Igor TUDOR, ancien coach de l'OM

Remind, si tu pouvais éviter de faire des fixettes sur moi ce ne serait pas plus mal. Ça fait des semaines que je ne poste quasiment plus (il m'est arrivé des choses ces derniers temps que je n'ai pas envie d'évoquer ici, rien à voir avec les résultats de l'OM.) À part chercher la merde, je ne sais pas à quoi ça rime...

Le foot ca va très vite, les donneurs de leçons d'aujourd'hui, peuvent avoir tort demain, on sait très bien comment ça fonctionne.

Deal

Puisque tu parles de Delio...

Je suis complètement démotivé à l'idée de reprendre la saison.
Je ne suis pas du genre à faire des posts apocalyptiques à la Delio, mais là, je ne vois pas comment on peut décemment envisager autre chose que la catastrophe industrielle.

Sampaoli, on était à peu près tous défiants à son arrivée, mais à sa décharge il avait deux choses:
- un autre CV que celui du Grand Tudor, 9ème de serie A avec des italo-grecs
- mis en place un schéma de jeu qui a tout de suite montré un potentiel (même si on prenait bcp de but en début de saison), schéma qu'il a ensuite revu pragmatiquement pour être moins poreux et nous permettre de prendre la seconde place.

Là, il n'y a rien, c'est encéphalogramme plat, tous les bruits/rumeurs s'avèrent les uns après les autres, tous les signaux sont au rouge vif.

Je serais pour une réaction du board immédiate. L'avion est en feu, l'atterrissage s'annonce compliqué voire impossible avec cet équipage.

RIDICULE et GROTESQUE

On se marre bien ici

Herpès Léonard, j'espere que tout est ok pour toi

Il y avait des raisons évidentes d'être inquiets, y compris sur Tudor, ce serait malhonnête de le nier. Encore aujourd'hui, on voit que comme toute philosophie de jeu, tu as deux les faces de la médailles avec de la puissance ET de la fragilité. Moi ça me va, j'aime énormément que l'OM joue comme ça, ça correspond plus à ce qui me plait que le jeu de possession, mais on perdra des matchs en se faisant punir et ça ne nous plaira évidemment pas, c'est aussi pour ça que rien n'est gagné cette saison. Et de la même façon, même si les choses avaient mal tourné, siffler Tudor avant même son premier matchs est de toute façon minable.

Après, les excès et la surchauffe, c'est pas uniquement lié à Tudor. A chaque mercato, y compris lors du dernier, on frôle le nervousse breakeudonne dès qu'il se passe rien pendant 2 jours sur le mercato mercato mercato mercato. C'est l'OM, les gens sont excessifs, évidemment.

Jamais je ne nous aurais imaginé aussi plaisant dans le contenu, sans parler des résultats. C'est une bonne surprise. Encore une fois, le négativisme, qu'on a vu ici parfois, me semble dépasser la question de Tudor. C'est pas mon truc, pas plus que l'enflammade quand on gagne 3 matchs, mais c'est l'OM. Si t'as envie d'être entourés de gens contenus et raisonnables tu supportes pas l'OM. L'inconvénient bien sûr, c'est que cet "enthousiasme" s'applique de plus en plus à Foot Manager saudi édition davantage qu'à l'OM...

Remind, si tu pouvais éviter de faire des fixettes sur moi ce ne serait pas plus mal. Ça fait des semaines que je ne poste quasiment plus (il m'est arrivé des choses ces derniers temps que je n'ai pas envie d'évoquer ici, rien à voir avec les résultats de l'OM.) À part chercher la merde, je ne sais pas à quoi ça rime...

Le foot ca va très vite, les donneurs de leçons d'aujourd'hui, peuvent avoir tort demain, on sait très bien comment ça fonctionne.

Je ne te souhaite évidemment pas de mal dans ta vie perso, je fais bien la différence entre la vie perso et la vie digitale, j’espère sincèrement que tout ira bien pour toi.
Après je ne connais pas ta vie perso justement, et je ne poste uniquement que par rapport à tes propos sur ce forum qui sont bien souvent caricaturaux a l’extreme, comme quand tu dis que Monaco a fait exprès de perdre en UEFA pour se faciliter le parcours en L1, on dirait que tu écris avant tout pour susciter les réactions que par une logique intellectuelle construite. Je ne prends pas en compte ta situation perso pour répondre.

Deal

Puisque tu parles de Delio...

Je suis complètement démotivé à l'idée de reprendre la saison.
Je ne suis pas du genre à faire des posts apocalyptiques à la Delio, mais là, je ne vois pas comment on peut décemment envisager autre chose que la catastrophe industrielle.

Sampaoli, on était à peu près tous défiants à son arrivée, mais à sa décharge il avait deux choses:
- un autre CV que celui du Grand Tudor, 9ème de serie A avec des italo-grecs
- mis en place un schéma de jeu qui a tout de suite montré un potentiel (même si on prenait bcp de but en début de saison), schéma qu'il a ensuite revu pragmatiquement pour être moins poreux et nous permettre de prendre la seconde place.

Là, il n'y a rien, c'est encéphalogramme plat, tous les bruits/rumeurs s'avèrent les uns après les autres, tous les signaux sont au rouge vif.

Je serais pour une réaction du board immédiate. L'avion est en feu, l'atterrissage s'annonce compliqué voire impossible avec cet équipage.

Posté le lendemain du match amical contre le Milan dans le topic des matchs amicaux, où il n’a rien eu. Je ne vois pas en quoi c’est grotesque et ridicule de demander une réaction de la Direction pour éviter de se prendre un mur. C’est ce que je dis dans mon précédent post, il y a eu gros pic de drama à la suite de ce match auquel tu as également contribué:

J'en reviens pas de cette erreur de casting. Le mec va réussir à se faire siffler par 63000 personnes dimanche prochain à l'annonce de son nom alors que la saison a pas commencé

Je n’accepte pas le deal.

Le post de boodream est bcp plus juste que toutes les tentatives de faire passer l’opinion des autres pour une opinion de footix.

Ah mais moi j'assume, même si j'étais pas dans le catastrophisme ambiant à froid après les matchs.

Bref t'as le droit d'être mauvaise foi, et j'ai le droit de trouver que de parler de "catastrophe industrielle" à la fin des matchs amicaux c'est grotesque. Et par réaction du board tu sous entendais quoi ?

GERETS EST PLUS FORT QUE DESCHAMPS

Et bah put*** ça se prend bien la tête par ici...

Mais c'est ça l'OM, pour les conversations gentillettes entre Qatarix lobotomisés par le fric des pétro-gaziers, faut aller sur le forum du Doha Saint-Germain.

P.S. et pour info, "grotesque" est juste le qualificatif préféré de Bets (et il sonne encore mieux en US EN), faut pas y prêter plus attention que ça.

Odd, note que le catastrophisme ici tu l'avais parfois AVANT l'arrivée de Tudor ou même le départ de Sampaoli. On n'est pas obligés d'aimer ça (je déteste ça, on s'est parfois engueulés avec des gens que j'aime bien parce que je les rouvais OVER négatifs) mais c'est inhérent à l'amour qu'on a tous pour le club d'être tranchés et entiers. Il y a du bon et du mauvais à ça. Le bon est très beau, le mauvais est très chiant.

Ah mais moi j'assume, même si j'étais pas dans le catastrophisme ambiant à froid après les matchs.

Bref t'as le droit d'être mauvaise foi, et j'ai le droit de trouver que de parler de "catastrophe industrielle" à la fin des matchs amicaux c'est grotesque. Et par réaction du board tu sous entendais quoi ?

Dis-donc M. le chaudron, t'as pas écrit ce post le lendemain du match ?

Bref, ça ne change rien au fond, t'as le droit d'être de mauvaise foi tout pareil, j'ai le droit de ne pas trouver ce genre de posts grotesques dans le contexte de l'époque. Je pense tjs qu'il fallait une réaction managériale, renforcer l'équipe, provoquer une discussion avec Tudor sur ses méthodes. C'est d'ailleurs ce qui a été fait je crois à l'époque si on en croit les articles qui parlaient d'une réunion du staff avec les joueurs, et l'arrivée de Sanchez 10j plus tard.

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DOSSIER RMC SPORT - OM-PSG: COMMENT IGOR TUDOR A MIS TOUT LE MONDE D’ACCORD

Dossier RMC Sport - 18 jours après avoir battu le PSG en Coupe de France, l'OM retrouve le club parisien ce dimanche (20h45) en Ligue 1. Sur le banc, le Croate Igor Tudor pourrait réaliser un nouveau gros coup, lui qui restera à jamais le premier entraîneur olympien à avoir été sifflé par le Vélodrome... avant même d’avoir dirigé un match officiel.
Igor Tudor a retourné tout Marseille. Son image de coach austère et d’entraîneur trop strict et sévère avec ses troupes a vite laissé place à l'essentiel: celle d’un entraîneur ultra compétent et à la philosophie claire, adepte d’un jeu fait d’intensité, de prises de risques et de puissance offensive.

"C'est aussi un coach qui assume ses choix et veut des hommes qui collent à l’intensité qu’il demande. Ce rythme et cette grinta sont non négociables", confie un proche du groupe. Après l'avoir critiqué en début de saison pour avoir osé laisser Dimitri Payet sur le banc, les supporters ont fini par comprendre le style Tudor, franc et direct mais toujours respectueux et honnête.

"Une fois que tu l’as compris, tu ne peux pas avoir de soucis avec lui!"

Un coach capable de sortir Leo Balerdi avant la demi-heure de jeu, ou de faire plusieurs changement dès la mi-temps, sans plus attendre, pour réveiller son équipe. Les fans de l’OM avaient été surpris par la révolution de l’intersaison, ils avouent aujourd’hui apprécier ses choix forts, ses prises d’initiatives et… ils reconnaissent prendre beaucoup plus de plaisir au stade que la saison passée, avec les éternelles phases de possession souhaitées par Jorge Sampaoli.

La transition avec l’entraineur argentin a forcément été brutale pour certains. "Mais une fois que tu l’as compris, tu ne peux pas avoir de soucis", confie un intime du vestiaire. Les joueurs expliquent même que Tudor a réussi à entrer dans leurs têtes. Ils ont cravaché cet été, puis pendant la pause Coupe du monde, mais ils se sentent costauds sur le terrain.

La galette des rois avec les groupes de supporters marseillais
Avec son groupe, Igor Tudor est d’ailleurs très protecteur. Un peu trop aux yeux des groupes de supporters marseillais, qui aimeraient parfois avoir des échanges plus directs avec les joueurs. Ou qui regrettaient, la veille du match OM-PSG en Coupe de France, de ne pas avoir eu plus de temps et de proximité avec les Olympiens, quand les associations ont été invitées à chanter et craquer quelques fumigènes à l’intérieur même de la Commanderie. Peu importe, Igor Tudor n’est pas du genre à changer sa façon de faire pour plaire aux fans.

En janvier, les dirigeants de l’OM avaient invité les représentants des associations de supporters autour d’une galette des rois. Le technicien croate s’était alors assis au premier rang de la salle de conférence de presse, dos à l’assistance. "Mettez-vous face à nous, on veut vous voir! On veut vous parler!", avait lancé l’un des supporters. Tudor, poli et respectueux, voulait prendre le temps de faire connaissance. C’était sa première et c’est jusqu’ici son unique rencontre avec les groupes de supporters marseillais, si influents à Marseille. "Il nous a expliqué, en italien, sa philosophie de jeu, ses méthodes, son management. On aimerait avoir plus de relations avec le staff et les joueurs, ce n’est plus comme avant, mais c’était important de le voir et de lui parler", explique un fan olympien présent ce jour-là.

Strict sur le terrain mais"tactile, drôle et chambreur" en dehors

Le caractère et le charisme du bonhomme plaisent, voire collent à Marseille. Son coup de gueule avant le match contre le Sporting, face au retard des Portugais. Ses petits tacles aux journalistes, quand les questions ne lui conviennent pas. Ses face à face avec les arbitres, pour défendre ses joueurs. Ou encore, après le dernier match à Toulouse, cette célébration amusante et musclée avec son adjoint Giuseppe Maiuri, secoué comme jamais tellement le Croate était heureux de cette énième victoire à l’extérieur. "Il a un tempérament méditerranéen. Tudor est tactile, plutôt drôle, et très chambreur, souvent en italien, parfois en anglais", raconte un habitué du vestiaire.

L’ancien défenseur de la Juventus est intransigeant sur les terrains d’entrainement, mais il sait montrer de l’affection: Vitinha et Ounahi s’en sont rendu compte quand ils se sont fait cajoler par leur coach dès leur arrivée. Une facette de sa personnalité qui a mis du temps à être reconnue. Mais Tudor se moque de l’image qu’il dégage et ne lirait - paraît-il - jamais la presse, que les critiques soient positives ou négatives.

Tudor a dormi pendant plusieurs mois à La Commanderie!

Avec Tudor, il y a un temps pour le travail, mais aussi quelques moments de convivialité et de détente. Par contre, ne cherchez pas le Croate en balade dans les calanques ou sur le Vieux Port: Tudor le reconnaît volontiers, il ne sort que rarement, et uniquement pour quelques repas au restaurant, notamment à "La Villa", dans le VIIIe arrondissement, avec ses adjoints. Pour le reste, Tudor passe sa vie et… parfois ses nuits à la Commanderie! Sans prise de tête, le Croate aime même y partager de bons repas et quelques bons verres de vin avec ses adjoints.

"Il vit football, il est là pour l’OM, pas pour visiter Marseille!", résume un proche. Selon nos informations, le coach croate a effectivement dormi au centre RLD pendant plus de cinq mois, avant de trouver un logement pour, de temps en temps, y accueillir sa famille. "Je crois que l’OM a dû un peu s’adapter, rigole un habitué de La Commanderie. Quand le coach passe ses nuits sur place, ce qui est encore parfois le cas, la sécurité doit s’organiser. Il a pris possession du bâtiment sportif quoi, c’est lui le taulier!"

Un taulier qui impressionne ou intimide les employés du club, parfois, par son charisme et sa grosse voix. Un coach qui a longtemps été craint, aussi, par des membres du staff ou par les joueurs. "Il a une relation plus forte qu’on ne peut le penser avec ses joueurs. Je dirais même qu’il les aime plus que beaucoup de coachs qui sont passés ici et qui avaient l’air plus sympathiques…", ose un cadre du club.

Je parlais surtout de ces branleurs de journalistes qui nous ont pondu des papiers sur la froideur de Tudor en se basant uniquement sur le discours d'un footballeur en manque de notoriété. Alors qu'on voit les articles d'une toute autre tonalité aujourd'hui (Merci DRAGAN).

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L'ANALYSE D'IGOR TUDOR; "Mbappé vient d'une autre planète"

Quel est votre ressenti après cette défaite ? Est-ce que Kylian Mbappé a tout changé ?

Il a eu beaucoup trop d'espaces parce que c'est un joueur de grand talent, qui vient d'une autre planète. Il a fait la différence, en plus de la motivation énorme du PSG. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu le PSG courir autant et les joueurs autant concentrés. On a essayé de faire de notre mieux, c'est dur pour tout le monde quand des joueurs aussi bons sont à ce niveau.

N'y a-t-il pas eu un déficit physique de votre équipe, notamment en première période ?

Si on compare les deux matches (avec celui en coupe de France), la différence est faite par le PSG. C'est leur façon de jouer, la présence de leur numéro 7 qui a fait la différence... Quand en face vous avez Verratti, Messi, Ruiz, Marquinhos ou Ramos qui jouent à ce niveau, c'est compliqué... On a joué de la même manière, les joueurs étaient motivés.

De l'extérieur, vous avez peut-être l'impression qu'on est plus lents, mais je peux vous assurer que c'est le PSG qui a fait la différence (hier) soir.

Les absences en défense n'ont-elles pas pesé trop lourd ?

Cela n'a pas aidé, c'est sûr, mais je ne pense pas qu'il y aurait eu beaucoup de différence avec eux sur ce match.

L'OM était quand même moins dans l'impact. Êtes-vous d'accord ?

Tous les matches sont différents. Si Nuno (Tavares) avait marqué sur sa première occasion, le match aurait été différent. Mais à 0-2, c'est difficile de changer le cours du match. Cela ne change pas grand-chose.

Pour quelle raison Jonathan Clauss était-il absent du onze de départ ?

C'était un choix technique. Le PSG jouait avec une défense à trois, je pensais avoir une meilleure couverture avec Sead (Kolasinac) et Nuno (Tavares).

La Provence

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COACHING; Tudor, le clasico désorganisé; L'entraîneur croate n'a pas eu la même réussite dans ses choix qu'il y a deux semaines et demie en coupe

Avant lui, les entraîneurs de l'OM n'étaient pas nombreux à avoir gagné un Clasico depuis le rachat du PSG par le Qatar. Igor Tudor est l'un des trois seuls dans ce cas avec Didier Deschamps et André Villas-Boas. Au-delà de la victoire, de la qualification en quart de finale et de la performance gigantesque de ses joueurs, le technicien croate avait rendu une copie parfaite et était l'un des principaux artisans du triomphe marseillais. Hier, le constat était tout à fait inverse : pas de victoire, pas de Ligue 1 relancée, pas de stratégie géniale pour contrecarrer les stars parisiennes.

Ce n'est toutefois pas lui, qui, à 0-0, a caviardé une occasion en or d'ouvrir le score alors qu'il était en duel avec Gianluigi Donnarumma et aurait, au moins, dû frapper (Nuno Tavares). Ce n'est pas lui non plus qui est impliqué sur les trois buts parisiens, plutôt Leonardo Balerdi et Éric Bailly. Ce n'est toujours pas lui qui a raté son lob qui aurait pu relancer la rencontre à 0-2 alors que le gardien italien avait déserté son but (Alexis Sanchez). Ce n'est encore pas lui qui a pris trois cartons jaunes en moins de dix matches, récoltant une suspension au pire moment (Chancel Mbemba). Non, la seule responsabilité d'Igor Tudor est dans son management et son coaching.

Le marquage individuel

a volé en éclats

Et hier, il a lui aussi perdu son Clasico dans les grandes largeurs, le deuxième en championnat, en tentant des paris, et en les ratant tous. S'il avait refusé ce terme après celui, gagnant, de placer Valentin Rongier dans l'axe de sa défense centrale lors de la qualif' en coupe de France, l'acte II de cet OM-PSG hivernal ne lui a pas du tout souri, que l'on utilise le mot choix ou expérimentation. C'est, une nouvelle fois, le positionnement du capitaine olympien qui a interrogé. Il y a deux semaines et demie, face à une formation en 4-3-1-2, il avait suivi à la trace le meneur de jeu, d'abord Vitinha puis Lionel Messi, avec le succès que l'on connaît. Hier, Paris jouait en 3-5-2 avec trois milieux axiaux, Marco Verratti restant un peu en retrait de Fabian Ruiz et Vitinha. Personne dans la zone où l'ex-Nantais pouvait être utile hormis un Messi qui a passé son temps à décrocher, mais c'était Balerdi qui devait s'occuper de lui, avec tout l'insuccès que l'on connaît également (lire en page précédente). Ni défenseur ni milieu, sans adversaire fixe à suivre sans relâche, la position de Rongier, qui redevenait hybride le temps d'un match au bon souvenir de Jorge Sampaoli, perdait de sa pertinence sans ballon, mais aussi un peu avec. Ou comment deux hommes, auteurs de cinq buts en finale du dernier Mondial, ont braqué les projecteurs sur les limites du marquage individuel, le faisant voler en éclats.

Un autre "pari" a interpellé, celui de se passer de Jonathan Clauss dès le coup d'envoi. L'international français, dont les centres sont un poison mortel pour les adversaires, troisième passeur décisif de Ligue 1, est un titulaire inamovible quand il est en capacité physique de tenir sa place. L'était-il hier ? Il fut en tout cas le premier à entrer en jeu à la 66e minute, et s'il n'a pas brillé, on ne peut pas dire que le gaucher Tavares avait justifié le choix d'Igor Tudor de l'aligner en latéral/piston droit. Le Portugais a pris le bouillon dans son couloir face à son compatriote Nuno Mendes, et a raté deux occasions en or de donner l'avantage à l'OM, de changer la face du match et du championnat, et de, peut-être, fait passer le coaching de Tudor de perdant à gagnant.

La Provence

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GRÂCE À DES RÉSULTATS AU RENDEZ-VOUS ET UN JEU SPECTACULAIRE, IGOR TUDOR A CHARMÉ SES CONFRÈRES; La France du banc conquise

L'image n'est pas en noir et blanc mais, en un peu moins de quatre mois, elle a eu le temps de jaunir et de prendre la poussière. Elle montre un Igor Tudor à l'intérieur du terrain, pas loin d'Harry Kane qui, balle au pied, allait donner une passe décisive à Pierre-Emile Hojbjerg mortelle pour le parcours européen de l'OM au bout du temps additionnel. Les Marseillais étaient virtuellement qualifiés en Ligue Europa avant ce but de Tottenham, mais, pas avertis par le staff, ils avaient attaqué en perdant le peu de raison qu'il leur restait. Cinq jours plus tard, une déroute contre Lyon aurait plongé le club dans la crise.

Mais les hommes de Tudor ont enchaîné douze victoires, un nul et une défaite, et le cliché du fiasco contre les Spurs est rangé au fond d'un tiroir que plus personne n'a ouvert depuis un bail. Aujourd'hui, l'OM est en lice pour le doublé coupe-championnat et l'entraîneur croate a convaincu l'ensemble du football français, ses collègues de Ligue 1 en premier lieu, impressionnés par la façon de jouer des Provençaux.

"Leur coach a su imposer sa vision du foot, c'est une équipe qui dégage énormément de puissance, avec un plan de jeu très clair qui demande beaucoup d'énergie, mais ils en ont", disait Bruno Genesio avant le 16e de finale de coupe le mois dernier. Il prolongeait son propos après la défaite rennaise : "L'OM donne l'impression d'être un rouleau compresseur. Cette équipe vous oblige à reculer, à avoir un bloc plus bas".

"Il y a beaucoup de qualités dans cette équipe marseillaise, avec de l'intensité, la capacité à avoir en même temps une maîtrise haute et à mettre beaucoup de jus dans la récupération, ce qui lui permet de jouer rapidement les transitions, analysait, lui, Franck Haise, avant la victoire de ses Lensois au Vélodrome en octobre. C'est une équipe complète. Tudor est critiqué comme tous les entraîneurs, parfois même avant que ça commence. Mais il montre à tout le monde qu'il fait de très belles choses avec son groupe."

L'ancien capitaine de l'OM Laurent Blanc, aujourd'hui à la tête de l'autre Olympique, se montrait admiratif en novembre dernier, juste après la défaite des Marseillais contre Tottenham : "Il y a du jeu, des espaces, des actions, chapeau. Ils ont beaucoup de joueurs offensifs. L'OM a un jeu total, j'ai vu le match contre Lens, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une intensité comme ça". Cette furie dans le jeu a aussi estomaqué Régis Le Bris, qui réagissait après la défaite de Lorient mi-janvier : "C'est une chose de voir ça à la vidéo et une autre de vivre ça sur le terrain. Voir cette maîtrise technique, cette qualité individuelle, cette puissance, cette mobilité, cette qualité de finition dans les petits espaces, c'est impressionnant. Ils travaillent bien et ça donne le niveau pour être troisième de L1 et éligible à aller plus haut".

Philippe Montanier :

"Il mérite le respect"

Les résultats suivent au-delà de toutes les espérances en juillet ou en novembre derniers, quand la cote de Tudor était au plus bas. Le total de 52 points en Ligue 1 est le meilleur de l'histoire du club après 24 journées. La semaine dernière, le Toulousain Philippe Montanier pointait du doigt la faculté du Croate à avoir réalisé un très bon boulot dans un contexte particulier. "Ça a commencé dans la difficulté, on sait que travailler à Marseille n'est pas simple. Il a été un grand joueur, il a su insuffler sa méthodologie et son style de jeu. Pour tout ça, il mérite le respect."

Du respect, il en a gagné énormément auprès des supporters de l'OM (lire ci-dessous) mais aussi des techniciens ou ex-entraîneurs provençaux. "Son football colle à Marseille, il est agressif, vertical, il se passe quelque chose au stade, on ne s'ennuie jamais et il y a de l'émotion, ça me rappelle les six premiers mois de (Marcelo) Bielsa, pour le Marseillais Gérard Gili. Ça presse tellement lors de la première demi-heure que c'est un miracle si l'équipe d'en face résiste trente minutes. C'est culotté, ça joue sur un fil, il y a une idée collective de jeu. Pour expliquer et exiger un marquage individuel dans toutes les zones à des joueurs professionnels qui ont tendance à ne pas le faire, c'est fort. Tout le monde s'est mis au diapason."

La force collective olympienne sous la houlette d'Igor Tudor est aussi du goût de Bernard Casoni, champion d'Europe 93 : "Il a eu le temps de mettre en place ses principes de jeu, tout le monde les a assimilés et les a mis en pratique, ça commence à porter ses fruits. Tout ce qu'ils font est cohérent, ils cherchent à récupérer vite, mettent de l'impact, et toutes les équipes craignent l'impact. C'est très plaisant à voir ! Ils font du un contre un, ça montre que l'équipe n'a pas peur, qu'elle a un bel état d'esprit. Elle se déforme beaucoup, d'ordinaire c'est un danger, parfois c'est un peu limite, mais ils n'ont pas peur des trois contre trois en transition. Les défenseurs s'en sortent souvent bien. C'est en continuant à le faire qu'ils seront encore meilleurs."

Le Manosquin Fabien Mercadal est, lui, avant tout heureux pour l'homme : "Je suis content pour lui parce qu'il a été très critiqué à son arrivée, une spécialité française". L'ancien entraîneur de Caen en Ligue 1 se "régale en voyant l'OM jouer. J'adore cette prise de risques... Vous pouvez compter le nombre de joueurs dans la surface adverse sur les phases offensives... Je trouve ça magnifique. Ils imposent quelque chose à l'adversaire. C'est un football actif, ambitieux. C'est bien huilé et stratégiquement intelligent". Si tous les matches n'ont pas été exceptionnels, surtout au début de saison, la machine est désormais bien lancée et passe un deuxième test en moins de trois semaines contre son plus grand rival, le PSG.

Victoire, nul ou défaite, une chose est sûre : toute la France du foot sera devant le Clasico. Et, pour la première fois depuis un bail, elle sera probablement plus intriguée par la production de la bande à Tudor que par les stars parisiennes.

La Provence

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"Il est dans le paysage"; Après des débuts critiqués, le président de l'OM a été accepté par les composantes du foot français, à l'image de Raymond Domenech, représentant des entraîneurs

Il n'aurait raté ça pour rien au monde. Ce soir, Guy Roux prendra place dans les travées du Vélodrome, invité personnel de Pablo Longoria. Les deux hommes avaient bien sympathisé en marge d'une rencontre de l'OM, à Nice. Et l'ancien gourou d'Auxerre a récemment dit tout le bien qu'il pensait du travail entrepris par le dirigeant espagnol sur l'antenne d'Europe 1, dont il est le consultant historique. "Je suis subjugué par les qualités qu'il exprime", résume Guy Roux qui traduit une pensée globalement partagée au sein du football français.

Ce n'était pas gagné d'avance. Propulsé sur le devant de la scène par Frank McCourt pour éteindre l'incendie provoqué par le pyromane Eyraud, Longoria a troqué son costume de directeur sportif pour celui de président il y a deux ans. Il s'est rapidement attiré les foudres des entraîneurs français pour les avoir critiqués. Raymond Domenech, Antoine Kombouaré, Frédéric Antonetti, Bruno Genesio... Beaucoup étaient montés au front, dans le registre "C'est qui, lui ?"

"On avait eu une passe d'armes sympathique", sourit Domenech. Les deux hommes ont aplani leurs différends d'entrée de jeu. "Je lui ai expliqué que plein d'entraîneurs français ont réussi. Le problème, c'était sa généralisation. Je lui ai aussi cité la liste de tous les entraîneurs étrangers venus en France avec un concept et qui n'ont pas réussi. On est à peu près à égalité", évalue l'ancien sélectionneur qui relève une évolution dans le comportement du natif d'Oviedo. "Au début, il paraissait un peu surexcité. Mais il allait bien à Marseille. Il était très réactif, prenait ça très à coeur. C'est mieux qu'il s'investisse à fond plutôt que quelqu'un qui est juste là pour boire une coupe de champagne et demande ce qu'on a fait de son pognon."

Jean-Pierre Bernès ne partage pas l'avis de Domenech. Sa rencontre avec le futur patron de l'OM, l'agent de joueurs la date de 2019, lorsque celui-ci officiait comme directeur sportif à Valence et qu'il rêvait d'attirer Florian Thauvin. Il a tout de même été conquis. "Je me suis tout de suite aperçu que j'avais affaire à un professionnel, à quelqu'un de compétent, admire l'ancien dirigeant des années Tapie. Dans les clubs, il y a beaucoup de copinages, on ne cherche pas forcément la compétence. Lui connaît le foot, a l'expérience, il sait de quoi il parle. Il oeuvre dans l'intérêt du club."

"Il connaît le football,

il a appris à connaître Marseille et l'OM"

"Il est très doué, abonde Guy Roux. Quand Jorge Sampaoli est parti, il a trouvé un autre entraîneur en 48 heures. Et quand je vois apparaître de nouveaux joueurs, j'ai plus confiance qu'avant. Voir un président aussi jeune prendre en main un club réputé difficile et être maître de tout est insolite. La France a besoin de dirigeants comme lui." Longoria apprend vite et va même jusqu'à surprendre ceux qui le connaissent bien, étonnés de le voir s'initier avec brio aux joies du management et de la gestion d'un club. L'Espagnol se nourrit des échanges qu'il a avec les uns et les autres. "Il a eu des étapes dans sa carrière, ce n'est pas un donneur de leçons, apprécie Bernès. Il connaît le football, puis il a appris à connaître la ville et le club. Je me retrouve en lui par rapport à l'âge et la passion. Il a bien compris Marseille, ce qu'il fallait faire pour ce club."

Depuis décembre dernier, il a franchi un nouveau cap. Il a intégré le conseil d'administration (CA) de la LFP, remplaçant Jacques-Henri Eyraud. Vincent Labrune, à la tête de l'instance, l'apprécie et a poussé pour qu'il intègre le cénacle aux côtés, notamment, de Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Dmitry Rybolovlev (Monaco), Jean-Michel Aulas (Lyon) ou... Domenech. "J'aime bien sa vision, avoue ce dernier. À chaque fois qu'il intervient, c'est toujours juste. Il ne va pas parler pour ne rien dire, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Il n'est pas interventionniste dans son club au niveau sportif, il laisse son entraîneur travailler. On parle de tous les problèmes, notamment de ses entraîneurs de jeunes ou de ses préparateurs athlétiques virés sans sommation. Il est très à l'écoute. On peut discuter. Ça me permet d'avoir les deux visions. Parfois, il y a des raisons logiques, un changement de stratégie ou de politique, ce qui arrive dans les entreprises. Mais tant que c'est fait dans les règles... "

Au départ, l'image de directeur sportif lui collait à la peau. Voire celle d'agent, selon certains, même s'il ne l'a jamais été. Une période révolue et sa parole compte. "Maintenant, il est dans le paysage", confirme Domenech. Il lui reste néanmoins à faire ses armes au niveau politique. Il est le seul dirigeant du CA à ne pas faire partie des présidents propriétaires. Parviendra-t-il à faire son trou dans les arcanes complexes de cette instance ?

"Il ne cherche pas à se faire une place dans le football français, mais surtout à se faire une belle place à Marseille, rectifie Bernès. Et à rentrer dans l'histoire. L'obsession de Pablo, ce doit être de ramener un titre. Dans sa tête, la coupe de France est importante. Je lui ai dit l'autre jour que je faisais partie de ceux qui ont ramené la dernière à Marseille ; et j'ai ajouté que j'espérais qu'il serait le premier à la ramener. Il m'a simplement répondu qu'il croisait les doigts." Tout comme il espère, au plus profond de lui-même, un nouveau succès de ses joueurs, ce soir.

La Provenc

Je repasse par ici en coup de vent, car avant de poster sur le fond, je voudrais demander à l'intelligentsia du forum et à la police des porte-manteaux ce qu'il est autorisé d'écrire qui ne serait pas ridicule et/ou grotesque après le fiasco de ce soir (c'est peut-être déja grotesque comme terme et je m'en excuse).

Je repasse plus tard pour développer. Merci

La gestion de l'effectif est grotesque. Les pistons faux pied ça sert à rien