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CR LOSC 3-2 OM De nombreux motifs d’espoir malgré la défaite

Avant-match : Invaincus cette saison et comptant déjà trois points au compteur, l’OM se déplace chez l’ogre Lillois, champion sortant, avec humilité mais bien décidé à jouer crânement sa chance, chaque point grappillé étant un pas de plus fait vers le maintien.
Les équipes :

OM : Le Géranium souriant – Longues Touches – Footballeur Sans Permis – Fané – J’ai remis Morel faute de mieux – Le Leader Price – Ben et Peanuts- Football Jacking – Tournicoti – Sa Majesté Hatem Ayew – Rémy sans cheville

Lille : Le Real de Barcelone United.

Conditions de jeu : Martine Aubry croit en ses chances

Le résumé :

Malgré un Steve Mandanda en état de grâce (il est parvenu à un arrêter un tir adverse!), le LOSC a ouvert la marque par Moussa Sow, le génie sénégalais qui file des érections au board de Manchester City, qui a finalement dû se rabattre sur un modeste Argentin cet été. Ce but imparable est anecdotique, puisque l’important dans le football, c’est bien évidemment de réaliser des enchaînements prometteurs et non pas de marquer. Les Marseillais ont selon ce principe démontré qu’ils étaient des winners en puissance.

Mieux, grâce à un Mathieu Valbuena stratosphérique, impressionnant de discipline tactique, d’intelligence de jeu et de justesse tout au long de la rencontre, et ayant choisi malgré son immense talent de rester un an de plus dans son club de cœur, les Olympiens vont égaliser puis prendre l’avantage grâce à deux buts d’une orthodoxie rare, qui ne doivent rien à Eden hasard ni à la chance.

A cet instant du match, même si l’on ose pas trop y croire, on se dit qu’il est peut-être possible de réaliser un exploit fou et de ramener un point du déplacement dans le Nord.

L’OM s’est illustré par un état d’esprit exemplaire et à saluer. Appliquant à la lettre les glorieux principes du sport si chers à Pierre de Coubertin, ils se sont efforcés de participer au match, en permettant à tout le monde prendre part à cette fête où la victoire était de toute façon secondaire.

Ainsi, qu’importe que Marseille ait fini comme on pouvait s’y attendre par craquer et par perdre le match face à la maestria des génies de Villeneuve d’Ascq : ils n’auront finalement encaissé que trois buts, et perdus avec un seul but d’écart, ne cédant qu’en fin de match, ce qui est une belle leçon d’abnégation. Surtout, la présence dans l’équipe phocéenne d’un meneur de jeu autiste, d’une défense centrale souffrant de déficience visuelle, d’un arrière gauche et d’un avant-centre sur une jambe, mais aussi d’un tétraplégique et d’un obèse sur le banc des remplaçants constitue un formidable message de solidarité et d’espoir dépassant largement le football.

Le charismatique capitaine marseillais, qui connaît sans doute actuellement la meilleure période de sa prometteuse carrière, arborait d’ailleurs à l’issue du match un sourire radieux qui en disait long sur la légitime fierté qui animait l’ensemble de l’entité OM. Le surprenant Didier Deschamps semble bel et bien être capable de compenser son manque criant d’expérience du plus haut niveau par un enthousiasme sans bornes, qui insuffle à son groupe un mental à tout épreuve, en dépit du départ de on leader incontestable, Fabrice Abriel, survenu cet été.

Marseille confirme son début de saison encourageant, en s’incluant avec les honneurs contre un des ténors du championnat, après avoir pris deux bons points à domicile contre le mythique Saint-Etienne du redoutable Sylvain Marchal et contre le Grand Sochaux qui porte haut les couleurs du football français en Europe, et être surtout allé chercher un point capitale sur le terrain d’Auxerre, l’un de ses principaux rivaux dans l’optique du maintien.

On a aimé :

Avoir le sentiment que quoiqu’il advienne, l’OM terminerait le match avec le sentiment du devoir accompli et en faisant honneur à ses sympathiques supporters.
Le grand respect manifesté par le géant Lillois, qui s’est contenté de gagner avec un but d’avance par souci de sobriété. Rudy Garcia a fait honneur a sa réputation de gentleman.
Le fait que dans le même temps, Paris, malgré les millions dépensés, se ridiculise en étant incapable de faire mieux qu’une modeste victoire 3 buts à 1

On n’a pas aimé :

– Rien. On aimerait voir des matchs comme cela toutes les semaines. En rééditant ce type de prestation, les phocéens vont forcément finir par s’assurer 42 points d’ici la fin de la saison. Ce sera difficile, mais ils en ont certainement le courage et la volonté.

On aimerait bien :

– Que notre club continue à grandir, à franchir des palliers, pour arriver un jour, à long terme, pas très loin du niveau de Lille.

 
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Notes LOSC 3-2 OM

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Les notes étant un exercice purement stylistique et totalement subjectif, merci de comprendre que celles-ci ne représentent que l’avis d’un supporter dépité et frustré.Le all star hors catégorie : Mandanda
Je lui ai donné plusieurs qualificatifs : « Panda sous prozac », « Koala dépressif » mais aucun ne reflète la médiocrité totale de ce joueur depuis désormais 1 saison. Il était jusqu’ici trop peu décisif, sans être pour autant directement fautif sur les trop nombreux buts encaissés. Il a désormais franchi le pallier ultime : celui de la cagade.
Sa magnifique sortie foirée nous coûte un but, le premier du LOSC. Son anticipation minable sur le pénalty lillois (il plonge 2 secondes avant que le tireur ne transforme aisément son pénalty) montre toutes les limites d’un joueur qui, malgré ses trop nombreuses errances et son mental friable, demeure numéro 2 en équipe de France, titulaire indiscutable à l’OM et capitaine, oui, capitaine, malgré son mental de poulpe paranoïaque au charisme digne d’un Roger LEMERRE sous anxiolytiques. Pour toutes ces raisons, ce type est mon ALL STAR ULTIME résumant à merveille l’équipe marseillaise du moment.

Les branquignoles : la défense marseillaise dans son ensemble
Pour livrer des prestations d’un tel niveau, Mandanda est parfaitement assisté dans sa tâche (ou ses tâches) par une défense impeccable. Impeccablement friable, perméable, fébrile, naïve. Friable et fébrile, c’est une évidence, tant ses adversaires ont besoin de peu d’occasions pour se montrer décisifs et victorieux dans notre fameuse « zone de vérité ». La vérité, elle est simple : nous sommes apathiques et pitoyables, quelles que soient les combinaisons défensives mises en place. Le double départ de Taïwo/Heinze n’a jamais été remplacé. On ne peut notamment pas attendre d’un Lorientais recruté gratuitement qu’il ait le niveau d’un titulaire indiscutable à l’OM.

Le petit vélo qui surnage : Valbuena
Au milieu du marasme marseillais, du gouffre abyssale qui sépare cette équipe du vrai haut niveau, Valbuena a confirmé son bon début de saison en inscrivant deux buts. Il a été le seul à son niveau, très correct sans être phénoménal. Largement suffisant pour une équipe de tocards qui n’aspire aucunement au haut niveau à l’heure actuelle.

Les autres joueurs :

Azpi
Bien que ses touches soient toujours aussi nulles à chier, sa faiblesse physique criante dans les duels, il ne fut pas le pire.

Diawara
Un tocard.

Fanni
Une énorme pipe.

Morel
Dramatique.

Diarra
Connard surpayé.

Cheyrou
Nul à chier. Absent de la récupération, lent dans la construction.

Lucho
Un joueur capable de trois extravagances techniques par match, histoire de faire plaisir aux groopies, avant de redevenir au mieux invisible.

Valbuena (voir plus haut)

A.Ayew
La star Ayew a toutes les peines du monde à confirmer son immense talent. Celui qui devait le propulser dès cet été à Arsenal (autre équipe en forme du moment). Magnifiquement transparent et brouillon ce soir.

Remy
Lorsqu’il n’est pas à 100% physiquement, comme ce soir, son jeu se caractérise principalement par un nombre de hors jeu terrifiant.

Remplaçants
A l’image de l’équipe : minables et transparent.

Arbitrage
Impeccable.

Adversaire
Solide, réaliste, intelligent, mais pas à son niveau de la saison dernière.

Ambiance
Aucune idée, je ne comprends pas la langue locale.

Une belle défaite comme il faut pour nous permettre de continuer notre marche en avant vers les sommets du ridicule. Une défaite à la hauteur de nos ambitions : sans un rond.

 
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Montrer les crocs, maintenant.

Réservoir Dogues

La confrontation opposant le Champion de France 2011 à son dauphin, qui vient clore un mois d’août mitigé pour les deux clubs, a beau se dérouler très tôt dans la saison, elle revêt déjà une importance substantielle : l’issue de cette rencontre, programmée avant la mini-trêve internationale précédant une reprise du championnat bis en septembre après le warm-up aoûtien, impulsera forcément une dynamique à chacune des deux équipes concernées, au moins sur un plan psychologique. Car elles sont toutes deux en quête de la bonne carburation, d’un équilibre. Si les Lillois apparaissent à l’heure actuelle plus consistants que l’OM en termes de maîtrise collective et de projet de jeu, ils n’en partagent pas moins avec leurs invités du soir une fâcheuse propension à commettre des erreurs difficilement compatibles avec les ambitions d’un prétendant au titre.

Côté olympien, l’urgence se fait néanmoins un peu plus grande que dans le Nord : d’abord, parce qu’à Marseille l’urgence du constitue une norme. Ensuite, parce que contrairement au LOSC, les marseillais n’ont toujours pas gagné en championnat, et n’ont d’ailleurs plus connu la victoire en L1 depuis 6 longs matchs si l’on remonte à la saison dernière, une infamie de premier ordre au Royaume de Didier Deschamps. Surtout, les carences affichées par les phocéens, en tant qu’équipe mais aussi physiquement et mentalement, sont bien plus inquiétantes encore que leur mauvais départ comptable qui ne fait que s’inscrire dans la plus pure tradition récente de l’OM. Sous pression, les coéquipiers de Mandanda (après vérification, Steve n’a pas quitté l’OM cette été, même s’il passe plutôt inaperçu sur le terrain), déjà privés de Mbia, vont peut-être faire sans leur meilleur joueur Loic Rémy, incertain, tandis qu’André-Pierre Gignac est toujours loin d’avoir 90 minutes dans les jambes.

Qu’importe, il va falloir compenser par l’état d’esprit, poser ses balls sur la table comme dirait notre cher José régional. Ces intentions « commando » seront d’autant plus nécessaires que les Lillois seront quant à eux assurément gonflés à bloc suite au Trophée des Champions dont ils estiment avoir été volés au motif que la rencontre s’est déroulée au Maroc. Et il est vrai que pour des raisons d’équité, si le Trophée des Champions devait à nouveau opposer les deux clubs l’an prochain, il serait souhaitable qu’il soit organisé dans un Pôle Emploi, pour compenser. Mais nous n’en sommes pas encore là…

César Azpilicueta

Ce dimanche 28 Août, c’est la date du choc opposant le LOSC à l’OM, mais c’est également l’anniversaire d’un des espoirs du club marseillais, à savoir, César Azpilicueta. Le jeune espagnol, qui soufflera ses 22 bougies, aura surement à cœur de réaliser une grande performance, et de confirmer son retour au plus haut niveau.

Il est vrai qu’on attend beaucoup de lui. Acheté 7M€ l’Osasuna Pampelune, son club formateur et de cœur, il a connu des débuts compliqués sous le maillot ciel et blanc, ou noir, ou orange, ou bientôt vert à pois jaunes. Les balbutiements du début lui auront valu d’être décrié par les supporters impatients de l’OM, puis laisseront place à l’amertume de perdre un élément essentiel de l’équipe.
En effet, à la fin Novembre 2010, alors qu’il semblait sur un nuage après deux rencontres de haut vol notamment contre Monaco en coupe de la ligue où il sera impérial et marquera le but de la victoire, il se blesse gravement contre Montpellier. Le capitaine de la sélection des espoirs de son pays a cravaché pour revenir, et on espère le revoir jouer à son meilleur niveau avec l’OM qui a besoin de solidité et renouer avec le succès après un début de saison poussif, et qui voit se profiler de grosses échéances tant en championnat qu’en coupe d’Europe.

Feliz Cumple César, et comme cadeau, tu auras le droit de te faire Payet.

On a ce qu’on mérite quand les plus beaux de l’équipe sont Debuchy et Pedretti

Balmont semble ravi de la nouvelle secrétaire du club

Allez viens, on se tire de ce trou à pas de loup. Ils vont moins rire quand tu ne seras pas là pour tout faire. Lol

On prend tout ce qu’on peut pour se réconforter, même le départ de Frau

1-0 à la dernière seconde, ça me va, but de Frau… ah ben non…@blackswan, allezlelosc.com

Le Lillois est un être intelligent, parfois…

je ne serai pas au stadium mais je compte sur vous pour bien huer les frères AYEW qui me semblent bien être de petites ordures bien vicieuses… @lechtivalaisan, allezlelosc.com

La Ligue l’autorise pour sa part à rester au chaud chez lui

J’autorise Nkoulou à marcher sur Pedretti. Fennec, omlive.com

Il reste une semaine pour recruter Didot et l’illusion sera parfaite

Si on joue le contre, c’est peut-être pas con de faire jouer Gignac, ça lui rappellera Toulouse.Arno26, omlive.com

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CR OM 0-0 ASSE : le Grand Soir est toujours pour demain…

Avant-match : température agréable, public sympathique et débonnaire, stade pourri et en travaux, du charbon plein la tribune visiteurs…

Les équipes :

OM : Pedobear sous anxiolitiques – Aspic à couettes- Party boy- N’koulou (dans la case) – François Morel – The Sentinel de l’espace – Dumbo – Ramucho Gonzalez – Petit vélo – Tête dans le guidon – Thierry Henry

Saint Etienne : La muraille de Chine, sans le côté folklorique mais avec 11 mongols.

Conditions de jeu : parce qu’il fallait jouer au football ???

Le résumé :

Pour faire un grand match, il faut être deux selon l’expression consacrée. Or dimanche soir, une bien pâle équipe de l’OM ne pouvait rien
faire face à 11 mineurs arc-boutés sur leur ligne de but.

Benoît Cheyrou, traditionnellement bizuté (humilié) par Deschamps qui lui préfère Charly Kaboré dès qu’il en a l’occasion (l’homme sans cesse freiné dans ses inspirations par de grandes oreilles et un petit mental) reprenait sa place sur le banc, au nom de la sacro sainte solidité défensive, élevée dans le championnat de France au rang d’horizon indépassable du « jeu ».

Oubliez les ambitions, oubliez Barcelone, oubliez le football champagne, en France, on pratique le football total : totalement soporifique, totalement insipide, totalement défensif.

Pour illustrer cette absence totale de bonne volonté, parlons des Stéphanois. Le Stéphanois va au match comme il va à la mine : les épaules voûtées du travailleur s’abaissent pour amortir les chocs et plier sous la tempête (qui n’est jamais venue), la vision (du jeu) est inexistante, la seule ambition est de survivre à la soirée sans penser au lendemain.

Dans ce germinal des temps modernes, l’OM n’a jamais semé les graines du succès qui lui auraient permis de marquer un but et d’enfin obtenir 3 points salvateurs pour le moral, et (on y pense déjà), le classement. Vraiment un match à se gratter les couilles contre du crépis.

Bien alerté par Lucho au terme du seul mouvement collectif digne de ce nom, Rémy frappera le poteau en première mi-temps. Gignac, servi sur Corner par Little Bicycle trouvera sur son chemin un excellent et décisif Ruffier.

C’est à peu près tout pour une partie totalement exécrable, dans laquelle l’inconsistance et l’inconstance marseillaise se seront heurtées à l’absence d’ambitions offensives des Verts de peur pour le coup. Les Stéphanois sont même passés à 2 doigts (vous ne voulez pas un whisky d’abord ?) du hold up en contre, mais se sont heurtés à la barre d’un Steve Mandanda qui n’aura pas vu cette occasion, succombant à ce moment là à une crise de narcolepsie… Sa 12ème du match et sa 250 ème depuis 6 mois.

On a aimé :

Voir Charles Kaboré ridicule sur le terrain

C’est purement gratuit, c’est même méchant de se repaître des déboires de Charly, mais on espère que ça permettra à Cheyrou, un vrai joueur de football, de revenir sur la pelouse.

La défense centrale marseillaise

L’homme au nom tout droit sorti du sketch TV Magouilles des inconnus (N’Koulou dans la case) a démontré qu’il valait mieux que sa cagade d’Auxerre, tandis que Souley Diawara a prouvé qu’en jouant à jeun (ou presque) et après 8 heures de sommeil, il était tout à fait capable de placer quelques tacles, un soupçon d’accélérations et même de jouer un petit peu au football.

On n’a pas aimé :

André Ayew

Depuis qu’il est annoncé en Angleterre, le fils d’Abedi se prend vraiment pour Pelé. Tête dans le guidon, attitude nonchalante et égoïste sur le terrain, le petit André semble transformé en calque d’Hatem Ben Arfa des mauvais jours. Temporairement, on l’espère.

Le coaching.

En ce moment, le DD Deschamps est farceur. Après Kaboré à l’aile gauche contre Auxerre, le coach Marseillais a essayé de gagner un match en ne faisant pas entrer Cheyrou, en titularisant Kaboré pour un match à Domicile, en maintenant sur la pelouse durant 70 minutes un André Ayew
totalement apathique pour finir par un changement inutile (Fanni pour Azpi).

On aimerait bien :

Du beau jeu ET des résultats. Dans notre optimisme béât, on pense que c’est possible…

 
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OM 0-0 Saint-Etienne: les notes TV

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Le all star : Diarra
Vrai bon match du milieu défensif -et non sentinelle-de l’OM. Beaucoup d’impact physique et un travail de nettoyage assez propre sur les rarissimes offensives foréziennes. Sur la bonne voie à une semaine du gros choc à Lille où il ne chômera pas.

Le bourricot : Nkoulou
Paradoxalement, le bourricot du jour n’a pas fait un mauvais match loin de là puisque ses interventions défensives furent remplies d’assurance et d’élégance. Ce titre peu honorifique lui revient pour son geste stupide sur un Stéphanois qui lui vaudra probablement un séjour chez la Commission de Discipline à Paris. L’OM n’avait vraiment pas besoin de ça.

Mandanda
Un spectateur de plus ce soir, puisqu’il n’a eu aucun tir cadré à arrêter. Plutôt serein dans les airs, il a eu de la réussite en étant sauvé par sa transversale sur l’unique occasion des Verts.

Azpi
Bien que ses touches soient toujours aussi dangereuses, sa prestation d’ensemble fut moyenne. Manquant encore de rythme et s’engageant peu sur le plan offensif, il a beaucoup souffert en seconde période. Il aurait aussi pu être expulsé pour un tacle par derrière sur Battles.

Diawara
A croire que son séjour sur le banc à Auxerre l’a revigoré. Autoritaire dans ses interventions, il s’est distingué par une absence totale d’erreurs ce soir, chose rare chez lui depuis quelques mois.

Nkoulou (voir plus haut)

Morel
Plus rassurant défensivement que lors de ses premières apparitions, Aubameyang puis Sako étant assez bien contrôlés, le Quimperois n’a guère participé au jeu offensif. Encourageant sans être inoubliable.

Diarra (voir plus haut)

Kaboré
Il a fait du Kaboré: solide à la récupération, quasi inexistant en phase offensive, chose très problématique face à un bunker. Son utilité dans ce genre d’opposition reste à démontrer.

Lucho
Une prestation très décevante de l’argentin, qui semble être reparti en cure de transparence. Beaucoup de déchets dans ses passes, il n’a pas non plus été aidé par l’apathie de ses partenaires.

Valbuena
Le marseillais le plus percutant ce soir.Toujours aussi prompts à percuter et à se rouler par terre, ce qui lui permet d’obtenir des coups de pieds arrêtés qui lui permettent de délivrer de beaux ballons aux gabarits olympiens.

A.Ayew
Match médiocre du grand frère Ayew, qui a connu beaucoup de déchet dans ses tentatives. Espérons qu’il soit plus en forme dimanche prochain à Lille afin de lancer véritablement sa saison.

Remy
Très mobile, il a balayé tout le front de l’attaque olympienne, touchant du bois lors d’un face à face avec Ruffier. Gêné par une douleur aux adducteurs, son rendement fut proche du néant en deuxième mi-temps, ce qui explique son remplacement par Jordan Ayew. Fin de série pour l’ex-Niçois, dont on souhaite que l’indisponibilité soit la plus courte possible.

Remplaçants
Jordan Ayew avait l’envie mais pas l’efficacité, Gignac a réellement maigri tandis que Fanni a pris le relais d’un Azpi qui commençait à avaler la trompette.

Arbitrage
Pour faire bref, mieux vaut le résumer en deux mots: Philippe Kalt

Adversaire
Solide défensivement, livide offensivement. Dommage que Galtier ait autant bridé ses joueurs ce soir car le potentiel offensif de son équipe est très correct.

Ambiance
Fade sauf pour siffler les remplacements opérés par les Stéphanois. Vivement 2014!

Un match nul sans saveur qui place l’OM dans une situation des plus inconfortables avant son déplacement chez un champion en titre qui semble retrouver la grande forme. Si la défense a bien tenu, le manque de mobilité et d’inspiration des joueurs offensifs ne permettait pas d’espérer mieux ce soir. La pression va s’accentuer en cette fin d’été.

 
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Jamais deux sans trois est un proverbe pourri !

L’opération maintien débute ici ?

Après un deuxième match qui lui laissera beaucoup plus de regrets que de points, l’OM aborde la troisième journée sous la bannière tant attendue de « La victoire ou la crise », puisqu’une non-victoire lui placerait déjà une épée de Damoclès au-dessus de la tête à l’orée d’une visite chez le champion.

L’OM ne se présente pas dans les conditions optimales pour ce match, sa semaine ayant été marquée par la semaine de cure de son buteur à 7 buts pour 18 millions, les débats sur la défense, l’ouverture à un départ de Valbuena par M.Propre et la signature du nouveau compagnon de belote de Julien Rodriguez: Djimi Traoré.

Pire, le Vélodrome s’apprête à accueillir un des leaders de la Ligue 1: l’AS Saint-Etienne, qui a remporté ses deux premiers matchs avec autant de réussite qu’un vainqueur de l’Euromillions: Aubameyang et Marchal marquent des buts. Il se murmure que les journaux français ont d’ores et déjà commandé des millions de Unes « Le Grand retour des Verts » qui firent encore plus fureur que l’I-phone en septembre 2010.

Cependant, le supporter olympien peut être rassuré par l’animation offensive de son équipe, qui lui en a presque déjà fait voir en deux matchs davantage que sur toute la saison dernière. Un buteur en grande forme, des passeurs affûtés comme Lucho et Valbuena, il y a de quoi secouer les côtes de Bocanegra and co, du moins espérons le. Parce que sinon…LA CRISE, la vraie, sera là!

-Julien Rodriguez est toujours un membre de l’effectif professionnel de l’OM, deux ans et demi après son dernier match.
-Roland Romeyer a été refoulé du casting préliminaire de « L’émission des sosies »sur TF1. Sa ressemblance avec Kadhafi n’a pas convaincu un jury présidé par Alain Juppé.
-Sur les cinq dernières saisons, la nouvelle recrue olympienne Djimi Traoré a joué un total de 67 matchs, soit une moyenne de 13 par saison. Une bonne affaire qu’on vous dit!
-Il se murmure que Grégoire Margotton songe à nommer ce OM-ASSE « le stade en travoico », ce qui lui ajouterait un point à son total de slogans débiles.
-Mathématiquement, si on multiplie par l’infini le nombre de points qu’avait l’OM l’an passé après deux journées, on atteint même pas le nombre actuel de points obtenu par l’OM 2011-2012. Comme quoi tout va bien non?

C’était le bon temps…

Si elle reste comme une des classiques de notre championnat, la rencontre entre l’OM et l’AS Saint Etienne n’en soulève pas pour autant les foules. Les deux clubs les plus titrés du championnat français s’étant finalement accaparés les honneurs à des décennies différentes, la rivalité est loin d’être exacerbée. Quant aux matchs en eux-mêmes, peu sont restés gravés dans les mémoires récentes, exceptions faites peut-être du festival de la panthère Alex en 2000 ou de l’égalisation de Koke au bout du temps additionnel en 2004.

Le match sur lequel nous allons revenir n’a, comme souvent, pas été déterminant par la qualité du jeu proposé mais par le résultat final et l’importance de ce dernier. Le 25 avril 2010, l’OM accueille les Verts dans le cadre de la 34ème journée du championnat. Mis sous pression par la victoire d’Auxerre à Toulouse, les marseillais se doivent de prendre le maximum de points à domicile avant d’aller défier les bourguignons chez eux lors de la journée suivante. Là où cette rencontre est intéressante, c’est qu’elle pourrait servir d’étendard à la fin de saison des marseillais cette année-là. Privés de la créativité et la technicité de Cheyrou mais renforcés par la solidité de Kaboré, les olympiens avancent sereins, dominateurs, sûrs de leurs forces et conscients de leurs faiblesses, et surtout, rassurants pour leurs supporters. Pendant de longues semaines, aucune équipe ne semblait pouvoir stopper le rouleur compresseur marseillais qui s’était mis en route un soir de défaite à domicile face à Benfica, et l’ASSE ne dérogera pas à la règle. Rapidement mis sur orbite par un but de Valbuena, bien servi par Brandao (quand on vous dit que rien ne pouvait nous arrêter), les marseillais vont s’imposer ce soir-là sur le score de 1-0, score qui aurait pu être plus large sans la maladresse des attaquants olympiens.

En prenant 6 points d’avance sur Auxerre à 4 journées de la fin, l’OM touchait du doigt le titre de champion qu’il attendait tant.

Idole : Christophe Galtier

L’histoire entre Marseille et Saint-Etienne n’est pas ce qu’on pourrait appeler un récit d’amour, les vieux aigris qui croient tout connaître ne manqueront pas de le rappeler. Pourtant, il semblerait que dans le Forez, on commence à se faire à l’accent chantant marseillais. La raison est toute simple, après des années de rivalité, puis de déception de chaque côté, un homme a réussi à faire passer les habitants de la belle cité phocéenne pour autre chose que des mafieux et des gentils décérébrés alcoolisés au pastis.

Cet homme, c’est Christophe Galtier. Il y a quelques années, ce nom n’aurait rien dit au grand public, ni aux petits, les nains n’étant pas beaucoup plus instruit que les autres, mais aujourd’hui, l’ancien joueur de l’OM, de Lille, de Toulouse, d’Angers, de Nîmes, de Monza en Italie et même de Liaoning Yuandong en Chine s’est fait une petite place dans le cercle fermé des entraîneurs. Après une modeste carrière de footballeur, il devient l’adjoint de Bernard Casoni lors de son retentissant essai qui permettra au club d’éviter d’un cheveu la relégation, ce qui constitue une performance de premier plan. Cet exploit, est en parti dû au génie de Christophe Galtier, un soir d’Avril 2000, où il mit en place une brillante stratégie qui marquera les esprits, mais qui ne fut pas renouvelée. Ce soir là, il fera expulser Marcello Gallardo, le stratège de l’AS Monaco, en lui filant une baffe dans les couloirs du stade Vélodrome. Résultat des courses, l’OM gagne le match 4-2 et remporte trois points qui sauveront le club. Un grand stratège que notre Christophe…

Cet acte de bravoure lui suffira pour survivre au débarquement de Casoni. Mieux encore, Il occupera le poste d’adjoint du non moins mémorable Abel Braga, ainsi que de Javier Clemente, qui laissera une trace au club (il aurait laissé un tag à la commanderie : « Tapie, tu puta madre me la sigue chupando »). Au côté de ces deux grands stratèges, il apprendra de nouveaux tours qu’il mettra plus tard en pratique en Grèce. Les génies n’étant que rarement reconnus à leur juste valeur, il sera débarqué, et commencera une longue période d’entraîneur d’adjoint de Gérard Gili à Bastia, puis d’Alain Perrin à Portsmouth, à Sochaux (il y gagnera une coupe de France contre… l’OM), à Lyon où il sera champion et à Saint-Etienne.

Quand son psychorigide de mentor sera débarqué pour résultats insatisfaisants et manque de… psychologie, il prendra la relève et se fera aimé de ses joueurs et du public. Son bilan chez les verts est plus qu’honorable, compte tenu de l’effectif qu’il a à sa disposition, ainsi que du joyeux bordel qui règne dans un club jadis de premier plan. Il frôle les places d’honneur en championnat. Mais notre Christophe n’a pas l’air de se sentir prêt à endosser le costume de général en chef. Ne pouvant plus s’inspirer d’un supérieur, il en trouvera un autre, à Marseille, qu’il rencontre à Cassis de temps en temps, pour qu’il l’aide dans son dur boulot d’entraîneur professionnel à plein temps.

Espérons que l’âme charitable ne subisse pas le même sort que tous ceux qui ont croisé la route de ce chat noir de Galtier. C’est bien connu : « fais du bien à Galtier, il te mettra un coup de vier ». Amis poètes… allez nourrir les mouettes.

La Ligue 1 ça pulse !

Nice-Toulouse : 1

Gros match en perspective, entre deux blocs composés de 9 défenseurs et un goal. A priori il y a aussi un attaquant de chaque côté mais je ne pense pas que Mouloungui et Umut Bulut (on dirait un nom de gladiateur) puissent être qualifiés ainsi. Casanova avait déclaré il y a quelques années que Gignac n’avait rien à envier à Benzema, il déclarera donc que Machado et Figo c’est kif-kif après cette journée.

Caen-Lille : 1

Malgré douze cris stridents de Rouyer pour souligner le magnifique talent d’Hazard, Caen parviendra à arracher la victoire dans les arrêts de jeu, Frau effectuant une magnifique feinte du nez avant de pousser le ballon dans le but vide. L’Equipe titre alors : « le french Caen-Caen » pour féliciter la performance des Normands. Rudy Garcia mécontent de la performance de Ruddy Buquet s’en prendra à l’arbitrage, bien soutenu par les médias qui titreront « et ben ça, c’est le Buquet » !

Branlette médiatique !

Et pour éviter comme l’an dernier le revival « le retour des verts, St Etienne redevient une grande équipe, ah les années 70 80 avec Platini et tout ça c’était génial, les poteaux carrés, l’ange vert etc etc » @ Magneto

Logique implacable :

si on gagne pas ça va me gonfler.
J’espère qu’on jouera deux mi-temps cette fois ci et qu’on ne prendra pas deux buts (ni plus) @ Rocca

Désolé…

Devant la difficulté de trouver un forum dédié aux Verts sur lequel il n’y a pas besoin d’inscription pour le lire, nous avons trouvé que ça :

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/amitie-rencontres-ville/SaintEtienneLePuy/liste_sujet-1.htm

Elle a faim :
kikoo, moi aussi je suis sur Sté depuis quelques mois et je veux bien faire de nouvelles connaissances 🙂
Si ca vous dit.
Pour faire rapide, j’ai 21 ans, je suis vers le centre ville et voila pour en savoir plus pourquoi pas discuter un peu. @ grenouille​442

Touchée par la cécité la pauvre :
comment ça galèrer? C’est une ville sympa moi je trouve.

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Article lu 1431 fois, écrit le par bibpanda dans Avant-match | Commentaires fermés sur Jamais deux sans trois est un proverbe pourri !

Djimi Traoré à l’OM ou comment Morel doit trop flipper !

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Remplacer des joueurs de la trempe de Taiwo et Heinze par Morel et Djimi Traoré, c’est un concept que seul l’OM peut développer, à jamais les premiers !

Fiche d’identité

Djimi Traoré
né le 1er mars 1980
1m91
Arrière gauche / Défenseur Central

Son parcours:

Il débute sa carrière au Stade lavallois, mais est très rapidement repéré par le grand Liverpool, qui le recrute pour le prêter dans la foulée au RC Lens afin qu’il progresse. Il y passera une petite année avant d’avoir sûrement la meilleure période de sa carrière, jouant un peu plus de 80 matchs en 4 saisons chez les Reds. Malheureusement ce bon temps ne dure pas, Traoré devient alors un véritable globe-trotteur passant de Charlton à Portsmouth, avant d’aller à Rennes (qui ne le gardera pas malgré une option d’achat)…pour finir finalement à Monaco en 2009. Il parvient à enchaîner les matchs, mais se blesse très gravement le 18 décembre 2010, ce qui l’amène à finir la saison…au chômage.
Néanmoins, il peut se targuer d’un très joli palmarès dont une Ligue des champions, même si la plupart du temps il a assisté à tout ça depuis le banc des remplaçants.

Son jeu :

Costaud, grand et puissant, on ne peut pas dire que Djimi fait dans la dentelle…
Le souci est qu’il est blessé depuis des mois, donc il reste à connaître son état de forme, d’autant plus pour un joueur qui n’a jamais réussi à faire une saison vraiment complète. En étant optimiste, on peut se dire que son expérience sera très utile pour l’effectif.

Ses ambitions :

Même si Morel n’a pas fait un début de saison tonitruant, il part clairement avec douze longueurs d’avance sur Traoré, qui vient surtout pour pallier à une éventuelle suspension ou blessure de l’ancien Lorientais.

Cela ne te rappelle rien ? :

Grand, black, costaud, pouvant jouer sur l’aile et dans l’axe, inscrivant un joli but contre son camp…

Espérons sincèrement qu’il ne se répande pas sur son site officiel.

Pourquoi il fallait le prendre :

– Parce qu’il est un joueur d’expérience
– Parce qu’avec Mandanda-Diawara-Mbia-Fanni-Diarra, si on l’aligne on tente une garde noire Leader Price
– Parce qu’il est né exactement à la même date qu’une autre doublure, Bracigliano, c’est quand même putain d’amusant non ?

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce que j’ai joué plus souvent au football que lui ses six derniers mois
– Parce qu’en chômeur il y avait Cantareil à faire revenir tant qu’à faire
– Parce que passer de Heinze-Taiwo à lui, ça fait légèrement mal à l’anus quand même.

 
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CR Auxerre 2-2 OM : le remake de la Belle et la Bête

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Avant-match : Après un piteux match nul à domicile contre Sochaux, l’OM décide de réitérer cette performance. Contre une équipe d’Auxerre alignant plus facilement les mauvais tacles que les passes, nos chers olympiens ont décidé que jouer deux mi-temps c’est bien trop fatiguant, faut pas déconner.

Les équipes :

OM : Droopy – Azpi, M’Bia, Nkoulou, Donald – Papy Diarra, Bruno Cheyrou, Jean-Paul Luche – Valbuena, Rémy, A.Ayew.

Auxerre : 11 mecs un peu perdus, qui semblaient surpris de pouvoir marquer des buts.

Conditions de jeu : Pluvieux, comme très souvent dans cette région. Cela aura eu le mérite de permettre à Guy Roux d’arborer son plus beau bonnet acheté au marché du coin.

Le résumé :

A l’image des shampooings, avec l’OM c’est du deux en un. Tout commence pourtant de la meilleure des manières, Valbuena réussit à lever son ballon sur le premier coup-franc du match, pour trouver la tête de Rémy qui permet à l’OM d’ouvrir le score. Débuter le match par un avantage au score face à une équipe médiocre, on pouvait se dire que les trois points ne seraient pas difficiles à obtenir, mais c’est mal connaître l’OM !
A part une excursion bien stoppée par Mandanda, l’OM ne sera pas mis en danger malgré une défense très loin d’être sereine et l’équipe ira même jusqu’à inscrire un deuxième but par l’intermédiaire d’Ayew, bien servi encore une fois par Valbuena. Lors de cette mi-temps, Diarra aura marché sur le milieu adverse, Morel ne sera jamais pris en défaut, Rémy aura été intenable, pleines de bonnes choses quoi. Les deux équipes retrouvent donc les vestiaires, les marseillais échangeant leurs crampons contre leurs tongs pour délirer.

Comme contre Sochaux, l’OM se met à commencer la deuxième mi-temps en marchant, permettant à Auxerre d’y croire à nouveau en marquant d’entrée. Morel tente de dégager le ballon, qui revient sur le milieu auxerrois qui a tout son temps pour envoyer un missile de l’extérieur de la surface (non je ne relate pas le but pris contre Sochaux, malgré des ressemblances). A partir de là et face à cette redoutable équipe bourguignonne (sic), nos joueurs se recroquevillent en défense et verront le gardien adverse passer une deuxième mi-temps plus que tranquille, disons que s’il était parti s’acheter une barquette de frites on n’aurait pas remarqué.
Les Mr Hyde de nos joueurs se révèlent alors, Morel se fait manger et marque son adversaire tel un Zubar apeuré, Diarra semble avoir 77 ans et ne récupère plus un ballon, Benoit a laissé la place à Bruno Cheyrou et Lucho nous sort une prestation proche du néant, bref que du bonheur. Malgré ça on pouvait continuer à espérer la victoire à ce moment-là, face à une telle médiocrité. A dix minutes du terme de la rencontre, un corner auxerrois part au deuxième poteau, Morel est à environ 124m de son adversaire direct Contout, qui a tout son temps pour placer une belle tête permettant l’égalisation, on me dit dans l’oreillette que Sabo aurait alors dit « ptdr ».

Le match se finit donc sur ce misérable match nul, en ayant encore encaissé deux buts.

On a aimé :

La qualité des coups-francs de Valbuena

Si toi aussi tu as déjà cassé une télécommande après le douzième coup-franc de Valbuena complètement raté, tu as dû apprécier ses très gros progrès dans ce domaine qui lui ont permis d’adresser sa deuxième et troisième passe décisive en deux matchs. On peut aussi souligner l’énorme forme de Rémy, qui est dangereux sur chacune de ses prises de balle.

Le retour d’Azpilicueta

Sans faire un match mémorable, Azpilicueta a livré une prestation tout à fait correcte, quand on sait qu’il a été blessé depuis des mois et qu’il manque donc de rythme. Avec Fanni et lui, on semble parés pour la saison, dommage que ce soit loin d’être le cas pour certains autres postes…

On a pas aimé :

Le secteur défensif.

Comme d’habitude depuis un bon moment et ceci malgré les changements, l’OM a été totalement fébrile défensivement. Avec Morel dépassé, Nkoulou aligné pour sa première au club, Diarra complètement absent en deuxième période, l’équipe est très loin d’avoir réglé ses soucis défensifs.

Le physique.

Non mais sans déconner Pintus, tu leur as fait quoi pendant la préparation ? Les joueurs paraissent totalement cuits dès la mi-temps, nos adversaires ne vont pas mettre longtemps à comprendre la combine, attendre juste le retour des vestiaires pour nous marcher dessus. Les plus optimistes diront que c’est parce que la préparation est basée sur une montée en régime eu égard au calendrier démentiel qui nous attend, c’est le truc qu’on peut espérer…

Le coaching.

Deschamps a tenté de maintenir Lucho et Cheyrou sur le terrain en espérant un geste décisif de leur part, en vain. Le coach olympien s’est enfin décidé à faire entrer Kaboré…mais ailier gauche, il a perdu tout simplement tous ses ballons. Quand on voit le néant au niveau physique (pour la deuxième fois consécutive) lors du retour des vestiaires, on peut aussi se demander si une autre stratégie lors de l’entame de la deuxième période n’aurait pas été nécessaire…

On aimerait bien :

Du beau jeu et des résultats c’est trop dur ? On ne parvient pas encore à trouver l’équilibre entre un jeu sympathique offensivement et une assise défensive performante, on ne va pas avoir des mois non plus pour parvenir à le trouver…

 
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