MassaliaLive.com

[aristote2]

Ce dimanche, j'ai été courir à proximité de mon nouveau chez moi.
J'avais déjà fait une boucle la semaine dernière. J'ai donc voulu la refaire en sens inverse hier.

Résultat : obligé de faire des détours car des chasseurs ont privatisé des chemins publics.
Quand je dis "privatisé", c'est qu'ils mettent des panneaux "attention, chasse en cours".
Pas voulu prendre de risques inutiles. Mais c'est une put... de honte. Je n'ai absolument rien contre la chasse, du moment que ça soit sécure pour tout le monde et que ça n'empiète pas sur le domaine public.

[scrouitch]

Franchement chez moi ça se passe bien ils ont des marais privés et y restent où alors le dimanche on sait où ils chassent et sont en groupe sans rien privatiser. Je dis pas que ya pas des c... Une fois je courais sur un canal bordant une route. Lieu tres fréquenté j'étais déjà étonné de les voir sur un talus entre la route et le canal et ces c.. Ont tiré au moment où je passais certzs pas en ma direction mais celle de la route (pas mieux) j avoue que là ils ont eu droit e une flopée d'insultes.. Mais 90% du temps c'est les agriculteurs du coin qui chassent le dimanche sur leur terrain et ils sont pas dingues... Je pense que ça dépend sur quel groupe et quel trip on tombe

[negrOM]

aristote2, tous les week-ends c'est comme ça, j'adapte constamment mon parcours VTT en fonction de leurs zones de chasse. Le pire étant quand tu essayes de discuter avec eux et que l'on te sort que tu es chez un particulier et que donc ils font ce qu'ils veulent

[320cds]

J'ai eu maille à partir X fois avec des chasses à cours. La maison de mes parents était à 100 m de la forêt. Sur le chemin, ils roulaient comme des cons sur le chemin avec leurs 4X4, plusieurs fois des chevreuils se sont barrés de la forêt et rentrés chez nous, les mecs voulaient entrer de force dans notre jardin. On est sorti avec batte de baseball et insultes pour les virer.
Je le dis franchement, je les déteste.

Les chasseurs "classiques", c'est vraiment l'opposé de ma cam' mais c'est souvent une tradition familiale. Quand c'est fait prudemment dans des endroits privés. Mais oui en voir déborder ou tirer dans des champs limitrophes d'habitations, cela rend dingue.
Leur président, Willy machin, c'est quand même le roi des cons pardon.

Information

"Nous avons un rôle à jouer en matière de police de proximité"
"Je n’en ai rien à foutre de réguler, on a du plaisir dans l'acte de chasse"
Les promeneurs doivent "rester chez eux pour éviter les balles perdues"
"La nature n'est pas à tout le monde"
"On nous parle de canicule, d'écologie... bizarrement dans l'entre-deux-tours ! Il y a une vraie manipulation !"

[Lo Provençau]

Je suis toujours étonné du poids électoral et politique du lobby des chasseurs comparativement à leur poids effectif dans la population.

[aristote2]

aristote2, tous les week-ends c'est comme ça, j'adapte constamment mon parcours VTT en fonction de leurs zones de chasse. Le pire étant quand tu essayes de discuter avec eux et que l'on te sort que tu es chez un particulier et que donc ils font ce qu'ils veulent

Chez les particuliers, je m’en fous, ou presque.
Le problème constaté est qu’ils rendent inaccessibles des chemins de promenade publics.

Dans ma jeunesse, j’ai vu des « chasses » organisées en Sologne pour des parisiens à moitié avinés.
Le sketch des chasseurs des Inconnus n’est même pas une caricature, à la différence près que plusieurs dizaines de gibiers d’élevage sont lâchés quelques jours avant dans une parcelle faisant (sans jeu de mot) 180ha environ.
Imaginez la boucherie exposée en fin de journée…
Même si je n’ai jamais cautionné cette pratique, au moins, elle n’emmerde personne.

[320cds]

Je suis toujours étonné du poids électoral et politique du lobby des chasseurs comparativement à leur poids effectif dans la population.

1.1M de licenciés quand même. Si tu ajoutes bobonne qui vote aux ordres du mari, cela fait 2M quand même.

[Jester]

Ben par chez moi ça tire sans arrêt, et pas loin du tout des maisons et on est dans un coin où y a pas mal d'habitations (et de sangliers). Ben quand ca tire de 6h du mat à 18h chaque jour, ça donne très peu confiance decsortir balader.

[Lo Provençau]

Je suis toujours étonné du poids électoral et politique du lobby des chasseurs comparativement à leur poids effectif dans la population.

1.1M de licenciés quand même. Si tu ajoutes bobonne qui vote aux ordres du mari, cela fait 2M quand même.

Ça fait jamais que 4,5% du corps électoral. A mon avis la portion de la population qui peut pas les encadrer ou qui subit leurs nuisances est bien plus élevée.

[fourcroy]

La chasse a une charge symbolique trop importante pour y toucher : c'est l'un des acquis de la Révolution, avant laquelle elle était l'apanage de l'aristocratie.

[ruby]

[Jester]

La chasse, je ne suis pas contre, y en a besoin dans quelques regions (on est cafis de sangliers par chez moi qui viennent au milieu des habitations et pullulent) MAIS c'est juste que la chasse est ouverte de septembre à mars en continu !
Du coup on ne peut plus se balader tranquilles dans les bois environnants au risque de se prendre des balles perdues.

[Serber]

Je suis toujours étonné du poids électoral et politique du lobby des chasseurs comparativement à leur poids effectif dans la population.

1.1M de licenciés quand même. Si tu ajoutes bobonne qui vote aux ordres du mari, cela fait 2M quand même.

Si t'y ajoutes les sympathisants de La Villageoise et de La Gitane maïs, ça augmente pas mal le nombre.

[scrouitch]

La chasse a une charge symbolique trop importante pour y toucher : c'est l'un des acquis de la Révolution, avant laquelle elle était l'apanage de l'aristocratie.

La chasse à courre reste un truc daristocrates qui a peu à voir avec la chasse des agriculteurs de mon coin...
Dans les deux cas j'aime pas mais les premiers sont particulièrement à gerber et à éradiquer à mon sens.

[Vodevil]

Ok pour la chasse à courre, mais ne touchons pas à la chasse à la glu qui fait le bonheur des enfants.

[Jester]

Tu confonds avec la sniff de la glu

[negrOM]

aristote2, tous les week-ends c'est comme ça, j'adapte constamment mon parcours VTT en fonction de leurs zones de chasse. Le pire étant quand tu essayes de discuter avec eux et que l'on te sort que tu es chez un particulier et que donc ils font ce qu'ils veulent

Chez les particuliers, je m’en fous, ou presque.
Le problème constaté est qu’ils rendent inaccessibles des chemins de promenade publics.

Dans ma jeunesse, j’ai vu des « chasses » organisées en Sologne pour des parisiens à moitié avinés.
Le sketch des chasseurs des Inconnus n’est même pas une caricature, à la différence près que plusieurs dizaines de gibiers d’élevage sont lâchés quelques jours avant dans une parcelle faisant (sans jeu de mot) 180ha environ.
Imaginez la boucherie exposée en fin de journée…
Même si je n’ai jamais cautionné cette pratique, au moins, elle n’emmerde personne.

Je le suis mal exprimé : beaucoup ont tendance à s'approprier le domaine public en te balançant que c'est un terrain privé pour t'empêcher de circuler

[Dragan]

Information

moyen-orient - : L'Iran a de nouveau bombardé des groupes d'opposition kurdes iraniens basés au Kurdistan irakien, tuant un combattant de ces factions dissidentes accusées par Téhéran d'attiser les manifestations qui secouent la République islamique depuis plus de deux mois. Des tirs de missiles et des frappes de drones ont été menés dans la nuit de dimanche à lundi par les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran. Les localités de Koya et de Jejnikan, près d'Erbil, la capitale régionale du Kurdistan, ont été touchées.

Les Echos

[Dragan]

Information

Les bombes turques s’abattent sur les Kurdes syriens

Des combattants syriens appuyés par la Turquie lors d’un exercice militaire tenu mardi dans la région d’Afrin, en Syrie
Bakar Alkasem Agence France-Presse Des combattants syriens appuyés par la Turquie lors d’un exercice militaire tenu mardi dans la région d’Afrin, en Syrie

La Turquie, appelée à la retenue par Washington et Moscou, a frappé mardi plusieurs objectifs en Syrie après de nouvelles menaces du président Recep Tayyip Erdoğan de lancer « bientôt » une opération terrestre contre les combattants kurdes dans le nord du pays.

M. Erdoğan menace depuis mai d’une offensive dans le Nord syrien, mais l’attentat survenu le 13 novembre à Istanbul, faisant six morts et 81 blessés et attribué par Ankara aux combattants kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et des YPG (Unités de protection du peuple), risque d’accélérer les opérations.

« Nous survolons les terroristes depuis quelques jours avec notre aviation et nos drones. Si Dieu le veut, nous allons les éliminer bientôt avec nos soldats, nos canons et nos chars », a dit mardi le chef de l’État lors d’un discours dans le nord-est du pays.

L’aviation turque a lancé dimanche l’opération Griffe épée, une série de raids aériens contre 89 positions du PKK et des YPG dans le nord de l’Irak et de la Syrie, qui ont fait près d’une quarantaine de morts en Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Mardi, de nouvelles frappes de drones turcs ont notamment visé une base conjointe des forces kurdes et de la coalition internationale antidjihadiste menée par les États-Unis, à 25 km au nord de la ville de Hassaké, faisant deux morts, selon les forces kurdes et l’OSDH. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) a affirmé à l’AFP que ses forces « n’ont pas été en danger » lors de ces frappes.

D’autres bombardements ont visé un champ pétrolifère proche de la ville d’al-Qahtaniyah, à proximité de la frontière turque, selon un correspondant de l’AFP, et une zone située à 70 km au sud de la frontière turco-syrienne, d’après les forces kurdes.

« Nous ferons payer ceux qui nous dérangent »

« Ils voulaient établir un État terroriste autour de nous, nous ne pouvions pas le permettre. Protéger nos frontières et notre nation est notre responsabilité et notre devoir », a déclaré mardi le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, qui recevait son homologue allemande, Nancy Faeser.

« Nous ferons payer ceux qui nous dérangent sur notre territoire », avait prévenu lundi le président turc, menaçant d’une opération terrestre.

Les déclarations de M. Erdoğan — publiées peu après des tirs de roquettes depuis la Syrie qui ont fait deux morts, dont un enfant dans la ville frontalière turque de Karkamis — ont suscité l’inquiétude de Washington et de Moscou. Les deux pays sont impliqués dans la guerre en Syrie, qui a fait près d’un demi-million de morts depuis 2011.

« Nous appelons à la désescalade en Syrie pour protéger les civils et soutenir l’objectif commun de vaincre le groupe État islamique », a plaidé le porte-parole du département d’État américain, Ned Price.

Les États-Unis ont soutenu les YPG, la principale force kurde de Syrie, dans la lutte contre les djihadistes du groupe armé État islamique (EI), leur permettant de reprendre le contrôle de Kobané en 2015.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a reconnu que la Turquie, qui continue à être exposée à une « menace terroriste », avait parfaitement « le droit de se défendre et de défendre ses citoyens ». Cependant, a-t-il ajouté, ces opérations « transfrontalières […] pourraient entraîner une réaction de certains de nos partenaires des Forces démocratiques syriennes [FDS], [dont font partie les YPG], qui limiterait leur capacité à poursuivre le combat contre l’EI », et c’est ce qui inquiète les États-Unis, a-t-il prévenu.

« Nous voulons être capables de maintenir la pression sur l’EI. Ce réseau est très diminué, mais il est encore viable en tant que menace. Par conséquent, nous souhaitons que nos partenaires des FDS continuent à maintenir la pression », a expliqué M. Kirby.

« Risque de déstabilisation »

La Russie a « espéré » que la Turquie fasse preuve de « retenue » et se garde de « tout usage excessif de la force » en Syrie. « Nous comprenons les préoccupations de la Turquie. […] Mais dans le même temps, nous appelons toutes les parties à se garder de toute initiative qui pourrait mener à une grave déstabilisation », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Lundi, Berlin et Paris avaient eux aussi appelé Ankara, respectivement, à agir de façon « proportionnée » et à « manifester davantage de retenue ».

En réponse, la Turquie a exigé mardi que ses alliés, États-Unis en tête, « cessent tout soutien » aux combattants des YPG, qu’elle considère comme terroristes. Les FDS, coalition dominée par les YPG, ont eux affirmé mardi concentrer leurs efforts sur une « désescalade ».

Entre 2016 et 2019, la Turquie a mené trois opérations d’envergure dans le nord de la Syrie contre les milices et organisations kurdes. Ankara répète vouloir créer une « zone de sécurité » de 30 km de large le long de sa frontière sud.

« Les conditions sont réunies pour une offensive particulièrement vigoureuse contre le PKK-YPG, à l’approche des élections présidentielle et législatives » de juin 2023, estime l’analyste indépendant Anthony Skinner, qui rappelle que le président Erdoğan a déjà joué la « carte sécuritaire » à l’approche de précédents scrutins.

[fourcroy]

Les Kurdes sont les grands oubliés du traité de Versailles. Ca ne s'est pas arrangé depuis...