Je ne compare pas les domaines (homoparentalité, reconnaissance d'Israël), ce serait, tu as raison, grotesque. En revanche, on peut je crois parler de similitude dans la façon de considérer ces questions. Dans les deux cas, il s'agit de partir des faits, de ce qui est tel qu'il est, et pas de ce qu'on pense qui devrait être, ou de ce qui serait peut-être si l'Histoire, les circonstances ou la nature humaine en eussent décidé autrement.
Fidel Cienaga a écrit:je ne suis pas convaincu que l'acceptation de l'histoire en tant que fait et évènement soit suffisante à la symétrie pacifique.
Suffisante, sûrement pas. Préalable au dialogue, en revanche, oui. L'assimilation inepte de la critique d'Israël à l'antisémitisme vient du fait que la critique d'Israël est perçue comme une remise en cause possible de son existence. Idem du sionisme historique. La paix ne peut survenir que dans la reconnaissance d'autrui et l'acceptation de l'histoire, fût-elle douloureuse. La seule fois où j'ai eu qq espoir ces dernières années, c'est quand certains Israéliens et Palestiniens se sont réunis et ont rédigé des accords s'appuyant sur deux sacrifices : la renonciation d'Israël au grand Israël mythique par l'évacuation de la totalité des territoires occupés (à quelques minimes exception dues au fait que la région a changé depuis 67), et la renonciation des Palestiniens au droit massif au retour (qui menacerait de fait l'existence d'Israël comme Etat juif). Naturellement, tout le monde ou presque des deux côtés a dénoncé ces propositions et on en est resté à une feuille de route inapplicable et d'ailleurs inappliquée.






. En revanche, on ne peut pas balayer des siècles d'esclavage d'un trait de plume.
