de Fenerbahçe - un problème entre Turcs et Kurdes de la région - m'ont aussi marqué. J'ai été obligé de faire entrer les forces de l'ordre autour de la pelouse. Élie Baup me dit qu'il ne voit plus le match. Il se tourne vers Jean-Bouin et voit des coups de matraque partir. Mon rôle, c'était de protéger les 22 acteurs, les arbitres, les officiels.

Où situez-vous le match à l'Atlético de Madrid marqué notamment par l'affaire Santos ?

C'était injuste ! On ne s'était jamais rencontré avant le matin du match. Pourquoi personne n'est venu nous dire que la tête de mort (des Ultras) dérangeait ? On l'aurait recouverte. Ce qui est incohérent, c'est que le tifo des Espagnols représentait une tête de mort. J'ai dit à Pape (Diouf) qu'on devait attendre avant de quitter le stade, on savait que ça allait être tendu. Je suis en costume, avec le badge UEFA, et je prends un coup de matraque. L'affaire Santos a été incompréhensible.

N'avez-vous pas eu un problème d'image et de reconnaissance, vous qui avez commencé comme stadier ?

Possible. Par moments, on me voyait plus comme un policier. Mais tu ne peux pas être répressif et avoir un rôle de médiateur. C'est incohérent, impossible. Les supporters ont été super pendant ma carrière : Rachid Zeroual, Colette (Cataldo), les Ultras... Ils voulaient quelqu'un du cru. J'aurais aimé être plus près d'eux. Mon statut et mon rôle avaient changé, mais je continuais à dialoguer avec eux pour désamorcer les problèmes, même si certains ne comprenaient pas pourquoi j'étais moins près d'eux. Un directeur doit intervenir dans les bons et les mauvais moments. Je n'ai jamais relâché, j'ai toujours été présent quand il y a eu des soucis avec les supporters.

Certains clubs de supporters se sont-ils sentis au-dessus de vous ?

J'ai assisté à des réunions qui n'ont rien à voir avec celles d'aujourd'hui. Avec "Depé" (Patrice De Peretti), Rachid, Marc Hodoul, Christian Cataldo et son franc-parler, Albert Manoukian, Jacques Pelissier, il y avait du répondant. Les supporters, c'est comme un élastique que tu tends et détends. Tu ne peux pas être tendu tout le temps, ça ne peut pas marcher à Marseille.

Que retenez-vous de vos 17 années de DOS ?

Un parcours avec des hauts et de bas, des difficultés comme lorsqu'on est en D2 avec toutes ces banderoles dans les stades adverses sur l'affaire VA-OM. Je n'oublie pas ce que le club m'a apporté tout au long de ces trente années. Je suis parti de rien, je n'avais pas de bagage. C'est beau, je me dis que j'ai réussi ma carrière. J'aurais aimé finir et aller jusqu'au bout. Je n'ai jamais eu le moindre accrochage dans ma carrière avec qui que ce soit. Sinon tu ne peux pas rester aussi longtemps.

Quand Frank McCourt rachète le club en 2016, sentez-vous la fin venir ?

Oui. Je le sens quand Cédric Dufoix, qui avait une réputation, quitte l'OM. Je faisais partie du comité exécutif, je me suis dit que tous les chefs de service, dont moi, allaient sauter. En général, les Américains changent beaucoup de choses. Comme je ne faisais que les matches à l'extérieur, je me suis mis à la place du président Jacques-Henri Eyraud et je me suis dit que j'allais être dans le wagon. Il a vu mon statut, mon salaire, et le fait que je n'intervenais que sur les matches à l'extérieur. Ça a dû être un point d'interrogation. Je pars définitivement après un Toulouse-OM, en janvier 2017.

C'est la seule chose qui m'a un peu dérangé.

Pourquoi ?

Je n'en veux à personne, mais mon départ aurait pu intervenir en juin. On m'a beaucoup parlé de ma fin de carrière et de ma santé. Peut-être parce que je suis marseillais ? Je ne pense pas, ce serait inadmissible. Ils ont pris un mec beaucoup plus jeune, avec un CV bien tartiné. Je n'ai pas été remplacé par n'importe qui. C'est un changement radical dans ce secteur. Quand je croise le président, Rudi (Garcia) ou le staff, la première question qu'il me pose concerne ma santé. Il y a plus grave dans la vie, je ne crache jamais dans la soupe. Je resterai toujours un supporter de l'OM. Les gens passent, le club reste.

Que pensez-vous du travail de votre successeur, Thierry Aldebert ?

Ce ne doit pas être facile de sortir de son métier avec cette étiquette de gendarme, et de se retrouver là. Je me souviens de l'arrivée de Jean-Louis Pietri à l'OM. Tout le monde savait qu'il était policier. Un soir, les deux virages font grève et se vident. Pietri a cette phrase : "Johnny Hallyday remplit les stades, moi je les vide". Pour en revenir à mon successeur, ça ne doit pas être facile, notamment si les dialogues avec les groupes sont les mêmes que ceux que j'ai connus, mais ça doit rassurer une certaine catégorie de public. Hormis le pyrotechnique, je n'ai pas vu de graves incidents.

Et cette facture salée pour les fumigènes (1,3 million d'euros), que vous inspire-t-elle ?

Je suis perplexe. Je n'ai pas atteint un tel total dans toute ma carrière. C'est énorme. On sent arriver la fin des fumigènes, il faudra s'y faire. Mais les supporters s'y résoudront-ils ? Pourquoi y en a-t-il autant ? Quant au huis clos, j'en ai connu, aussi. La commission de discipline de l'UEFA est stricte. Mais les huis clos ne règlent pas les problèmes, on l'a vu à Lyon. Est-ce le tarif sanctionnant le fumigène qui a changé ? À l'époque, l'utilisation d'un fumigène était passible de 1 500 € d'amende.

Avez-vous échangé avec Aldebert avant de quitter le club ?

Jamais. On s'est croisé 30 secondes. Je lui ai dit bonne chance. Je ne souhaite qu'une chose : que l'OM soit en haut de l'affiche et gagne un titre.


La Provence

[Dragan]

[manel]

N'empêche c'est lui qui a tout compris, il est à LA, il joue dans un championnat pourri avec des stades pleins. Il a vraiment tout compris

[fourcroy]

Et en plus, il n'a pas le bac.

Vraiment tout compris.

[Bibpanda]

fourcroy,

[gaby]

Pour ceux qui ont pu regarder Maroc-Comores la semaine dernière (2-2), c'était l'occasion de voir à l'oeuvre 2 anciens marseillais : Kassim Abdallah, décisif sur le premier but comorien, et Rafidine Abdullah, ancien espoir du CDF qui n'avait pas réussi à franchir le cap sous nos couleurs.

Je croyais ce dernier perdu pour le football, mais, à la vue de son Wikipédia, force est de constater qu'il fait une carrière honorable. Après deux saisons pleines à Cádiz en D2 espagnole, il évolue cette saison Beveren, en première division belge. Bon, ce n'est pas le Pérou, mais c'est mieux qu'une palanqué d'espoirs de son époque qui avaient cumulé les titres en jeunes avant de floper complet : Gadi, Omrani, Ndoumbou, Osei, Sparagna, Aloé, Mango...

NB : j'aimais bien Kassim.

[Delio]

Kassim etait tout a fait honnete, jamais compris la facon dont s’est deroulé son parcours chez nous. Il cassait pas de briques mais faisait le taf. Meilleur arriere droit de L2 a son arrivee chez nous.

[Gastibelza]

Vous rigolez les gars ? Kassim ne finissait jamais un match parce qu'il était en surchauffe physique dès la 1 ère minute. Et du coup, il se blessait systématiquement, n'arrivant jamais à enchaîner deux rencontres. Et faut se souvenir des erreurs flagrantes de placement. Jamais moyen de jouer le hors-jeu avec lui, il couvrait tout le monde.

Le gars avait un état d'esprit irréprochable vu qu'on sentait qu'il réalisait un rêve en jouant à l'OM. Mais il n'avait pas du tout le niveau de la L1. D'ailleurs, il n'était même pas titulaire à Évian...

[Dragan]

Gastibelza, clairement. Surtout qu'on avait commence a esperer en mode Zubar low cost et qu'il nous l'a fait toute proportion gardee a la Zubar par la suite aussi.

[koni]

Abdallah bordel sûrement dans le top 3 des pires arrières droits des 20 dernières années !!

Sérieux les gars c’était une calamité. Pas du tout le niveau L1, son placement putain un scandale

[gaby]

Non mais les gars, je parle pas de Cafu. Je dis que je l'aimais bien. Il y a des joueurs qui dégagent de la sympathie et qui suscitent de l'indulgence. Et d'autres qu'on a envie de voir croupir en CFA2 même s'ils sont bons.

[Fennec]

gaby, Aloé est capitaine de Valenciennes. Pas exceptionnel non plus mais c'est honnête.

[gaby]

Fennec, ha oui en effet. Il peut encore espérer se faire une place en L1 du coup.

[koni]

Ah quand même ! Je pensais pas, c’est bien

[Fennec]

gaby, oui si il maintient son niveau pas impossible qu'un promu par exemple lui offre une chance.
Sparagna, qui était pas dégueulasse non plus, joue pas mal à Boavista aussi.
Finalement c'est derrière qu'on sort le plus de joueurs potables récemment.

[Kenshi]

Information

Le sélectionneur de Madagascar, Nicolas Dupuis, vient d’annoncer le recrutement de Jérémy Morel dans l’équipe nationale. Le défenseur de l’Olympique Lyonnais, qui a des origines malgaches par son père, pourra participer à la CAN 2019.

[randoulou]