Longoria : comme un Eyraud ?

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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Fennec » 02 Mar 2023, 13:27

Si on avait un bloc qui laissait pas les joueurs faire 50m balle au pied et un gardien de but valide, ce serait peut-être différent
La médiocrité commence là où les passions meurent.
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar gigi » 02 Mar 2023, 13:49

Cecco a écrit:Marrant que tu fasses un focus sur l'attaque, moi c'est la défense qui me révolte. S'en prendre 2 sur ce match, c'est une vaste plaisanterie.

En 1ère si on a le réalisme d'une équipe de bon niveau c'est 2-0 minimum malgré la défense et on leur met un coup derrière la tête. Mais surtout, on aurait une équipe plus équilibrée avec des pistons moins dédiés à attaquer.

On a était bidon dans les autres secteurs mais n'importe quel adversaire peut en planter 1 ou 2 sur un malentendu ou suite à un mauvais 1/4 d'heure de notre part.
On sait de toute façon que si on est pas à 100% ou chatteux, on se fera ouvrir défensivement avec le système Tudor. Hier même Chancel était dans un mauvais soir.

C'est un immense souci de pas avoir un buteur pour nous soulager quand on est moins bien. D'autant que les milieux scorent pas des masses. Veretout et Ruslan ont un peu amélioré cette situation par rapport à la saison dernière mais pas suffisamment. Quant aux pistons, au regard de leur médiocrité défensive malgré un Clauss assez bon passeur, c'est pas assez productifs (horreur de kaboré et nonchalance de Tavares).

Le plus simple c'est quand même d'avoir un buteur. Ça fait des années que ce déficit perdure. Au stade j'étais de son côté en 1ère et j'avais pitié pour Sanchez avec l'impression de revoir Germain à batailler entre 2 centraux rugeux. C'est ça qui m'a révolté. Après oui, on lui a pas donné de bons ballons, il foire une occase mais il a plus de lucidité à 34 piges en jouant tous les matches en pivot.
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 06 Mar 2023, 15:27

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Discret, polyglotte et voyageur : dans les valises de Ribalta, le directeur du football de l’OM

L’Espagnol s’est construit au travers d’expériences aux quatre coins de l’Europe. Binôme du président Pablo Longoria, il se raconte avant le déplacement à Rennes ce dimanche à 20h45.

Costume sombre, démarche élégante, souriant, Javier Ribalta soigne son allure. Le dirigeant espagnol s’excuse d’un léger retard en restant très disponible. Il arrive d’un déjeuner qui s’est étiré avec Pablo Longoria et la direction du FC Annecy. Une tradition en Coupe d’Europe, moins en Coupe de France ou en Ligue 1, mais qu’importe, les deux têtes pensantes du nouvel OM souhaitent perpétuer la coutume dans l’Hexagone.

« C’est important d’échanger avec d’autres dirigeants, de connaître leurs idées et d’avoir une Ligue forte. On l’a institué avec Damien Comolli (président de Toulouse) fin décembre et depuis, on essaye de déjeuner avec nos adversaires avant les matchs », glisse le Catalan dans un français quasi parfait.

Rigueur et exigence

Arrivé à Marseille en juin 2022, Ribalta maîtrise déjà la langue de Molière — « une question de respect pour le pays où je vis » — sa sixième après l’espagnol, le catalan, l’anglais, l’italien et le portugais. Allons droit au but : le natif de Barcelone est voyageur. Du Monumental de River Plate visité un soir de Superclasico en 2013 pour superviser Leandro Paredes (ex-Boca) aux pelouses du Vieux Continent, l’Europe et l’Amérique latine ont peu de secrets pour lui.

À 42 ans, il dispose déjà d’un CV bien garni : recruteur pour le Torino (2008-2009) et l’AC Milan (2009-2011), directeur du recrutement pour la Juventus (2012-2017) et Manchester United (2017-2018), enfin directeur sportif au Zénith Saint-Pétersbourg (2018-2021) et à Parme (2021-2022).

Au fil des expériences, l’intéressé fait son apprentissage avec délice, lui qui rêvait plus jeune de travailler dans le milieu du ballon rond, sa passion de toujours. Il en tire des enseignements : « la mentalité de vainqueur » en Russie, « la culture foot, l’éducation, le respect des fans pour les arbitres et les clubs » en Angleterre, « le professionnalisme, la rigueur, l’organisation et la façon de vivre le football » en Italie.

« Les joueurs ne doivent jamais être plus importants que le club »

De l’autre côté des Alpes, le Barcelonais façonne sa conception du football qu’il ajuste en Provence. « Le club doit toujours contrôler le message envoyé. La ligne de ton projet doit être claire, c’est pour cela que le club doit être en haut. Ensuite, le coach est le plus important : on doit le soutenir et lui permettre de s’exprimer comme il l’entend. Enfin, les joueurs sont naturellement très importants mais ils ne doivent jamais être plus importants que l’équipe, le coach ou le club. On veut travailler comme un groupe pour garantir le respect de l’institution », expose celui qui chapeaute tout le sportif à l’OM, équipe première, centre de formation, scouting (recherche de joueurs) donc mercato, féminines, etc.

La structure repose, ici, sur la confiance, l’échange permanent, la délégation et le respect des directives par les responsables de département : Marc Otero (Académie), David Friio (équipe une), Alban Sanchez (féminines) et Matthieu Louis-Jean (chef du recrutement).

« Bosser plutôt que parler »

Ribalta s’attelle personnellement à ce que le message circule bien dans les différentes strates du club. « J’avais démissionné de Parme et Pablo avait besoin de quelqu’un de confiance pour gérer le secteur foot. Il était très impliqué dans le foot et voulait voir les choses périphériques avec plus de recul. Travailler pour un club de niveau Ligue des champions, c’était une chose très intéressante. Je sais ce qu’il veut pour l’OM et je dois mettre en place sa stratégie », relate-t-il.

Réputé pour sa discrétion et son sens des affaires — vente de Paredes du Zénith au PSG (42 millions d’euros) en 2019 —, l’homme poursuit : « Je préfère bosser et faire, plutôt que parler ou me mettre en avant. » Son réseau colossal facilite les transactions lors du mercato.

« Tu dois recruter des joueurs qui matchent le mieux avec ton équipe, ton club et ton coach, distille le Catalan. Pour beaucoup, il s’agit de dénicher une pépite mais aujourd’hui, c’est impossible car le monde est global. En 2e division brésilienne, tu as déjà des scouts… La personnalité est aussi très importante. Pour jouer à l’OM, tu en as besoin. » Après neuf mois à Marseille, il est clairvoyant sur la marge de progression du club mais « salue ces changements qui attestent du bon fonctionnement du projet », la deuxième place étant toujours prioritaire.

« Faire de grandes choses avec Pablo et le club »

L’Espagnol loue l’environnement local, unique à ses yeux : « Cette connexion, cette fusion entre la ville et le club, c’est incroyable. Ici, tu as une ville pour un club et un club pour une ville. Tu le ressens au quotidien. On est à guichets fermés à chaque match. Cela montre bien que la ville vit pour le club, c’est très fort. »

Ribalta insiste : « Je n’ai pas d’objectifs personnels. On travaille en groupe avec Pablo, Pedro (Iriondo) et Stéphane (Tessier) pour le club. Quand tu discutes avec des personnes d’expérience, c’est plus facile de prendre du recul pour avoir une vision stratégique. Si tu as un projet et des idées, tu dois être à distance des résultats immédiats. Il faut bien sûr en tenir compte mais c’est difficile de se dire qu’on va gagner tous les matchs. C’était le cas au début avec Igor Tudor par exemple. »

Et son avenir ? « Je n’ai jamais regardé le contrat ou l’argent, ce n’est pas important pour moi. Je regarde surtout avec qui je travaille et comment je peux travailler. Aujourd’hui, c’est une bonne structure au sein de laquelle je prends du plaisir. J’espère faire de grandes choses avec Pablo et le club. » Coïncidence : le téléphone se met à vibrer, un certain « Pablo Longoria » s’affiche à l’écran.

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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar prtdr » 07 Mar 2023, 20:56

Je n'adhère pas au dénicher une pepite est impossible. C'est difficile oui, parfois/souvent très mais pas impossible et ça fait partie de son boulot.

On dirait une excuse à la Zubi.
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar spy » 09 Mar 2023, 01:28

pretender, je comprends surtout que le foot est tellement scruté que n’importe quel joueur avec un peu de talent est connu de tous.
L’année dernière j’étais prétentieux, mais cette année je suis parfait
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar prtdr » 14 Mar 2023, 19:09

Ce qui est vrai en majorité mais pas totalement. Des Haaland ou Kvara étaient bien hors radars de nombre de clubs mais seulement il faut avoir de très bons réseaux et être très bon dans le renseignement humain sur le terrain et pas sur les logiciels.

C'est d'autant plus difficile quand on fait face à des réseaux de scout comme à Benfica mais encore faut-il faire le nécessaire au club pour développer ce type de structure puissance 10 en ayant des scouts vraiment bons partout dans le monde (ou presque).
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Pancho11 » 14 Mar 2023, 21:35

Quand t'as du mal à payer tes titulaires...
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 04 Avr 2023, 15:10

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MERCATO; La Juve garde un oeil sur l'OM ; Sous contrat jusqu'en 2024, Igor Tudor fait partie des profils visés par le club turinois en cas de départ de Massimiliano Allegri. Tout comme le président Pablo Longoria et le directeur du football Javier Ribalta

Et si l'histoire d'Igor Tudor à Marseille prenait fin plus vite que prévu ? Sous contrat avec l'OM jusqu'en 2024, le technicien croate, débarqué dans la cité phocéenne pour pallier le départ de Jorge Sampaoli l'été dernier, ferait en effet partie des cibles de la Juventus pour remplacer Massimiliano Allegri, comme indiqué cette semaine par Tuttosport. Pour l'instant, le "Mister" est bien en place à la tête de la Vieille Dame, 7e de Serie A (1).

Mais la Juve est en pleine révolution depuis fin novembre et il y a fort à parier que de nombreux mouvements vont rythmer l'été piémontais. Ciblée par l'ouverture d'une enquête judiciaire, baptisée "Prisma" (2), dirigée par le parquet de Turin et suivie par la Commission nationale des sociétés et de la Bourse (Consob), la Juventus a vu la totalité du conseil d'administration démissionner pendant que la planète football avait les yeux rivés sur le Mondial au Qatar. Exit donc le président Andrea Agnelli, héritier de la dynastie Agnelli (qui fête cette année ses 100 ans à la tête de la Juve), et sa garde rapprochée (dont l'ancien Ballon d'or Pavel Nedved). Un nouveau CA a été mis en place et John Elkann, petit-fils de Gianni Agnelli, grand patron de Stellantis et Ferrari ainsi que numéro un de Exor, la holding familiale qui gère le club, a été nommé PDG.

Après avoir enthousiasmé le championnat transalpin avec l'Hellas Verone la saison dernière, Tudor, ancien défenseur des Bianconeri (1998-2007) et ex-adjoint dans le staff d'Andrea Pirlo (2020), jouit d'une belle cote de popularité de l'autre côté des Alpes. Son travail sous les couleurs de l'OM ne passe pas non plus inaperçu. "Il est l'un des leurs, il fait partie de la famille", sourit un proche du coach olympien, à l'évocation de l'intérêt turinois. Une perspective qui se conjugue pour l'instant au conditionnel et se ponctue avec un point d'interrogation, mais que Igor Tudor n'a jamais évoquée hier dans le long -et fort intéressant- entretien qu'il a accordé à nos confrères de L'Équipe. À Marseille, pourtant, c'est une éventualité qui est accueillie avec inquiétude par les supporters de l'OM. "Je le crains et je serais anéanti si cela se passait...", marronnait hier un fidèle du plus fada des clubs français. Apprécié pour sa philosophie de jeu, son exigence et la rigueur qu'il a inculquée au sein de l'effectif olympien avec ses airs de général en chef, le natif de Split, qui a pourtant été sifflé à ses débuts et s'est retrouvé sous le feu des critiques après les éliminations en coupe d'Europe, contre Tottenham, et en coupe de France, face à Annecy, fait un travail remarqué en Provence.

Tudor n'est d'ailleurs pas le seul Marseillais à faire des émules du côté de la Juventus. De nombreux noms circulent en effet pour former la nouvelle direction sportive du club italien. Parmi eux, le duo constitué par Pablo Longoria, président de l'OM, et Javier Ribalta, son directeur du football, a été évoqué en haut lieu. "Ils ne font pas partie des pistes les plus chaudes, mais il faut être attentif car la situation est évolutive", note un observateur avisé du championnat italien. Passés par Turin au cours de leur carrière (Longoria était directeur du recrutement d'août 2015 à février 2018 tandis que Ribalta officiait en tant que responsable du scouting de 2012 à 2017), les deux hommes, amis dans la vie, sont restés marqués au fer rouge par leur expérience respective dans cette institution à part.

À l'OM, on préfère rigoler à propos de ce sujet, qui revient sur la table "toutes les semaines", ou presque. Reste que si Longoria se sent comme chez lui à Marseille, ainsi qu'il nous l'a confié fin février au moment de fêter ses deux ans de présidence, la Juve est aussi un club qu'il aime et Turin une ville où il se rend souvent car il y a passé des moments spéciaux. "Un président n'est pas sur le marché, ce serait un manque de respect à l'institution et au propriétaire", dit-on à La Commanderie, où son départ ne semble pas à l'ordre du jour. En revanche, si cela devait se produire, cela plongerait l'OM dans un nouveau cycle infernal après les remaniements opérés en février 2021, à la suite de la "Révolution des cyprès". En attendant, une chose est sûre : la Juve garde un oeil sur l'OM.

(1) Pénalisée d'un retrait de 15 points en raison des soupçons de fraudes comptables, la Juventus

a fait appel pour vices de procédure.

(2) 42 des 62 transferts effectués entre 2018 et 2021 par la Juventus auraient donné lieu à des "plus-values suspectes" pour un montant total de 282 M€, avec l'objectif d'améliorer artificiellement son bilan comptable.

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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar peezee » 04 Avr 2023, 15:14

Tout à fait logique qu'un club italien qui magouille à grande échelle soit intéressé par des dirigeants issus de Marseille, et me dites pas que c'est un hasard hein ? Heinn ?? :gregs:


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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Odd » 07 Avr 2023, 02:49

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©️ Le Figaro

« Jamais je ne quitterais l’OM ! Je ne pense pas qu’un président de l’OM puisse partir pour chercher un autre club, ce serait un manque de respect envers l’institution.
On est à 20-30% de ce que je veux faire de l’Olympique de Marseille. Il y a encore beaucoup de choses à changer, mais je crois que la voie de l'exigence, du respect et du professionnalisme est bien enclenchée. Peut-être qu'un jour le propriétaire (Frank McCourt) perdra sa confiance en moi. Mais je n'ai pas envie de m'en aller. Et je ne crois pas qu'un président de l'OM puisse partir d'ici pour chercher un autre club. Ce serait un manque de respect envers l'institution, qui est plus grande que Pablo Longoria. J'aimerais que Tudor reste, mais je n'ai pas de boule de cristal pour lire l'avenir. Je suis très content de son travail. J'espère qu'il est aussi content que moi et nous ne devons pas seulement analyser les derniers résultats, car il faut prendre de la hauteur.»


C'est un troll la dernière phrase ? :mrgreen:
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 07 Avr 2023, 09:24

Information
Ambition de l'OM , avenir de Tudor, départ à la Juventus: les confidences de Pablo Longoria

ENTRETIEN EXCLUSIF - Le président de l'Olympique de Marseille s'est longuement exprimé au Figaro avant d'aborder la fin de saison avec son club.

Envoyé spécial à Marseille

Démarche assurée, poignée de main franche, sourire communicatif, Pablo Longoria, 36 ans, ne laisse personne indifférent dans les bureaux du centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus, à Marseille. Après avoir observé une partie de l'entraînement du jour, le président de l'OM depuis deux ans a reçu Le Figaro pour évoquer la fin de saison de l'OM, ses attentes, ses ambitions, son avenir ou encore sa vision des hommes et du football. Entretien avec un homme à la parole rare dans les médias.

LE FIGARO. - Aujourd'hui, entre le rêve d'un titre de champion et la peur de finir hors du podium, quel sentiment domine ?

Pablo LONGORIA. - Ce qui prédomine, chez moi, c'est une concentration absolue pour accomplir notre objectif, qui est de terminer sur le podium (l'OM, 3e à égalité avec Lens, 2e, se déplace à Lorient dimanche lors de la 30e journée de L1, NDLR). Pour créer une mentalité de gagnant, il est nécessaire d'avoir une feuille de route claire. Une saison, c'est un marathon, pas un sprint, et notre objectif a toujours été de finir sur le podium.

Mais, quand vous voyez les difficultés du PSG (8 défaites en 2023, 1er à 6 points de l'OM), ne vous dites-vous pas que c'est l'année pour le détrôner ?

(Ferme.) On doit déjà se regarder avant de penser aux autres… Avec nos forces, nos faiblesses, une équipe qui veut gagner, mais qui doit changer sa mentalité. On doit se concentrer sur nous-mêmes.

Votre équipe peine (nuls contre Strasbourg et Montpellier à domicile) depuis la défaite face au PSG le 26 février et l'élimination contre Annecy en quart de finale Coupe de France. Qu'est-ce qui vous a le plus touché ?

L'élimination contre Annecy était un moment dur, une grande déception qui a amené une vraie réflexion. C'était inacceptable, car on s'était fixé l'objectif d'aller chercher cette Coupe de France. D'un autre côté, il y a aussi des choses positives (dans la saison de l'OM).

Lesquelles ?

Le projet et la mise en place d'un modèle de football que l'on voulait, avec le jeu proposé, j'en suis très satisfait. C'est aussi vrai qu'on est dans un moment de réflexion. On réalise de belles choses à l'extérieur, moins lors des dernières sorties au Vélodrome, pourtant c'est fondamental de bien jouer à domicile. La joie de jouer devant notre public doit être l'un de nos points forts.

Après les derniers résultats, avez-vous tapé du poing sur la table ?

Tout ce qui se passe à l'intérieur du vestiaire doit y rester… C'est la règle numéro 1 du football. En numéro 2, je crois qu'avoir toujours la même attitude, ce ne serait pas humain. Il faut savoir s'adapter aussi à des différents moments pendant la saison. Pour être honnête, la période que j'ai le moins appréciée est le moment d'euphorie totale durant la saison (succès face au PSG en Coupe de France et 12 victoires en 14 matchs avant de perdre contre Paris en championnat). Tout le monde pense qu'un dirigeant de club doit se faire entendre dans les moments négatifs, c'est trop facile. Il faut savoir aussi remettre tout le monde en place dans les séquences positives.

L'avez-vous fait ?

On aurait pu faire beaucoup mieux que ce que l'on a fait…

En quoi Igor Tudor vous impressionne, lui qui a été sifflé par le Vélodrome lors de son arrivée et a réussi à inverser la tendance ?

Par sa rigueur, son professionnalisme, la conviction qu'il a pour transmettre son idée du jeu, qui ressemble à ses idées dans la vie. Il a des relations très directes, transparentes, honnêtes et humaines. La Juventus a marqué notre vision du football à nous trois (Tudor y a joué, Longoria et Ribalta, directeur du football du club, y ont travaillé). Avec de l'exigence, mais surtout le respect des positions de chacun et des autres.

Si Igor Tudor ne remplit pas les objectifs, sera-t-il en poste la saison prochaine ?

J'aimerais bien. (Sourire.) On a compris que, ce qu'il nous a donné, c'était la direction qu'on voulait prendre. On voulait élever notre niveau de discipline, de rigueur, d'exigence. Pas seulement dans la sphère sportive, mais aussi dans toutes les strates du club. Si on veut pérenniser un projet, il faut une institution forte, sinon tu n'es pas crédible. Ce point était très important. J'aimerais bien donner de la continuité, pas seulement sur le modèle de jeu, mais sur l'aspect de l'exigence, du respect des règles et de l'autorité.

Vous employez le conditionnel, vous n'en êtes pas certain qu'il reste ?

Je dis j'aimerais, car je n'ai pas de boule de cristal pour lire l'avenir. Mais je suis très content de son travail. J'espère qu'il est aussi content que moi et nous ne devons pas seulement analyser les derniers résultats, car il faut prendre de la hauteur. Je suis très « remerciant » envers Igor Tudor pour ce qu'il accomplit.

Et quand on est président de l'OM, aime-t-on tous ses joueurs ?

On les respecte, mais il faut garder de la distance et trouver le bon compromis pour mettre l'institution au-dessus de tout le monde. De moi, de mon coach, de nos joueurs. Le plus important, c'est de mettre en place une ambiance dans laquelle tout le monde respecte le club. On a accompli une toute petite partie de ce que peut être ce projet sur le long terme. Beaucoup de choses ont changé, d'autres éléments ne sont pas encore aboutis et on est encore loin de ce que l'on peut accomplir.

Dans votre idéal de projection et de travail, à quel pourcentage vous estimez-vous avec l'OM ?

On est à 20 % ou 30 % de ce que je veux faire de l'Olympique de Marseille. On n'en est pas à la moitié du projet. Il y a encore beaucoup de choses à changer, mais je crois que la voie de l'exigence, du respect et du professionnalisme est bien enclenchée.

Le football sans prise de risque, au contraire du jeu prôné par Tudor, ne vous intéresse pas ?

La façon de faire du football n'est pas la même à Marseille qu'ailleurs. J'aime bien les équipes très défensives qui jouent un bon jeu de contre-attaque, mais, dans cette ville, tu dois avoir une attitude et une ambition complètement différentes. Tu dois être une équipe rebelle, agressive, verticale, capable de presser haut, de gagner des duels… Ce sont des concepts non négociables dans cette ambiance. Et on doit s'adapter à celle-ci, car l'histoire du club est faite de moments comme ça. Nos supporteurs aiment voir cette attitude et s'y identifient. C'est fondamental ici.

Cette identification à Marseille revient dans tous vos discours…

Étudier l'histoire du club, des supporteurs et du stade, c'est comprendre la situation. Tu dois donner aux gens ce qu'ils aimeraient voir. Après, c'est comme tout, si le résultat est là, cela accélère les choses, mais, si tu n'en as pas, tu n'as pas de légitimité. Il faut sentir les choses, entrevoir le moment pour lequel ton stade prend du plaisir. Si on fait du football, c'est pour donner du plaisir.

L'arrivée de Jean-Pierre Papin s'inscrit-elle dans cette idée ?

Oui. C'est un message d'identification pour nos supporters qui se sentent plus identifiés avec Jean-Pierre Papin. C'est la vérité. Dans 10 ans, personne ne se rappellera de moi, dans 100 ans, tout le monde se souviendra de Jean-Pierre Papin, il n'y a pas de débat. C'est un composant d'identification mais aussi institutionnel quand ton club est représenté par des joueurs qui ont écrit de grandes pages de l'histoire de l'OM. Pour moi c'est un honneur de voyager avec lui et d'aller dans les stades à l'extérieur. Tu vois le respect des gens à son égard et ce qu'il représente dans l'histoire. L'institution est plus forte avec des gens comme Jean-Pierre Papin.

Vous dites être plus attaché aux émotions procurées par une équipe plus que les individualités. Quels sont les clubs qui vous régalent et dont vous ne ratez pas les matches ?

Oui, l'aspect collectif est quelque chose qui me plaît, me parle. J'aime voir le mécanisme collectif des différentes équipes. Je ne suis pas attiré par l'individualité car le football c'est la façon dont onze joueurs évoluent de manière simultanée. Je regarde des formations qui ont le même projet de jeu que nous et je cherche les choses qu'elles font mieux ou pire que nous. Je nous compare tout le temps avec le style que nous sommes en train de construire. On se rapproche d'équipes comme l'Atalanta Bergame et le Torino dans ce que l'on veut proposer. Je les regarde très souvent. J'apprécie aussi énormément cette saison le Benfica de Roger Schmidt (1er devant le PSG en phase de poules de Ligue des champions et quart de finaliste de C1), je le dis d'autant plus facilement qu'ils vont prolonger le coach, pour ne pas que vous me posiez la question d'après ou que cela soit mal interprété (rires)... Leur jeu est très plaisant. Je regarde toujours autant de football, jusqu'à 2/3 heures du matin, j'aime comprendre la direction que prend l'évolution du jeu.

Vous parlez de collectif, mais le football tend à s'individualiser de plus en plus. Vous retrouvez-vous dans cette tendance ?

Je suis tout l'opposé. Mais c'est normal, car la société s'individualise de plus en plus aussi. Cela amène beaucoup de questions dans l'industrie du football. Comment avoir un modèle économique pérenne ? Quel sera le futur des retransmissions sportives ? Comment sera l'avenir du football ? J'ai toujours la même réponse : retourner aux valeurs premières de ce sport dont on est tombé amoureux, en le mettant au centre du projet. Le football doit redevenir ce sport populaire que l'on a tous connu.

N'est-on pas en train de le perdre, ces dernières années, avec les sommes déboursées et une starification à outrance ?

Oui. Les gens de ma génération (il est né en 1986) et celles d'avant ont un peu perdu le côté où ce sport était facile à jouer, faisait partie de la conversation avec tes amis ou ta famille. Si on perd ça, on perd la base du football. Et on l'a perdu en cherchant à créer un sport élitiste, avec des prix de billets trop chers, car on veut maximiser les revenus, et c'est normal quand on pense industrie. Il y a beaucoup d'argent généré, mais pas assez de contrôle. Le football doit rester populaire et rassembler. Et surtout ne pas accroître les différences entre les gens.

Après deux ans de présidence à l'OM, dans quels domaines vous sentez-vous plus costaud ?

Pour développer et diriger ce projet avec ambition, il fallait que je prenne de la hauteur. Avant, ma vision concernait le volet sportif, fondamental, car c'est le cœur du projet, mais en même temps un président doit faire beaucoup d'autres choses à côté. J'ai été aidé par tous mes collaborateurs. En deux ans, je suis plus réfléchi. Aujourd'hui, je dois représenter l'institution, l'ensemble des salariés et faire en sorte que tout fonctionne.

Quel regard portez-vous sur la Ligue 1 ?

C'est un championnat qui grandit. Le niveau est en évolution. Depuis que je suis arrivé, je trouve beaucoup plus d'organisation dans les équipes, avec un haut niveau des joueurs et une Ligue 1 très compétitive. Je crois sincèrement que c'est un des championnats, sur l'ambition générale des clubs, les plus intéressants en Europe.

Où la situez-vous par rapport à la Liga et la Serie A ?

Aujourd'hui, le niveau de la Ligue 1 est supérieur à la Serie A. En Liga, il y a beaucoup de différences entre les équipes de tête et les autres, mais je crois comme spectateur si je prends le niveau dans sa globalité, le produit français est meilleur que la Liga.

Vous êtes réputé pour vos qualités sur le mercato, mais critiqué, parfois, comme avec le transfert de Vitinha, recrue la plus chère de l'histoire du club (32 M€). Est-ce un échec ?

(il souffle) Juger le niveau d'un joueur en seulement huit semaines (il est arrivé le 31 janvier) est un symptôme de la société actuelle. Pour Vitinha, c'est trop démagogique de juger aussi vite. Il faut de la patience pour évaluer des joueurs.

Les joueurs ont-ils trop de pouvoir dans le football aujourd'hui ?

Le pouvoir doit être à l'institution et personne d'autre. Je le répète à tout le monde, sinon il n'y a pas de place à l'Olympique de Marseille.

Vous mettez souvent en avant l'institution. Avez-vous refusé des grands noms car ils ne s'inscrivaient pas dans votre projet ?

Mais naturellement... Je n'ai pas d'exemple précis à vous donner (il sourit), mais si on estime que le joueur n'a pas le profil technique ou la capacité d'accepter les règles pour évoluer chez nous et que le club est beaucoup plus important que lui, sa place n'est pas à l'OM.

Le football français est souvent taclé pour son manque d'exigence dans la culture de travail. Est-ce le plus grand changement depuis 2 ans à l'OM ?

Oui, cela prend beaucoup d'énergie et pour moi ce point était fondamental. Le résultat sportif dépend du staff, des joueurs, de l'entraînement de la semaine, ça c'est le cœur (il le montre avec sa main). Mais tous les gens qui accompagnent le groupe, doivent avoir aussi cette mentalité pour aller dans la même direction. C'est comme cela que tu obtiens cette mentalité de gagnant. Si on part dans tous les sens, un projet ne peut pas fonctionner.

Vous êtes un passionné, souvent très démonstratif en tribunes, vous arrive-t-il de vous sentir « vide » ?

Oui, pas plus tard que samedi dernier (match nul contre Montpellier), j'ai dormi jusqu'à midi et demi, j'étais vide, sans énergie, je ne suis pas sorti de la maison en dehors d'un café à Aix-en-Provence. Heureusement que personne ne m'a regardé, car je n'aurais pas été un exemple pour les joueurs ou les gens qui m'entourent au club.

En dehors du football, quel plaisir prenez-vous à habiter à Marseille ?

J'apprécie l'énergie de cette ville. Dans d'autres endroits, ce serait difficile de recharger les batteries, ici, entre la passion et le niveau d'exigence, cela me stimule. Même dans les moments négatifs. C'est surprenant, mais j'adore me promener (il rit) à Marseille. Cela me ressource.

L'an passé, vous disiez dans nos colonnes : « Je ne crois pas que je puisse vivre autant d'émotions ailleurs qu'ici. » Est-ce encore le cas ?

Totalement. C'est ce qui me donne des énergies. Avoir un projet ambitieux à Marseille, une ville de football, c'est encore plus stimulant que partout ailleurs. Après, comme la vie, le football est fait de plaisir, de joie et de déception.

Que répondez-vous aux rumeurs qui vous envoient à la Juventus Turin ?

Jamais je ne quitterais l'OM ! Peut-être qu'un jour le propriétaire (Frank McCourt) perdra sa confiance en moi. Mais je n'ai pas envie de m'en aller. Et je ne crois pas qu'un président de l'OM puisse partir d'ici pour chercher un autre club. Ce serait un manque de respect envers l'institution, qui est plus grande que Pablo Longoria…

Il reste neuf matches de Ligue 1, la possibilité d'un titre, d'une qualification en Ligue des champions ou d'une place hors du podium... Quel message adressez en tant que président de l'OM ?

Il faut être conscient de savoir faire les choses... que l'on sait faire. Si on se prend pour des autres, on n'y arrivera jamais. La fin de saison s'annonce compliquée, avec un haut niveau des concurrents comme Lille (5e) qui a un super entraîneur (Paulo Fonseca), Monaco (4e) et son organisation, Lens (2e) qui possède un groupe qui se connaît depuis longtemps avec une identité et une idée de jeu similaire à la nôtre avec de l'énergie... On doit être nous-même. Savoir quelles sont nos forces dans le jeu, perdre le moins possible et maîtriser ce que l'on sait faire. Si tout le monde effectue ce travail, et que l'on ne se fait pas passer pour des autres, je crois qu'on va y arriver (à la 2e place). Je crois beaucoup dans ce que l'on a construit.

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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar peezee » 07 Avr 2023, 12:30

Il a l'air de dire que certains joueurs ont pris le melon après la victoire sur le QSG, qu'il n'a p-ê pas réussi à les faire revenir sur Terre, et que la fin de championnat dépend de leur attitude, qu'il ne doivent pas se prendre pour ce qu'ils ne sont pas...

En fait c'est p-ê pas Tudor qui a perdu des joueurs, ce sont ces joueurs qui se sont perdus eux-mêmes... intérêt à vite se reprendre parce que je crois pas que le Vélodrome apprécie trop si on se casse la gueule complet. :?


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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar jarlandine » 07 Avr 2023, 14:06

On pourrait revoir du dégonglage de melons, à défaut de celui de pneus, à l' entrée de la Commanderie ????
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar gigi » 07 Avr 2023, 14:09

peezee, je croyais qu’à notre époque c’était 80% du boulot d’un coach de gérer le mental d’un effectif :ladeche:
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar peezee » 07 Avr 2023, 14:49

gigi, je pense que c'est le boulot de l'entraîneur certes, mais vu la République des joueurs c'est AUSSI le boulot du Staff et surtout du Préz' (pour ne pas parler de l'Actionnaire).

Manifestement ce boulot n'a pas ou pas bien été fait, et voilà où on en est. :?


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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar gigi » 07 Avr 2023, 14:57

peezee, manifestement tu manques de eau terre :longoria:
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 05 Mai 2023, 23:08

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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 05 Mai 2023, 23:09

Mauvais topic
Modifié en dernier par Dragan le 07 Mai 2023, 00:11, modifié 1 fois.
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar destination unknown » 06 Mai 2023, 23:03

Navré mais Pablo ne sait visiblement pas recruter d'attaquants...

Après Henrique à 8M, Suarez à 10M, on a le droit à Vomitinha à 32M...un Brandao très low cost et encore je suis gentil.
Il y a deux sortes de directeurs sportifs...Ceux qui font l'intérêt du club et de l'entraîneur en poste ou ceux qui font leur propre intérêt@ Deschamps
On aurait pu aller très loin. Beaucoup plus loin qu'un titre de champion de France@ Heinze
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Re: Longoria : head of Eyraud

Messagepar Dragan » 07 Mai 2023, 00:11

Et là tu peux pas jouer un peu au Président face au scandale Turpin et la VAR ?
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