fourcroy a écrit:Je voudrais revenir sur trois scènes de la gestion du groupe par de Zerbi, telles qu'elles sont filmées dans Sans jamais rien lâcher.
— Remind avait noté le mea culpa de RdZ après sa sortie exagérée face à Murillo.
— Plusieurs d'entre nous ont relevé la scène gênante de l'exclusion de Koné et ses conséquences ; on en a reparlé hier.
— J'avais été étonné, dans l'épisode 5, du passage sur la lourde défaite à Auxerre. On voit d'abord RdZ, interrogé seul, qui parle d'une équipe trop fougueuse et qui s'est noyée en perdant l'ordre, l'équilibre et la maîtrise. Je comprends ça comme un constat de fragilité mentale. Le montage enchaîne sur l'après-match dans les vestaires. Là, RdZ tient un tout autre discours, commençant par dire qu'il est content d'avoir perdu parce que c'est bien fait (super), puis que tout le monde n'a pas compris qu'on doit donner davantage que l'adversaire, que le jeu était trop lent et que siamo l'OM, bordel.
J'en conclus que ces vidéos, qui sont bien sûr des produits de communication bien construits pour coller à un story telling officiel, nous apprennent vraiment des choses sur le groupe (n'est-ce pas peezee ?). Et que j'ai perdu confiance en la gestion humaine de RdZ.
Je pense aussi que RDZ semble trop impulsif pour un management raisonné et constructif. Comment se fier à lui quand il loue le professionnalisme de Rabiot pour quelques semaines après dire qu'il ne s'est pas assez investi pendant la préparation et qu'il faut le dégager ? On peut citer l'exemple Maupay aussi. Il y a quelques mois, il le considère comme "son fils" et déclare que le joueur ne partira pas tant qu'il sera là pour au final le reléguer après Robinio Vaz, 18 ans, dans la hiérarchie.
Quelque soit la relation humaine, c'est compliqué d'avoir des liens de confiance avec quelqu'un qui alterne déclarations passionnés d'amour et rejet en peu de temps. C'est presque pervers même.