Que sont-ils devenus ???

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar fourcroy » 13 Nov 2018, 09:32

Un commentaire qui m'a bien fait rire sur le site de l'Equipe : "Ce serait bien que BEin engage comme consultant Jean-Marc Mormeck.... juste pour la Bundesliga...."
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar meidhi » 16 Nov 2018, 08:04

negrOM a écrit:meidhi, c'est du second degré j'espère ? Parce que sinon j'aimerais bien que tu m'expliques en quoi Ribéry "est un arabe" :lol:


Encore heureux que c’est du second degré !!!
Par contre, je suis pas sûr que cela soit si évident dans l’esprit du beauf de base (qu’il soit pas arabe)!
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar pbb35 » 16 Nov 2018, 08:14

Rocca, il est arabe Ribery, selon toi?
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar FabMars » 16 Nov 2018, 08:19

Pire, c'est un ch'ti...
上を向いて歩こう、涙が零れないように。
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar negrOM » 16 Nov 2018, 09:14

meidhi, :D
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar jarlandine » 16 Nov 2018, 17:37

Il a une femme et sa famille de cette origine, il s' est converti à l' islam , les allemands lui ont refusé leur nationalité , est ce que cela en fait un arabe aux yeux de certains ? :-k
" L’équité, c’est une certaine logique, du bon sens, alors que l’égalité est impossible, dans le football." Pape Diouf :diouf:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Dragan » 17 Nov 2018, 17:47

Information
Les échanges de messages ont duré des mois et les réponses tardaient souvent de son côté. Mais le portable, comme il le dit, « n’est pas [son] ami ». Laurent Blanc fonctionne encore à l’ancienne, lui qui aura cinquante-trois ans dans quelques jours. Il préfère voir les gens et partager un bon moment. Depuis son surprenant limogeage du PSG en juin 2016 après onze titres gagnés et trois quarts de finale de Ligue des champions, on avait toujours entretenu le contact.


Petit à petit, on a perçu chez lui l’envie de revenir sur un banc mais aussi de parler de football. Mercredi dernier, au Grand Hôtel de Bordeaux, la ville où il réside toujours en famille, il n’a pas fait les choses à moitié. Autour d’un expresso, de quelques mignardises puis d’un diabolo menthe, il a fait chauffer notre vieux dictaphone pendant plus de trois heures d’une conversation passionnante. Tout y est passé, ou presque, dans un entretien passionné où l’on a senti qu’il serait bientôt l’heure pour lui de revenir sur les terrains.

Son présent

et son avenir

« Vous avez été remercié par le PSG en juin 2016, vous êtes donc dans votre troisième saison sans entraîner. Était-ce prévu ?

On peut parler de saisons blanches, off ou années sabbatiques. Moi, je considère que j’ai fait plein de choses intéressantes. Je ne me suis pas ennuyé. Mais je n’avais pas prévu de rester aussi longtemps sans club. Rien n’est prévisible dans ce métier. Je n’avais pas non plus prévu d’aller au PSG en 2013. J’y suis resté trois saisons pleines et avec cinq ans de contrat en tout. Je m’aperçois que faire trois ans dans un grand club, et même dans un club tout court, est une sacrée performance actuellement.

Avez-vous été surpris d’être limogé quatre mois après avoir prolongé pour deux ans ?

On avait prévu de faire au moins une saison de plus après ma prolongation. Ça ne s’est pas réalisé. Mais je peux aussi comprendre leur décision...

Comment ça ?

Je n’ai pas atteint l’objectif. On s’est fait éliminer en quarts de la Ligue des champions par Manchester City (2-2 ; 1-0). L’objectif du PSG, des Qataris, c’est de la gagner. Au moment de ma prolongation (NDLR : 11 février 2016, avant le huitième contre Chelsea), on était dans le coup. J’étais en position de force, car j’arrivais en fin de contrat et ils savaient que ça bougeait autour de moi. (Manchester United s’était notamment manifesté début 2016.) C’est pour ça aussi qu’il y a eu cette prolongation. Soyons correct : j’ai également choisi de rester au PSG, car je pensais que c’était là que j’avais le plus de possibilités de me rapprocher du succès au niveau européen.

Pourquoi n’avoir pas tout de suite replongé ?

Aujourd’hui, je me dis que j’aurais peut-être dû le faire. J’avais des offres de beaux clubs. Mais je me suis dit que j’avais besoin de prendre du recul, de profiter de ma famille, de prendre aussi du temps pour moi. Ce sont des arguments acceptables. Mais je me demande finalement si la meilleure solution n’est pas de repartir tout de suite. J’aurais pu le faire...

Vous regrettez donc de ne pas avoir enchaîné ?

J’ai été marqué par le PSG. J’ai considéré, peut-être à tort, que je n’aurais pas l’énergie suffisante pour un autre challenge immédiatement. Mais le temps file et on se dit qu’on a peut-être été trop exigeant dans ses choix. Ce n’est pas forcément une bonne chose de trop attendre.

Vous étiez trop exigeant ?

C’est quoi l’exigence ? Moi, c’est de me régaler dans mon métier, de prendre du plaisir à entraîner et à gagner. Entraîner, c’est du bonheur pour moi ! Je veux être dans le plaisir et le partage. Je sais qu’on peut connaître des moments difficiles, mais je ne fais pas ce métier pour avoir des galères. Je le fais pour tenter d’être le meilleur, gagner et apporter quelque chose à mes joueurs.

Après le PSG, il est logique de mettre la barre très haut ?

Quand on passe par certains clubs, il est effectivement difficile de redescendre. Mais, attention, je ne me prends pas pour un autre ! Il n’y a aucune prétention. J’ai un profond respect pour tous les entraîneurs, celui du Real Madrid comme ceux de L2 ou de National 1, 2 ou 3 en France. Je connais la difficulté de ce métier, à tous les niveaux.

Quels genres de propositions avez-vous eus ?

Des belles, qui auraient mérité plus d’attention de ma part. J’en ai eu dans tous les grands Championnats et même des destinations plus éloignées. Mais je le répète, le PSG, ça t’impacte ! Je pensais qu’une ou deux années de repos me redonneraient l’énergie nécessaire pour relever un gros challenge. J’ai peut-être manqué de lucidité sur ma situation à ce moment-là.

Certains disent que vous n’êtes pas non plus accro au métier...

Je l’entends aussi… et ça me fait rire. Quelle connerie monumentale ! Le football m’a toujours plu. Mais je n’ai pas que le foot dans ma vie. J’ai plein d’autres centres d’intérêt, en particulier ma famille. Notre métier est difficile pour les proches. Mais je vous assure, ou vous rassure, le football me plaît toujours autant. Je pense pouvoir encore faire ce métier avec passion. Et si ce n’est plus le cas, je me tournerai vers autre chose. Il y a plein d’autres choses à développer dans le foot. Si je le fais, ça n’aura plus aucun rapport avec le terrain.

Le “Président” pourrait devenir dirigeant ?

Ce rôle m’a toujours attiré, y compris dans le monde amateur. Mon père a tout fait dans notre club de l’AS Rousson (Gard), joueur, secrétaire, dirigeant et président. Je connais très bien ce monde-là. Tout ça m’intéresse.

Aimeriez-vous être impliqué dans un projet de reprise d’un club ?

Le rôle de dirigeant, avec une implication totale, m’intéresserait. Mais je n’en ai pas encore fini avec le terrain. Je le dis franchement et avec beaucoup d’humilité : mon passage au PSG m’a bonifié. J’ai vécu des choses qui ont modifié ma vision d’un club et du métier. J’ai fait mon analyse et il en ressort beaucoup de positif. Mais je n’interviendrais plus de la même manière dans certaines situations.

Vous êtes donc prêt à replonger dès maintenant, même en cours de saison ?

J’attends un bon projet, avec un club qui a de l’ambition, des bons joueurs et dans un Championnat qui me plaît. Mais j’ai toujours des exigences par rapport au club. À travers mes aspirations, je suis aussi très exigeant avec moi-même.

On va prendre un exemple concret : si Monaco vous avait contacté après Leonardo Jardim, qu’auriez-vous fait ?

J’aurais refusé dans la situation de Monaco.

Avez-vous tiré un trait sur la L1 après quatre titres de champion avec Bordeaux, puis le PSG ?

Pas du tout ! Là aussi, j’entends des choses... Je connais sans doute le Championnat de France mieux que quiconque. Ça fait trente ans que je suis dedans. Je ne veux pas me jeter de fleurs mais le foot, je peux en parler avec n’importe qui, surtout français, du haut en bas de l’échelle. Je peux discuter de la L2, du foot amateur, de la relégation, des titres, des trous d’air, du très haut niveau, de la Coupe du monde, des Bleus, du coaching, de l’évolution des joueurs et du métier... Ça en dérange peut-être certains qui font des raccourcis sur les gens.

Noël Le Graët disait qu’il avait du mal à vous joindre quand vous étiez sélectionneur, d’autres soulignent que vous n’allez pas beaucoup dans les stades... Vous souffrez de ces clichés ?

(Il coupe.) Sérieusement, vous croyez que quelqu’un n’arrive pas à me joindre s’il y a quelque chose d’important ? Ces idées reçues m’ont fait du tort. La preuve, vous m’en parlez encore ! Mais c’est vrai que le portable n’est pas mon ami. Quand je vois les jeunes à table qui tapotent et ne se parlent plus... Je viens d’une famille où le travail est une valeur forte. Prétendre que je manque de force de travail est la pire des insultes qu’on puisse me faire. C’est une valeur ancrée dans mon éducation et que j’essaye de sceller dans celle de mes trois garçons.

Vous n’êtes donc pas fermé à un nouveau projet en L1 ?

Ce serait prétentieux de ma part. La L1 est mon Championnat. Elle a perdu beaucoup de son suspense car on connaît le nom du champion à l’avance. L’autre objectif, désormais, est la deuxième place. Il y a quelques clubs qui font du bon boulot, avec des moyens moins importants que le PSG, mais qui peuvent espérer s’en rapprocher. Il y a encore de beaux projets en France.

Vous avez joué en Espagne, en Italie et en Angleterre. Lequel de ces Championnats vous attire le plus ?

Le Championnat d’Italie, qui était à mon époque le numéro 1, reste le plus intéressant. Il a eu de gros problèmes sportifs et économiques, il a perdu de son leadership, mais il est en train de retrouver un très bon niveau notamment avec les investisseurs étrangers qui y débarquent. La culture et l’amour du football sont restés intacts en Italie. Ils aiment plus le foot que les Français, comme les Espagnols et les Anglais. La Serie A a connu une mutation mais elle redevient très importante et compétitive avec la Juventus, l’Inter ou Naples, qu’on a vu deux fois brillant contre le PSG. Il y a également le Milan AC qui se redresse, la Roma et la Lazio, qu’on a vue bien supérieure à l’OM. Les Italiens restent tactiques, défensifs mais ils ont ajouté de la créativité. Les grands clubs et les grandes villes de foot ne meurent jamais.

Et les autres ?

Le plus technique et plaisant à voir demeure le Championnat espagnol. La Liga est celui qui évolue le mieux dans la recherche tactique, avec une prise de risques supérieure aux autres, tout comme l’Allemagne au niveau offensif. Les équipes espagnoles essayent toujours de trouver des solutions pour jouer davantage. Cette mentalité me plaît. L’Angleterre garde le pouvoir économique, donc celui d’attirer les meilleurs joueurs et les plus grands entraîneurs. Il suffit de regarder les bancs. Tous les grands clubs de Premier League sont dirigés par de grands techniciens étrangers.

Êtes-vous intéressé par une sélection nationale ?

Non. Je veux du quotidien. Je ne veux pas faire celui qui a croulé sous les propositions mais j’ai eu de belles offres de fédérations, juste après le PSG et encore après la Coupe du monde. J’ai été flatté mais ça ne correspond pas au défi que j’ai envie de relever.

Si vous rebondissez, ce sera sans Jean-Louis Gasset, votre fidèle adjoint ?

Ce sera sans mon bras droit, même plus, sans mon double. C’est la vie. Avec Jean-Louis, on avait la même philosophie du foot, le même ADN. Mais je suis content de le voir numéro 1 à Saint-Étienne, faire ce qu’il aime et être heureux. Je n’allais pas perturber tout ça en lui demandant d’attendre qu’on ait un club. C’était très clair entre nous.

Votre nouveau staff est-il prêt si vous replongez demain ?

Je l’ai en tête, dans les grandes lignes, mais je ne vais pas le dévoiler. J’ai anticipé, surtout si on part à l’étranger. Je veux emmener trois à cinq personnes importantes pour moi. Il y a par exemple un poste qui prend de plus en plus d’importance, celui d’analyste vidéo à côté de l’adjoint principal et du préparateur physique. On a besoin de parler le même langage, d’avoir de la connivence mais surtout de la confiance. C’est un maître mot pour moi. »

Le métier

d’entraîneur

« Votre ami Antoine Kombouaré vient de “sauter” du banc de Guingamp. C’est le quatrième entraîneur viré en L1 au tiers du Championnat..

Ce métier devient de plus en plus imprévisible, mais surtout ingrat. C’est l’entraîneur qui trinque au final et il ne sait pas quand il va rebondir. J’en ai récemment discuté avec Arsène (Wenger). Des personnes comme lui, il n’y en aura plus dans le foot. Trois ans dans un club, ça devient presque un exploit !

Comprenez-vous la sortie par le haut de Zinédine Zidane au Real Madrid ?

Non, pas par le haut. Par le très, très, très haut ! C’est immense ce qu’a fait Zizou. Quand on a vécu ce métier de l’intérieur, on peut le comprendre. Après, il faut avoir la moelle pour le faire. Il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs qui en sont capables. Il y a toujours des choses qui t’amènent à continuer... Mais Zizou avait les éléments en main, on l’a vu par la suite avec le Real.

Pourquoi ce métier devient-il aussi difficile ?

Parce que la clé est dans l’humain. Il y a bien sûr de la connaissance footballistique mais de plus en plus de management et de relations humaines. L’entraîneur doit surtout être un très bon DRH (directeur des relations humaines). Il doit être celui qui arrive à maintenir un groupe de vingt à vingt-cinq joueurs, avec souvent des ego surdimensionnés, focalisés sur l’objectif. L’aspect tactique est important mais la vraie difficulté est dans la gestion du groupe. C’est la clé de la réussite, encore plus dans les grands vestiaires.

On dit souvent à votre sujet que vous êtes plus manager qu’entraîneur. Et c’est vrai qu’il y a eu peu de vagues en interne durant votre gestion du vestiaire parisien...

(Il sourit.) Il y en a peut-être eu, mais vous n’avez pas forcément tout su. C’est inévitable. Mon sentiment est qu’un entraîneur qui est uniquement un homme de terrain ne peut plus réussir. La qualité principale aujourd’hui, et encore davantage dans le futur, est d’être meilleur manager qu’entraîneur. C’est ton staff qui doit t’apporter les capacités footballistiques, qu’elles soient tactiques, dans la préparation physique ou l’entraînement au quotidien. On a complètement changé d’époque. J’entends dire parfois que je ne faisais pas toutes les séances au PSG. C’est vrai ! Mais vous croyez que Pep (Guardiola) les fait toutes à Manchester City ou que Carlo (Ancelotti) les anime en intégralité à Naples ? S’il faut donner les chasubles ou poser les plots quand il y a des caméras pour faire croire que... On attend l’entraîneur là où il doit être efficace. En France, on a encore du mal à le comprendre.

Quand vous étiez sélectionneur, des dirigeants fédéraux soulignaient que votre staff était pléthorique...

Il n’y a qu’à voir celui d’aujourd’hui... Et celui de l’Allemagne ou de l’Espagne. Ils sont entre quinze et vingt, de la vidéo au médical. On ne dirige plus une équipe comme avant. Le plus dur est de faire cohabiter les gens et arriver à tous les concerner pour tendre vers un résultat commun. Le point d’équilibre est difficile à trouver et fragile.

Pourquoi n’y a-t-il presque plus d’entraîneurs français à la tête de clubs étrangers ?

Hormis Claude (Puel) à Leicester, il n’y a plus personne après les départs d’Arsène et de Zizou. Ça interpelle... C’est presque un paradoxe, puisque en 2018 les deux plus grands titres ont été remportés par des entraîneurs français : la Coupe du monde pour Deschamps et la Ligue des champions pour Zidane. Les clubs s’internationalisent et les entraîneurs français ont du mal à se placer. Il y a peut-être un problème de réseaux. J’en profite pour tirer une sonnette d’alarme : il y a de très bons entraîneurs français. Il ne faut pas les ignorer.

Est-il plus facile ou difficile de gérer une star comme Zlatan Ibrahimovic ou un joueur moins médiatique mais qui se prend pour un autre parce qu’il évolue au PSG ?

Tous les joueurs sont difficiles à gérer. Tu dois normalement porter la même attention à tout le monde. Mais, dans la réalité, ce n’est pas aussi évident. Il y a des joueurs que tu considères davantage, que tu vas mettre dans la confidence pour certaines choses. Tu dois dégager des leaders de groupe. L’entraîneur ne peut pas avoir la même considération pour un jeune de dix-huit ans qui arrive que pour un gars de trente-trois ans qui a dix ou quinze de carrière au plus haut niveau.

Lorsqu’on a été un grand joueur, champion du monde et d’Europe, est-ce plus facile de faire passer son message ?

Il n’y a rien de facile. Mais c’est vrai que le discours a plus d’impact. On a toujours un temps d’avance quand on a vécu ce que j’ai connu. Mais ce crédit est limité. Si tu te trompes, ta légitimité va vite se retourner contre toi.

Quel regard portez-vous sur les arrivées de Patrick Vieira et Thierry Henry en L1 ?

C’est super. Pat et Titi auraient pu faire autre chose. Ils en avaient les moyens, le confort financier. S’ils se remettent en danger, ça veut dire qu’ils aiment vraiment le foot et veulent transmettre.

Y a-t-il un bon timing pour plonger dans le grand bain quand on a un tel passé ?

Non. Il faut surtout des dirigeants qui te fassent confiance. C’est ce que j’ai eu à Bordeaux au début. C’est très simple un club qui marche bien : il y a trois personnes qui doivent fonctionner ensemble, le président, le directeur sportif – mais un vrai, avec de véritables pouvoirs, qui prend des décisions stratégiques et de recrutement – et l’entraîneur.

Thierry Henry s’est-il mis dans le pétrin à Monaco ?

La situation est très périlleuse pour une première expérience. J’espère qu’il savait ce qu’il faisait. Il connaît bien Monaco mais surtout très bien le football. Tout ça ne sent quand même pas bon. C’est difficile de se lancer dans ce contexte, en plus avec toutes les histoires qui sortent en coulisses. »



Le PSG

d’hier et

d’aujourd’hui

« Depuis votre renvoi, le PSG n’a pas progressé dans la hiérarchie européenne. Il a même reculé en se faisant éliminer deux fois en huitièmes de finale de la C1...

C’était quand même face au Barça, puis au Real. Le problème est que le PSG continue à tout écraser en France mais qu’il n’a pas pris conscience de la dimension du top niveau européen. C’est bien beau de dire qu’on est dans le top 8 en 2016 mais la concurrence se bouge aussi. Il y a des grands clubs européens en face, qui sont au très haut niveau depuis trente, quarante, cinquante ans et qui possèdent de l’avance sur Paris dans beaucoup de domaines : la culture du club, l’expérience, l’influence...Ils vont rendre les choses difficiles au PSG, à tous les niveaux. Ce sont des choses qui se construisent dans la durée et ne s’achètent pas. Pour l’instant, Paris ne peut combler ces déficits que par ses moyens financiers en achetant Neymar ou Mbappé. Le reste prend du temps. Il faut le comprendre et l’accepter. Sinon, Manchester City aurait déjà gagné la C1 et le Chelsea de Roman Abramovitch l’aurait remportée bien avant 2012. La victoire ne se programme pas. C’est ce qui fait aussi le charme du foot.

Il semble y avoir actuellement un problème d’association entre Cavani et le tandem Neymar-Mbappé. Comment aviez-vous orchestré sa compatibilité avec Ibrahimovic ?

Il arrive souvent que des joueurs soient réfractaires entre eux à travers leurs caractères, leurs ego ou parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas se voir. Mais par le collectif, il faut arriver à les faire cohabiter et jouer ensemble quitte à ce qu’ils marquent un peu moins. J’avais cette problématique avec Ibra et Edi, deux grands buteurs avec un potentiel de trente à quarante buts chacun par saison.

Cavani revendiquait aussi le poste d’avant-centre...

Bien sûr, je le savais, et c’était sa place. Mais Edi a besoin de se dépenser, il est terriblement généreux dans l’effort. Avec l’Uruguay, il joue à côté de Suarez, qui est également un joueur d’axe. Edi avait la sensation de ne pas évoluer à son meilleur poste mais il avait bien compris qu’Ibra ne pouvait pas jouer ailleurs alors que lui le pouvait. Ils étaient complémentaires. Quand on avait le ballon, Ibra décrochait souvent et Edi prenait la profondeur. Après, ce sont quand même de bons problèmes à gérer pour un entraîneur.

Auriez-vous aimé gérer les problèmes d’attelage de la MCN ?

Mieux vaut avoir des joueurs qui te permettent de gagner des matches que de ne pas en avoir. On ne fabrique pas un joueur à 40-50 buts par saison. On peut s’en apercevoir avec le Real Madrid. Il y en a un qui vient de partir (Cristiano Ronaldo), et on voit le vide derrière lui. Moi, j’en avais deux. Aujourd’hui, il y en a trois à Paris.

Ibrahimovic est-il le plus grand joueur que vous ayez dirigé ?

Ibra, c’est un ego surdimensionné ! Il était parfois difficile à gérer mais il était d’un professionnalisme incroyable. Comme Edi d’ailleurs, sauf quand il revenait de vacances d’Uruguay. Les grands joueurs tirent le collectif vers le haut. Ibra est extrêmement exigeant avec lui-même d’où son exigence avec les autres, ce caractère de leader. Il place le curseur toujours plus haut, y compris avec l’entraîneur.

Comment jugez-vous l’évolution de Rabiot et Verratti ?

Leur évolution n’est pas celle que j’attendais. Ce sont deux joueurs qui évoluent dans l’entrejeu et c’est là que Paris, depuis un certain temps, a des limites, pour ne pas dire des problèmes. Adrien, je l’ai défendu bec et ongles même si cela a été compliqué. Il a un potentiel énorme mais tout n’est malheureusement pas clair chez lui. Il faut connaître son histoire. Ce garçon a tout pour réussir, il a déjà réalisé de très belles choses à son âge. Pour l’instant, il n’a plus l’itinéraire qu’il devrait avoir alors qu’il a tout. Mais je suis peut-être mal placé pour le juger. Je l’aime tellement.

Vous le voyez vraiment s’installer dans le rôle de sentinelle ?

Ce n’est pas une sentinelle. Je peux comprendre sa position. Il peut jouer à ce poste mais ce n’est pas sa place. Il est bien meilleur plus haut. Verratti n’est pas une sentinelle non plus. Mais à un moment, il faut savoir écouter. Il ne doit pas se braquer comme ça, faire des conneries... Moi aussi, plus jeune, je ne voulais pas reculer. Et j’ai fini derrière, ce qui m’a sans doute permis de faire la carrière que j’ai faite. Quand tu as un boulevard, ne le gâches pas avec des décisions ou des attitudes à côté de la plaque. Je lui dis ça par affection. Je me suis battu pour qu’Adrien reste à Paris, je lui ai tenu un discours avec des actes, j’ai cru en lui, il le sait. Et, cinq ans plus tard, j’ai l’impression que c’est la même bande qui repasse...

Marco Verratti patine aussi...

Il n’a pas évolué dans le jeu depuis deux ou trois ans. Mais ça s’explique aussi. Il a vite explosé au haut niveau, tout le monde le voyait gros comme une maison, mais il a été rattrapé par plein de choses qui ont freiné sa progression. Des blessures, sa pubalgie, qui lui a fait manquer l’Euro 2016. Puis l’Italie n’a pas été à la Coupe du monde. Il a manqué des paliers importants. Et Thiago Motta n’est plus à côté de lui.

Justement, Thiago Motta n’a pas de successeur...

Ce poste au milieu me paraît toujours être le principal sujet de réflexion. Il y a des équipes beaucoup plus compétitives que le PSG dans ce secteur-là.

Si c’était à refaire, vous géreriez l’affaire Aurier, qui vous avait insulté sur Périscope, différemment ?

Une situation comme celle-ci, ce n’est pas à l’entraîneur de la gérer. Après, il n’y a que lui et moi qui savons comment je l’ai gérée. Si c’était à refaire, je referais la même chose de mon côté. Après, il y a le club... Avec le recul, je gérerais surtout cette situation d’une autre manière avec mon employeur. Dans ce type de problème, la direction doit être sur la même ligne que l’entraîneur. Si ce n’est pas le cas, c’est très problématique. Cette affaire a été un mauvais virage dans notre saison et dans la vie du club.

Ce dérapage vous a-t-il heurté ?

Mais il y en aura de plus en plus comme ça à l’avenir... Et il y en a eu depuis. De plus en plus de paramètres font que certains joueurs sont devenus ingérables. Que ce soit pour un entraîneur ou un club. Et tout ne sort pas... (Il décompose sa phrase en montant sa voix.) Ça va devenir de plus en plus compliqué de gérer les joueurs. L’entraîneur ne sera toujours qu’un employé du club. Ce n’est pas à lui de sanctionner de gros écarts de conduite. Il peut gérer jusqu’à un certain stade dans son vestiaire mais après, ce sont ses dirigeants qui incarnent l’autorité. Et il vaudrait mieux que l’entraîneur et le club aient la même vision des choses. Sinon, ça risque d’engendrer d’autres soucis en cascade. Cet épisode est arrivé au plus mauvais moment (le 14 février 2016, deux jours avant la réception de Chelsea en Ligue des champions). Il ne nous a pas facilité les choses dans la gestion de l’équipe. Moi, je sais ce que j’ai fait. Lui aussi. J’ai réglé mon problème d’homme à homme. »

La Coupe

du monde

et les Bleus

« L’un des enseignements techniques de la Coupe du monde, et au-delà, c’est la mise à mal du jeu de possession. Vous êtes un apôtre de ce style, comment percevez-vous cette évolution ?

J’aime ça, mais je respecte la philosophie des autres entraîneurs. La meilleure formule, c’est quand tu gagnes. Des entraîneurs ont gagné avec la possession, d’autres avec le jeu de contre. Moi, comme spectateur ou comme entraîneur, je préfère le jeu de possession, faire des passes pour construire. J’ai été joueur, je sais qu’on prend plus de plaisir avec ces principes. Le jeu de possession n’est pas réducteur. À un moment, il faut verticaliser et marquer des buts. Le FC Barcelone, qui est la référence dans ce domaine, n’est pas axé que sur la possession. Il y a le nombre de passes mais surtout l’efficacité.

L’équipe de France vous a-t-elle plu dans sa manière de gagner la Coupe du monde ?

Il n’y a pas de façon de gagner la Coupe du monde... Tu as gagné la Coupe du monde, point ! Ce qui me dérange, ce sont tous ces débats, surtout en France. Quand tu gagnes, on discute de la manière dont tu as gagné ; et quand tu perds, on discute de la manière dont tu as perdu. Quand tu gagnes, surtout la Coupe du monde, tu as toujours raison.

L’une des grandes réussites de Deschamps n’est-elle pas d’avoir fait comprendre aux grosses individualités la nécessité de se mettre au service du collectif ?

Mais c’est la base du management, surtout au très haut niveau où il y a une concentration de très grands joueurs. La difficulté est de faire comprendre à deux, trois ou quatre joueurs au-dessus du lot qu’ils doivent se mettre au service du collectif. Je pense que ç’a été le principal problème du Brésil.

Comment ça ?

Le Brésil était pour moi la meilleure sélection en Russie. Il avait un des trois meilleurs joueurs à chaque poste. Ce n’était pas le cas de la France. Le problème du Brésil quand ça se grippe, comme contre la Belgique, c’est que la qualité individuelle se retourne contre le collectif. Chacun veut régler les problèmes de son côté. Je pense qu’une équipe qui est forte en équipe, sans grosses individualités, ira beaucoup plus loin en Coupe du monde qu’une sélection de grosses individualités qui n’a pas de collectif fort. Didier l’a bien compris.

Honnêtement, misiez-vous sur une victoire de la France avant ce Mondial ?

Mes deux favoris étaient l’Espagne et le Brésil. Mais l’Espagne s’est automutilée et le Brésil n’a pas su sortir un collectif. Tant mieux pour la France, que je plaçais juste derrière eux. On a un sélectionneur qui connaît parfaitement le très haut niveau, qui est malin et qui a l’expérience. Mais ça ne suffit pas. D’autres entraîneurs ont ses qualités. On a surtout des joueurs et des profils que d’autres nations n’ont pas su détecter. C’est la force du football français.

À quels profils pensez-vous ?

Mbappé, Pogba et Griezmann. Des grands joueurs décisifs dans les grands matches, qui vont faire la différence à travers le collectif. Ces trois-là en sont particulièrement capables et ce n’est pas manquer de respect aux autres qui ont été très bons dans l’ensemble. Mais Mbappé, Griezmann et Pogba ont fait la différence, au sein d’un collectif solide, notamment dans tous les matches à élimination directe.

Vous avez vu débouler Thierry Henry en équipe de France en 1997-98 et être champion du monde à vingt ans. Comment jugez-vous l’éclosion de Kylian Mbappé ?

Mbappé est un phénomène. Après, une fois qu’on a dit ça, est-ce qu’il aura une carrière phénoménale ? Je lui souhaite. Il a tout pour ça. Titi a débarqué comme lui, avec un talent précoce et hors norme. Et il a enchaîné sur une carrière exceptionnelle. Mbappé, c’est du même calibre au même âge, voire mieux.

L’avez-vous déjà croisé ?

Je l’ai rencontré. On a discuté. Il a tout, mais il va faire aussi des bêtises. Elles seront amplifiées et disséquées vu son statut. Ce qui serait anormal, c’est qu’il les refasse. Sa réaction à Nîmes est explicable. Il doit passer par certaines choses. Mais il percute vite. À tous les niveaux.

On fait souvent de Raphaël Varane votre héritier en équipe de France par rapport au poste et à votre profil. Partagez-vous cette filiation ?

Mais il est plus fort que moi ! Et beaucoup plus en avance ! Il a la chance mais surtout le talent d’évoluer dans un des plus grands clubs du monde depuis huit saisons alors qu’il n’a que vingt-cinq ans. Il a gagné quatre Ligues des champions avec le Real, il compte déjà plus de cinquante sélections. C’est quasiment du jamais-vu pour un Français, en plus défenseur. Moi, j’ai construit ma carrière en D2 avec Montpellier puis à travers des chemins parfois tortueux avant la Coupe du monde. Lui, il a tout. C’est un honneur pour moi d’être comparé à Varane.

Est-il au niveau d’un Ballon d’Or ?

Je suis juré, je vote Varane. Il a gagné la C1 et la Coupe du monde. Ça me ferait plaisir mais il y a la réalité. Le Ballon d’Or est une affaire de joueurs offensifs. Et comme les deux monstres sont en partie hors jeu avec leur Coupe du monde, je crois aux deux autres Français, Griezmann et Mbappé. Si Zizou doit avoir un successeur, c’est sûrement cette année.

Dans quel ordre ?

Mbappé est un phénomène. Il n’y a pas d’âge pour récompenser le talent. Je pense qu’il va avoir plusieurs Ballons d’Or. Alors, je placerais Griezmann avant lui pour sa victoire en Ligue Europa et son impact sur le jeu et la saison de l’Atletico Madrid.

Quel est votre podium alors ?

Varane-Griezmann-Mbappé. C’est aussi mon tiercé français de l’année. Mais pour le Ballon d’Or, je rajouterais un joueur qui sera, je l’espère, bien placé. C’est Eden Hazard. Il a fait une grande Coupe du monde et il est brillant avec Chelsea. Je l’aime beaucoup.

Qu’avez-vous ressenti après cette victoire, vingt ans après 1998 ?

J’étais au quart, à la demie et à la finale. J’ai éprouvé une vraie joie de supporter mais je n’étais pas dans la nostalgie. J’étais content pour eux, pour notre pays, pour notre football. Mais je n’ai jamais fait le parallèle. On a notre histoire, ils ont la leur.

Vous accordez-vous une petite part de cette victoire, ou tout du moins dans la reconstruction des Bleus, vous qui avez récupéré l’équipe de France en lambeaux, en août 2010, juste après le marasme de la Coupe du monde en Afrique du Sud ?

Vous savez aussi bien que moi où était l’équipe de France à ce moment-là. Au fond du gouffre ! C’était le point zéro ! Tout le monde tapait sur le foot français et ses joueurs. L’environnement était exécrable. Mais quelle importance aujourd’hui de savoir si j’ai du mérite ou pas ? On peut simplement constater qu’en travaillant bien, on peut rebondir très haut et assez vite. En 2010, personne n’aurait pu dire qu’on serait champions du monde huit ans après. »

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Dragan » 18 Nov 2018, 16:38

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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar dlb1664 » 22 Nov 2018, 09:42



Faut l'interner sérieux :ptdr: :hein:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar squall » 22 Nov 2018, 20:15

:shock:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar koni » 22 Nov 2018, 21:21

La vache
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Lorenzin' » 22 Nov 2018, 21:49

La dinde :cretin:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar koni » 23 Nov 2018, 13:43

:lol:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar jarlandine » 23 Nov 2018, 15:23

Va pas tarder à se faire tomber dessus par les végans, lui, mais il est de plus en plus nombreux dans sa tête :nawak:
" L’équité, c’est une certaine logique, du bon sens, alors que l’égalité est impossible, dans le football." Pape Diouf :diouf:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Lorenzin' » 25 Nov 2018, 22:44

Beau autogol de Doria aujourd'hui.
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Benito De Soto » 29 Nov 2018, 11:59

Ben Arfa et les problèmes à Rennes, c'est parti ! :lol:

https://www.eurosport.fr/football/ligue-europa/2018-2019/ligue-1-stade-rennais-altercation-entre-ben-arfa-et-l-un-de-ses-coequpiers-a-l-entrainement_sto7030207/story.shtml

Quelle surprise...non la surprise est qu'il se trouve encore des clubs de l'élite pour croire en ce type.
PsDG aurait du être TsDG (si inscription début mandat). Anigo, Labrune, RLD, MLD, Baup, Michel, Garcia, JHE, Bartomeu, Luis Enrique. :twisted: Champion 2010. 8) Honte depuis. :evil:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar squall » 29 Nov 2018, 22:09

#-o
Effectivement, une embrouille entre 2 coéquipiers à l'entrainement, ca n'est jamais arrivé dans le foot pro :ptdr:
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar Betsamee » 02 Déc 2018, 12:07

Telefoot: "Germain et Mitroglou ont du mal avec l'OM"

Drogba: "J'ai beaucoup de respect pour Mitroglou".
"Mieux vaut consacrer son intelligence à des conneries, que sa connerie à des trucs intelligents"@ un mec bien!
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar spy » 02 Déc 2018, 14:24

Et pour germain ? :doubeul:
L’année dernière j’étais prétentieux, mais cette année je suis parfait
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Re: Que sont-ils devenus ???

Messagepar peezee » 02 Déc 2018, 15:33

C'est surtout l'OM qui a du mal avec eux. :lol: :?

Joli tacle sur Galère Zermain sinon, volontaire ou pas... :civelli:


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