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Auxerre 2-2 OM: les notes.

Le all star : Valbuena

  • Excellent match de Valbuena, qui fut probablement le meilleur marseillais sur la pelouse, c’est qui souvent le cas lorsque l’OM réalise de mauvaises prestations: Très actif, combattif et généreux dans l’effort, il s’est illustré par une utilisation plutôt intelligente du ballon, et est à créditer de deux passes décisives. Manque toutefois manifestement de fraicheur physique, d’où sa baisse de rythme progressive.

Le bourricot :Lucho *

  • Annoncé sur le départ depuis des semaines, après une saison mitigée. Très bon lors du Trophée des Champions; excellent la semaine dernière contre Sochaux. Et contre Auxerre? Transparent. Inexistant. On a pas vu l’Argentin du match. S’il est vrai que l’ensemble du milieu de terrain marseillais a été à la peine, le non-match de Lucho est particulièrement agaçant au regard de l’étendue de ses capacités, qu’on croyait retrouvées. A croire que le supposé maître à jouer de l’OM n’est capable d’être convainquant que s’il est en instance de départ.
  • MANDANDA
    On y a cru. Pas longtemps d’accord, mais quand Steve Mandanda a gagné son duel face à Ben Sahar, peu après l’ouverture du score, on s’est dit que le portier marserillais avait peut-être lancé sa saison avec cette belle intervention. Résultat: deux occasions bourguignonnes en seconde période, deux buts encaissés par Steve, dont un deuxième peut-être évitable. 8 buts encaissés en matchs officiels cette saison. Doit vite se reprendre, à l’image de l’équipe.
  • AZPILICUETA
    Pour sa première titularisation depuis sa grave blessure l’an dernier, « Azpi » a montré beaucoup d’envie et de disponibilité. Si son manque de rythme et de repères se sont fait sentir, l’Espagnol s’est dépensé sans compter tant dans les duels que lors de quelques incursions offensives. Mais il est clairement un peu court pour l’instant.
  • NKOULOU
    Titularisé comme prévu à la place de Diawara, la recrue marseillaise s’est montrée sérieuse, en faisant parler sa puissance face aux attaquants adverses, mais peut-être pas assez appliquée, comme le montre un certain déchet préjudiciable dans la relance. A revoir néanmoins.
  • M’BIA
    Il possède des caractéristiques similaires à celles de son compatriote. Le problème, c’est que Mbia, qui entame sa troisième saison olympienne, n’est plus un petit nouveau. La défense de l’OM manque cruellement d’un patron pour la commander, et Stéphane Mbia, sans être mauvais, n’en a absolument pas l’envergure. S’il surveillait déjà son propre placement…
  • MOREL
    Assurément le joueur qui fait débat en ce début de saison. Comme la semaine dernière, la prestation de Morel est entachée par son implication, criante ici, sur un but adverse. Mais comme la semaine dernière, Morel a montré une trés grande envie, a énormément apporté offensivement et s’est signalé par de bonnes interventions défensives compensant les espaces qu’ils laisse lorsqu’il monte. Définitivement un air de Taiwo. Il n’en a pourtant pas du tout le physique.
  • DIARRA
    Absolument transparent en seconde période, pas extraordinaire en première. Recruté pour être le taulier de l’équipe, il ne l’aide pas à gérer ses temps faibles, et la tire au contraire vers le bas en multipliant les mauvaises passes et les interventions à vide. C’est un pion central du système conçu par Deschamps, sa montée en puissance serait donc aussi urgente que nécessaire, dans une équipe incapable de garder 2 buts d’avance.
  • CHEYROU
    Tout comme ses compères de l’entrejeu, Benoit Cheyrou n’a pas réalisé un bon match: il n’a pas su véritablement peser sur le jeu, et s’est montré peu inspiré pour l’orienter. Il confirme un début de saison un peu poussif.
  • REMY
    Le meilleur joueur olympien de ces derniers mois a encore marqué – de la tête, comme avec l’Equipe de France- et a encore réalisé un trés bon match. Mobile sur tout le front de l’attaque, intelligent dans ses déplacements, percutant, vif, il a réalisé une excellente première période, avant de s’éteindre peu à peu, comme ses partenaires, en seconde mi-temps
  • A. AYEW
    Discret, comme la semaine dernière, pas à 100% semble-t-il, André Ayew s’est néanmoins signalé par sa percussion offensive en première période, récompensée par un but de la tête. On attend toutefois beaucoup mieux de lui. Et, pour l’amour du ciel: un centre, ça peut se lever, aussi.

Remplaçants
Amalfitano a eu beaucoup trop de déchet technique dans son jeu pour pouvoir se targuer d’avoir une entrée réussie. Il n’a pas su apporter de la percussion.
Jordan Ayew a démontré une fois de plus qu’il n’était pas (encore?) prêt à évoluer en position d’avant centre au haut niveau de manière viable, même s’il a été volontaire.
Kaboré est rentré dans une curieuse position d’ailier gauche suite au coup reçu par André Ayew. Il y a démontré son manque d’intelligence considérable en ratant toute ses passes.

Coaching
Après-coup, il semble facile de critiquer le coaching de Deschamps, avec la sortie des deux meilleurs olympiens. Mais à 2-1, il n’est pas scandaleux d’avoir voulu préserver deux joueurs précieux, émoussés physiquement. Le problème, c’est que les entrants ne ce sont pas montrés à la hauteur

Adversaire
Limités qualitativement mais très volontaires en seconde période, après être passés à coté de la première, les Auxerrois ont montré davantage d’envie que les phocéens. Plus de fraicheur aussi.

Arbitrage
Rien à signaler.

Ambiance
Les supporters marseillais qui avaient fait le déplacement ont su se faire entendre. Moins en deuxième-mi-temps, mais peut-on les blâmer?

 
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Souviens-toi l’an dernier, à quel point on s’était fait enfler !

Attention danger, l’opération maintien commence à Auxerre…On ne va peut-être pas sortir l’artillerie lourde tout de suite, mais force est de constater qu’en ne réussissant pas à battre Sochaux à domicile lors de la première journée, les marseillais seront déjà attendus au tournant en Bourgogne. Le début de saison raté de l’an passé hante toujours les esprits et il serait bon que l’OM engrange des points avant de rapidement croiser la route de Lille, Rennes et Lyon.
Mais le match nul concédé aux sochaliens, contrairement aux premières prestations de la saison dernière, a tout de même soulevé pas mal de points positifs. L’animation offensive s’est montrée performante, avec des mouvements très intéressants, un Lucho omniprésent et un Rémy percutant. L’autre point rassurant, c’est que les candidats directs des olympiens, à l’exception de l’OL, ne s’en sont franchement pas tirés mieux pour cette reprise du championnat.
Pas de panique donc. Si les déchets dans la finition et les manquements dans l’agressivité défensive s’estompent quelque peu dimanche après-midi, on ne peut qu’espérer le meilleur chez des auxerrois qui sont allés boire la tasse à Montpellier le week-end dernier. Désormais coaché par l’amateur d’ammoniaque Laurent Fournier, l’AJA se prépare à une saison compliquée avec les départs non compensés de joueurs cadres comme Pedretti, Jelen ou Mignot et celui probable de Ndinga. A l’OM d’en profiter.

Lucho Gonzalez : Y a-t-il un commandante dans l’avion ?

Il y a deux ans, il était la recrue phare du mercato marseillais. Débarqué à la commanderie (depuis rebaptisé « Centre de remise en forme pour joueurs en surcharge pondérale Robert Louis Dreyfus »), l’Argentin, venu de Porto, était annoncé comme la star du championnat de France.

Une gestuelle empreinte de virtuosité technique dans les contrôles et le toucher de balle, une vision du jeu hors norme, une justesse dans les passes assez phénoménale, Lucho a grandement contribué au retour au premier plan de l’OM au cours d’une saison 2009/2010 qu’il finira en apothéose contre Rennes, en inscrivant le troisième but olympien assurant définitivement la victoire d’un soir (3-1), et le titre.

Et depuis ? Agressé, ainsi que ses proches, par la bande (armée) à Basil au domicile familial, Lucho s’est peu à peu retiré de la vie footballistique lors d’une saison 2010/2011 qui l’aura vu davantage marcher que Yohan Diniz, préparer le futur recrutement d’Alou Diarra en ratant une passe sur deux, et être aussi enthousiasmant à voir sur le terrain que la perspective d’un second tour Marine Le Pen Jean-Luc Mélanchon à une élection quelconque.

Devenu le fantôme du joueur qu’il était, malheureux dans la vie et déprimant sur le terrain, Lucho s’est mué en intermittent du spectacle, tout en annonçant dès la fin de saison dernière sa furieuse envie de quitter Marseille, la ville du vice, du crime et des patrons de bar spécialistes de l’OM pour les médias.

Quid de cette saison ? Exemplaire par son comportement dans la vie du groupe, malgré une furieuse envie de pleurer au moindre bruit de porte claquant un peu fort, le joueur a sans doute effectué sa plus grandiose partition lors de l’ouverture du championnat 2011/2012. En parfaite condition physique, en pleine possession de ses moyens techniques, en osmose avec Loïc Rémy, El Commandante a posé les jalons d’une saison qui pourrait être exceptionnelle.

S’écrira-t-elle avec l’OM ? Malgré un agent verbalement hyperactif l’annonçant tous les trois jours dans un nouveau club, la Louch’ est toujours là. Peu convoité, en raison de son âge notamment, son avenir proche pourrait finalement s’écrire à Marseille, au grand damne des inconditionnels de la « plus value économique » sur transfert. Au grand plaisir des amateurs de football que nous sommes.

-L’OM a Margarita, Rennes a Salma, mais Auxerre n’a pas Louise, qui n’a aucun lien de parenté avec Gérard Bourgoin.
-Gérard Bourgoin, grand pape de la volaille, est simplement titulaire d’un CAP. Lors des réunions du C.A. d’Auxerre, Guy Roux sera sûr d’avoir quelqu’un qui pourra l’aider à allumer une caftière électrique, à défaut de plaques à induction.
-L’abbé Deschamps, fondateur de l’AJA en 1905, n’a jamais été poursuivi pour amour immodéré des jeunes garçons.
-En 79, Guy Roux a le choix entre acheter Olivier Rouyer, ou une ferme. Prévoyant la crise économique, il investit dans la terre et achète la ferme, qui est depuis devenue la pagode, le centre d’entrainement de l’AJA. La crise est là, l’OM n’est toujours pas propriètaire de terrains où planquer son trésor de guerre.
-Si A=1, et Z=26, avec Auxerre, on obtient les nombres : 1-21-24-5-18-18-5. Or 21×24=504, 5+5=10, 10×18 = 180, 1×18=18. Et 504+180-18=666. Ce qui tend à prouver que Guy Roux a jeté un sort sur tous ses successeurs sur le banc : Santini et Fernandez ont déjà eu des malaises cardiaques, Fournier est prévenu.
-Le 09/08/2004, Mido est envoyé en cure à Merano, annoncé le lendemain par l’entraineur Anigo, qui dit alors de son joueur  » il fait preuve de beaucoup de volonté ces derniers temps et il s’est fixé pour objectif d’être prêt aux alentours du 28 août ». Gignac devrait donc bientôt être transféré à la Roma. En échange d’un visa pour Totti ?
– Auxerre-OM se jouera le 14-08-11 à 17h. Or, 14-8-11-17=-22, le « V » étant la 22ème lettre de l’alphabet, la porte reste ouverte à un départ de Valbuena.

Vous rigolez mais nous on rigole pas…

Le 11 Décembre 2010, les hommes de Didier Deschamps se rendent en Bourgogne pour affronter la terrible équipe d’Auxerre, la victoire en ligne de mire, afin de recoller au classement et de se rapprocher du leader lillois. La tâche ne semble pas insurmontable vue comme ça, mais il n’en sera rien, notamment grâce à un grand Freddy Fautrel.

Le match débute parfaitement. Rémy ouvre le score à la 8ème minute de jeu, et l’OM déroule, se procurant moultes occasions, mais ratant le break à plusieurs reprises. Les marseillais se dirigent vers un succès facile, du fait du manque de réaction d’un adversaire miné par les blessures et la dépression chronique de Jean Fernandez, leur entraîneur. C’était sans compter Freddy Fautrel, l’arbitre magicien qui fera un match d’anthologie. Non content de laisser sur la pelouse des auxerrois sanguinaires et notamment un Benoît Pedretti en mode boucher, ou Emile Louis, il accordera un pénalty plus que généreux aux bourguignons (Noël n’était pas censé arriver si tôt pourtant), se payant même le luxe d’expulser Stéphane M’Bia pour une position de dernier défenseur totalement inexistante. Le pénalty sera transformé, et les deux équipes rentreront au vestiaire sous un score de parité, totalement immérité.

L’homme du match, Monsieur Fautrel continuera sa technique secrète dite « Gilbert Montagné », en ignorant un coup de coude de Dudka sur Gignac, et un pénalty sur Lucho. Les olympiens, malgré leur infériorité numérique domineront de la tête et des épaules cette rencontre, mais la partialité ou l’incompétence crasse de l’arbitre les empêchera de remporter la décision. Bilan de la rencontre, la perte de deux points précieux, et de trois joueurs, Brandao et Cissé sur blessures, et M’Bia qui manqueront cruellement pour le match contre Lyon. Franchement, vous rigolez ? Mais nous on rigole pas !

http://www.youtube.com/watch?v=S7S3YLlbk4E

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CR OM 2-2 Sochaux : Ca fera 2 points en moins à la fin


Avant-match : Didier Deschamps l’a dit, répété, et martelé jusqu’au traumatisme crânien : en fin de saison, chaque point pris (ou non) s’avère déterminant. Pour reconquérir un titre de Champion perdu lors d’un exercice précédent ponctué d’erreurs défensives et de manque de réalisme offensif, l’OM sait donc parfaitement qu’il est plus que souhaitable de réussir son début de saison.
Et ce coup-ci pas d’excuse : cette intersaison a été sereine, la préparation s’est plutôt bien passée, et l’effectif définitif s’est dessiné très vite, à un Lucho prés peut-être. L’objectif est par conséquent clairement la victoire, histoire de ne pas laisser la concurrence prendre de l’avance. Le tout, face à une formation doubiste ayant démontré ses qualités l’an passé mais semblant à la portée d’un prétendant au titre.

Les équipes :

OM : Le Trou de la Sécu – Habib Beye 2011 – Le Pichichi – Saoulé Man – Porte Ouverte – Papa Longues Jambes – Le Métronome en arythmie – Un grand joueur – Morgan sans Kévin – Le Meilleur Marseillais depuis 6 mois – Lâche-Rien (même pas la balle).

Sochaux: 10 mecs de L1, et Marvin Martin.

Conditions de jeu : Marseille joue en orange/code-barres et Sochaux en blanc. Nous vivons décidément dans un monde de merde.

L’acte 1 : Une belle entrée en matière

Exactement comme à Tanger lors du Trophée Des Champions, L’OM réalise dix premières minutes d’excellente facture, caractérisées par une possession largement favorable, une maîtrise physique et technique dans l’entre-jeu et une très bonne circulation du ballon. En termes d’occasions, cela se traduit dés la 2éme minute par une occasion de Rémy : servi par une merveille de louche distillée par un Lucho omniprésent dés le début du match, il perd son duel face au portier sochalien. L’OM multiplie les incursions, mais les Lionceaux manifestement timorés, finissent par sortir la tête de l’eau. Sans se montrer véritablement dangereux, ils s’efforcent de jouer en contre, laissant la possession à l’OM mais ressortissant rapidement le ballon, avec un bon Martin intelligent tant dans ses déplacements que dans la transmission.

Pour autant, les Marseillais continuent à se procurer des opportunités, notamment par Rémy et surtout André Ayew, qui servi de la tête par Lucho, loupe une occasion en or en foirant son extérieur pied gauche à la demi-heure de jeu. C’est paradoxalement au moment où les débats tendent à s’équilibrer que l’OM va ouvrir la marque : sur un ballon contré aux 20 mètres, El Commandante, dans tous les bons coups, armes une superbe volée qui termine sa course coté droit dans les fillets d’un Richert impuissant. 37ème minute. 1-0. Un score récompensant logiquement la bonne mi-temps marseillaise, et un public donnant de la voix. Les phocéens sont à deux doigts de doubler : après une course Thierry Henriesque, Rémy dribble Teddyboy mais ne parvient pas à redresser son tir. A la mi-temps, Marseille mène mais n’est pas à l’abri, malgré plusieurs situations nettes.

L’acte 2 : Les fantômes de la saison dernière sont de retour

Même si Sochaux essaye de reprendre l’initiative dés l’entame de la seconde période avec notamment une frappe de Martin, l’OM débute cette mi-temps comme il a terminé la précédente, tambours battant, et se procure une énorme occase : Sur un centre de Fanni, plus entreprenant offensivement que d’habitude, Lucho reprend du droit. Son tir, dévié par Richert, échoue sur le poteau ! Malgré une nouvelle tentative d’Amlfiano quelques minutes plus tard, on tient certainement le tournant du match avec ce doublé avorté. Car à l’heure de jeu, les olympiens lèvent le pied, à l’image de la doublette Cheyrou-Diarra , pourtant convaincante jusqu’ici. Pire, ils perdent leur emprise sur le match, qu’ils troquent contre une fébrilité générale qui a fait de multiples dégâts l’an passé. La sanction est immédiate : sur son premier véritable tir cadré, Sochaux égalise par l’excellent Marvin Martin.

On retrouve cette désagréable impression que la moindre offensive adverse peut aboutir à un but, Mandanda trouvant manifestement saugrenue l’idée de faire son travail. Quant à Mbia, pourtant si prompt à faire le kéké à proximité de sa propre surface, il semble être tétanisé à l’idée de gagner un duel ou d’aller au contact. Seul Diawara, dont beaucoup attendaient une contre-performance, se montre tranchant défensive. Ça ne suffit pas, l’OM n’y est plus, et le deuxième but doubiste, inscrit à la 70éme par un Noguiera débarrassé de toute opposition d’une défense complètement à la ramasse, est une punition méritée. Comme l’an dernier, après s’être mis tant de fois en difficulté tous seuls, les Marseillais vont réagir. Il égalise dans la foulée par Rémy, reprenant d’une jolie tête un corner bien tiré de Valbuena, ce qui constitue un petit miracle. Ensuite ? Eh bien l’OM va pousser plus ou moins habilement, pour rattraper ses conneries.

Les hommes de Deschamps se procurent quelques opportunités mais ne sont pas assez tranchants. Lucho trouvera tout de même le temps de se signaler par un dernier enchaînement contrôle-frappe de grande classe, à 10 minutes de la fin, mais le mal est fait : Marseille concède ses deux premier points, et en concédera encore beaucoup si l’équipe continue à offrir sans cesse des munitions à ses adversaires en connaissant des périodes de flottements totalement incompatibles avec les ambitions d’un prétendant au titre. Voire au podium, si la L1 était un poil plus relevée. Alors certes, l’OM a montré un visage très séduisant par séquences. Mais les deux points perdus ne pourront pas être récupérés, et une réaction est plus qu’attendue dés dimanche prochain à Auxerre.

Ce qu’on a aimé :

La relation entre un Lucho étincelant et un Loïc Rémy qui, continuant sur sa lancée de la fin de saison dernière, pourrait bien s’imposer comme LE joueur majeur de l’OM cette saison. The killer inside him ?
Le caractère dont a fait preuve l’équipe une fois de plus et qui lui a permis d’égaliser ; bien qu’elle ce soit mise en difficulté toute seule.
Les séquences collectives marseillaises de qualité, notamment en début de match, avec de la justesse dans les enchaînements, et une maîtrise physique prometteuse.
La bonne rentrée de Kaboré, qui a dynamisé le milieu de terrain.
Marvin Martin, deux tons au-dessus des autres. Le 812éme successeur déclaré de Zidane serait-il le bon ?

Ce qu’on a pas aimé :

La passivité et l’attentisme de la défense phocéenne, criants sur les deux buts encaissés, avec en point d’orgue le but « j’ai-débranché-la-manette-2-sur-PES » de Nogueira, après que Boudebouz a eu le temps de rater un geste technique avant d’adresser une passe qui n’airait jamais dû être décisive.
Le fait que ce match ressemble à s’y méprendre aux rencontres qui nous ont fait perdre le titre en fin de saison dernière, la fébrilité se mélangeant au manque d’efficacité.
Les difficultés que risquent d’engendrer le départ de Lucho, compte-tenu de son importance dans l’animation offensive.
Le fait que chaque tir cadré adverse soit un but potentiel, comme lors du Trophée des Champions. Mandanda nous fera sans doute gagner des points cette saison. Mais combien nous en fera-t-il perdre ?
La frappe lointaine complètement stupide de Mathieu Valbuena

Ce qu’on a vu :

Lucho, le grand bonhomme du match, a beau être sur le départ, il reste très impliqué dans la vie du groupe. La preuve : il a pris l’initiative de customiser les murs du vestiaire olympien.


On a retrouvé l’avenir de Steve Mandanda en Equipe de France


Apparemment, le PSG avait envoyé un émissaire au Stade Vélodrome

 
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OM 2-2 Sochaux: les notes du stade.

Pour la première de la saison, le match fut plutôt agréable. On a assisté à l’une des plus belles mi-temps de ces derniers mois avec un Lucho très en forme. Malheureusement nous avons encaissé notre 5eme et 6eme but en deux matchs. Un constat plutôt alarmant, qui contraste avec les 7 buts marqués. Les notes new génération de ce match branché sur courant alternatif.

Le all star : Lucho
C’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur… Pour Lucho c’est au moment de son départ que l’on s’aperçoit (ou que l’on se rappelle) de l’influence qu’il peut avoir sur un match. Deux ouvertures somptueuses d’entrée de match, un but du gauche en volée, un poteau dès l’entame de la seconde période… Il s’est montré disponible et précis. A l’image de l’équipe, il a eu un coup de mou à partir de la 50eme, puis à fini le match sur un bon rythme. Allez on trouve un appartement près d’un commissariat et on en parle plus!

Le bourricot : M’bia -Morel *
J’aurais pu parler de la défense en générale, mais l’axe gauche fut particulièrement inquiétant. Sur le premier but, Fanni se fait prendre dans le dos d’une longue transversale, Martin complètement seul dans la surface ajuste Mandanda. Sur le second but, Morel se fait prendre dans le dos, puis laisse une vingtaine de minutes à son vis à vis pour faire le bon choix dans son centre, qui trouve un partenaire seul à l’entrée de la surface. Ajoutez à cela des relances dans l’axe pour M’bia, des contrôles et passes ratées pour Morel. Et vous avez la recette pour prendre prendre 6 buts en 2 matchs.

Mandanda :
2 tirs, 2 buts. Pour plus de commentaires, se référer au match précédent.

Fanni
Le meilleur des 4 défenseurs ce soir. Il a effectué quelques belles montées, et à part sur le premier but, ou il laisse de l’espace à son vis à vis, il n’est pas ridicule.

Diawara
D’un côté il fait une bonne intervention pleine de vivacité, de l’autre il va faire une relance zubardesque enchaîné d’une faute plein axe. Voila le résumé de son match alliant de bonnes interventions, à d’autres moins bien senties.

M’bia (voir plus haut)

Morel (voir plus haut)

Diarra
C’est ce que l’on attend de lui. Suppléé par une bonne défense, son match aurait pu être parfait. Quelle merveille de récupération enchainé d’un double contact qui ammène le premier but!

Cheyrou
Le grand gaillard à côté de lui l’aide beaucoup. Leur association va devenir intéressante. Sinon bon match de Benoit qui a parfaitement tenu son rôle.
remplacé par
Kaboré (non noté)
Très peu de temps pour se mettre en valeur.

Amalfitano Très vif, et en jambes. Entre lui Cheyrou et Lucho, les amoureux du touché de balles vont être ravis. Positionné à droite, il a cependant souvent repiqué dans l’axe. De bons débordements, et très peu de déchets techniques.
remplacé par
Valbuena
Un corner réussi et c’est tout. Une frappe de 40 mètres qui a failli surprendre… personne.

Lucho (voir plus haut)

Ayew
Beaucoup moins en forme qu’à l’habitude. A trop tardé à passer son ballon sur certaines phases. Rien de catastrophique. Remplacé par son frère.

Remy
Il a de nouveau marqué. Bien en jambes, il s’est crée quelques occasions notamment grâce à Lucho. Il a péché dans la finition par deux fois, notamment en début de match, et lors d’un face à face ou il dribble le gardien, mais en bout de course, il ne parvient pas à redresser.

Arbitrage
Rien à dire, un arbitrage correct.

Adversaire
Totalement dépassé en première mi-temps, ils ont trouvé les ressources pour nous mettre en difficulté, grâce à Maiga et Martin en forme.

Ambiance L’absence de Ganay ne s’est pas trop faite ressentir.
Un gros point noir niveau sécurité du côté du Virage Nord. Un couloir long de 800 mêtre ou 14000 supporters sont entassés dès la fin du match. Résultat: tout mouvement de foule, ou autre, conduira forcément à un drame.

Pour un premier match de la saison, tout n’est pas à jeter. Au contraire, certaines phases offensives ont étés rondement menés. Une fois ces erreurs défensives corrigés, et la préparation d’avant saison encaissée, cette équipe pourrait en surprendre plus d’un.

 
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VA-OM: à nous le Kadirico!

Performant sans être rassurant, l’OM retrouve une vielle connaissance qui ne lui réussit pas vraiment. Objectif: une 3ème victoire de rang et laver un affront. Non, pas ça.
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Sochaux must go on !

Bienvenue en L1 champagne

Les vacances furent longues et pour une fois peu agitées du côté de Marseille. Un recrutement bouclé illico-presto, une direction d’un calme olympien malgré les débuts chaotiques, pas d’histoires, de sexe ou d’alcool… Oui-oui joue au football en quelque sorte !
Les traditionnels matchs amicaux ne donnèrent pas plus de frisson à des supporters marseillais frétillants d’impatience, tout juste la satisfaction de voir Diarra jouer enfin sous son nouveau maillot. Et puis vint le trophée des champions ! Un scénario invraisemblable, des buts à la pelle, quelques arrêts respiratoires et au final une victoire aussi inespérée qu’improbable face à l’équipe à la mode. Qu’on se le dise, la saison 2011-2012 sera placée sous le sceau de la farandole de buts, et à priori aussi des arrêts cardiaques fréquents si le challenge est à chaque fois de remonter une cascade de buts…
Candidats au titre déclaré, l’OM sera à priori tranquille pour se débarrasser d’un Lyon qui ne rugit plus des masses ou d’un Lille qui a plus perdu en qualité qu’elle n’en a gagné. Tout est réuni pour terminer tranquillement en tête des clubs des pauvres, bien calé à la 2ème place, celle là même qui assure une place en LDC sans avoir à payer les primes qui font tant mal aux fesses des dirigeants. Parce que la L1 ne sera peut être plus la bonne Ligue 1 de Papa, peuplée de Rabesandratana, de Pouget, et de Bakayoko, ces joueurs plus risibles que talentueux. La L1 abrite maintenant la terreur des bacs à sable, le nouveau jouet des émirs du pétrole qui ont montré que l’expression française « l’eau coule du robinet » n’était pas qu’une expression. Les temps changent, le football avec eux… même en L1. Cela n’empêchera tout de même pas de voir se dérouler la 1ère journée face à Sochaux, une équipe de 11 mecs ne valant peut être pas à eux tous 45 millions mais qui jouent quand même au foot, n’en déplaise aux riches. Et puisque l’OM peut en coller 8 à Manchester, ou presque Manchester, on peut en moins en coller 7 aux lionceaux.

Porter les couleurs de son club, et avoir la classe, c’est possible.

Les supporters de l’OM ne le savent peut-être pas, mais ce sont de sacrés veinards. Tous les ans, Adidas les gâte en leur proposant un nouveau maillot tendance, qu’ils pourront porter fièrement pour toutes les occasions. Après le maillot orange en partenariat avec la DDE et le ministère de l’intérieur, qui a permis de sauver bon nombre de vies sur les routes, le maillot à Jacquard pour aller voir mamie une fois l’an, et se rappeler à son bon souvenir avant qu’elle ne nous rende un dernier service en mourant, le maillot noir en hommage au Sénégal afin de plaire aux associations antiracistes qui auraient pu s’émouvoir que les couleurs de l’OM soient un peu trop exclusives, voici le plus beau d’entre eux, le maillot orange à code barre.

La dernière création d’Adidas ouvre des opportunités phénoménales. Pour commencer, comme nous l’apprend le site officiel, il symbolise la lutte contre l’intolérance, et consacre la mixité sociale de la ville cosmopolite de Marseille. Il est vrai que ce maillot ne peut être qu’un vecteur de tolérance, pour plus de respect envers les supporters aveugles ou leurs cousins daltoniens qui ne se rendent pas compte des limites de leur goût vestimentaire. Ils se sentiront moins seuls, merci pour eux. Il ne faut par contre, pas avoir peur de passer pour un clown.
Et comment passer sous silence le message revendicatif contre la société consumériste dans laquelle nous vivons ? Les codes barres pointent du doigt les excès des stratégies marketing n’hésitant pas à prendre les clients pour des pigeons au risque de bafouer toute une histoire et tradition. Très courageux de la part d’Adidas qui ne craint pas les conséquences d’une telle prise de position.

Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Trois maillots, ce n’était pas assez pour une saison. Que se serait-il passé si les stocks avaient été subtilisés par le banditisme marseillais ? Adidas a trouvé la parade, il a créé un maillot spécial supporter, jaune fluo, véhiculant les valeurs pastis et soleil de la cité phocéenne. Voilà qui est poétique !

Vivement le maillot jaune devant, marron derrière, pour illustrer le génie des designers d’Adidas.
Mais là tu me pourrais me dire, et ailleurs ? Ben c’est pas mieux…

Tu es mon autre

Quelques bribes de matchs par ci par là, une gueule de jeune collégien, Jordan pointait déjà le bout de son nez en fin de saison dernière, saison qui avait été éclaboussée par le talent du grand frère André. Les semaines passent et le petit prend du galon. Dans un rôle de remplaçant de luxe, il a su démontrer lors du match face à Lille et lors de la confrontation mancunienne qu’il n’avait rien perdu de son talent, bien au contraire. Frais, disponible, joueur, réaliste, provocateur, le dernier de la fratrie Pelé pourrait bien être le « X factor » de la saison marseillaise. L’OM pourrait tenir là un des premiers vrais attaquants digne de ce nom, formé au club, depuis des décennies.
Deschamps ne s’y est d’ailleurs pas trompé en annonçant clairement que le petit ne serait pas en reste cette saison. Même si la recherche d’un attaquant de « renom » reste toujours d’actualité, l’empressement n’est pas aussi grand depuis la confirmation du talent de Jordan.
Dans un contexte marseillais de porte monnaie en peau de hérisson, nouveau stade et absence de puis de pétrole dans la méditerranée obligent, l’éclosion de la Ayew connexion est une vraie bouffée d’oxygène pour les amateurs de foot et surtout les amateurs de l’OM.
Puisses-tu grandir minot, et le plus longtemps à l’OM.

Chers amis sochaliens -oui, on ne peut être qu’ami avec vous, supporters sochaliens, vu les couleurs de votre stade à chacun de nos déplacements à Bonal- vous auriez pu avoir la joie et l’honneur d’inaugurer le nouveau parcage visiteur du stade Vélodrome.
Pour faciliter votre voyage et votre séjour chez nous, nous vous avions préparer quelques conseils malins extrais du routard édition Euro2016 :

Marseille est une ville de voiture, les places de parking sont donc difficiles à trouver, c’est pourquoi nous vous conseillons, si vous arrivez par l’A7, un parking bucolique Porte d’Aix, peu onéreux, gardé 24/24 par de très jeunes employés dévoués.
De là, pour vous rendre au stade, rien de plus simple : suivez la ligne jaune de Pastis tracée par Malville, comme tous les chemins, elle mène toujours au stade.

Arrivés au stade en avance, vous pourrez admirer l’ouvrage d’art de Martin Bouygues, tout en pelleteuses, acier déchiré et aération du stade (date de fin des travaux : 2025 selon le calendrier des ouvriers locaux). Sur votre parcours, vous aurez plein de coins de collecte de déchets facilement identifiable pour y déposer vos canettes de 88 Navigator et emballages de sandwich-saucisson à l’aller, et mouchoirs pleins de larmes au retour.

Marseille est une ville ouverte au monde, alors n’ayez pas peur, et si à la dernière minute Thiriez décidait que non, finalement ce serait trop dangereux d’avoir des Sochaliens au stade, n’hésitez pas à vous balader en ville, des animations y sont souvent tenues, notamment à l’aide d’ancre d’amarrage.

En espérant que vous n’êtes pas trop déçus de ne pas vivre tout ça dans la communion de l’amour du football et du beau jeu.

Démarrage en fanfare ?

Donné favori naturel du championnat selon les joueurs de L1, l’OM débute sa saison face au FC Sochaux Montbelliard, qui a certes perdu son entraineur charismatique, mais qui a su gardé la plupart de ses joueurs clés dont Marvin Martin (MM pour les intimes). Ce dernier vainqueur du jeu concours annuel ‘’ A la recherche du nouveau Zidane’’ un soir du 12 juillet … heu non pardon du 06 juin 2011 devrait être l’atout principal des lionceaux cette saison.

Le recrutement efficace réalisé très tôt par l’OM devrait permettre (cette fois) aux olympiens de lancer leur saison et de prendre les 3 points face aux doubistes peu à l’aise à l’extérieur l’an dernier.

Pronostic : Victoire écrasante 2-1

MM le nouveau ZZ ?

Marvin Martin est l’un des principaux artisans de la belle saison 2010/2011 du FC Sochaux.
Meilleur passeur de L1 avec 17 passes, et désormais affectueusement surnommé MM, il sera cette saison encore le principal atout des lionceaux. Auréolé d’une première sélection zidanesque selon certains « spécialistes », il est parti pour rester une saison de plus dans le doubs ce qui n’est certainement pas plus mal sa jeune carrière de future ZZ.
Avec ses potes chipmunks, il peut confirmer et aider son club à accrocher une nouvelle place européenne.

On n’aurait pas dit mieux…

Merde que voulez vous de plus ? Vous n’allez pas nous faire chier pour ce club de bouseux et ses 400 supporters qui ne pourront pas voir la défaite de leur club qui aurait du lâcher Martin qui appartient à l’élite du foot français ? On vous donne le droit de rêver 38 journées par an, faites pas plus chier… J’crois qu’c’est clair non ? @ Alain formais, planète sochaux

« Service après vente des matchs de merde dring » :
Citation (Pépé @ 03 Aug 2011, 19:17) Ça nous manquait de nous faire enculer, que veux-tu.
Sauf ton respect de modo, t’avais qu’à venir aux soirées ! @ sochalo-parigo, planète Sochaux

Addicted

Je m’en bats les steaks que la Ligue1 soit pourrie, qu’on voit que des 0-0 et que l’OM joue mal, ça MANQUE TROP ! Olympien, omlive.com

« Quatrième dimension » :

Ouais, leur match nul contre Nancy me fait très peur. @ Fennec, omlive.com

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Article lu 1323 fois, écrit le par bibpanda dans Avant-match | Commentaires fermés sur Sochaux must go on !

CR OM 5-4 Lille : C’est ça l’OM.

Avant-match : L’OM et LOSC arrivent à Tanger avec derrière eux des prestations mitigées durant leurs matches amicaux respectifs. Au coup d’envoi elles présentent un visage relativement attendu. Valbuena, blessé aux côtes la semaine passée, laisse son couloir droit à Amalfitano, entraînant la titularisation de Lucho au milieu de terrain. Du côté lillois, les recrues Basa, Pedretti et Payet sont alignés d’entrée.

Les équipes :

OM : Mandanda – Fanni, M’Bia, Diawara, Morel – Diarra, Cheyrou, Lucho – Amalfitano, Rémy, A.Ayew.

LOSC : Landreau – Debuchy, Basa, Chedjou, Béria – Mavuba, Balmont, Pedretti – Hazard, Sow, Payet.

Conditions de jeu : Il fait chaud à Tanger, dans ce beau stade flambant neuf de 45000 personnes. En pleine préparation physique, on se dit que les joueurs vont souffrir et un match fermé s’annonce. Raté.

Le résumé :

Les marseillais entament très bien la partie. Dès la 2ème minute, un ballon mal renvoyé par la défense lilloise permet à Amalfitano d’envoyer une superbe demi-volée sur le poteau d’un Landreau battu. Dans la continuité Lucho reprend le ballon et oblige ce même Landreau à une belle parade. Sur le corner qui suit, la tête piquée de M’Bia est une nouvelle fois claquée par Landreau. Wahou. En 3 minutes l’OM vient d’effacer les doutes de ses supporters sur sa capacité à se produire des occasions. Pour le moment.
Car les ardeurs marseillaises vont être rapidement douchées. A la 8ème minute, sur un coup-franc concédé par Morel, Hazard trouve Balmont à l’entrée de la surface, dont le tir vient se loger au ras du poteau droit d’un Mandanda qui n’a pas encore touché le ballon.
Les marseillais vont alors accuser le coup pendant de longues minutes, laissant la possession du ballon aux lillois et se contentant de resserrer les lignes et durcir le jeu. Ils vont sortir la tête de l’eau petit à petit, et Rémy, sur un beau centre de Fanni, fait à nouveau briller Landreau sur sa tête plongeante.
La mi-temps est atteinte sur ce score de 1-0 pour les lillois au terme d’une période rythmée et marquée par les arrêts du portier lillois face aux tentatives olympiennes. Le LOSC a marqué sur sa seule occasion, Mandanda n’ayant quasiment pas touché le ballon durant 45 minutes.

A la reprise les marseillais continuent de développer quelques beaux mouvements collectifs mais pêchent encore et toujours dans la conclusion, enchaînant les centres ratés et les frappes à côté.
Et puis tout à coup le trou noir. Les lillois mettent le pied sur le ballon et la main sur le match, dominant aisément les débats au milieu de terrain notamment face à un Diarra que l’on attendait à un tout autre niveau. Et c’est logiquement qu’au terme d’une belle action, Hazard offre, à l’heure de jeu, une amputation rénale à Diawara et le second but à son équipe, d’une frappe entre les jambes de Mandanda (qui n’a toujours pas touché le moindre ballon).
Deschamps décide alors de changer ses plans et envoie sur la pelouse Jordan Ayew et Kaboré à la place d’un Amalfitano qui a fait ce qu’il a pu à un poste qui n’est pas le sien et d’un Cheyrou pas franchement transcendant.
Les marseillais tentent de repartir vers l’avant mais s’empêtrent dans la défense lilloise, sans solution, sans mouvement. Et au moment où on s’y attend le moins, A.Ayew, servi dos au but par Lucho, se retourne et trompe un Landreau pour une fois pas irréprochable. L’espoir renaît côté marseillais. Pendant 30 secondes.
Car sur l’engagement et face à une défense marseillaise apathique, Obraniak sert idéalement Sow dans la profondeur, qui ne se fait pas prier pour convertir le 3ème tir cadré lillois en but. A 20 minutes de la fin l’OM est donc mené 3 buts à 1, et on ne voit pas bien comment ils pourraient revenir dans un match qu’ils ont semble-t-il lâché, mentalement et physiquement.
Et pourtant.
A six minutes de la fin, un gros travail de Jordan Ayew au sein de la défense nordiste permet à Morel de tromper Landreau d’une belle frappe sèche de l’entrée de la surface. Sur l’action qui suit, Lucho dépose un amour de ballon sur la tête de Loïc Rémy. 3-3. L’OM revient de loin.
On se dirige alors vers la séance de tirs au but quand, à la 90ème minute, Chedjou décide de montrer au jeune Ayew ses qualités de judoka. Elles sont indéniables, et le camerounais est récompensé par un carton rouge et un pénalty. On reste en famille et c’est André qui se charge de prendre à contre-pied Landreau pour offrir la victoire à l’OM. Enfin pas tout à fait.
Parce que ce match à décidé de basculer dans la légende, Basa profite d’une nouvelle approximation de la défense marseillaise et d’un Mandanda très en forme niveau sortie fantôme et arrêt des yeux pour remettre les deux équipes à égalité à la 92ème. 4-4, pour ceux du fond qui ne suivent pas.
C’est alors que la partie passe de la légende à l’irréel. On joue la 94ème minute, Jordan se bat, comme d’habitude et cette fois avec le ballon, et rentre en force dans la surface lilloise. Pedretti tend sa jambe puis la retire ; trop tard. Jordan est déjà à terre et l’arbitre désigne à nouveau le point de pénalty. Les lillois sont furieux et Diarra décide, on ne sait pas trop pourquoi, de venir foutre le bordel au milieu de tout ça. Dans la confusion, André ne tremble pas et offre le 5ème but et la victoire finale aux marseillais.

La partie se termine dans un climat tendu qui verra les lillois boycotter la cérémonie finale, désabusés par des décisions arbitrales qu’ils jugent contestables. C’est leur droit, mais se comporter comme les premiers lyonnais venus n’étaient peut-être pas la meilleure image qu’ils pouvaient donner.
Cela n’empêche pas les marseillais de fêter ce Trophée des Champions qu’ils conservent donc, au terme d’un match loin d’être parfait, mais qu’ils auront certainement fait rentrer dans l’histoire du club.

On a aimé :

La qualité de frappe d’Amalfitano

Si il n’a pas semblé très à l’aise à un poste d’ailier droit qu’il n’avait pas occupé depuis de longs mois à Lorient, la recrue Amalfitano a démontré une qualité technique très intéressante, et notamment sur ses frappes au but. Sa demi-volée en début de match était un modèle du genre, tout comme sa tentative déviée au dernier moment en milieu de 1ère période. Face à des défenses regroupées, cette capacité à aligner de l’extérieur de la surface pourrait offrir une solution supplémentaire au secteur offensif marseillais.

Les enchaînements offensifs intéressants

Ou comment apporter la preuve qu’il ne sert à rien de tirer des conclusions des matches amicaux. Quelques jours après des rencontres poussives, l’OM a offert à ses supporters une première période de grande qualité dans l’animation offensive, proposant des enchaînements et des mouvements que l’on n’avait plus vu depuis quelques mois. Il n’aurait finalement manqué que la conclusion, la faute en grande partie à un Landreau longtemps impérial.

L’entrée de J.Ayew

Sur la lancée de sa fin de saison, le jeune frère Ayew a effectué une entrée en jeu de très bonne qualité et qui a fait basculer la rencontre du bon côté. Remplaçant Amalfitano à l’heure de jeu, il décale Morel sur le deuxième but de l’OM et surtout obtient les deux pénaltys en fin de rencontre ! Sa vitesse et sa hargne, lorsqu’elle est concentrée sur le jeu et non les joueurs, font de lui un joker qui pourrait se révéler décisif pour dynamiter des défenses fatiguées en fin de rencontre.

L’interview kamoulox de MLD à la mi-temps

Au départ, quand on l’a vu apparaître à l’image, on a flippé qu’elle fonde sous le soleil marocain. Et quand on l’a entendu on a flippé tout court. Si quelqu’un a compris ce qu’elle a raconté, qu’il se manifeste.

On a pas aimé :

Le secteur défensif.

Alors qu’il devait être la base de l’équipe cette saison, le secteur défensif a montré de très inquiétants signes de fébrilité face aux attaquants lillois. Si Fanni s’en tire (pour une fois) plutôt bien et Morel sauve sa pauvre prestation défensive par son but et une présence offensive intéressante, il y a deux individualités qui ont largement pêché ce soir.
En premier lieu, Souleymane Diawara est apparu totalement à côté de la plaque. Facilement débordé par Hazard sur le second but lillois, il couvre Sow sur le troisième. Il a affiché un lenteur et une lourdeur déjà aperçu la saison dernière et qui ne présage rien de bon pour la saison à venir.
En second lieu Alou Diarra. Recruté pour apporter sa présence au milieu de terrain et soulager Cheyrou et Lucho des tâches défensives, il a été transparent durant 94 minutes. Peu mobile, il a été loin d’être le premier rempart défensif attendu par tous, laissant la défense centrale livrée à elle-même. On espère qu’il va rapidement retrouver son niveau d’il y a deux saisons.

On aimerait bien :

Que Diawara remette ses gants. Il se pourrait, à la vue du match, que toutes ses forces soient restées à l’intérieur.
Que Mandanda remette ses gants. Ce n’est pas évident pour un gardien de ne pas pouvoir toucher le ballon…Comment ça il les a déjà ?

 
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Trophée des Champions : les notes

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L’OM sera toujours l’OM… Mené 3-1 à quelques minutes de la fin, l’équipe marseillaise s’impose finalement…. 5-4 après une fin de match surréaliste et une soif de victoire toujours intacte. Préparez vos défibrillateurs pour la saison à venir !

Le all star : Ayew
Encore lui et toujours lui. Ce garçon est le vrai boss de l’OM. Il marque ce soir le but qui relance l’OM et prend 2 fois ses responsabilités en tirant les 2 pénaltys. On le rabâche mais ce joueur est un grand !

Le bourricot : Diarra
Si,si, il a joué ! Il y en avait beaucoup des bourricots pour ce match mais son statut de capitaine de l’EDF lui permet de remporter le titre haut la main. La mobilité d’une grue, la hargne d’un hérisson, n’en jetez plus, Alou est toujours à son niveau bordelais de la saison dernière

Mandanda :
4 tirs 4 buts et rien d’autre, ça fait peur, surtout que l’excuse du manque de fraîcheur ne marche pas pour lui.

Fanni
Un des meilleurs défenseurs ce soir. Propre défensivement, il a souvent tenté d’apporter offensivement avec de la réussite la plupart du temps. La saison pourrait être longue pour Azpi…

Diawara
Heureusement qu’il a arrêté la bibine parce qu’on ose à peine imaginer ce que ça aurait été dans la cas contraire. Peu inspiré dans son placement, il a su intervenir rigoureusement de temps à autre avant de se faire enrhumer par Hazard sur le second but lillois. Mais rassurons nous, N’koulou est tapi dans l’ombre !

M’bia
Comme son compère, faible.

Morel
Offensivement, il n’a pas grand chose à envier à Taiwo, en témoigne sous nouveau but sous le maillot marseillais. Défensivement, non plus malheureusement…

Diarra (voir plus haut)

Cheyrou
Pas le meilleur Cheyrou que l’on ait connu mais pas le pire non plus.*
remplacé par
Kaboré
qui n’a pas fait pire

Amalfitano
On sent que ce garçon a vraiment du talent et qu’il pourrait apporter beaucoup. Mais positionné ce soir sur le côté droit, poste qu’il n’a plus occupé depuis un an, il a été à la peine pour peser sur le jeu. Ses quelques recentrages ont laissé entrevoir de belles choses.
remplacé par
Jordan Ayew
qui n’a pas perdu de temps pour se mettre dans le rythme. Beaucoup plus alerte que celui qu’il remplaçait sur le côté droit, il provoque les deux pénaltys. Il est frais ce garçon !

Lucho
Le Lucho de la 1ère période peut partir. Celui qui délivre une passe décisive à Ayew et un caviar à Rémy est ardemment prié de rester bien au chaud à l’OM !

Ayew (voir plus haut)

Remy
Il a fait feu de tout bois en première période, se créant plusieurs occasions non concrétisées, la faute à un grand Landreau. Plus discret en seconde période, il marque le but de l’égalisation qui mène finalement l’OM vers la victoire.

Arbitrage *non noté*
Difficile de noter objectivement l’arbitrage de ce soir. Les 2 pénaltys font évidemment plaisir en tant que marseillais mais dans le cas inverse, nous aurions été les premiers à crier au scandale, peut être à juste titre. Les arbitres français peuvent dormir sur leur deux oreilles.

Adversaire
Très attentiste en première période, les lillois ont eu le bonheur de marquer sur leur seule occasion. Pas vraiment plus entreprenants en seconde, ils ont pu compter sur leurs individualités pour prendre le large. Mais à force d’attendre, il arrive que le coup de bâton tombe… et il est tombé. Il faudra tout de même encore compter sur eux la saison à venir

La victoire est au bout et c’est un nouveau titre dans l’escarcelle. Il ne faudra néanmoins pas oublier les errements défensifs de la « garde noir » de l’OM, le trou de 20 en seconde période qui aurait sonné le glas de l’équipe phocéenne dans un match normal, avec un arbitre normal.
Du très gros boulot avant la réception de Sochaux le 6 août 2011.

 
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