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Ligue 1. Au Stade Rennais, l’Europe en leitmotiv
Le Stade Rennais ouvre la saison de Ligue 1 ce vendredi 15 août face à l’OM au Roazhon Park (20 h 45). Acteur toujours très actif du mercato, le club breton se donne les moyens de bâtir un effectif plus en adéquation avec ses ambitions affichées, au sortir de deux dernières saisons très difficiles : se (re)qualifier pour une Coupe d’Europe. Mais il manque toujours des renforts en attaque...
C’est l’histoire d’un club qui enchaîne les chantiers et doit digérer deux dernières saisons de grandes souffrances. À la recherche de la bonne formule, celle qui lui permettra de retrouver le lustre sportif des années d’avant, celles qui rimaient avec Europe. Le Stade Rennais se lance dans un exercice 2025-2026 où son droit à l’erreur va se réduire face au poids des attentes, à la hauteur des déceptions récentes.
Reprise de la Ligue 1. Rennes, qui ouvre la saison ce soir (20 h 45) face à l’OM, se donne les moyens de bâtir un effectif plus en adéquation avec ses ambitions européennes.
Le Stade Rennais se lance dans un exercice 2025-2026 où son droit à l’erreur va se réduire face au poids des attentes, à la hauteur des déceptions récentes.
Au-delà du paramètre économique induit, se qualifier dès le printemps prochain pour une Coupe d’Europe est un horizon affiché, assumé, dans les différentes strates du club Rouge et Noir. « C’est un challenge de ramener Rennes en Europe le plus vite possible, c’est l’objectif de la saison, ne cache pas Valentin Rongier, la recrue phare au-delà des controverses sur son passé nantais, symbole des ambitions du SRFC. On regarde la qualité de l’effectif, c’est une équipe qui doit terminer dans le top 5 chaque année… » On ne saurait mieux dire, considérant notamment les moyens financiers alloués par la famille Pinault, malgré le contexte de crise du foot français.
Retour en terrain connu
Pour mieux travailler et tenter de constituer d’un effectif digne des hauteurs, Rennes a inversé son logiciel, après s’être fourvoyé dans des proportions incroyables. Terminé le recrutement exotique et spéculatif, un fiasco total à l’été 2024 : les douze recrues de l’époque pourraient d’ailleurs avoir été toutes exfiltrées d’ici la fin du mois !
L’état-major du club revient en terrain connu. Il a recruté des profils de joueurs fiables et expérimentés de L1, veut s’appuyer sur les grands talents émergents de son académie (Jacquet, Cissé, Meïté) : comment penser faire autrement, puisqu’on trouve en Ille-et-Vilaine le meilleur centre de formation de France ?
Rennes a recruté Loïc Désiré à sa direction sportive. Le Breton d’adoption est en train d’abattre un énorme travail, notamment sur le dégraissage d’un effectif XXL, une vraie lessive. Plus de 20 départs seront enregistrés à la fin du mercato !
Après avoir refait toute sa défense cet hiver, le SRFC a posé son socle pour renforcer son milieu cet été, et va finir son marché par l’attaque, qui ne comptera plus le 3e meilleur buteur de L1 (Arnaud Kalimuendo), en partance pour Nottingham Forest contre environ 35 millions d’euros, selon nos informations.
S’il parvient à bien recruter devant, comment ne pas demander à Rennes de lutter pour le top 6 ?
Arrivé en pompier fin janvier pour écarter la menace d’une relégation, le coach Habib Beye ne va pas exercer le même métier cette saison, et il le sait.
Lui aussi va être attendu au tournant. « La pression, il faut l’accepter, parce que c’est inhérent à notre club et à la volonté des propriétaires de retrouver l’Europe, dit Beye. Maintenant, cela ne se décrète pas, cela va se chercher. On aura ce que l’on mérite, mais je compte bien faire en sorte que ce Stade Rennais compte beaucoup plus cette saison que les deux précédentes. Ce sera à nous d’élever le niveau d’exigence. Les joueurs sont prêts à ça, on en a énormément discuté pendant la préparation… »
Celle-ci a été assez moyenne, mais le visage définitif de l’équipe n’est pas encore connu, alors que la réception de l’OM ressemble à un premier gros test.
Les principaux mouvements
Arrivées : Rongier, Merlin (Marseille), Frankowski (Galatasaray), Camara (Brest).
Départs : Assignon (Stuttgart), Truffert (Bournemouth), Matusiwa (Ipswich), Furuhashi (Birmingham), Santamaria (Valence), Ostigard, Gronbaek (Genoa).
Ouest France