31 Aoû 2025, 23:48
01 Sep 2025, 07:33
01 Sep 2025, 13:40
01 Sep 2025, 17:46
01 Sep 2025, 17:52
02 Sep 2025, 00:20
02 Sep 2025, 01:47
02 Sep 2025, 05:44
02 Sep 2025, 06:07
dxd92 a écrit:J'aimerai vraiment que ce soit sa dernière année chez nous
02 Sep 2025, 06:52
02 Sep 2025, 10:09
gob a écrit:Un joueur a 15-20 millions est pas cher à notre époque.
02 Sep 2025, 11:57
Remind a écrit:dxd92 a écrit:J'aimerai vraiment que ce soit sa dernière année chez nous
Pourquoi?
02 Sep 2025, 12:38
02 Sep 2025, 14:06
02 Sep 2025, 14:18
12 Sep 2025, 20:42
12 Sep 2025, 23:43
boodream a écrit:Tu veux dire que Niang serait un hypocrite qui n'a pas de face ? Pas possible.
16 Sep 2025, 12:01
16 Sep 2025, 13:01
16 Sep 2025, 13:27
aristote2 a écrit:Interview de Benatia dans le Monde aujourd’hui.
Pour lui, c’est clairement l’entourage de Rabiot qui est responsable de la proportion prise de la situation qui a abouti à son départ.
Rien de neuf donc.
Medhi Benatia, directeur du football à l’OM :
« On a perdu Adrien Rabiot, mais on s’est renforcé partout »
Après un été agité en coulisses, le directeur du football de l’Olympique de Marseille fait le point, dans un entretien au « Monde », sur ses attentes pour la saison, alors que le club retrouve, mardi, la Ligue des champions sur la pelouse du Real Madrid, avant de recevoir le PSG, dimanche.
Ancien joueur de la Juventus de Turin et du Bayern Munich, Medhi Benatia est directeur du football à l’Olympique de Marseille (OM) depuis janvier. A 39 ans, il dirige l’ensemble des transferts et la politique sportive du club. A son arrivée, en novembre 2023, comme conseiller sportif, il avait fixé comme premier objectif le retour de l’OM en Ligue des champions. Une compétition que le club marseillais retrouve, mardi 16 septembre à Madrid (21 heures), contre le Real de Kylian Mbappé.
Une large victoire contre Lorient (4-0), trois recrues que vous avez fait venir, qui marquent, et l’entraîneur, Roberto De Zerbi, qui dit que l’OM a fait un « bon mercato ». Vous vous sentez réconforté avant la Ligue des champions ?
Je me sens en confiance et surtout rassuré parce qu’on a eu un mois d’août très compliqué émotionnellement, entre les départs, les arrivées, ces deux défaites [à Rennes et à Lyon], le départ d’Adri [Adrien Rabiot]… Alors qu’on avait fait une super préparation et que tous les feux étaient au vert, il a fallu rester concentré pour finir ce mercato. On a fait ce qu’on souhaitait, avec de la jeunesse, de la qualité, de l’expérience, dans nos limites financières. On est contents : l’engouement est revenu et l’atmosphère a changé à l’intérieur du groupe.
Depuis le premier jour de la réflexion, aux Etats-Unis avec Frank McCourt [propriétaire de l’OM], Pablo [Longoria, président] et le coach [Roberto De Zerbi], on a pointé le renfort de la ligne défensive comme une priorité. L’autre était de garder des joueurs comme Mason Greenwood, Pierre-Emile Hojbjerg et Adrien Rabiot : continuer à se renforcer et ne pas vendre nos meilleurs éléments.
Aujourd’hui, on a fait venir [Facundo] Medina, un joueur incroyable en matière de leadership, ainsi que Nayef Aguerd, défenseur central international marocain, et, cerise sur le gâteau, Benjamin Pavard, un champion du monde qui a tout gagné, et qui, contre Lorient, sort une prestation de haut niveau après seulement deux entraînements avec nous. Aujourd’hui, la ligne défensive est la ligne la plus forte de l’équipe, et peut-être même la plus forte que j’ai vue à l’OM. C’est vrai qu’on a perdu Adrien Rabiot, qu’on aurait souhaité garder, mais on s’est renforcé partout.
L’OM débute sa Ligue des champions à Madrid. D’après votre expérience de joueur, débuter dans le stade du Real est une bonne ou une mauvaise chose ?
Il y a un an et demi, en novembre 2023, l’OM était presque dixième au classement de Ligue 1. On vivait une période très compliquée. Et mon seul objectif était de remettre ce club chaque année en Ligue des champions et de vivre ce genre de soirées européennes. Pour rentrer dans le bain, comprendre que tu es en train de toucher le Graal du football, débuter à Madrid est extraordinaire.
C’est ce que j’essaie d’expliquer aux joueurs : qu’ils prennent ça comme une expérience incroyable, qu’ils ont mérité. Aujourd’hui, ils doivent seulement profiter, kiffer. Personne ne nous voit gagner à Madrid, c’est très bien. Le Real, c’est la plus grande équipe d’Europe, avec un super entraîneur [Xabi Alonso] qui vient d’arriver. Mais nous, on doit y aller avec nos idées, notre jeu, les regarder droit dans les yeux et rendre fiers nos supporteurs.
Autrement dit, l’OM n’a pas d’autre objectif que de prendre du plaisir en Ligue des champions ?
L’objectif fixé par Frank McCourt est d’abord de se qualifier chaque année pour la Ligue des champions. C’est vital. Depuis combien d’années l’OM n’a pas disputé deux fois d’affilée cette compétition [les saisons 2010-2012] ? Il faut rappeler à tout le monde d’où l’on vient. Ensuite, quand tu portes ce maillot, que tu es tiré par la ferveur de cette ville, tu dois te rendre à Madrid, à Bruges, recevoir l’Ajax, le Sporting Lisbonne et Liverpool en te disant, on va faire quelque chose ! Parce que ça, c’est l’Olympique de Marseille, et c’est l’OM que je veux construire. Mais je ne peux pas dire aux joueurs : « Les gars, si on ne va pas minimum en demi-finale ou en quarts, c’est une honte. » Ce ne serait pas bénéfique.
Après Madrid, l’OM reçoit le Paris Saint-Germain (PSG) le 21 septembre. La saison dernière, ce match au stade Vélodrome (0-3) a été le premier plafond de verre pour Marseille. L’écart peut-il se réduire ?
Si, en deux ans, j’arrivais à rivaliser avec le PSG qui, en quinze ans, a dépensé deux milliards d’euros, ce ne serait plus du football mais de la magie. Depuis une semaine, j’entends qu’on s’est rapproché du PSG, mais moi, j’espère me rapprocher des trois premières places de Ligue 1, directement qualificatives en Ligue des champions. Après, ce que j’ai dit pour Madrid est valable pour Paris : j’ai envie d’affronter le PSG. Peu importe les joueurs qui débutent, je veux voir de l’engagement, de la personnalité et notre idée de jeu. Pourquoi se sentir inférieurs ? Oui, ils jouent bien, c’est une belle équipe, et ils ne sont pas champions d’Europe pour rien. Mais on a les arguments pour leur tenir tête. Lors du match de l’équipe de France contre l’Islande (2-1), il n’y avait pas de comparaison possible entre les deux équipes et pourtant, jusqu’à la dernière minute, les Islandais étaient là. On doit être conscient qu’aujourd’hui l’OM a des joueurs forts, avec beaucoup d’expérience.
A la fin de la saison dernière, le président Pablo Longoria parlait de stabilité. Vous réalisez finalement plus de 24 transferts entre arrivées et départs. C’est un changement de stratégie ?
C’est une question importante, et je veux bien expliquer les choses. Dans d’autres équipes, comme Lille ou Monaco, des joueurs importants ont quitté le club. Nous, ce sont des joueurs qui jouaient peu ou ne rentraient pas dans le projet sportif. J’ai gardé mes points forts et j’ai changé ceux pour qui le projet, malheureusement, était terminé.
A l’inverse de la saison dernière, où on ne jouait qu’un match par semaine, désormais, on a deux effectifs : 23 joueurs comme à Manchester City, Arsenal, Inter ou la Juve… Peut-être que mardi à Madrid, il y aura six nouveaux sur le terrain, mais c’est la même chose dans toutes les grandes
L’OM ne devrait toucher que 14 millions d’euros de droits télés nationaux au lieu de 42 millions la saison dernière. Cette chute vous a-t-elle empêché de faire venir certains joueurs ?
Evidemment, cette perte est énorme dans le budget global du club. Malheureusement, le championnat de France va très mal. Les directeurs sportifs des clubs doivent faire des miracles, mais cette intersaison, certains n’ont rien pu investir. C’est inquiétant et c’est pour ça que, quand je rencontre d’autres dirigeants, je leur dis qu’il faut s’aider, donner la priorité aux clubs français. Parce que sinon certains vont mourir.
Aujourd’hui, quel regard posez-vous sur cette bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, qui a conduit au départ des deux joueurs ?
Je suis très proche d’Adrien, que j’aime beaucoup. Je l’ai toujours dit, avant, pendant et après l’épisode. Mais malheureusement il y a eu cet événement qui, pour moi, est allé trop loin, et a ensuite dégénéré quand sa famille s’en est mêlée… C’est regrettable, parce que c’est une belle personne et un grand professionnel. On aurait aimé que ça se règle de façon différente. Humainement, je suis juste triste de ne plus le voir en arrivant ici… Voilà, je ne lui souhaite que du bon.
Avez-vous facilité son départ au Milan AC ?
Bien sûr. Je n’avais qu’une envie en tête : fermer la parenthèse, pour ne pas traîner le dossier toute l’année. Soit Adrien se décidait de faire ce qu’il fallait pour qu’on puisse le réintégrer, soit on facilitait les choses pour qu’il aille ailleurs. J’ai discuté avec lui quelques jours avant qu’il ne parte en sélection, pendant une bonne heure. J’ai senti qu’il était attaché à l’OM, mais qu’en même temps il estimait avoir fait le maximum pour recoller les morceaux… Donc c’était mieux d’envisager son départ.
La somme payée par le Milan AC, 7 millions d’euros selon le site spécialisé Transfermarkt, vous l’estimez normale ?
Tu ne peux pas demander la lune : tu vends Adrien parce qu’il s’est passé quelque chose. Sinon, sa valeur, c’est peut-être 20 millions d’euros. Mais il y avait une sorte de gentlemen agreement dans son contrat. Jusqu’à fin juillet, il pouvait partir pour une somme minime, parce qu’il était venu gratuitement à l’OM et avait accepté un salaire vraiment bas par rapport à son talent. A l’arrivée, le transfert est intervenu après cette période et a été plus cher, mais en restant raisonnable. C’est aussi une manière de montrer notre reconnaissance.
Gilles Rof (Marseille, correspondant)
https://www.lemonde.fr/football/article ... 16938.html
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