Actu politico-politique

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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 20 Sep 2022, 19:12

Si je te fais ce que tu me reproches, on n'en n'a pas fini. Non, c'était plutôt a interprété dans le sens du paragraphe qui suivait. Mea culpa si je me suis mal exprimé.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar ruby » 20 Sep 2022, 19:39

iamaseb a écrit:Il me semble que faire preuve de violence ça va plus loin que juste "merder".

Il y a peut-être un désaccord de fond entre nous. À savoir qu'agir violemment serait peut-être un acte pleinement conscient pour toi, d'une certaine façon assumée sur le moment, et auquel cas, il aurait merdé.

Alors que pour moi, il y a des facteurs, comme le sexisme, le racisme, le stress etc. qui entrent en compte dans les crises de violences. Après, c'est le fameux débat "excuse" vs "explication".

Toujours est-il que je pense m'être arrêté aux faits qu'on connait, et ne pas avoir défendu politiquement la position de Quatennens.

Le stress ?? Donc si t’es stressé ça atténue ta responsabilité si tu cognes sur ta femme ??
:beurk:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar aristote2 » 20 Sep 2022, 20:44

Perso, quand je suis stressé, je ne frappe sur personne. redaface2

Sinon, Darmanin qui promet des choses en échange de faveurs sexuelles, ça passe crème.
Mieux, il devient ministre. =D>

Bref, ils sont tous à gerber.
Dérives sexuelles, agressions, détournement d’argent public…

Il ne manquerait plus qu’on annonce un truc bien crade qu’aurait commis Ruffin pour que je n’ai plus aucun espoir dans les personnages politiques.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Jester » 20 Sep 2022, 22:09

aristote2, quand tu vas apprendre qu'il a un Yatch amaré à Dubaï et qu'il est sur du traffic de harina... :mrgreen:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar superolive » 20 Sep 2022, 22:19

iamaseb a écrit:Alors que pour moi, il y a des facteurs, comme le sexisme, le racisme, le stress etc. qui entrent en compte dans les crises de violences. Après, c'est le fameux débat "excuse" vs "explication".

Toujours est-il que je pense m'être arrêté aux faits qu'on connait, et ne pas avoir défendu politiquement la position de Quatennens.


Iamaseb il n'existe pas "d'excuses" ou "d'explications" dans le code pénal.

Si les faits sont avérés, je parle de Quatennens et de Bayou ils sont condamnables.

Mais jeter l''opprobre sur la place publique me fait vomir, j'attends les enquêtes et que la justice passe.

Par contre tu avoueras quand même que si les faits sont avérés cela ferait quand même un peu tache avec le discours moralisateur de ces deux élus qui ne sont pas lambdas.

Je te dis ça sans faire de politique, je suis d'accord avec l'ami Aristote, toutes ces histoires rabaissent chaque jour l'action politique, et creusent profondément le sillon du RN. Quelle tristesse. :wink:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 20 Sep 2022, 22:42

Encore heureux que taper quelqu'un est condamnable. Mais ça ne change strictement rien au fait qu'il y ait des facteurs derrière l'agressivité et ses formes plus sévères (violences).

Ce n'est pas parce qu'il n'y aurait pas "d'excuse" ou d'"explication" dans le code pénal qu'on doit être aveugle au sexisme, au racisme et d'autres facteurs qui peuvent favoriser les actes violents (dont l'anxiété, le stress etc).

La seule chose que j'ai dit sur cette affaire, outre rappelé les faits dont on a connaissance, c'est que je ne suis pas persuadé qu'elle relève exclusivement voire principalement du sexisme (un déterminant parmi d'autre), et j'ai énoncé d'autres déterminants.

Pour le reste, je suis bien d'accord avec toi. Cracher son venin est devenue l'activité numéro 1. Et à force de le répéter, je me sens de plus en plus concerné ^^
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Re: Actu politico-politique

Messagepar ruby » 20 Sep 2022, 22:51

Va dire aux victimes d’actes violents que parce que le stress n’est pas prévu par le code pénal, leurs agresseurs ont des circonstances atténuantes :nawak:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 20 Sep 2022, 23:46

Je vais essayer de comprendre ta logique et ce que tu comprends de mes interventions. Dans la phrase où je cite le stress, je cite également le racisme et le sexisme.

Je ne sais pas trop comment, mais de cette phrase, tu tires la conclusion que le stress serait une excuse. En toute cohérence donc, cela vaut aussi pour le racisme et le sexisme (puisque cités avec le stress).

On pourrait donc penser que taper une femme, c'est finalement ok si et seulement si on est sexiste.

Mais ça se complique. Parce que quelqu'un a parlé de code pénal, maintenant il faut croiser les facteurs favorisants la violence avec ce qui est reconnu par la loi (avec là encore l'ubuesque conclusion que ce qui a une cause ne pourrait pas être par ailleurs condamné).

Donc madame, vous avez été tabassés. Mais nous devons vérifier, dans le code pénal, si le motif pour lequel on vous a agressé est explicitement interdit ou non. Et ainsi, parce que le stress n'est pas interdit, au contraire du racisme ou du sexisme, alors l'agresseur est innocenté. J'ai bon dans le raisonnement que tu me prêtes ?
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Re: Actu politico-politique

Messagepar aristote2 » 21 Sep 2022, 15:50



Quand LREM veut plus blanc que blanc...

Mais Adrien Quatennens s'est vraiment pointé à l'Assemblée ? Il n'aurait pas pu envoyer sa suppléante ? :-k


Édit : sur ma tablette, je ne vois pas afficher la réponse de Guillaume Blardone qui écrit « Damien Abad est assis dans vos rangs ».
Modifié en dernier par aristote2 le 21 Sep 2022, 20:28, modifié 3 fois.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Remind » 21 Sep 2022, 16:07

Ils sont tous à gerber… que ça vienne d’Aurore Berge en plus, que je situe au même niveau que Chikirou ne m’étonne pas, mais ce triste spectacle de récupération politique en tous genres est d’une tristesse…
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Jester » 21 Sep 2022, 16:08

Va savoir, il lui a peut être promis une tarte si elle esquissait le moindre mouvement vers l'assemblée.


(je plaisante)
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Dragan » 22 Sep 2022, 11:25

Information
Jean-Luc Mélenchon , ses lieutenants et les féministes « insoumises »

Après les affaires Taha Bouhafs et Eric Coquerel, la mise en retrait d’Adrien Quatennens, en raison de violences conjugales, met en lumière les dysfonctionnements du comité sur les violences sexuelles de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon avait suivi d’un œil méfiant sa création.

Par une cruelle ironie du sort, la rencontre doit avoir lieu dans l’après-midi du jeudi 22 septembre, à Paris. C’est Caroline De Haas qui officiera. La militante féministe, dont la PME de trente-cinq personnes, Egaé, vend aux entreprises et aux partis des formations contre le harcèlement moral, les comportements sexistes et les violences sexuelles, a signé au début de l’été un contrat avec La France insoumise (LFI) et ses soixante-quinze nouveaux députés. Lors des journées d’été du parti, en août, ils ont déjà planché sur les violences morales qu’imposent parfois les élus à leurs assistants.

Au programme de ce jeudi ? Une séance de travail visant à « percuter l’illusion de l’égalité », annonce la plaquette de l’entreprise, avec des questionnaires destinés à repérer le sexisme ordinaire et les comportements sanctionnés par la loi. La militante veut aborder avec les députés « ce sentiment partagé (…) que les progrès en matière d’égalité femmes-hommes ont été tellement importants ces dernières années que nous serions presque arrivés à l’égalité ». Peu de chances, néanmoins, que la rencontre tourne à une psychanalyse collective : souvent brandi comme un étendard, le sujet reste tabou dès qu’il remonte aux élus de LFI.

Trente-deux femmes et quarante-trois hommes siégeant sous l’étiquette de cette formation à l’Assemblée nationale sont censés assister à cette formation. Parmi eux, Adrien Quatennens et Eric Coquerel, deux des lieutenants de Jean-Luc Mélenchon (« JLM »), deux hommes dont le comportement envers des femmes vient contredire le féminisme revendiqué par le parti. Dimanche 18 septembre, le premier, jeune coordinateur de LFI parfois donné comme le dauphin de « JLM », a annoncé sa mise en retrait pour « protéger le mouvement [et] ses militants ». Révélée par Le Canard enchaîné, une main courante déposée au commissariat par son épouse, alors qu’ils sont en instance de divorce, détaille des disputes, la « confiscation » d’un téléphone, ainsi qu’une gifle, comme le député du Nord l’a reconnu. Le parquet de Lille vient d’ouvrir une enquête préliminaire. Quant au second, président de la commission des finances à l’Assemblée, il semble en sursis depuis que la justice a ouvert une enquête pour « harcèlement sexuel » à la suite d’une plainte d’une militante dénonçant des mains baladeuses et des textos déplacés.

Pour l’un comme pour l’autre, le parti a commencé par bâtir une digue et tenté d’imposer la « ligne ». « Objectif du barouf sur Coquerel : sa présidence de la commission des finances et la revanche du Rassemblement national », a asséné Mélenchon, en juillet, certain que le député « n’est coupable de rien du tout » et « fait l’objet d’une rumeur et d’une opération politique ». « Affaire privée », a balayé la garde rapprochée de ce même Jean-Luc Mélenchon à propos d’Adrien Quatennens, jusqu’à ce que le « chef » lui-même publie, dimanche 18 septembre, un tweet saluant… « le courage » de son député, comme si une gifle n’entrait pas dans la catégorie des violences faites aux femmes.

Taha Bouhafs, début de la série noire

Alors que les « insoumis » tentaient, en cette rentrée parlementaire, de réparer une image écornée, le dossier Quatennens met tout à mal. Il éclaire d’une lumière crue la gestion bien différente des « affaires » par le parti, selon le profil des personnes mises en cause. Et place au premier rang des accusés M. Mélenchon, un leader omnipotent dont la formation intellectuelle, parmi les trotskistes lambertistes de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) des années 1970 fiers de leur allure martiale et de leur virilisme, a toujours été hermétique au féminisme.

Pour la garde rapprochée de « Jean-Luc » comme le parti l’appelle, la série noire commence en juin, juste avant le bon score de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) aux élections législatives, au moment où LFI comprend que la prise en main des partis de gauche et la formation d’un puissant groupe d’opposition à l’Assemblée pourrait gommer l’échec de la présidentielle. Mélenchon a surveillé de près toutes les investitures pour les législatives, dont celle d’un journaliste de 25 ans, Taha Bouhafs, candidat dans la 14e circonscription du Rhône. Une « circo » populaire et communiste, gagnable par la Nupes.

Il faut rester discret : il s’agit, pour Mathilde Panot et pour Clémentine Autain, de « débrancher » Taha Bouhafs

Sa désignation n’est pas passée inaperçue. Sur les plateaux de télévision, dès qu’un cadre de LFI est invité, on ne lui parle que de ce militant condamné pour injure publique après avoir traité la syndicaliste policière Linda Kebbab d’« Arabe de service » (le procès en appel s’est tenu jeudi 15 septembre) et qui ne cesse d’insulter ses contradicteurs sur les réseaux sociaux. Mais tout bascule lundi 9 mai, dans un bar à tapas proche du QG de LFI, près de la place de la République, à Paris. Mathilde Panot, candidate à sa réélection dans sa circonscription du Val-de-Marne, a choisi ce lieu parce que les « insoumis » ne le fréquentent jamais. Il faut rester discret : il s’agit, pour elle et pour Clémentine Autain, autre dirigeante de LFI et féministe de toujours, de « débrancher » Taha Bouhafs, autrement dit de le « désinvestir ».

Avant ce rendez-vous improvisé, les deux candidates se trouvaient au local, avec Manuel Bompard, un homme-clé du parti, en présence d’autres cadres. Elles en profitent pour l’informer de la « grave histoire » qui vient de leur tomber dessus : un signalement pour agression sexuelle, visant Taha Bouhafs, est parvenu dans la boîte mail comite-violences-sexistes-sexuelles@laf ... soumise.fr, destinée à recevoir les plaintes auprès du comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles (CVSS) de LFI. Deux membres du CVSS, dont la présidente, Sarah Legrain, ont lu ce signalement, ainsi que Mathilde Panot. L’affaire est sérieuse : une ex-petite amie de Bouhafs refuse de déposer une plainte au pénal, mais s’insurge de le savoir candidat. Egalement destinataire du mail, la militante écoféministe Sandrine Rousseau, bien connue pour son action en faveur des victimes de violences, s’entretient pendant une heure en visio avec l’étudiante. Clémentine Autain a elle-même rencontré la jeune fille, le 6 mai, nous raconte-t-elle, puis a montré son témoignage à un avocat, lequel a qualifié les faits de « viol et d’agression sexuelle ».

« Comment me défendre d’accusations dont je ne sais rien ? »

Voilà ce que racontent Clémentine Autain et Mathilde Panot à Manuel Bompard et à d’autres dirigeants, ce lundi 9 mai. D’après Mme Autain, un second signalement visant M. Bouhafs est en cours de vérification, mais le premier est suffisamment « circonstancié » et accablant pour qu’il faille, selon elle, bloquer sa candidature. Bompard acquiesce : « Ok, il faut y aller. » Mais qui pour l’annoncer à l’intéressé ? Aucun des participants ne bouge. Alors, tant pis si Clémentine Autain est destinataire de l’e-mail, ce qui devrait lui interdire, selon les principes du comité, d’« instruire » ce dossier. Tant pis si elle a elle-même été victime d’un viol dans le passé. Tant pis si, comme Mathilde Panot, elle n’est pas membre du CVSS. Comme d’habitude à LFI, les filles doivent s’y coller.

Mme Panot a prévenu trois « camarades » du jeune journaliste qu’il serait attendu dans un bar à tapas. D’emblée, il mesure, à la mine des deux femmes (elles aussi candidates), la gravité du moment. « Mail détaillé »… « Agression sexuelle »… Clémentine Autain répète devant lui ce qu’elle vient d’expliquer au QG de LFI. L’intéressé tombe des nues : personne ne lui a rien dit, deux jours plus tôt, lors de la photo de groupe des candidats ; ce matin-même, il échangeait encore des messages WhatsApp avec Mélenchon. Il se serre entre ses copains venus l’accompagner.

« Soit tu te retires, et tu dis que c’est à cause des attaques que tu subis, soit on est obligés de communiquer contre toi », dit Clémentine Autain

Taha Bouhafs demande de qui il s’agit. Clémentine Autain ne peut pas lui donner le nom de la jeune femme. Pas davantage le lieu et la date des faits. Impossible, également, de lui montrer le contenu du « témoignage » qu’elle évoque. Tout cela, les principes du CVSS l’interdisent si la victime présumée ne l’autorise pas expressément. « Le témoignage est crédible, insiste Mme Autain, donc, soit tu te retires, et tu dis que c’est à cause des attaques que tu subis, soit on est obligés de communiquer contre toi et de dire pourquoi on ne te donne pas l’investiture. Et tu vas avoir la Nupes contre toi. » Bouhafs se lève d’un bond. « Non, je ne me retire pas. Je vais vous épargner le mensonge, je vais me battre. »

« Rassieds-toi », tente de le calmer Clémentine Autain. « C’est injuste, poursuit Bouhafs, terrassé. Comment me défendre d’accusations dont je ne sais rien ? », poursuit-il, demandant une confrontation. « On n’est pas la justice, répond la députée. Pendant deux mille ans, les femmes n’ont pas été entendues, c’est leur tour, c’est un parti pris politique. La procédure va continuer. Tu pourras te défendre après la tempête médiatique. Et, de toute façon, je suis contre les sanctions à vie. » Quand la petite assemblée se sépare, une trentaine de minutes plus tard, Mathilde Panot n’a pas ouvert la bouche. Sur le trottoir, elle grille cigarette sur cigarette. Cette membre de la jeune garde mélenchoniste ne dira jamais rien en public sur cette affaire.

Silence pesant et opacité au parti

A une heure et demie du matin, Taha Bouhafs diffuse sur Twitter un court texte annonçant qu’il renonce à sa candidature. Il n’y est pas question d’accusation d’ordre sexuel ni de racisme. « Depuis plusieurs semaines, j’encaisse une tempête d’attaques sans précédent. Tous les jours, une nouvelle calomnie, une nouvelle attaque, une nouvelle menace de mort, une nouvelle accusation. Je n’ai même pas eu l’autorisation de répondre, ne serait-ce que pour défendre ma dignité. » Il a pesé ses mots. En réalité, il s’adresse autant à son parti qu’à ses adversaires politiques, mais seuls quelques initiés le relèvent.

Toujours sur Twitter, Clémentine Autain préfère « vendre » la thèse du harcèlement raciste contre le candidat. Elle assure aujourd’hui que c’est pour « protéger la victime, et non Taha Bouhafs ». « Il est plus que temps, écrit-elle alors, de regarder en face l’injustice, la violence des attaques venues de l’extrême droite, relayées ad nauseam dans les médias par la Macronie et jusque dans les rangs à gauche contre un jeune homme sans diplôme, issu des QP [quartiers populaires] et de l’immigration. » Mélenchon la suit et, le 10 mai, donc au lendemain de la convocation dans le bar à tapas, tweete qu’il s’en « veu[t] (…) de ne pas avoir su réconforter autant que nécessaire » un Bouhafs poursuivi par une « meute ».

Déjà, pourtant, les rédactions et les réseaux sociaux bruissent ; il s’agirait d’une affaire sexuelle. Face au silence pesant de la direction de LFI, à l’opacité qui y règne, réseaux sociaux et médias s’emballent. Franceinfo évoque « quatre signalements » contre Bouhafs (jamais recensés), BFM affirme, avant de retirer son information, que Mélenchon aurait acté la démission du journaliste militant, dès le dimanche soir. Philippe Poutou du Nouveau Parti anticapitaliste, l’écologiste Julien Bayou et beaucoup d’autres effacent d’un coup leurs tweets de soutien ou reviennent dessus. Même Jean-Luc Mélenchon doit retourner sa veste – à sa manière. « J’apprends les accusations contre Taha Bouhafs. La parole des femmes doit être entendue sérieusement. Je compte sur la commission ad hoc de LFI pour établir la vérité. Cela n’exempte pas les racistes qui l’ont harcelé. »

« Intérêts politiques »

Il y a urgence : le premier tour des législatives approche. Le 11 mai, LFI rend publique l’ouverture d’une enquête interne après des accusations de violences sexuelles visant Taha Bouhafs. Clémentine Autain parle d’« une gravité (…) jamais rencontrée ». Caroline De Haas renchérit : « Un récit glaçant, précis. » Les « insoumis » se félicitent tous de la célérité de leur parti, dont la « commission a tranché » en « cinq jours » un cas douloureux. Personne ne comprend qu’aller si vite, trop vite, est aussi un problème. Les règles les plus élémentaires ont été bafouées – à commencer par le droit de suite, puisque Taha Bouhafs, qui a perdu son travail dans la rédaction du Média, confie « avoir traversé une grave dépression » et attend aujourd’hui encore de pouvoir se défendre devant le comité, malgré ses « multiples relances ». Dans l’ombre, des proches de Jean-Luc Mélenchon pestent contre ce CVSS dont ils se sont toujours méfiés : « Au moins, en Chine ou chez Kafka, il y a un simulacre de procès… »

Il faut s’arrêter un instant sur ce comité, créé au sein de LFI, fin 2018, dans la foulée du mouvement #metoo. Il s’agit alors, pour le nouveau parti, d’afficher son progressisme et sa modernité. Les militantes qui l’impulsent, souvent des animatrices du Livret sur l’égalité de LFI, comme Amandine Fouillard ou Prune Helfter-Noah, par ailleurs magistrate administrative, imaginaient une cellule d’écoute « dont les membres ne seraient pas des cadres du parti ». Elles insistaient : « Afin d’éviter que les intérêts politiques ne prennent le pas sur celui des victimes. » Elles ont vite compris qu’elles n’auraient pas gain de cause. Amandine Fouillard est écartée des discussions en septembre 2018, avant de quitter le parti pour mieux dénoncer « les milliers de propos sexistes, transphobes, racistes, homophobes, qui sont perpétrés (…) par des militants, des responsables, des candidats et des élus de La France insoumise ». Prune Helfter-Noah lui emboîte le pas.

« Fais attention, s’il y a des personnes mises en cause, tu devras respecter le droit de la défense et organiser une enquête contradictoire », alerte Hélène Franco

C’est à Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de gauche avec Eric Coquerel, oratrice nationale de LFI et ancienne membre du cabinet de Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il était ministre, qu’est confiée la conception, puis la direction, d’un « pôle d’écoute et de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles », matrice du futur CVSS. Cette fidèle de « JLM », cheffe de file du Parti de gauche à Paris, dit avoir été fortement « ébranlée » par l’« affaire Denis Baupin », ce Vert « historique » devenu adjoint à la maire de Paris et député écologiste. « J’ai été élue dans la capitale en même temps que lui et, jusqu’aux accusations d’agression sexuelle portées contre lui, je n’avais rien vu, raconte-t-elle aujourd’hui. De la même façon, j’ai été élue à l’UNEF [syndicat étudiant] sans rien voir des comportements délictueux dénoncés par la suite. »

Simonnet hésite à créer une commission qui enquêterait et prendrait d’éventuelles sanctions. « Fais attention, s’il y a des personnes mises en cause, tu devras respecter le droit de la défense et organiser une enquête contradictoire », l’a mise en garde l’ancienne secrétaire générale du Syndicat de la magistrature Hélène Franco, alors militante du Parti de gauche et vice-présidente chargée de l’instruction au tribunal de Créteil. Au sein d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), une cellule d’enquête ainsi qu’un comité des sanctions sur les violences sexuelles et sexistes ont été créés, sous l’impulsion, notamment, de Sandrine Rousseau, juste après l’affaire Baupin, dont elle a été l’une des victimes et des accusatrices. Le pôle, présidé par Danielle Simonnet à LFI, composé d’une demi-douzaine de femmes désignées par ses soins, s’apparente davantage à un groupe de parole et d’écoute.

Le « machin »

Jean-Luc Mélenchon ne s’intéresse guère au fonctionnement de ce « machin », comme il l’appelle. Et, autour de lui, on veille à ce que les politiques gardent la main. Six mois à peine après sa création, le CVSS se heurte pourtant à un premier épisode médiatique, dont la gestion rejaillit sur le parti. Tout commence, le 3 avril 2019, par un appel au politologue et militant Thomas Guénolé. « Alexandra Mortet au téléphone. Je suis membre du comité électoral de La France insoumise. Comme tu le sais, la FI a mis en place un pôle de vigilance et d’écoute contre les violences sexistes et sexuelles. On a reçu un signalement contre toi. »

Docteur en sciences politiques, Guénolé a navigué de Jean-Louis Borloo à Arnaud Montebourg avant d’atterrir à LFI, où son appétit des médias et son goût de la « punchline » ont fait de lui un militant en vue. Sophia Chikirou, conseillère et compagne de Jean-Luc Mélenchon, est ravie de voir « le sniper de JLM », c’est ainsi qu’elle le surnomme, monter au créneau contre tous les opposants du patron. Quand il reçoit l’appel de Mme Mortet, Thomas Guénolé est désigné depuis quelques semaines sur la liste de LFI aux élections européennes du 26 mai, à la 14e place.

La jeune femme qui s’est plainte de lui est l’une de ses anciennes étudiantes de 2017 à Sciences Po. Le Pôle de vigilance a rédigé son rapport sur la foi de sa seule audition. Le 6 avril 2019, trois membres du comité électoral reçoivent M. Guénolé dans le bureau habituellement utilisé par Manuel Bompard. L’accusation tourne autour des notes « anormalement excellentes » que le professeur a attribuées à son étudiante, d’e-mails la félicitant et d’un texto qu’il lui a envoyé après un exposé : « Si je peux me permettre, le rouge vous va très bien. » Défense de Guénolé : « Elle avait fait un très bon exposé qui penchait nettement à gauche sur le fond. C’était un jeu de mots par rapport au fait que politiquement elle est verte, alors que moi je suis rouge. » L’affaire pourrait s’achever sans bruit si le politologue se retirait de lui-même de la liste aux européennes, lui laisse-t-on entendre. Après tout, il n’est même pas en position éligible. Mais Guénolé conteste l’accusation et prévient qu’il se rendra au rendez-vous suivant avec son avocat. Et attaque en diffamation Danielle Simonnet, laquelle sera relaxée en première instance et en appel.

Fonctionnement inéquitable

Il est rare que les militants regimbent publiquement face une décision du Parti. « L’affaire Guénolé » fait suffisamment de bruit pour que le Pôle de vigilance soit réformé. En 2020, il devient le CVSS et Danielle Simonnet passe le relais à Sarah Legrain, agrégée de lettres, enseignante dans un lycée professionnel de Seine-Saint-Denis et, surtout, secrétaire nationale du Parti de gauche. Ce n’est pas une sinécure. Depuis novembre 2020, calcule devant nous Sarah Legrain, le CVSS a été saisi vingt-sept fois pour sexisme ou violences sexuelles. Treize ont donné lieu à une décision du Comité de respect des principes habilité à prendre des sanctions, dont, énonce-t-elle, « 8 exclusions, 2 obligations de formation, 3 suspensions provisoires avant décision définitive », le tout dans une parfaite discrétion, sans doute parce que les « cas ciblés », comme elle dit, n’étaient pas des membres éminents du parti.

« Je croyais être dans un parti de gauche écologiste et solidaire, en fait, j’étais chez les bolcheviques », accuse Thomas Guénolé

« Il faut être francs : ce comité est devenu au fil du temps un rasoir à deux lames, confesse la magistrate Hélène Franco, qui s’est éloignée de Jean-Luc Mélenchon quelques mois après les européennes de 2019. La première sert à dire à l’extérieur que l’on s’occupe du sujet et évite que l’on dépose une plainte. La seconde, c’est pour dégager les emmerdeurs, ceux qui veulent des places ou contestent le fonctionnement interne. C’est le cas Guénolé. » Le politologue soupçonne lui aussi le Comité de fonctionner de façon inéquitable, selon que l’on est proche ou pas de la direction de LFI. « En fait, le fonctionnement interne de ce genre de comité, comme de LFI tout entier, c’est l’Union soviétique en miniature, accuse-t-il. Je croyais être dans un parti de gauche écologiste et solidaire, en fait, j’étais chez les bolcheviques. » Une chose est certaine : à l’époque de son « affaire », un signalement contre Ugo Bernalicis, alors député LFI du Nord, a reçu un traitement tout différent…

Le 18 avril 2019, le Pôle, encore présidé par Danielle Simonnet, évoque dans un rapport le « comportement problématique » de ce spécialiste des questions de sécurité au sein du mouvement. Les faits dénoncés, à partir du témoignage d’une plaignante anonyme, y sont « accablants », assure Mediapart, qui a exhumé au printemps ce dossier (que LFI disait avoir perdu), évoquant alors une possible exclusion. Selon Mediapart, Bernalicis conteste les faits contenus dans un rapport dont il ignore d’ailleurs l’existence. « Au regard de nos standards actuels, cela ne donnerait pas lieu à signalement », répond aujourd’hui le CVSS, embarrassé que l’on puisse le soupçonner d’avoir été bien plus indulgent avec d’autres hommes, comme Eric Coquerel.

« Dans ce parti où chacun contrôlait sa parole comme si les murs avaient des oreilles, il y avait au moins une chose qui filtrait : c’était l’attitude de Coquerel avec les militantes, rapporte Thomas Guénolé. La blague récurrente, c’était : “Avec Coquerel, ce n’est plus un signalement, c’est un sapin de Noël”. » Quelques dirigeantes s’en ouvrent même à Coquerel : elles en ont marre qu’on continue à excuser ces « dragueurs lourds » qui, dans les faits, ne sont que des « harceleurs ». Amandine Fouillard, celle qui avait plaidé pour une commission contre les violences sexuelles avant d’en être écartée, l’a d’ailleurs tweeté récemment à Manuel Bompard, qui affirmait n’avoir « jamais rien entendu » au sujet d’Eric Coquerel : « Je me souviens pourtant que le sujet avait été évoqué lors du rendez-vous que nous avions eu en avril 2018 (…) sur la création de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Tu es donc au courant depuis au minimum cette date. » Personne ne s’en était jamais inquiété.

Indignation en interne

Quatre ans plus tard, c’est la militante Rokhaya Diallo qui relance le débat. Le 30 juin 2022, à l’Assemblée, Coquerel est élu président de la commission des finances. Elle s’étonne de ce choix au regard « des comportements qu’il aurait avec les femmes ». L’égérie des antiracistes se souvient avoir lu, en décembre 2018, le magazine féministe Causette, qui, sous le couvert de l’anonymat, donnait la parole à des militantes dénonçant un Coquerel pour le moins « collant ». Comme pour mieux éloigner le danger qui plane au-dessus de l’élu, le CVSS se fend alors d’un étrange communiqué : « Notre comité n’a jamais reçu aucun signalement concernant le député Eric Coquerel, pour quelque fait que ce soit. » Il déplore « la mise en circulation de rumeurs ne s’appuyant sur aucun élément concret et ayant pour seul effet de jeter la suspicion sur une personne ». Bref, pas de mise en retrait pour le président de la commission des finances, comme le réclame, sur BFM-TV, la députée EELV Sandrine Rousseau : « Ce serait un geste très fort à destination des femmes et, franchement, on en manque. »

Sophie Tissier, l’une des accusatrices anonymes de Causette, saisit alors le CVSS. « Le rapport résultant de ce témoignage n’a encore été ni relu ni validé », dit prudemment la présidente, Sarah Legrain. Mme Tissier a raconté en détail aux policiers sa soirée à l’université d’été du Parti de gauche, à Grenoble, en août 2014, où elle avait été invitée, mais où elle n’avait finalement pas eu le temps d’intervenir : ce début de la soirée où il vient de se coller à elle (« Je sentais son souffle me respirer, me humer »), son « arrête, t’es vraiment lourd, là »… Mais aussi, comment, avant d’être « ostracisée et calomniée », elle n’a « jamais été prise au sérieux », lorsqu’elle a tenté d’alerter le parti de Jean-Luc Mélenchon, dit-elle – raison pour laquelle les enquêteurs entendent actuellement militants de LFI ou vigies du féminisme.

Le tweet du « chef », saluant le « courage » de M. Quatennens, a fait bondir les « insoumises »

« J’ai changé », répond au Monde Eric Coquerel, sans toutefois prononcer de mea culpa. Dimanche 18 septembre, il s’est bien gardé de donner son avis sur l’affaire Quatennens, autre vedette de l’Assemblée. Il faut dire que, pour la première fois, la réaction de Jean-Luc Mélenchon à la mise en retrait du député du Nord a indigné une partie du mouvement. Le tweet du « chef », saluant le « courage » de M. Quatennens, a fait bondir les « insoumises », y compris les plus « apparatchiks ». Passe encore que le CVSS n’ait pas été saisi de ce cas ; passe encore qu’en quatre jours l’affaire n’ait été abordée dans aucune réunion ni aucune boucle WhatsApp : ces mots de soutien ne sont pas passés.

Toute la matinée de dimanche, Manon Aubry, Danièle Obono, Raquel Garrido et Clémentine Autain, toutes cheffes de file de LFI, se sont battues pied à pied pour imposer au groupe d’hommes qui entourent « Jean-Luc » un communiqué corrigeant le message de Mélenchon. Pour LFI, où le chef a toujours raison par principe, c’est presque une fronde.

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Re: Actu politico-politique

Messagepar Remind » 22 Sep 2022, 11:26

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Re: Actu politico-politique

Messagepar aristote2 » 23 Sep 2022, 10:46

Bompard a oublié de fermer sa bouche.
Je vous laisse aller lire l’intégralité de son propos, qui, sous couvert de nuance, est particulièrement abject.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar ville » 23 Sep 2022, 13:18

aristote2, Il faut se calmer.
Je suis relativement d'accord avec Bompard : tant que ça ne dépasse pas une fois par semaine, ça reste tolérable.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Lo Provençau » 23 Sep 2022, 14:32

Ils sont fous ces mecs. Ils sont en train de s'auto détruire en direct.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar ruby » 23 Sep 2022, 14:55

Les cons ça osent tout
C’est même à cela qu’on les reconnaît @audiard
Enveloppe vue à la télé ! Existe aussi en petits formats et courrier suivi.

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Re: Actu politico-politique

Messagepar superolive » 23 Sep 2022, 15:00

Lo Provençau, Bompard est très proche de Melenchon, il était son Dircom pendant la campagne si je me souviens bien.

Cà va clasher sévère au sein de LFI je pense, parce que sa déclaration ne va pas plaire #-o
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Re: Actu politico-politique

Messagepar John » 23 Sep 2022, 19:44

Que les gens qui rencontrent les Melenchon, Bompard et compagnie leur mettent une gifle… on verra si c’est pas si grave.

L’autre il chiale pour une perquisition je suis curieux de voir sa réaction.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 24 Sep 2022, 08:42

Je suis plutôt d'accord avec ce qu'il dit ici :

https://twitter.com/mbompard/status/157 ... 46/photo/1

Sinon, une étude sur la viande et qui en consomme : https://www.darwin-nutrition.fr/actuali ... -francais/

Certainement que les propos de S.Rousseau ont renforcé une partie des clivages, et que certains ont fait de la viande leur nouvel étendard identitaire, mais ça valide aussi ce qu'elle disait.
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.
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