Actu politico-politique

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Re: Actu politico-politique

Messagepar Cecco » 28 Sep 2022, 10:01

Tu ne prends pas en compte que les pays qui ont basculé d'une alliance à l'autre l'ont fait par leur choix souverain.

Il aurait fallu dire aux polonais, que non, ils devaient garder des troupes russes sur leur territoire ?
La Russie est un pays comme un autre, ce n'est pas à nous de justifier leurs envies impériales (militaires et économiques) parce que ce serait "les humilier" de ne pas le faire.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 28 Sep 2022, 12:23

Tu ne prends pas en compte que les pays qui ont basculé d'une alliance à l'autre l'ont fait par leur choix souverain.


En effet, car la motivation du choix, aussi légitime puisse-t-elle être considérée, ne change strictement rien au fait que ça a des conséquences négatives sur l'alliance qui perd le pays en question.

Conséquences importantes, car nous sommes dans un contexte de guerre économique sur des choses très vitales. La situation des petits pays, à la faible influence est souvent peu enviable par rapport aux gros.

Il me semble que je ne fais que dire des faits, sans chercher à justifier moralement quoi que ce soit. Il ne serait pas juste de dire que l'impérialisme Russe se base uniquement sur la volonté de faire la guerre, mais bien également de s'assurer une certaine position, économique, géopolitique etc.

Et si je devais émettre une conclusion "morale" ou "politique" sur la situation, je ne chercherai pas à dire que l'impérialisme Russe est souhaitable, mais plutôt qu'un monde basé sur le partage de la richesse, au-delà des nations et du nationalisme serait salutaire. Et qu'évidement, la guerre est la pire des solutions pour arriver à ce monde-là.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Dragan » 28 Sep 2022, 15:49

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FINANCEMENT DE LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE DE VALÉRIE PÉCRESSE: UNE ENQUÊTE OUVERTE À PARIS

INFO BFMTV. L'ouverture de cette enquête fait suite à un signalement de Julien Bayou au parquet de Paris, datant du 19 avril dernier. L'ex-candidate à la présidentielle a l'intention de porter plainte contre X pour "dénonciation calomnieuse" dans les prochains jours.

Le parquet de Paris a ouvert le 26 septembre une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics" visant les conditions dans lesquelles la campagne présidentielle de Valérie Pécresse a été organisée.

Selon nos informations, l'enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), fait suite à un signalement de Julien Bayou au parquet de Paris, en date du 19 avril dernier. Dans son courrier, l'élu écologiste évoquait en plus d'un possible détournement de fonds publics des faits présumés de "financement illégal de parti politique, financement illégal de campagne électorale, abus de biens sociaux et/ou prises illégales d’intérêts". Des chefs que les enquêteurs n'ont donc pas retenus à ce stade.

D'après nos éléments recueillis ce mardi, Valérie Pécresse déposera plainte contre X dans les prochains jours pour "dénonciation calomnieuse".

Campagne "hors sol"

Cette affaire trouve son origine dans un courrier public rédigé le 8 mars par Babette de Rozières, conseillère régionale Ile-de-France.

Dans ce courrier, celle-ci annonce qu'elle quitte la campagne "hors sol" de Valérie Pécresse, notamment parce qu'elle a organisé de nombreuses manifestations auxquelles la candidate ne s'est jamais rendue.

Dans son signalement, Julien Bayou estime donc que des moyens de la Région Ile-de-France ont été mis au service de la campagne présidentielle de Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse contre-attaque

Au cours d'un déplacement dans une ferme pédagogique de Montmagny dans le Val-d'Oise, Valérie Pécresse a affirmé devant nos caméras: "C’est encore une dénonciation calomnieuse des Verts, c’est leur méthode, ils l’emploient une nouvelle fois, et moi je fais toute confiance a la justice car les règles ont été scrupuleusement respectées pendant ma campagne"

Auparavant, le camp de la présidente du Conseil régional d'Île-de-France avait lui aussi réagi sans tarder auprès de BFMTV. L'un de ses conseillers régionaux s'est dit "très étonné" de la genèse de cette affaire. "Nous avons fait très attention. Chaque dépense était notée et attribuée", a-t-il ajouté.

L'entourage de Valérie Pécresse, là encore contacté par notre antenne, s'est montré plus offensif: "Nous ne sommes pas au courant de cette affaire. Nous sommes sereins, toutes les règles relatives au financement de la campagne ont été scrupuleusement respectées". "C'est une dénonciation calomnieuse de plus", a renchéri l'entourage qui a estimé que "les Verts utilisent toujours les mêmes méthodes de denonciation calomnieuse. Nous avons toute confiance en la justice".

Mandaté par sa cliente Valérie Pécresse pour son prochain dépôt de plainte contre X, l'avocat Thibaut de Montbrial a pointé dans la même direction auprès de BFMTV: "Ce n'est malheureusement pas la première fois que les Verts utilisent cette méthode dans leur combat politique contre Valérie Pécresse en Île-de-France".
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Dragan » 28 Sep 2022, 17:50

Par rapport à une question que foucroy avait posée récemment

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Pierre-André Taguieff: «Pourquoi l'extrémisme de droite est condamné quand celui de gauche est toléré»

Au moment où l'Europe est traversée par une vague nationaliste et conservatrice, comme en Suède et en Italie, le philosophe, en s'appuyant sur son ouvrage Qui est l'extrémiste? réfléchit au sens des termes employés dans la vie politique.

Directeur de recherche honoraire au CNRS, Pierre-André Taguieff est philosophe, politiste et historien des idées. Auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, il a récemment publié Qui est l'extrémiste ? aux Éditions Intervalles.

Pourquoi poser cette question : «Qui est l'extrémiste» ? Pourquoi une nouvelle définition devenait-elle nécessaire ?

Pierre-André TAGUIEFF. - En commençant par poser la question «qui» plutôt que la question «qu'est-ce que», j'ai voulu privilégier le travail d'enquête, quasi-ethnographique, sur les «extrémiseurs» et les «extrémisés», sur les croyances et les arguments des accusateurs et des accusés. Que disent, pensent et font les anti-extrémistes déclarés ? Et comment réagissent les «extrémistes» montrés du doigt ? Telles sont les deux questions préalables. J'ai ainsi fait le choix d'une approche pluraliste et perspectiviste, en prenant mes distances par rapport aux vaines tentatives de commencer par définir l'essence du phénomène extrémiste, qui sombrent toujours dans une forme d'essentialisme et s'en tiennent à un inventaire sommaire de thèmes idéologiques censés être partagés par toutes les formations supposées extrémistes.

Cette approche scolaire se poursuit en ajoutant des traits permettant de distinguer les extrémismes de droite et de gauche, comme si le clivage droite-gauche était parfaitement clair et défini une fois pour toutes. Il m'a semblé qu'il fallait d'abord s'interroger sur ceux qui qualifient d'extrémistes certains autres et pourquoi, mais aussi sur ceux qui sont déclarés extrémistes et sur leurs raisons de contester cette identification stigmatisante, voire diabolisante. Je suis donc parti des interactions polémiques observables, dans lesquelles des termes magiques comme «extrémisme» et «radicalisme» sont employés pour exclure et diaboliser, comme s'il s'agissait de conjurer le Mal ou la menace.

A-t-on perdu le sens du mot (des mots peut-être) ? Y a-t-il une inflation langagière autour de cette notion ?

C'est surtout l'extrémisme de droite ou plus exactement prêté aux droites jugées non libérales ou «illibérales» qui fait frémir dans les chaumières des gauches résiduelles et des centrismes asthéniques dont le seul programme est l'anti-extrémisme. Les résultats des récentes élections en Suède et en Italie ont suscité une avalanche de termes flous et de notions confuses d'usage polémique, destinés à construire le tableau répulsif d'une Europe basculant à «l'extrême droite» ou devenue un territoire en passe d'être conquis par le «néofascisme», fantôme par lequel les néo-antifascistes aiment à se faire peur.

Alors que nous sommes en présence d'une vague nationaliste et conservatrice , ou, si l'on préfère, d'un vaste mouvement politique né du mariage entre les aspirations souverainistes et les idéaux d'un conservatisme culturel (qui varient selon les nations), les paniqueurs professionnels dénoncent rageusement une «extrême droite ultra-conservatrice», une «ultra-droite» qui serait «à droite de l'extrême droite», une «droite radicale et populiste», un «ultranationalisme autoritaire», un «néofascisme» qui s'installerait à nos portes, une «poussée du poison réactionnaire, xénophobe et autoritaire», etc. Il n'y a là ni analyse ni conceptualisation, simplement une accumulation désordonnée d'expressions polémiques ritualisées qui peuplent l'univers fantasmatique des néo-antifascistes contemporains, lesquels, défenseurs des minorités en tout genre, ont perdu de vue depuis longtemps les peuples et les cultures nationales.

Vous expliquez qu'elle est devenue une véritable arme politique faisant de l'autre un «infréquentable ». Comment ?

Nul ne se dit favorable à «l'extrémisme», surtout s'il s'agit d'un «extrémisme de droite», car la diabolisation s'exerce à sens unique. Le mauvais «autre» par excellence, c'est l'extrémiste de droite. Il y a extrémisme et extrémisme: les «extrêmes» ne sont pas rejetés avec la même intensité. L'inégalité de traitement entre l'extrême droite et l'extrême gauche saute aux yeux, et l'on s'étonne que nul ne s'en étonne. C'est là le principal héritage de la culture antifasciste d'obédience stalinienne. L'extrémisme de gauche est souvent perçu comme tolérable, voire jugé sympathique (les «intentions» des activistes d'extrême gauche étant présumées bonnes, même chez les casseurs et les terroristes), alors que l'extrémisme de droite est haïssable et condamnable dans tous les cas, ne bénéficiant jamais de circonstances atténuantes ni de tentatives de compréhension ou de contextualisation.

L'asymétrie entre l'antifascisme et l'anticommunisme continue de présider à la fixation des limites entre le tolérable et l'intolérable dans le champ politique. Les frontières entre la sympathie et l'antipathie sont déterminées par cette asymétrie idéologique: pour les anti-extrémistes ordinaires, Fabien Roussel peut être jugé sympathique, Marine Le Pen ou Éric Zemmour jamais. Pour la gauche divine et ses dépendances, la piété consiste à dénoncer sur tous les tons la droite satanique, vouée à une «droitisation» sans fin. Du couple formé par la vigilance magique et la résistance imaginaire ne cesse de naître le goût de l'intolérance et l'esprit d'inquisition. Non seulement les néo-antifascistes ne veulent toujours pas entendre la bonne nouvelle, à savoir que le fascisme a été vaincu en Europe il y a 77 ans, mais ils tiennent absolument à le voir renaître, comme en témoigne la passion qu'ils mettent à chercher les moindres indices de cette renaissance fantasmée. Lorsqu'ils emploient le terme «post-fascism», ils lui donnent le sens de «néo-fascisme»: le «post» est toujours pour eux un «néo», car l'essentiel est de rappeler la marque du péché originel, le mot «fascisme». Leur aveuglement idéologique les empêche de voir la véritable menace pesant sur l'Europe de l'Ouest, celle de l'islamisme, ce nouveau totalitarisme.

Pourtant, les partis d'extrême droite (RN et Reconquête !) et d'extrême gauche (La France Insoumise) ont réuni plus de 51% des suffrages exprimés. Peut-on dire qu'une majorité de Français se retrouve dans ce que l'on appelle les partis «extrêmes» ?

Tel est le paradoxe qui donne à penser: les extrêmes de droite et de gauche, qu'on supposait nécessairement minoritaires, sont devenus majoritaires dans les urnes. Le système démocratique, censé favoriser le consensus et le compromis, confère une légitimité populaire à des formations politiques condamnées par les élites du pouvoir politique et intellectuel pour ce qu'elles incarneraient la rupture et le conflit. Ainsi, la démocratie est supposée menacée par les forces politiques qu'elle a contribué à faire exister. La démocratie représentative alimente sa propre contestation, qui passe par une demande de démocratie directe (référendums d'initiative populaire ou citoyenne, etc.), sur fond de méfiance à l'égard des élites, accusées de trahir la volonté populaire. La contre-démocratie qui inquiète les élites suit comme son ombre la démocratie libérale, tout en se présentant comme une hyper-démocratie. C'est le sens des populismes protestataires, qui ne se combinent pas nécessairement avec des populismes identitaires, centrés depuis les années 1980, en Europe, sur le rejet d'une immigration massive et peu ou mal contrôlée, facteur d'insécurité.

Il s'agit de se demander pourquoi et comment l'offre politique résumable par le triptyque «identité, souveraineté, sécurité» est devenue hautement attractive dans l'opinion européenne. En d'autres termes: se demander pourquoi les partis nationalistes (souverainistes et identitaires) et populistes (protestataires) font de moins en moins peur aux citoyens et les séduisent de plus en plus. Cette attractivité s'explique-t-elle avant tout par la déception suscitée par les partis libéraux, centristes ou sociaux-démocrates longtemps au pouvoir ? Est-elle seulement réactionnelle et occasionnelle, ou bien exprime-t-elle quelque chose comme un retour ou une revanche des nations ? Des nations qui ne veulent pas décliner, des peuples qui ne veulent pas disparaître, des cultures nationales qui veulent persister dans leur être plutôt que se diluer dans une bouillie multiculturelle, où des minorités tyranniques se disputeraient le pouvoir ?

Comment peut-on alors redéfinir cette catégorie ?

Disons plutôt qu'il s'agit de redéfinir la posture extrémiste ou le style extrémiste. On peut identifier le plus simplement possible un extrémiste, tout d'abord, par son incapacité à tolérer l'ambiguïté, l'incertitude et le désordre qu'il perçoit dans la société imparfaite où il vit et, ensuite, par son désir de détruire cette dernière pour construire un ordre social qui réaliserait ses rêves de clarté, d'ordre et de perfection, selon un modèle hiérarchique (de type traditionaliste ou de type fasciste) ou égalitaire (de type communiste). Ce projet de rupture totale avec la société présente, jugée inacceptable, inséparable d'une utopie futuriste, peut être dit révolutionnaire, même lorsqu'il est avancé par des groupes perçus comme réactionnaires, contre-révolutionnaires ou fascistes. Quoi qu'il en soit, l'extrémisme consiste à porter à ses dernières conséquences pratiques telle ou telle logique idéologique.

C'est là rejoindre l'analyse du philosophe politique Roger Scruton, selon lequel l'extrémisme consiste, pour un sujet, en plusieurs choses. Tout d'abord, à tirer une idée politique jusqu'à ses limites ultimes, sans considération pour ses éventuelles conséquences indésirables, avec l'intention d'éliminer les objections, voire toute opposition ; ensuite, à se montrer intolérant à l'égard de toute conception autre que la sienne ; enfin, à recourir à des moyens de réaliser des fins politiques sans montrer le moindre respect de la vie, de la liberté et des droits humains des autres. Le recours à la violence est ainsi jugé légitime. Plutôt qu'un ensemble de contenus doctrinaux, l'extrémisme désigne donc une tournure d'esprit et une manière d'agir ou de réagir, disons un style de pensée et d'action pour lequel la fin justifie les moyens.

Pour reconstruire la catégorie d'extrémisme afin de la rendre opératoire dans l'analyse des attitudes et des comportements politiques contemporains, il faut donc supposer l'existence d'une connexion entre trois composantes, qui ne sont pas des thèses idéologiques mais des postures ou des orientations: la légitimation de la violence comme méthode de résolution des problèmes politiques ; l'intolérance et le sectarisme ; le fanatisme, impliquant l'intransigeantisme, le manichéisme et le jusqu'au-boutisme, qui supposent de placer la défense de la Cause au-dessus de tout. Il reste à se demander si ce modèle s'applique, par exemple, au parti de Marine Le Pen et à celui de Giorgia Melon i. Pour les citoyens de bonne foi, une réponse négative va de soi.

Au sens littéral, «extrême» signifie «ce qui est tout à fait au bout ». Notre configuration politique, fondée sur la métaphore spatiale, avantage naturellement le centre, qu'elle fait apparaître comme le «juste milieu» et auquel on ne peut attribuer de positions «extrémistes». Vous parlez pourtant d'un «extrême centre». En quoi consiste-t-il ?

Ce qui me paraît être le point aveugle de l'analyse politique ordinaire porte sur ce que Seymour Martin Lipset a baptisé naguère, en 1960, l'«extrémisme du centre». S'installer confortablement au centre, prétendre occuper la position du «modéré» ou incarner le «juste milieu», c'est la grande ruse de ceux qui veulent pouvoir s'ériger en juges suprêmes du Bien et du Mal , de ce qui est respectable et de ce qui est intolérable. La posture du «juste milieu», qui prétend incarner la «normalité» en politique, pathologise toute opposition et instaure la tyrannie douce des pseudo-modérés, qui dénoncent et condamnent les «déviants» avec bonne conscience. Un intolérant stratège peut prendre le visage d'un ennemi de toute intolérance et d'un défenseur des droits humains. C'est ainsi qu'on peut identifier un extrémisme du centre, voire un fanatisme du centre, dont les expressions politiques sont diverses. Mais si même ceux qui se disent «centristes» ou «modérés» peuvent se révéler «extrémistes» à leur manière, par leur manichéisme, leur sectarisme et leur intolérance, alors l'extrémisme semble indéfinissable et rejoint le domaine des fausses idées claires, celles dont cependant nous ne pouvons jamais totalement nous passer parce que nous ne sommes pas des êtres intellectuellement parfaits.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Cecco » 28 Sep 2022, 18:06

Absolument en désaccord avec l'article ci-dessus dès le début.

Il considère presque l'extrémisme comme une question de forme et pas de fond. C'est complètement absurde parce que le positionnement politique n'est presque plus une question d'idées en suivant ce raisonnement.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Dragan » 28 Sep 2022, 18:34

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François Ruffin, une voix singulière de la Nupes

Le député cherche à se replacer au centre du jeu politique à gauche.

NUPES Dans son bureau de l'Assemblée, au troisième étage du 101, rue de l'Université, au bout d'un couloir à la moquette neuve, les yeux de François Ruffin brillent. Ce n'est pas la perspective d'être un mois enfermé dans l'hémicycle à débattre du projet de loi de finances pour 2023 qui emballe le député de la Somme du groupe des Insoumis, journaliste de Fakir et réalisateur de documentaires. Loin de là. Plutôt un entretien qu'il vient juste de réaliser avec Pauline Londeix, jeune activiste internationale et figure pugnace de l'accès aux médicaments pour tous. « Elle sera ma ministre de la Santé », dit-il à moitié en riant de cette ancienne militante d'Act Up. On ne saura pas qui serait son premier ministre dans cette configuration, ni son ministre de l'Intérieur, mais on sent que François Ruffin reconstruit un monde à lui.

Un temps, il a été considéré comme possible successeur de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, avait-il confié en mars 2019 au Figaro, « m'encourage à ne pas fermer la porte de la présidentielle » . Celui qui laissait encore flotter le doute sur ses intentions pour la présidentielle de 2022 lui aurait dit : « Si un jour le drapeau est à terre et que c'est toi qui dois le relever, tu le feras et tu le porteras, et puis c'est tout. »

Aujourd'hui, la situation est différente. Ses relations avec Jean-Luc Mélenchon sont froides. François Ruffin a tardé à le soutenir pour sa troisième candidature. Il a même hésité à se représenter aux législatives. « J'ai hésité à poursuivre la politique de cette façon-là », dit-il. Ruffin a pourtant replongé. Comme en 2019, il ne ferme aucune porte. Même pas pour 2027. Interrogé sur cette ambition, il balaie : « On verra... Je veux qu'on gagne dans cinq ans. Mon ambition, c'est de maintenir une voix libre et audible. » Sa voix est libre, mais isolée. Une voix singulière et qui doit s'amplifier, soutiennent ses amis.

Critique de la stratégie de la présidentielle

L'un d'eux, le député communiste Sébastien Jumel (Seine-Maritime), affirme qu'ils se ressemblent : « Trop insoumis pour être Insoumis, suffisamment indisciplinés pour être communistes. » En conséquence, ni l'un ni l'autre n'est vraiment communiste, ni vraiment insoumis. Surtout pas dans l'emprise de qui que ce soit, d'un Jean-Luc Mélenchon ou d'un Fabien Roussel.

La garde rapprochée du chef de file des Insoumis « fait la vie plutôt très dure à François Ruffin », témoigne une source parlementaire. Son dernier livre, Je vous écris du front de la Somme (Les liens qui libèrent), consacré aux conditions du travail, a été l'occasion de passes d'armes en septembre avec des députés Insoumis. Pas sur le fond du dossier, le travail désormais traité comme une marchandise, mais sur l'affirmation de sa différence de stratégie dans la reconquête de l'électorat populaire.

Sur France Inter, cet élu de terres tombées dans l'escarcelle de l'extrême droite a provoqué les siens, s'adressant « avec gravité » à la gauche afin de savoir « si elle veut reconquérir cet électorat populaire de la France des «gilets jaunes», de la France des ronds-points, de la France périphérique ». Une critique de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, centrée sur les quartiers urbains populaires. Les réponses au sein de la Nupes n'ont pas manqué (lire ci-dessous). Les 89 députés du RN ont pourtant confirmé son constat. Il pourrait le renforcer à l'heure de l'arrivée de la post-fasciste Giorgia Meloni au pouvoir en Italie.

« Un réformiste révolutionnaire »

Or, ces jours-ci, la situation s'est figée à gauche de la Nupes après la chute politique du bras droit de Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens, sur une affaire de violences conjugales. L'ex-candidat à la présidentielle qui vient de rouvrir la course à sa succession a pris des coups lui aussi, comme d'ailleurs un autre de ses lieutenants, le député de Marseille Manuel Bompard. Ce dernier s'est montré trop soucieux de défendre une graduation en matière de violences faites aux femmes pour ne pas apparaître en défense de son camarade Insoumis.

Alors, François Ruffin se remet à guetter. Qui sait ? Le vent pourrait tourner vers cet « animateur de la démocratie, au sens de celui qui réveille les âmes ». De jolis mots pour se redonner du courage. Car le grand soir ne semble pas programmé pour demain. Il le reconnaît, la voix lourde : son ennemi, « c'est autant la finance que l'indifférence ». Ruffin, d'ailleurs, ignore quelle sera la mobilisation ce jeudi et le 16 octobre dans les marches pour le pouvoir d'achat et contre la réforme des retraites. « Peut-être qu'Emmanuel Macron réussira à passer son projet sur les retraites et à passer en force à l'Assemblée », déplore-t-il, en mobilisant et en affûtant les armes à disposition des parlementaires. Une chose lui semble assurée : « Il y aura du ressentiment, c'est évident, quand on sait que 77 % des Français sont opposés à cette réforme. Il viendra s'ajouter à du ressentiment bien plus ancien, celui qui date de 2005, quand le vote des classes populaires, majoritairement tournées vers le non, s'est vu méprisé. À celui aussi, quotidien, des usagés de la ligne de train Paris-Amiens, méprisés, entassés. Celui des «gilets jaunes», encore, à qui Emmanuel Macron a prétendu répondre avec son blabla du grand débat... »

François Ruffin est déjà à moitié enflammé. Il pourrait poursuivre des heures. Il s'arrête, lève une main en l'air, s'agace d'un mot, reprend le fil d'une idée, respecte une minute de silence au nom d'un avenir à éclairer « avec de l'espérance ». Car « le ressentiment, s'il n'est pas transformé en espérance, il va vers le pire ». Le député de la Somme ne veut pas qu'on se trompe. « Je ne suis pas un utopiste, je suis un réformiste révolutionnaire. » À l'Assemblée, mardi, avant de s'engouffrer dans une réunion de rentrée de la Nupes, le député Benjamin Lucas (Yvelines) résume : « François Ruffin, il met de l'intelligence dans le débat. Reste à savoir s'il a le talent pour guider un collectif. »

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Re: Actu politico-politique

Messagepar Delio » 28 Sep 2022, 22:08

Cecco a écrit:Absolument en désaccord avec l'article ci-dessus dès le début.

Il considère presque l'extrémisme comme une question de forme et pas de fond. C'est complètement absurde parce que le positionnement politique n'est presque plus une question d'idées en suivant ce raisonnement.


C’est la base de la rethorique de ceux qui se sont donnés pour objectif de vie de rehabiliter l’extreme droite. C’esr un des axes les plus puissants de la dediabolisation.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 29 Sep 2022, 11:45

Il y a des choses intéressantes dans l'article, notamment sur le fait que l'extrémisme revêt plusieurs dimensions, dont certaines ne sont pas liées au contenu politique.

Comme vous l'avez souligné, le problème c'est qu'il fait abstraction des autres dimensions de l'extrémisme, et dans le même temps, fort de cela, explique que le RN, pour qui veut bien être objectif, n'est pas un parti extrémiste.

Il est logique alors qu'on interroge le sens de son propos.

Par exemple, on peut être extrême tant dans l'intégrité que dans la corruption, pour autant, on ne peut pas mettre un signe égal entre les deux, et l'un mérite certainement la disqualification politique. Même si, un extrémiste intègre pour la peine de mort pose aussi problème :-k. Bref, plusieurs choses à prendre en compte.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar fourcroy » 29 Sep 2022, 13:30

Il me semble que Taguieff ne parle pas de l'extrémisme en tant que tel mais de sa qualification (qui qualifie qui d'extrémiste), des raisons avancées pour ce faire et de celles qui, inconscientes ou non, ne sont pas dites. Ce qui correspond bien à des débats qui ont occupé ce forum et ce qui a motivé Dragan pour poster cet intéressant message.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar boodream » 29 Sep 2022, 13:31

Ce qui est dommage et un peu risible c'est que Taguieff, qui est pourtant un mec du CNRS et pas n'importe abruti animant une tranche horaire sur RMC, tombe très exactement dans le travers qu'il passe son temps à dénoncer. Il parle du manque de clarté et de fond de la gauche autoproclamée, mais lui même ne fait qu'empiler des opinions à la louche autour d'une grille de lecture gauche-droite obsolète, sans les étayer non plus.

Et surtout, quand on parle d'extrémismes désormais majoritaires, on élude complètement la définition de ce qui s'y opposerait. Comme si l'autoritarisme décomplexé de la Commission Européenne par exemple était le modèle de modération et de démocratie à opposer aux extrêmes. C'est difficile d'en rester à Staline et au communisme sans s'attarder une seconde sur les facteurs de tensions en de défiance en Europe en 2022.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar fourcroy » 29 Sep 2022, 14:23

boodream, il me semble que son dernier passage, où il évoque l'«extrémisme du centre», est une prolepse devançant la critique de ton deuxième paragraphe.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Lo Provençau » 29 Sep 2022, 14:59

Je met le lien directement ici pour éviter aux gens de taper le mot sur Google (personnellement, ça ne m'a pas aidé à plus comprendre).
https://www.cnrtl.fr/definition/prolepse
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Re: Actu politico-politique

Messagepar boodream » 29 Sep 2022, 15:17

fourcroy, mais justement, il ébauche ça pour finalement parler de Staline, du communisme, de différences de traitement médiatique, au lieu d'aborder le fond qu'il évoque quand il parle d'illibéralisme. Après, ce n'est qu'une interview, orientée, et son travail ne s'y résume sans doute pas, mais je trouve qu'il s'enferme un peu dans un dogmatisme qui ressemble à celui qu'il dénonce.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 01 Oct 2022, 11:06

https://www.huffingtonpost.fr/science/a ... 08427.html

Elon Musk et Tesla lancent Optimus, un robot humanoïde qui « transformera la civilisation »
Lors du « Tesla AI Day » en Californie, l’homme le plus riche de la planète a présenté deux prototypes pour une mise en vente au plus tard en 2027. Son prix ? « Probablement moins de 20 000 dollars ».


Quand l'humanité ne sera plus une condition nécessaire pour assurer le train de vie des plus puissants de ce monde, je ne sais pas quel garde-fou il nous restera.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Jester » 01 Oct 2022, 14:40

Alors, bizarre ta vision toujours aussi tranchée, tout blanc, tout noir. Méchants, gentils.
Pour info, les plus "puissants" sont aussi des êtres humains. Et pour ma part je n'ai pas l'impression d'assurer le train de vie des plus puissants de ce monde.
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Re: Actu politico-politique

Messagepar superolive » 01 Oct 2022, 15:09

iamaseb, tu devrais revoir "Terminator" sur Netflix, Amazon Prime ou je ne sais pas quelle plateforme.

Ou alors tu pourras aussi télécharger ces films sur un site illégal. Et les regarder tranquillou sur ton ordi fabriqué en Chine par des ouvriers qui bossent 6 jours sur 7 et 10 heures par jour.

En tout cas je suis certain que Schwarzie apportera une réponse à ton interrogation. :lol:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar iamaseb » 01 Oct 2022, 19:30

Je ne comprends pas trop vos remarques. A moins qu'on parle de la retraite à 65 ans voulu par certains, dans le seul but, de mon point de vue, d'exploiter les masses pour le confort d'une petite minorité, je pense que mon propos était plus général que cela, et ne vous visez pas explicitement.

Dans l'histoire de l'humanité, il y a toujours eu des dominants qui utilisent l'être humain comme variable d'ajustement. Et des dominés qui suivent, si vous préférez. Ce n'est pas une question de gentil/méchant, c'est juste notre histoire. Je ne sais pas qui à titre individuel serait assuré de ne pas tomber dans ces travers, sans doute il y en a quelques-uns, mais le fait est que plusieurs fois dans notre histoire, même récente, des individus sont prêt à sacrifier des millions au nom de leur vision du monde.

Mais l'être humain a toujours fait partie de l'équation. Quand on fait la guerre pour dominer l'Ukraine, on envoi des êtres humains, quand on met en place l'esclavage, on fait intervenir l'humain (aux deux bouts de la chaîne). Quand on veut pacifier et civiliser le monde via des croisades ou que sais-je, c'est toujours l'être humain qui fait le boulot. Donc même dans le pire de l'humanité, il y a toujours cette part d'humanité, qui ne se limite pas à ce qu'elle offre de pire, qui peut dire stop à un moment donné. Une sorte de garde-fou qui ne peut se dissocier de notre folie.

C'est cette limite qui pourrait sauter, si demain, on crée des robots "intelligents" capables de remplacer la masse, dans tous les sens du terme. « Un avenir d’abondance, un avenir où il n’y a pas de pauvreté, où les gens auront ce qu’ils veulent en termes de produits et de services ». L'humanité est déjà capable d'éradiquer la pauvreté, ce dont elle a besoin, c'est juste davantage de compassion et de partage, et non davantage de déshumanisation. Là, il nous vend le rêve de la croissance, de l'humain consommateur.

Mais ce rêve là, il n'a pas besoin de l'humain, de la masse. Au contraire même, un robot ne pouvant être pauvre...
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Re: Actu politico-politique

Messagepar ruby » 03 Oct 2022, 18:25

Macron qui fait son allocution en col roulé
Putain mais qu’est ce que c’est ridicule :lol:
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Re: Actu politico-politique

Messagepar Dragan » 03 Oct 2022, 21:59

Information
JULIEN BAYOU Un chef de parti sous haute surveillance ; ENQUÊTE Depuis 2019, le secrétaire national d ' EE - LV vivait sous la pression d'un collectif féministe informel qui lui reprochait sa conduite et enquêtait sur ses relations. Ce qui l'a poussé à démissionner lundi dernier après des accusations de violences psychologiques contre son ex -compagne.

Lundi 26 septembre, à l'aube, le petit monde de la gauche écarquille les yeux en apprenant la démission de Julien Bayou de son poste de secrétaire national d'EE-LV. Le député de Paris, accusé de «violences psychologiques» par son ex-compagne, dénonce «une situation intenable» alors qu'aucune plainte n'a été déposée et que les faits reprochés n'ont pas été clairement formulés. Mais peut-il être surpris ? Il sait que depuis quelques années, un petit groupe de militantes, dont Aline (1), son ex-compagne, enquête sur son comportement avec les femmes. «Il y avait clairement, dès 2019, une campagne animée par des féministes pour le faire tomber», raconte une ancienne compagne de l'écologiste, contactée à l'époque parce petit groupe. Depuis trois ans, l'ex-leader d'EE-LV était un homme surveillé.

Le 26 septembre toujours, Marie Dosé, l'avocate désignée par Julien Bayou, s'essaye à une conférence de presse d'un genre nouveau: elle doit défendre un client qui, à ce stade, n'est accusé d'aucun acte pénalement répréhensible. Devant la presse, elle dénonce «une procédure paralysante qui n'offre aucune garantie et ne respecte en rien le principe de la défense». Contacté par Libération, Julien Bayou n'a pas souhaité s'exprimer, pas plus que son ex-compagne Aline. Nous avons enquêté sur la troublante investigation menée par plusieurs militantes écologistes et féministes qui prétendaient s'assurer du comportement de Julien Bayou envers les femmes, et ainsi «protéger» Aline.

Les trois premières années de leur union, le couple s'accorde sur les termes d'une relation non exclusive. En 2019, Julien Bayou et Aline, 39 et 32 ans à l'époque, décident de s'engager davantage. C'est à ce moment-là qu'un petit groupe de femmes se met à enquêter sur lui. En cause : sa réputation de «coureur», multipliant les relations avec des femmes plus jeunes, souvent militantes féministes, qu'il finit par quitter et décevoir. «Il se met très souvent avec des meufs fragiles, attirées par la lumière et honorées de sortir avec lui et il peut être particulièrement lâche, mais ce n'est pas un crime», décrit un cadre écologiste proche de la direction.

«ELLE M'A DIT QU'ELLE TENAIT À ME PRÉVENIR» Une scène éloquente, datée du début de l'histoire de Julien Bayou et Aline, est racontée à Libération. Elle se déroule à Paris lors d'une soirée militante. Ce soir-là, Julia (1) militante écolo et proche de Bayou, est approchée par Eugénie (1), une amie d'Aline. Eugénie -qui n'a pas souhaité s'exprimer auprès de Libération- est aujourd'hui membre de la cellule violences sexuelles et sexistes (VSS) d'EE-LV et de la commission féminisme du parti. En 2021, lors de la primaire présidentielle écologiste, elle a fait partie de l'équipe de la candidate Sandrine Rousseau. Ce soir-là, rapporte Julia, «elle vient me voir et me dit : "Je sais qui t'es, tu connais bien Bayou. Je sais ce qu'il se passe avec lui, il faut que ça s'arrête. Sache-le, il est avec une autre personne. On enquête pour savoir si c'est un mec bien pour elle, parce qu'elle a vécu des choses dures. Il ne faut pas qu'elle tombe sur un prédateur"». Le propos laisse Julia interloquée: «Je lui réponds que de mon côté, il n'y a rien à gratter, et qu'on ne colporte pas des accusations comme ça à une soirée, raconte Julia. Elle m'a dit qu'elle tenait à me prévenir, que c'était ça la sororité.» Cette atmosphère de défiance, presque de surveillance, va revenir aux oreilles de Bayou. Une de ses ex, Sophie (1), l'informe qu'elle a été appelée par Eugénie, qui poursuit ses investigations : «C'est toujours un peu violent une rupture, ça peut faire mal, confie-t-elle. Donc quand j'ai été approchée par Eugénie, que je connaissais bien, je suis rentrée dans son jeu en me confiant. J'ai parlé comme on parle de son examoureux, pas très dithyrambique quoi. Mais ce n'est pas parce qu'une relation se finit mal qu'on peut accuser quelqu'un de violences psychologiques.» Puis, continue Sophie, «j'ai compris que son intention était de faire tomber Bayou. C'est là que je l'ai prévenue qu'on allait un peu trop dans sa vie intime». Contactée par Libération, une autre ex-compagne de Julien Bayou assure, elle aussi, avoir été contactée à la même période, hors de tout cadre formel.

Le 30 avril 2019, se sentant dans le viseur, Bayou rédige un projet de mail à l'attention d'Eugénie, avant de se raviser à la demande d'Aline. On y lit : «Comme je te l'ai dit, je ne vois pas comment je pourrais t'empêcher d'"enquêter" sur moi, à la condition que tu respectes quelques précautions de base. J'entends et comprends qu'en tant que militante féministe et que par amitié pour Aline tu te sentes, comme tu me le disais, "investie de cette mission" […] Mais je voudrais que nous reprenions ici quelques points, parce que: - il est violent de voir sa vie privée scrutée, fouillée, exposée - je ne voudrais pas que ma relation avec Aline pâtisse de tout cela […] Cette affaire ne peut pas durer éternellement. Une fois que plusieurs de mes ex t'ont expliqué que non, je n'étais ni harceleur ni agresseur, je ne perçois pas ton objectif ou la suite de cette démarche.»

LE METTRE «HORS D'ÉTAT DE NUIRE» Dans son projet de mail, Bayou évoque aussi le sentiment de malaise d'Aline : «Il me semble également qu'elle t'a signifié dernièrement qu'elle souhaitait que cette situation cesse, puisque 1) elle s'était elle-même livrée à de petites vérifications auprès de mes ex 2) aucun problème de consentement ne se posait 3) cette situation lui pesait et qu'elle souhaitait qu'elle et moi puissions avancer.» Nerveux, celui qui deviendra sept mois plus tard le patron d'EE-LV vit sous la pression de cette enquête officieuse et de ses possibles conséquences politiques.

Six mois plus tard, en novembre, Eugénie contacte à nouveau une amie proche d'Aline. Elle dit s'inquiéter, mais demande expressément à ce qu'Aline ne soit pas avisée de sa démarche. Furieuse, l'amie en question lui répond: «Eugénie, tu ne manques pas de culot de t'adresser aux amis d'Aline en leur faisant peur sur son état, quand tu es l'une des principales causes du problème. Ne te cache pas derrière une soi-disant volonté de la préserver, tu ne trompes personne. Lorsqu'elle t'exprime ce dont elle a besoin, tu l'ignores délibérément et tu nuis aux gens qui l'entourent sans en apporter de véritables raisons concrètes. Je ne sais pas ce qui t'anime Eugénie mais certainement pas la volonté de protéger Aline. Je te remercie à l'avenir de ne plus parler ni d'Aline ni des gens qu'elle aime à qui que ce soit et de rester en dehors de sa vie.» Les mois qui suivent, les choses vont quelque peu se calmer. Entre Aline et Bayou, des épisodes d'apparente sérénité succèdent à des moments de conflit, jusqu'à la rupture définitive en novembre 2021.

Une nouvelle phase va alors débuter, avec l'apparition d'une autre femme. Selon les échanges consultés par Libération, Victoria (1), sympathisante écologiste et autre ex-compagne de Bayou, entre à son tour en contact avec des femmes qui ont été proches de lui. Elle raconte une rupture douloureuse et lui reproche, à son tour, des «violences psychologiques». En avril, Aline se plaint à plusieurs reprises, dans des échanges que Libé a pu consulter, d'avoir été intégrée à un groupe WhatsApp sur Julien Bayou. Selon elle, des femmes déçues par l'écologiste y racontent leur impression d'avoir été «manipulées», «prédatées». Leur but est alors de «protéger la nouvelle», soit la nouvelle compagne de Bayou. Pour cela, elles demandent à Aline de le mettre «hors d'état de nuire». Elle affirme alors avoir quitté le groupe, épuisée. «Elle souffrait du fait que des gens la ramènent toujours aux histoires de Bayou», confirme une proche. La campagne législative dans les IIIe et Xe arrondissements de Paris n'arrange rien: le visage de Julien Bayou est partout, des affiches électorales aux plateaux télé. Le 19 juin, jour du second tour et de son élection comme député, le compte Balance ton élu «fait passer un message de militantes écoféministes» sur Instagram : «Bayou n'est pas féministe. Il se contente de répéter ce qu'il a appris de toutes les féministes qu'il a prédatées, baisées et broyées en sachant que ça lui permettra d'en bai- ser encore plus et que sa carrière politique en bénéficiera aussi», peut-on lire. «On ne peut pas balancer des accusations de violences psychologiques sans présenter les faits, la confusion n'aide pas la cause, regrette une autre ex-compagne, la chercheuse Claire Sécail. Il est immature mais c'est tellement banal, on ne va pas faire le procès des gens pour ça.» Dans ses échanges avec plusieurs personnes, Aline oscille. Par moments, elle explique que, selon ses recherches approfondies, il ne s'agit que d'histoires d'amours déçues. A d'autres, elle dépeint un «prédateur». Ces changements s'entre- mêlent avec des sentiments contradictoires à l'égard de Julien Bayou. La trentenaire, à laquelle on raconte des histoires de tromperie de la part de son ex-compagnon, alterne entre colère, détresse et reconnaissance à son égard pour son soutien depuis la rupture, qu'elle vit mal.

«NOUS DEVENONS DES LOUVES ALPHA» Le 30 juin, à 18 heures, plusieurs cadres écologistes, le père et la soeur de Julien Bayou, mais aussi Eugénie, Victoria, Sandrine Rousseau et la cellule contre les VSS d'EE-LV, reçoivent un mail. Aline y écrit : «Combien sommes-nous de meufs brillantes douces douées à avoir complètement vrillé, parfois sous vos yeux, sans que jamais vous vous disiez qu'il y avait peut-être un problème avec Julien? C'est un manipulateur, lâche et dénué d'empathie.» Dans ce mail, elle fait part de sa volonté de mettre fin à ses jours pour «protéger les autres», «éloigner Bayou des lieux de pouvoir et de militance où il peut prédater». Elle s'excuse aussi auprès d'Eugénie pour «avoir mis autant de temps à comprendre», et de Victoria, pour ne pas avoir pris la mesure de la douleur provoquée par sa rupture avec l'élu. Quelques heures plus tard, la cellule, dont fait toujours partie Eugénie, s'autosaisit. Depuis, Julien Bayou l'a sollicitée à plusieurs reprises pour pouvoir se défendre. A chaque fois, l'entité a refusé, n'ayant pas encore recueilli le témoignage de la victime présumée, qui ne souhaite pas être entendue. «La cellule doit travailler dans la confidentialité, or ce principe est rompu, donc tout le monde sait qu'elle ne peut plus traiter ce cas. En réalité, c'est maintenant un débat à travers les médias», juge une proche d'Aline. De nombreux échanges consultés par Libération attestent de cette circulation débridée des informations personnelles au sein des différents acteurs de l'affaire. Lesquels s'échangent en permanence confidences, mails, textos, parfois par copies d'écran. En clair, les procédures n'ont rien de professionnel, et ne garantissent à aucun moment l'absence de fuites. Quelques jours plus tard, Aline, qui a été hospitalisée, dit à Bayou qu'elle s'arrangera pour qu'il soit mis «hors d'état de nuire». Elle va alors s'associer à Victoria. «J'ai été contactée par les deux, qui sont en contact, explique une autre ex du député. Il y a aussi d'autres femmes qui ne sont pas Suite page 4

Suite de la page 3 forcément sorties avec lui mais qui disent observer son comportement en tant que militantes. Je suis très gênée car je suis à fond dans la lutte contre les VSS mais je ne partage pas leur analyse. Elles estiment que si quelqu'un a un engagement féministe, il devrait être irréprochable dans sa vie personnelle. Mais il ne s'agit que d'histoires banales entre adultes consentants.» Le 18 septembre, Carole (1), militante qui fut proche de Bayou, est elle aussi contactée. Elle reçoit un mail signé «Les louves alpha».

«Nous ne nous connaissons pas vraiment mais nous avons beaucoup à nous dire. Nous sommes des amies, confidentes et engagées sur les questions des VSS, peut-on y lire. Nous suivons de très près notre amie qui est une femme incroyable, une louve comme on aime la surnommer, mais qui a subi des violences psy durant plusieurs années. Elle a été dévastée mais revient en force.» Appelant à «libérer la parole», les «louves» (dont on ne connaît pas le nombre et qui pourraient masquer une unique personne) écrivent : «Il n'est pas facile de comprendre immédiatement ce que sont les blessures causées par des violences psychologiques. Chacune d'entre vous a un lien avec cet homme. Peut-être aimé, admiré ou encouragé jusqu'à

même le protéger […] Beaucoup d'hommes veulent que nous restions des louves omega mais en meute nous devenons des louves alpha.» Rousseau, Aline et le plateau de «C à vous» Le lendemain, le collectif féministe «Nous toutes» interpelle EE-LV sur Twitter : «Bonjour EE-LV, la cellule VSS a été saisie en juillet après des accusations de violences commises par Julien Bayou sur son ex-compagne. Comment s'assurer que les militantes soient en sécurité ? Aucune mesure ne semble avoir été prise, pourquoi ?» Toute la journée, le message est relayé par le collectif Relève féministe, apparu quelques jours plus tôt, lors de l'affaire Quatennens. Le soir même, Sandrine

Rousseau est invitée sur le plateau de C à vous sur France5. Pressentant qu'elle sera interrogée sur le sujet, la députée EE-LV appelle Aline pour lui demander l'autorisation d'évoquer sa situation. Elle accepte, veut «médiatiser». «Elle le fait parce qu'il a lui-même commencé à l'évoquer [dans un article du Figaro, ndlr]. Elle veut se défendre du cadrage qu'il a imposé, celui de la femme fragile, elle veut repolitiser son cas», relève une proche. Interrogé sur l'enquête ouverte par la cellule, dont l'information a fuité, Julien Bayou répond: «Il s'agit malheureusement d'une histoire qui se termine dans la souffrance, et d'une rupture qui s'accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit.» Sur le plateau de C à vous, Sandrine Rousseau confirme, elle, être au courant, et évoque «des comportements de nature à briser la santé ­morale des femmes». «Doit-il quitter la tête d'EE-LV?» l'interroge-t-on. «Step by step», répond-elle. Une grande partie de la gauche murmure alors son indignation: pourquoi rapporter des accusations qui semblent si dures à rendre juridiquement tangibles? Contactée à plusieurs reprises par Libération, Sandrine Rousseau n'a pas donné suite.

«Je ne pense pas qu'elle pense au congrès ou qu'elle veuille buter Julien mais elle veut garder le totem du féminisme, analyse une écologiste, engagée dans le combat féministe. Elle ne pouvait prendre le risque de dire "je n'ai pas les éléments pour en dire plus" parce qu'elle aurait perdu la course qu'elle a elle-même initiée dans laquelle plus tu pousses loin, plus t'es la bonne féministe.» Beaucoup au sein des mouvements écolos et féministes considèrent désormais qu'on court un peu trop vite, alors que la libération de la parole des femmes pose des dizaines de questions qui demandent le temps de la réflexion. Mais rares sont ceux qui osent le dire autrement qu'anonymement, de peur d'être rangés du mauvais côté de l'histoire. «Il n'y a pas d'espace pour faire une critique de la position de Sandrine, pas ­d'espace pour dire que ce qui arrive à Julien n'est pas juste et que ça ­dessert la cause», poursuit la même militante.

Ce féminisme, qui se définit luimême comme «radical», a pris de plus en plus de place au sein d'EE-LV ces dernières années. A commencer par la cellule et la commission féminisme, qui comptent des militants engagés sur ces sujets qui se sont rapprochés de Sandrine Rousseau depuis son retour dans le parti en 2020. «Quand je critique le fonctionnement de la cellule, qui n'offre pas l'opportunité de se défendre aux présumés coupables, on me dit "fais attention, ça peut se retourner contre toi", raconte une élue EE-LV. Vous imaginez à quel point elles ont gagné le combat culturel pour en arriver au fait de ne pas pouvoir dire qu'on est en désaccord ?» «C'est hypocrite de mettre tout ça sur Rousseau, nuance tout de même un militant écolo. La direction a entériné ces procédés. Elle les a théorisés. C'est une dérive globale. Bayou luimême a beaucoup joué au chevalier blanc sur ces sujets. Mais on arrive à un stade où on va être obligés de réfléchir à ces questions tous ensemble.» Pour sortir la gauche du malaise immense qui la tient, entre nécessaire libération de la parole des femmes et des procédures informelles ouvrant la voie à d'inquiétantes dérives. • (1) Les prénoms ont été modifiés.«La cellule doit travailler dans la confidentialité, or ce principe est rompu, donc tout le monde sait qu'elle ne peut plus traiter ce cas. En réalité, c'est maintenant un débat à travers les médias.» Une proche d'«Aline» au sujet de la cellule de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein d'EE-LV.

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Re: Actu politico-politique

Messagepar ruby » 03 Oct 2022, 22:01

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