MassaliaLive.com

[Delio]

Il n’a jamais ete mis en difficulté. Une fois en vitesse par Lauriente mais il a gagné le duel au final. Je l’ai trouvé serein, propre, et tellement utile dans la relance. Il a permis parfois d’accelerer le jeu en cassant les lignes.

[Pancho11]

Il a une démarche bizarre
Après tu sens qu'ils du ballon j'avais peur quand je l'ai vu titulaire mis au final il a géré.

Alvaro bonifie son binôme

[Remind]

En vrai, Alvaro est la vraie bonne pioche de cette défense, et pour pas cher!

[Kenshi]

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À Marseille, Leonardo Balerdi fait son nid

Leonardo Balerdi, le jeune défenseur argentin que Villas-Boas adore, a montré beaucoup d'assurance à Strasbourg. De quoi menacer Duje Caleta-Car ?

En l'absence d'Alvaro Gonzalez, suspendu, c'est un surprenant patron qui s'est révélé derrière à Strasbourg vendredi (1-0). Avec la victoire, l'assurance de Leonardo Balerdi est l'une des seules choses à retenir pour l'OM de ce triste déplacement en Alsace.

Du haut de ses vingt et un ans, le défenseur central a géré comme un chef, dans une période où Duje Caleta-Car n'est pas au mieux. Le Croate devrait faire attention. En ce moment, personne n'est intouchable aux yeux d'André Villas-Boas. Et le Portugais, qui le voulait absolument cet été, adore le joueur prêté par Dortmund, avec une option d'achat de 15 M€.

Une sacrée somme quand même, qui assombrit son avenir à Marseille, surtout si son entraîneur s'en va. « Je pense qu'il deviendra un des meilleurs défenseurs centraux d'Europe dans les années à venir, parce qu'il a toutes les qualités, assurait AVB après son but à Lorient (1-0, 24 octobre). Et petit à petit il va s'affirmer avec nous. »

Sur le premier point, on ne miserait pas notre épargne et il faut se rappeler que Marcelo Bielsa disait à peu près la même chose de Benjamin Mendy en 2014. Qu'il s'affirme, ça en revanche, on ne peut pas le nier. Discret à Brest pour sa première titularisation lors de la première journée (3-2, 30 août), Balerdi s'est troué contre Saint-Étienne à un poste de latéral gauche qui n'est pas le sien (0-2, 17 septembre) et, comme tout le monde, face à Manchester City en C1 au sein d'une défense à cinq (0-3, 27 octobre).

Après cinq matches cette saison, à chaque fois comme titulaire, l'Argentin n'a donc pas beaucoup de références hormis son but face aux Merlus et sa prestation prometteuse en Alsace. Contre Strasbourg, il ne s'est pas regardé jouer et n'a pas cherché les longues relances improbables. Axe droit, le défenseur s'est contenté surtout de couper tous les ballons, notamment en fin de match, et il a gagné ses duels.

Sa simplicité a eu du bon. « En fait, Balerdi n'avait jamais vraiment joué dans tous ses clubs précédents, ni à Boca Juniors, ni à Dortmund, explique l'ancien défenseur Renato Civelli, aujourd'hui à Huracan. C'est un jeune qui a besoin qu'on lui donne du temps de jeu, de la régularité. Si tu connais un peu le foot, tu sais que Balerdi est un bon joueur. Il peut devenir un très bon joueur avec le temps, j'en suis sûr. Il joue à un poste où il va devoir se tromper pour apprendre, c'est normal. À l'OM, personne ne te fait de cadeaux alors il faut être costaud dans ta tête et il l'est. Il est parti très tôt d'Argentine pour aller en Allemagne et maintenant à Marseille, ça fait grandir. »

Absent de la première liste argentine communiquée vendredi, au contraire du Lensois Facundo Medina, Balerdi (2 sélections) a finalement été convoqué hier pour affronter le Paraguay et le Pérou la semaine prochaine. Au pays, il n'a donc pas été oublié malgré son faible temps de jeu et son statut de remplaçant encore à l'OM.

« C'est un super joueur, s'enflamme Juan Simon, ancien défenseur international argentin, passé par Monaco et Strasbourg dans les années 80. Il est promis à un grand avenir. Il a du caractère, il peut devenir un leader. Techniquement, il est bon, rapide, assez complet en fait. Mais il est jeune. Il faut lui donner le temps. Il a tous les atouts pour devenir un super arrière central ».

Son caractère, son atout

Civelli, n'a pas pu regarder le match contre Strasbourg. Mais, sur ce qu'il connaît de l'homme, l'ancien Marseillais pense que son caractère finira par faire la différence. « Il a une mentalité top : il veut apprendre, grandir et surtout il ne pense pas qu'il sait déjà tout. Balerdi, c'est un joueur intelligent, un peu comme Vito'Hilton qui joue encore en L 1 à plus de 40 ans. »

Difficile de se projeter sur l'année 2039. Pour l'instant, l'horizon de l'Argentin est déjà d'arriver à s'imposer à l'OM et de lancer enfin son aventure en Europe, presque deux ans après son arrivée.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... id/1192185

[Vodevil]

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Leo Balerdi que je suivais à Boca. Il a fait une erreur de signer à Dortmund, car il y avait trop de concurrence. Mais c'est un talent incroyable et Marseille a eu une très bonne idée de le prendre. D'ici deux ou trois ans, vous allez le vendre pour une somme complètement folle, j'en suis persuadé.

[Remind]

c'est qui qui dit tous ces trucs bien sur nos recrues ?

[koni]

C’est ce que j’allais dire, c’est bien des extraits mais faudrait savoir qui

[Lorenzin']

Scaloni l'a abandonné dans la tribune.

[Vodevil]

C'est un scout sur LePhocéen qui donne son avis.

[prtdr]

Scaloni l'a abandonné dans la tribune.

Vu le scénario du match, c'est peut-être pas plus mal

[Lorenzin']

Mis à part le nombre de matchs joués, il est vraiment inférieur à Martínez Quarta ?

[Lorenzin']

Leo Balerdi, étais tu obligé de te faire attraper comme un bleu pendant la fiesta de ton pote Lirola Pol ? Tu pensais vraiment que ça passerait comme une lettre à la poste ?

[prtdr]

Pas très finots nos deux amis hispaniques, c'est le moins qu'on puisse dire.

[Herpès Léonard]

Dehors

[Kenshi]

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OM : Leonardo Balerdi, portrait d'un défenseur qui ne voulait pas l'être

Devenu titulaire avec Jorge Sampaoli, le défenseur argentin de l'OM, qui affronte Lorient ce samedi en Ligue 1, s'impose à un poste qu'il détestait plus jeune.

La Ruhr n'est pas vraiment réputée pour son décor de carte postale, surtout en hiver. Quand Leonardo Balerdi (22 ans) est arrivé tout jeune à Dortmund il y a deux ans, en janvier 2019, en provenance de Buenos Aires, après seulement cinq matches en professionnel avec Boca Juniors, le choc a été rude. « Cela m'a énormément coûté, comme décision, se rappelle l'actuel défenseur central de l'OM. Parce que mon rêve était de jouer à Boca, depuis tout petit. Bien sûr, je rêvais aussi d'évoluer en Europe, mais je voulais commencer ma carrière en Argentine, prendre de l'expérience, et ensuite partir. C'était la meilleure décision, mais ce ne fut pas facile. »

Sa famille, qui va bientôt déménager vers l'Espagne, l'a accompagné en Allemagne pour ce grand saut dans l'inconnu, ce « changement radical ». « Le climat, la langue, la culture, énumère-t-il. En plus, je suis resté un an et demi sans jouer à Dortmund et quand personne ne te parle, c'est difficile de garder confiance. »

Outre-Rhin, le joueur a passé plus de temps avec la réserve qu'avec l'équipe première. L'Allemand Marco Rente, qui évoluait la saison dernière avec lui chez les jeunes du Borussia, se souvient d'un joueur « techniquement sûr ». Et « heureusement, parce que la communication avec lui était difficile, ajoute l'actuel défenseur de l'Heracles Almelo (D1 néerlandaise). Il était très gentil, un gars sympathique, mais on ne pouvait pas trop entrer en contact avec lui. Il ne parlait pas allemand, son anglais était très rudimentaire. »

Une première titularisation catastrophique à Dortmund

Discret, il a même réussi à se faire oublier longtemps par Lucien Favre. Ses séances d'entraînement n'étaient pas assez convaincantes pour le coach de l'époque. Et le technicien suisse ne s'est jamais résolu à l'aligner régulièrement, alors qu'il a fait face à des périodes de pénurie en défense. Pour sa seule titularisation contre Hoffenheim lors de la dernière journée de Bundesliga (0-4, 27 juin 2020), Balerdi, remplacé à la 65e minute, a été particulièrement catastrophique : neuf duels à disputer et zéro gagné.

À Marseille, où il est prêté pour un an depuis l'été dernier, le joueur a retrouvé de la confiance, un certain statut et du temps de jeu, en plus de la douceur de vivre. André Villas-Boas le voulait absolument. Le Portugais croyait beaucoup à l'international argentin, natif de Villa Mercedes, à 700 kilomètres de Buenos Aires, où il a commencé le foot à 3 ans, avant de rejoindre Boca à 14 ans « avec la chair de poule ».

C'est dans le club de la plupart de ses idoles - « Gago, Riquelme, Palermo » - que l'ex-milieu offensif a basculé en défense centrale. Un crève-coeur. « Je détestais être défenseur, avoue Balerdi. Je n'aurais jamais imaginé que je deviendrais défenseur ! J'aimais marquer. Quand je suis arrivé à Boca, j'étais milieu offensif, puis milieu défensif. Et, un jour, mon entraîneur de l'époque, Fabian Fedullo, m'a lancé derrière. À la fin de l'entraînement, j'ai filé à la douche et j'ai pleuré de rage. Au fur et à mesure, j'ai changé d'avis sur le poste mais cela m'a pris du temps. Au début, je pleurais de colère après chaque entraînement. Et puis, un jour, j'ai joué un match, j'ai été très bon, et tout le monde m'a félicité. Et donc, j'ai continué. Aujourd'hui, ça me plaît. »

Même si « AVB » l'appréciait, il n'était, pour l'ancien entraîneur de l'OM, qu'une solution de complément dans ce rôle. L'Argentin n'a pas perdu au change avec son compatriote Jorge Sampaoli, puisque le nouveau coach olympien joue avec trois défenseurs centraux, ce qui lui permet d'enchaîner les matches comme titulaire (il a disputé les six derniers de L1 dans leur intégralité).

L'ancien sélectionneur de l'Albiceleste (2017-2018) connaît le garçon. Fidèle à sa tradition, il l'avait utilisé, avec d'autres jeunes espoirs, comme sparring-partner aux entraînements des Mondialistes avant la Coupe du monde 2018 en Russie. Balerdi sait donc à quoi s'attendre : « C'est un entraîneur exigeant, qui a une idée précise de ce qu'il veut, il te demande 100 % en permanence, l'effort avec lui n'est pas négociable. »

À Marseille, « Leo » a retrouvé aussi un ancien coéquipier, Dario Benedetto, à qui il avait pris son numéro 9 à Boca, en souvenir, sûrement, de ses jeunes années passées en attaque. « Dario s'est blessé et il a été sorti de la liste de la Copa Libertadores, parce qu'il était indisponible pour plusieurs mois, explique aujourd'hui le défenseur central. Quand il est revenu, Dario m'a dit : "Rends-le-moi et prends en un autre." Mais ce n'était pas possible, on n'avait pas le droit de changer de numéro. Il n'était pas content, mais du coup il a pris le 18, et cela lui a réussi. »

Dans ce décor qui lui rappelle l'Argentine, l'international (2 sélections) se sent comme chez lui à Marseille. « La culture française ressemble à la nôtre, les gens sont chaleureux, apprécie-t-il. Quand je suis arrivé, je me suis senti dans une ville argentine où on parle français. » Lui ne maîtrise pas encore très bien notre langue. Mais les hispanophones ne manquent pas à l'OM. Et il aimerait bien prolonger le plaisir au-delà du mois de juin. La réciproque est vraie. Au club, il est décrit comme un garçon « qui pose beaucoup de questions sur la vie, tranquille, avec des valeurs ». Mais parfois encore un peu « jeune dans sa tête ».

Une option d'achat à 14 M€

L'épisode de la soirée clandestine en Espagne avec Pol Lirola, fin mars, n'a pas été apprécié. Cette virée interdite a donné lieu à une explication en interne et à une sanction financière. Mais ce petit dérapage ne remet pas en cause ce que Pablo Longoria pense de lui : « Il est devenu un joueur important. Jorge (Sampaoli) lui a donné de la confiance et du temps de jeu. Cela veut dire quelque chose. »

Le nouveau président olympien voulait déjà le recruter quand il était dirigeant à Valence CF. Mais il ne s'était pas aligné sur le prix demandé par Boca. Et c'est donc le Borussia qui avait emporté la mise à l'époque pour 15 M€, une grosse somme pour un joueur qui n'avait qu'une poignée de matches en pro. L'option d'achat pour l'OM, 14 M€, est sensiblement équivalente. Et Longoria devra négocier serré avec le club de Bundesliga, s'il entend l'arracher à moindres frais, comme c'est l'idée.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ui/1243259

[Gastibelza]

Sampaoli devrait rester sur une défense à 4 la saison prochaine. Du coup, on est d'accord que payer un transfert à deux chiffres pour Balerdi, ce serait une erreur, non ?

[Pancho11]

Faut quand même remplacer dcc

[Neb]

Tellement l'impression qu'on doit pouvoir trouver mieux pour moins cher

[Pancho11]

Si on repasse à 4 il faut une doublure et un titulaire

Prolonger le prêt c'est pas impossible

[prtdr]

Sampaoli devrait rester sur une défense à 4 la saison prochaine. Du coup, on est d'accord que payer un transfert à deux chiffres pour Balerdi, ce serait une erreur, non ?

14 M paraît bien cher là mais tout dépend après si tu fais un pari sur si le long terme de ce joueur à l'OM.