Igor TUDOR, ancien coach de l'OM

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar gigi » 23 Fév 2023, 21:39

azerty06 a écrit:Zidane à l’OM je n’y croit pas un instant a l’heure actuel. Premièrement parce qu’on est pas encore assez mature. Si on passe 2 ans d’affilé les poules de LDC why not. D’autre part, il n’accorde pas autant d’importance au physique cher à Longoria.

Mais même dans ce cas c’est impossible. Faudrait être 2 ans d’affilée en 1/2 pour que ça l’émoustille un peu. Et ça devrait suivre 5 ou 10 ans de très grosse stabilité sportive ET extra sportive pour qu’il craigne pas à fond une classique explosion à la marseillaise comme DD l’a subie 2 semaines après son arrivée puis quelques mois après le titre…
Mais pour ça, notamment niveau pour conserver sur la durée des joueurs top mondial, il faudrait avoir un actionnaire archi blindé.

Quand bien même il y aurait toutes ces planètes alignées, je pense pas qu’il prendrait le risque de s’exposer à Marseille. Sa famille et lui seraient harcelés.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Betsamee » 23 Fév 2023, 21:40

azerty06 a écrit:D’autre part, il n’accorde pas autant d’importance au physique cher à Longoria.

Hein? T'as du oublier les niveaux physiques de son Real.
Zizou traine une fausse reputation d'esthete des bancs de touches alors que c'est un enfant de Jacquet et Lippi.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Dragan » 24 Fév 2023, 11:10

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PORTRAIT; Tudor, côtés Split et face; Pour l'entraîneur de l'OM, tout a démarré à l'Hajduk, club phare de sa ville de naissance

C'est l'histoire d'un homme, d'une ville et d'une institution qui ne font qu'un. Pour Igor Tudor, tout commence, tout le ramène et tout se terminera probablement un jour à Split, jamais loin de la mer Adriatique ni de l'Hajduk. Dans le coeur du réacteur du nonuple champion d'ex-Yougoslavie et sextuple de Croatie, l'entraîneur de l'OM a tout fait : le ramasseur de balle lors du seul quart de finale de Ligue des champions du club (en 1995 contre l'Ajax), le centre de formation, l'équipe première au début et à la fin de sa carrière de joueur, l'éducateur pour les jeunes pousses, l'assistant-traducteur pour un technicien italien, et le rôle principal sur le banc des pros, à deux reprises. Sans parler de son père, Mario, qui y a joué dans sa jeunesse ou de son fils Roko, actuellement pensionnaire de l'académie. Selon son ancien partenaire à l'Hajduk Josip Skoko, "il avait cette mentalité très Split." Comment la définir ?

L'Australo-croate réfléchit puis délivre son interprétation : "Disons que quand un Splitois est en grande difficulté, il se met en colère, concentre toute sa rage, et fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l'adversaire de le battre."

Vaste programme, qui pourrait être résumé dans la seconde mi-temps de Toulouse-OM, dimanche dernier, avec une équipe marseillaise très Tudoresque qui aurait pu abandonner ses derniers espoirs de titre en Haute-Garonne mais n'a pas abdiqué. Ce verbe n'est pas dans le Bescherelle d'Igor, né à Split en 1978 d'une famille sans histoire originaire de l'île de Hvar, à 1h30 de ferry de sa ville. "Mais lui sortait de l'ordinaire", explique Vik Lalic, son ancien équipier au centre puis chez les seniors. Plus vieux de deux ans, il apprend à le connaître à l'académie, durant les matches d'entraînement entre les différentes catégories. "Tout de suite, le club a compris qu'il avait affaire à un futur grand joueur. Son talent était immense, son intelligence incroyable. On aurait dit un vétéran dans sa façon de jouer."

Très vite, il se distingue autant sur le terrain qu'en dehors, passe son temps à demander "pourquoi ?" à ses éducateurs et à jouer les patrons de chacune de ses équipes. "Tout le monde le respectait puisqu'il était toujours surclassé. Il était le leader et replaçait tous ses équipiers pendant les matches, se souvient Lalic. Dès cet instant on pouvait noter qu'il pourrait devenir un très bon entraîneur, il avait sa propre opinion et posait des questions aux coaches alors que les autres gamins disaient amen à tout." Son attitude ne change pas en découvrant les pros, où il côtoie brièvement Igor Stimac et Aljosa Asanovic : "On a eu des temps difficiles avec les plus vieux, rit Skoko, ils nous chambraient beaucoup ! Nous, on faisait du mieux possible pour nous imposer sans trop les déranger."

Le comique de service

"Quand un jeune débarquait en équipe première, on attendait toujours de lui qu'il la ferme, mais lui était à l'aise et mettait une bonne ambiance, poursuit Vik Lalic. Il avait toujours envie de donner son avis. Au début, les autres se sont demandé : 'Mais qui est ce gars qui parle tout le temps ?' Mais après deux ou trois matches, vu son niveau, ils l'ont tous respecté." Au milieu ou en défense centrale, Igor Tudor s'impose grâce à ses qualités techniques, tactiques et athlétiques au-dessus de la moyenne, ce qui a estomaqué Mario Stanic quand il l'a découvert en sélection : "Normalement, un joueur aussi grand (1,93m) n'est pas aussi bon avec le ballon." Josip Skoko détaille le style footballistique de l'actuel entraîneur de l'OM : "Il était à la fois très rude et technique, agressif et calme. Il était très physique, bon sur les tacles, mais il avait aussi un beau toucher de balle et comprenait très bien le jeu. S'il dépannait un peu au milieu, il jouait surtout défenseur et a été phénoménal."

Sur ses trois saisons en équipe première, Igor Tudor ne parvient pas à mener son club de toujours au titre (trois fois 2e derrière l'hégémonique Croatia Zagreb, aujourd'hui Dinamo, il ne gagnera qu'un trophée à Split, la coupe en tant qu'entraîneur en 2013) mais il tape très vite dans l'oeil de la grande Juventus de Marcello Lippi, Didier Deschamps, Zinédine Zidane ou Alessandro Del Piero. À en croire l'ex-international australien, il était déjà prêt à rejoindre l'exigeante Vecchia Signora et sa constellation de cracks ultra-professionnels portés sur la musculation (et aiguillés par de sulfureux médecins dans les années 90). "Son transfert nous a tous réjouis, mais n'a surpris personne. Il s'entraînait dur pour réaliser son ambition de jouer dans un grand club et il a réussi. C'était un très bon professionnel, très sérieux dans le foot." C'est moins le cas en dehors des terrains, où Tudor n'est pas du genre à passer son tour pour se marrer. Si, de prime abord, Tudor semble froid, son humour est vanté par ses anciens équipiers. "On passait beaucoup de temps ensemble autour d'un café ou d'un verre, et on a beaucoup rigolé, il blaguait tout le temps", se remémore avec nostalgie Skoko, quand Lalic insiste : "Il était extrêmement drôle, un vrai roi de la vanne, mais aussi toujours prêt à aider quelqu'un. Et autre chose m'a marqué : il n'oubliait jamais de prendre un livre en déplacement, que ce soit sur le foot ou pas. Il était dans l'apprentissage permanent, et c'est encore le cas aujourd'hui."

Cette soif de progresser l'a accompagné, de Turin à Sienne, en passant par Udine et Vérone en Italie. Mais, volontairement ou pas, Igor Tudor n'a pas oublié de passer un peu de temps par les bouillonnantes et côtières Thessalonique, Istanbul et Marseille. Trois autres villes ouvertes sur l'infinie mer bleutée, qu'elle soit d'Égée, de Marmara ou de Méditerranée ; trois autres clubs, le PAOK, Galatasaray et l'OM, aussi frappadingues que son Hajduk ; trois autres stades, le Toumba, le Nef et le Vélodrome, aussi volcaniques que le Poljud, où l'on peut se délecter des meilleures ambiances européennes grâce à des supporters aussi fanatiques que ceux des "Maîtres de la mer", qui l'ont poussé des poussins au banc de touche et qui suivent aujourd'hui encore assidûment les prouesses du quadra. "Split est très spéciale, il y a une micro-culture ici, analyse Lalic. C'est une ville très similaire à la vôtre sur de nombreux aspects. Mais malgré tous ses voyages, Igor est resté Igor. Si je lui envoie un message aujourd'hui pour lui demander une adresse de restaurant à Marseille, il me répondra dans la journée." Une nouvelle preuve que même à plus de 1 300km, Split n'est jamais très loin de Tudor.

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar fourcroy » 24 Fév 2023, 20:39

Bel article. Personnage attachant, je trouve.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar randoulou » 25 Fév 2023, 13:06

Intéressant de le voir sous un autre regard
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Huile » 25 Fév 2023, 16:55

Pour rappel au début de saison on nous le présentait comme froid rugueux qui buvait le sang dans le crâne de ses victimes.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Betsamee » 25 Fév 2023, 19:00

Il avait perdu contre Brides Les Bains en amical je te rappelle
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Remind » 25 Fév 2023, 19:11

Plus exactement, une montée en cadence avec Norwich, Middlesborough, Betis Séville, et Milan AC à domicile, et on n’avait pas été spécialement convaincants@litote. (1 but marqué pour 7 encaissés, 3 défaites, 1 nul et pas grand chose dans le contenu avec déjà 1 Payet en pre-retraite et un Gerson boudeur).

Désolé de venir gâcher cette petite manie récurrente et sans fin de réinventer l’histoire pour obtenir la jouissance du troll… :mrgreen:
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Betsamee » 25 Fév 2023, 19:30

Remind, desole de ne pas reussir a faire comme si cet episode grotesque avait pas eu lieu, sur le forum , les medias et dans les tribunes.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Dragan » 25 Fév 2023, 20:18

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RECONVERSION; Et il a glissé sur le banc... Les débuts de Tudor en tant qu'entraîneur sont intéressants mais chaotiques

Fin mars 2014, en pleine conférence de presse pour annoncer sa prolongation de contrat avec l'Hajduk Split, sa gorge se noue, ses yeux s'embuent, sa main gauche vient cacher les larmes qui montent inexorablement et ses deux jambes s'activent pour quitter la salle sous les applaudissements des journalistes croates. Igor Tudor, sensible au-delà des apparences, vient de fendre l'armure comme jamais. Le tout en plein milieu de son mandat d'entraîneur le plus long, au cours duquel il a remporté son seul titre sur le banc, une coupe de Croatie.

Une oasis de stabilité dans un océan de missions diverses et variées. Il a ainsi enchaîné onze étapes en dix ans d'activité chez les seniors, une instabilité et un palmarès modeste qui avaient rendu blêmes les supporters marseillais, orphelins cet été de Jorge Sampaoli. Dans l'ordre : un poste d'assistant d'Igor Stimac en sélection croate (9 mois), l'Hajduk (21 mois), le PAOK (9 mois), Karabükspor (8 mois), Galatasaray (10 mois), l'Udinese deux fois (4 matches, une pause puis 7 mois), Split (8 mois), un rôle d'adjoint d'Andrea Pirlo à la Juventus (9 mois) puis l'Hellas Vérone (9 mois).

Avec Tudor, l'amour dure rarement plus longtemps qu'une gestation humaine depuis la fin de sa carrière de joueur, durant laquelle il n'avait été l'homme que de trois équipes : l'Hajduk, la Juve et Sienne. Après une sortie en pente douce chez lui à Split (en juillet 2008), miné par d'innombrables blessures à la cheville, le Splitois glisse un orteil dans l'eau tumultueuse du management en devenant l'assistant-traducteur de l'Italien Edoardo Reja en août 2009, à 31 ans. "Il était plus jeune que moi qui jouais encore, s'amuse Josip Skoko. Il traduisait Reja, entraînait les jeunes, mais il n'avait pas vraiment son mot à dire sur le coaching pur en équipe première. Ensuite, il a passé ses diplômes, il avait son projet en tête."

"J'ai arrêté de jouer à 29 ans et je ne pensais pas à entraîner, se confiait récemment le charismatique dalmate. Puis j'ai essayé deux ans plus tard. Ça m'a plu et j'ai fait le grand saut." Le grand saut, il l'a fait plusieurs fois au cours d'une seconde vie mouvementée. À trois reprises, Tudor quitte son emploi pour en trouver un autre plus à son goût : de N.2 de la sélection à N.1 à l'Hajduk, de Karabükspor au Galatasaray et de Split à la Juve. Les autres fois, comme au PAOK et à Istanbul, on est plus proche de la mer tempétueuse que du fleuve tranquille.

Berbatov et Sneijder secoués

"Chez nous, l'équipe avait fait quelques matches spectaculaires, battu Brondby 5-0 en Ligue Europa, gagné sur le terrain du Borussia Dortmund de Thomas Tuchel, rappelle Kostas Petrotos, journaliste à Metropolis 95,5 sports radio. Mais il avait aussi eu de vrais problèmes avec plusieurs joueurs, surtout Dimitar Berbatov qu'il n'a pas bien géré. Il était impatient avec certains et avait mal parlé d'eux après un match."

Les résultats, bons au début, se dégradent, et Tudor ne termine pas la saison. Sa mission suivante, avec Karabükspor, lui ouvre les portes de son premier grand club européen, Galatasaray. Lors de sa première demi-saison à Istanbul, la greffe ne prend pas avec plusieurs éléments, comme Wesley Sneijder et Aurélien Chedjou. "Ça avait clashé, pas seulement avec moi, témoignait le Camerounais en août dernier dans ces colonnes. Quand on lui disait ce qu'on pensait, il n'écoutait pas. C'est un très bon tacticien, un très bon entraîneur mais sur le plan du management, ça ne passait pas avec les joueurs de caractère." Il poursuit l'aventure -non sans avoir exfiltré Sneijder et Chedjou- mais se fait licencier sans sommation après avoir perdu la première place du championnat, alors que "Gala" n'était qu'à un point du leader. "On avait remporté le titre à la fin d'une saison où il avait posé les bases de notre succès, explique Bafétimbi Gomis, alors avant-centre du club stambouliote et toujours inconditionnel de l'entraîneur de l'OM. Il est intelligent, a une personnalité et un caractère fermes, une grande force mentale. Il nous l'avait inculqué ces quelques mois où j'ai eu la chance d'être coaché par lui. En plus, c'est le genre à assumer quoiqu'il arrive ses choix." Et à retrouver du travail très vite. Quatre mois après son limogeage sévère en Turquie, il réussit une opération maintien express de quatre matches avec l'Udinese.

"L'équipe était mal, athlétiquement et au classement, se souvenait cet été son ancien préparateur physique Gianni Brignardello. Il a fait une brillante fin de saison et sauvé le club. Son deuxième passage a été plus compliqué, même si son expérience a été globalement positive." La régression dans sa jeune carrière point à l'horizon quand il retourne dans un Hajduk sans moyens (lire par ailleurs), un job perturbé par le coronavirus et pas couronné de succès. Pas de quoi écorner son image à Split, ni sur le marché européen, puisque son autre club de coeur, la Juventus, le débauche pour épauler Pirlo, pour une saison médiocre. La suite, Igor Tudor l'écrira avec beaucoup plus de réussite, d'abord à l'Hellas Vérone puis à l'OM. Où l'histoire ne dit pas encore s'il fera de vieux os sur le banc marseillais, ni dans un métier qui essore jusqu'au plus solide des coaches. "J'entraîne déjà depuis quinze ans, et je pourrais également arrêter tôt, admettait-il il y a deux semaines. C'est un travail très stressant." Surtout quand on déménage aussi souvent.

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Dragan » 25 Fév 2023, 20:19

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L'INTERVIEW DE MARIO STANIC, SON ANCIEN DIRIGEANT À L'HAJDUK SPLIT; "Il se battrait contre les murs pour protéger son équipe"

Son deuxième passage à l'Hajduk Split (février-août 2020) aurait pu être une régression dans la carrière d'Igor Tudor après des mandats mitigés en Grèce, en Turquie et à l'Udinese. Mais, malgré des résultats moyens (une 5e place) perturbés par la première vague de coronavirus, le technicien de l'OM a convaincu la Juventus de le recruter au poste d'adjoint d'Andrea Pirlo, et a séduit son ancien équipier en sélection et alors dirigeant de l'Hajduk Mario Stanic.

Pouvez-vous nous raconter vos souvenirs d'Igor Tudor lors de son second passage à Split ?

J'étais vice-président de l'Hajduk Split. Il avait entraîné en Turquie, en Italie, en Grèce, j'avais déjà une idée de ce qu'il était capable en tant qu'entraîneur. On voulait un coach qui connaissait le contexte chaud chez nous mais sans les grands résultats qui suivent. Il avait gagné la coupe lors de son premier passage (en 2013, le seul trophée de la carrière d'entraîneur de Tudor, l'avant-dernier du Hajduk). On savait qu'il était très talentueux, mais je ne pensais pas qu'il était aussi bon. Il était venu nous aider après son deuxième passage à l'Udinese, parce que c'est son club de coeur.

Pourquoi parlez-vous d'aide ?

Parce que nous n'avions pas l'argent pour payer un entraîneur de la qualité d'Igor. Il a pris beaucoup de risques et fait des sacrifices en revenant ici. On ne pouvait acheter aucun joueur mais il a accepté ce challenge de bonne grâce. Il me disait : "Ne t'inquiète pas, on va jouer avec les jeunes." Il a été très humble dans cette collaboration. On avait surtout des jeunes, c'était un moment difficile, mais il a plongé dedans et travaillé. On n'a pas eu de grands résultats : on faisait de grands matches pendant 40 minutes puis on prenait un but en contre et l'équipe tremblait. Ce n'était pas un problème, plutôt un moyen de préparer la suite. Son passage avait été perturbé par le coronavirus mais la Juventus est venue le chercher pour qu'il devienne l'adjoint d'Andrea Pirlo et ils nous ont payé une indemnité de transfert pour lui, ce qui est rarissime.

Qu'est-ce qui vous a marqué chez lui ?

J'ai vu 95% de ses entraînements. Ils sont très intenses, et ce n'est pas une question de durée. Sur le plan des connaissances du foot, on sent très vite qu'il est bon, qu'il cherche toujours à s'améliorer sur tous les plans. Il est honnête et cherche à faire progresser tous les joueurs. C'est un tel novateur que parfois, il prend des risques pour sa réputation. Il ne copie personne, cherche à améliorer l'équipe et les joueurs en leur faisant prendre des risques, ainsi ils progressent plus vite. Il n'aime pas que son équipe regarde ce qu'il se passe sur le terrain, il veut qu'elle soit protagoniste. Parfois un entraîneur qui a une bonne image, c'était son cas à Split, cherche à préserver cette image et joue la sécurité. Pas lui, il veut toujours mettre les joueurs en dehors de leur zone de confort.

Quel bilan faites-vous de cette collaboration ?

C'était une belle expérience, j'ai découvert qu'il était un grand entraîneur.

Quand Vérone m'a appelé pour avoir mon avis avant de le recruter je leur ai dit : "La seule chose que vous devez donner à Igor est un peu de confiance et d'honnêteté envers lui". J'ai eu beaucoup d'entraîneurs : Ranieri, Ancelotti, Mourinho...

Chacun est différent mais parfois, même un grand coach ne se mouille pas pour protéger ses joueurs. Igor, il se battrait contre les murs, il ferait tout pour protéger son équipe. C'est bien que (Javier) Ribalta ait reconnu son talent et l'ait recruté. Lui et le président de l'OM ont été très bien dans la confiance qu'ils lui ont donnée. Aujourd'hui c'est facile de parler mais c'était un grand risque pour eux.

Quand il est entré dans le vestiaire et a vu des choses qui ne lui plaisaient pas, il n'a pas eu peur de les changer. Certains disent que ce n'est pas facile de travailler avec lui mais ce n'est pas vrai ! Il réclame aux joueurs de courir. Mais de quoi parle-t-on ?

Y avait-il eu des conflits avec les joueurs à Split ?

On a eu le même problème à l'Hajduk. Quand on a eu des mauvais résultats les médias s'étaient déchaînés. Je leur avais dit qu'Igor resterait tant qu'il le voudrait, et basta ! Ce n'est pas le genre à se cacher ou à disparaître une fois que le navire coule. Il cherche des joueurs qui restent concentrés à 100 % et doivent courir. Aujourd'hui, dans le foot moderne, si tu n'attaques pas, que tu ne prends pas de risques, que tu n'es pas capable de défendre à 1 contre 1, sorry, mais que veux-tu faire ?

Vous dites qu'il ne copie pas les autres, mais a-t-il des modèles ?

On fait tous un peu de copie, presque tout a été déjà fait dans le football. Mais lui cherche toujours à aller encore plus loin, augmenter le rythme, l'intensité, le travail tactique. Je me souviens qu'on jouait en 3-5-2 sur le papier, mais dès que le ballon roulait, Igor leur demandait à tous de quitter leur poste et de faire du pressing en un contre un. Il demandait toujours plus de risques aux joueurs, qui devaient couvrir plusieurs postes. Ça m'avait beaucoup plu.

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Remind » 25 Fév 2023, 20:38

Betsamee a écrit:Remind, desole de ne pas reussir a faire comme si cet episode grotesque avait pas eu lieu, sur le forum , les medias et dans les tribunes.

Dans les tribunes c’était grotesque, les médias, c’est leur biscuit habituel pas plus pas moins, sur le forum, tu enlèves les habituels adhérents de la Secte du Temple solaire, morts par le feu, qui a eu des propos grotesques?
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Dragan » 25 Fév 2023, 20:39

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Tudor, une Serie A succès; Son passage en Italie, surtout à la Juve où il a beaucoup gagné, a eu une grande influence sur lui

Quand un confrère, au détour d'une question sur l'aspect tactique de son jeu, lui a fait remarquer en septembre dernier qu'il était issu de la culture italienne, Igor Tudor a ri et a répondu (dans la langue d'Arrigo Sacchi), "je ne suis pas italien mais croate !" Un bref coup d'oeil sur le CV du natif de Split permet toutefois d'imaginer ce qu'a pu représenter le pays quadruple champion du monde sur son approche du football : il y a vécu 11 ans, dont neuf comme joueur, surtout à Turin. Et son temps d'adaptation fut express, comme en témoigne son ancien équipier Alessandro Birindelli : "Il n'a pas été timide et n'a pas eu peur de prendre ses responsabilités dès le début, ce qui est assez rare quand on arrive à 20 ans dans un club comme la Juventus. C'est la preuve d'une grande personnalité."

Ses performances prouvent son aisance : pour son premier match officiel avec les Bianconeri, il est titulaire, marque, et ne cirera jamais longtemps le banc sous les ordres de Marcello Lippi ou Carlo Ancelotti, malgré la concurrence de Ciro Ferrara, Paolo Montero, Mark Iuliano puis Lilian Thuram. "Il a tout de suite été au niveau des trois premiers cités. Dès son arrivée on avait noté ses qualités humaines, d'application, mais surtout techniques et tactiques. Il pouvait jouer en défense ou au milieu sans que ça ne le perturbe tant il était intelligent. Et malgré sa taille, il était aussi très rapide", poursuit l'ex-latéral juventino. Sa première blessure sérieuse lui pourrit la saison 2001-02 (il a alors 23 ans) et lui fait rater le Mondial avec la Croatie. Le début des ennuis, même s'il sera titulaire en finale de la Ligue des champions 2003. Mais ce derby italien perdu aux tirs au but contre l'AC Milan sera un symbole de sa carrière : la gloire de participer au match le plus suivi de l'année, dans un stade mythique (Old Trafford), la déchéance d'une blessure après une talonnade devant Andreï Chevtchenko au milieu de terrain, geste qui aurait dû rester sans histoire. La mort dans l'âme, il sort avant la mi-temps.

"Il avait pourtant abordé ce grand match avec décontraction. Lui et Marcello Lippi avaient échangé des vannes en pleine préparation, ça avait détendu tout le groupe... Sans ses blessures au moment où il consolidait son statut de grand défenseur, je pense qu'il aurait pu devenir l'un des meilleurs du monde à son poste", assure Birindelli, qui l'avait remplacé ce soir-là. La suite se passera plus souvent à l'infirmerie que sur le terrain, avec une parenthèse "enchantée" à Sienne : un prêt d'une saison et demie (2005-2006), qui lui permettra de retrouver un niveau physique acceptable.

À Sienne, un modèle

pour les jeunes

Francesco Colonnese l'a côtoyé en Toscane et a habité le même immeuble sur la fameuse Piazza del campo. Lui aussi au crépuscule de sa carrière, il se souvient d'"un grand champion. Il avait ses problèmes de chevilles mais était bien géré et très fort, tactiquement et de la tête surtout. Il venait de la Juve, c'était de fait un des joueurs les plus importants pour nous." Pour les jeunes comme Matteo Paro, déjà croisé à Turin, il est "très disponible. Il nous aidait beaucoup et avait une belle présence sur et en dehors du terrain." Toujours en toile de fond, son appétence pour le tableau noir et les débats de haute volée avec son entraîneur Luigi De Canio et son adjoint, un certain Antonio Conte. "Il parlait beaucoup avec le mister et Conte, qui était son ami depuis la Juventus. Ils confrontaient leurs idées. C'était un leader par les paroles, l'exemple, la personnalité, poursuit Colonnese. Il se faisait entendre sur le terrain, il entraînait tout le monde dans son sillage grâce à son caractère et avait la tactique en tête. Il organisait un peu l'équipe. Et en dehors du foot, on sortait souvent entre couples, c'était un garçon normal. Il était toujours heureux, adorait blaguer mais aussi le vin rouge !"

Après une dernière saison blanche chez les Bianconeri de Didier Deschamps en Serie B, il rentre à Split les chevilles meurtries mais les valises pleines de compétences footballistiques et managériales fondamentales en vue de sa future carrière d'entraîneur. "L'influence sur lui de la Juventus et de l'Italie ont été énormes, selon Alessandro Birindelli, lui aussi coach chez les U16 de l'Empoli. La Juve t'apporte un ADN, te fait comprendre ce que veut dire l'esprit de sacrifice, l'engagement, le travail, la sueur, la détermination. Je pense que ces caractéristiques font partie de son idée du foot, comme il l'a prouvé à Vérone ou à Marseille."

Le rôle de Lippi a aussi été important, son palmarès étant aussi énorme concernant ses trophées que le nombre de ses joueurs à Turin devenus de bons (Paulo Sousa, Filippo Inzaghi), voire de brillants entraîneurs : Antonio Conte, Didier Deschamps, Zinédine Zidane. Dans quelle catégorie classer Igor Tudor ? En attendant l'issue d'une saison où il peut autant réaliser le doublé que ne rien gagner et terminer hors du podium de Ligue 1, il est devenu un technicien à la mode. Un peu grâce à l'époque formidable qu'il a vécue dans un calcio alors dominant et de la belle émulation au sein d'un vestiaire piémontais ultra-professionnel. "La Juve de cette période te donnait une certaine mentalité au contact de champions avec de l'épaisseur : Ferrara, (Gianluca) Pessotto, Conte, Deschamps..., conclut Paro, fidèle adjoint de l'ami de Tudor, Ivan Juric. Mais le jeu a tellement évolué en 20 ans qu'il a été obligé de trouver de nouveaux concepts". Des propos qui rejoignent ceux du principal intéressé, en septembre dernier : "Quelqu'un qui parle d'entraîneurs allemands, français se trompe. Chaque coach développe son football et chacun, en tant qu'individu, a ses qualités propres". Celui de l'OM trace sa route. Croate sur son passeport et dans le coeur, mais aussi un peu italien.

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Dragan » 25 Fév 2023, 20:39

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SA DERNIÈRE EXPÉRIENCE AVANT L'OM FUT DÉTERMINANTE; L'Hellas Vérone, tremplin vers la Ligue des champions

La mission n'a pas été beaucoup plus longue que les précédentes (lire notre édition d'hier), mais c'est peut-être le premier passage de sa carrière d'entraîneur réussi de A à Z. Pourtant, à Vérone, tout était mal parti quand Igor Tudor s'y engage mi-septembre 2021 : le début de saison est désastreux et fait craindre une descente en Serie B. Eusebio Di Francesco, le successeur d'Ivan Juric, est viré après trois défaites en autant de rencontres. Le début de la remontada de l'Hellas au classement et du spectacle sur la pelouse. Sur les dix premiers matches de Tudor, les Gialloblu l'emportent cinq fois (face à la Roma, la Lazio et la Juventus notamment), marquent 24 buts et deviennent l'attraction du championnat italien grâce à un football total et une intensité folle.

Jordan Vérétout, victime avec les Giallorossi du Croate pour sa première sur le banc vénitien (3-2 à l'aller, 2-2 au retour), est bien placé pour témoigner de la force de frappe du Hellas : "Son jeu demandait beaucoup à ses joueurs mais ça mettait les adversaires en difficulté. Quand on jouait Vérone, la semaine avant le match, on pouvait se préparer à changer notre dispositif." Matteo Paro, l'adjoint de Juric à l'Hellas puis aujourd'hui au Torino, a suivi avec attention le travail de Tudor, son ancien équipier à la Juventus et à Sienne (lire ci-dessus) : "Il a un peu poursuivi le travail que nous avions entamé, les joueurs étaient habitués et convaincus par ce style. Mais il a apporté des choses en plus, notamment en phase de possession. Ils ont beaucoup marqué, jouaient bien, mettaient en difficulté pas mal d'équipes..."

"Un peu comme l'Atalanta des dernières années"

La symphonie véronaise a aussi séduit Francesco Guidolin, ancien entraîneur de l'Udinese ou de Monaco, consultant sur la Serie A la saison dernière : "Le Hellas de Juric était déjà enthousiasmant, Tudor a procédé intelligemment et par petites touches. Pour lui, ce n'était pas facile de bien faire vu qu'il est arrivé après le début du championnat. Mais il a réussi, en jouant plus ou moins le même football en 3-4-2-1, avec un jeu agressif, une grande intensité et une multiplication de 1 contre 1, un peu comme l'Atalanta de Gasperini des dernières années." Et aussi comme son OM, ce qui ne surprend pas du tout l'ex-Niçois Adrien Tamèze, qui a brillé sous les ordres du technicien né à Split. "Voir Marseille jouer ainsi ne m'étonne pas, je savais qu'il allait repartir dans ce système. Il a son caractère et m'a apporté beaucoup de choses, c'est notamment la saison où j'ai marqué le plus de buts. Je me projetais bien plus, il m'a donné beaucoup de confiance. Il est exigeant, a une mentalité de compétiteur, il veut toujours gagner. Il connaît le haut niveau et sait ce dont on a besoin pour gagner."

L'ancien équipier de Tudor à la Juventus, Alessandro Birindelli, fait aussi l'analogie avec la grande Vecchia Signora de la fin des années 90 et du début du XXIe siècle : "Dans le football pratiqué à Vérone, tous les joueurs étaient à disposition du collectif. En phase défensive, les attaquants défendent. En phase offensive, les défenseurs attaquent. C'était une équipe de caractère, avec une grande détermination, qui reflète l'ADN de notre Juventus gagneuse." Et efficace, malgré un nombre de buts encaissés qui ne rappelle pas vraiment les meilleures défenses italiennes (59, pour 65 marqués, 4e total) : Vérone a terminé 9e, à neuf points de la Fiorentina, 7e et dernier qualifié européen. Des résultats et un style offensif qui ont convaincu les dirigeants de l'OM de miser sur lui, malgré un CV inégal, après la décision de Jorge Sampaoli de claquer la porte au tout début de la préparation estivale.

Pour Guidolin, le choix était le bon : "Il a mérité sa chance de signer dans un grand club européen. Et même si à Marseille on attendait un autre nom, il a démontré, match après match, qu'il n'avait pas volé sa promotion et validé le choix de l'OM." Pour l'instant, impossible de lui donner tort. Les dirigeants véronais, qui n'ont pas su le conserver au printemps dernier, ont essoré trois entraîneurs depuis, risquent la descente en Serie B et regardent, dans leur coin, le classement de Ligue 1 avec mélancolie.

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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Kenshi » 25 Fév 2023, 21:11

Remind a écrit:
Betsamee a écrit:Remind, desole de ne pas reussir a faire comme si cet episode grotesque avait pas eu lieu, sur le forum , les medias et dans les tribunes.

Dans les tribunes c’était grotesque, les médias, c’est leur biscuit habituel pas plus pas moins, sur le forum, tu enlèves les habituels adhérents de la Secte du Temple solaire, morts par le feu, qui a eu des propos grotesques?

Sans rentrer dans le "qui a dit quoi", ça me semble compliqué de nier le fait qu'il y avait une grosse vague de pessimisme sur le forum cet été. Même le topic Nostradamus comportait une question sur le nombre de "branlées" qu'on allait prendre en LDC, me semble pas avoir déjà vu ça avant :mrgreen:
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Chris Red » 25 Fév 2023, 21:55

Y a un topic "Qui pour remplacer Igor Tudor ?" qui a été ouvert mais qui n'a pas fait long feu.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Remind » 25 Fév 2023, 22:17

Yes lancé en Novembre juste avant la Coupe du Monde après la défaite à domicile contre Tottenham qui nous élimine de toute Coupe Européenne et le nul piteux à Strasbourg, où la responsabilité de Tudor est clairement engagée.
Vous ne vous souvenez que de ce qui vous arrange, ça s’appelle la mémoire sélective.

Kenshi, je ne vois rien de grotesque à être pessimiste pour reprendre les termes caricaturaux de Bets, surtout quand les planètes étaient alignées comme elles l’étaient en Juillet. Les sifflets et les "on va tous mourrir", c’est autre chose et il ne m’a pas semblé que ce soit la majorité visible des posts en Juillet Août, a part deux hurluberlus.

L’impresssion d’avoir déjà écrit ce post d’ailleurs… :-k
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Odd » 25 Fév 2023, 22:25

Yes lancé en Novembre juste avant la Coupe du Monde après la défaite à domicile contre Tottenham qui nous élimine de toute Coupe Européenne et le nul piteux à Strasbourg, où la responsabilité de Tudor est clairement engagée.
Vous ne vous souvenez que de ce qui vous arrange, ça s’appelle la mémoire sélective.


Le topic a été ouvert PENDANT le match qu'on était en train de perdre à Monaco... ce qui rend le truc encore plus grotesque.

Mémoire sélective tout ça.
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Kenshi » 25 Fév 2023, 22:28

Remind, ce qui est grotesque c'est de juger sur la seule base des matchs amicaux que la saison est déjà foutue, et que la seule solution c'est de changer de coach, c'est des trucs qu'on a clairement lu pendant l'été. Si ta mémoire sélective à toi n'a pas retenu l'ambiance un peu pénible qu'il y avait sur le forum il y a quelques mois, tant mieux pour toi :mrgreen:
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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

Messagepar Odd » 25 Fév 2023, 22:32

D'ailleurs c'est marrant de parler de mémoire sélective quand t'es venu poster ça sur le topic : :mrgreen:

Je crois que le topic a été ouvert un peu rapidement, en tout cas pour cette année, même si je peux très bien comprendre les motivations qui l'ont précédé, à la MT du match d'hier.

On avait exigé après l'élimination contre Tottenham que Tudor gagne ses deux prochains matchs contre des rivaux directs: il l'a fait, même si c'est tiré par les cheveux.


Alors sa responsabilité était engagée ou il avait finalement fait le job après Tottenham ? redaface2
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