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Lo Provençau a écrit:L'allemand c'est à la fois la langue des nazis et de Goethe.
IceCold a écrit:Par contre, petite question ; y'a que moi qui ne voit aucune empreinte sexiste dans le mot «patrimoine» ? Qu'elle existe étymologiquement parlant, certes, mais ça semble évident pour quelqu'un?
IceCold a écrit:Par contre, petite question ; y'a que moi qui ne voit aucune empreinte sexiste dans le mot «patrimoine» ? Qu'elle existe étymologiquement parlant, certes, mais ça semble évident pour quelqu'un?
Gastibelza a écrit:IceCold a écrit:Par contre, petite question ; y'a que moi qui ne voit aucune empreinte sexiste dans le mot «patrimoine» ? Qu'elle existe étymologiquement parlant, certes, mais ça semble évident pour quelqu'un?
Ben en même temps, c'est un peu le fond du problème et du débat. L'étymologie témoigne d'un rapport de domination séculaire qui a tellement imprégné l'ensemble de nos représentations qu'on ne le perçoit même plus. Il faut dire que ces représentations sont si omniprésentes qu'elles concernent aussi bien la sphère publique (la rue, les lois) que privée (relations amoureuses, sexuelles).
Lo Provençau a écrit:Non.
Mein Kampf est écrit en allemand. Traduit en français, en japonais ou en bambara, il diffuse tout autant l'idéologie
Pearl a écrit:Les anglais disent "it" pour un bébé et "she" pour un gros bateau. Qu'est-ce que cela suggère sur leur échelle de valeur entre les humains et les objets dans leur société?
Vous avez 4 heures.
iamaseb, je ne veux pas paraitre méchant parce que dans le fond tu m'as l'air d'être quelqu'un de sympathique, et probablement idéaliste, ce qui explique que tu sois complètement en dehors des réalités (voir les théories sur Supprimer les monnaies ou autre). Pour être honnête j'avais arrêté de lire tes posts politiques depuis que tu nous expliquais il y a 5 ou 10 ans tout le bien que Chavez faisait au Vénézuéla. On voit ça en ce moment (le tout dans un pays qui a quasiment les plus grosses réserves pétrolières du monde, imaginons les mêmes recettes en France où on a notre bite et nos idées, un jour il faudra l'expliquer à Mélenchon, ou plutôt l'envoyer vivre là bas avec ses compères Corbière et Garrido, ça nous fera des vacances).
Là j'ai fait l'effort de lire les posts depuis les discussions sur Hitler, avec les boobs inside, et je trouve tout simplement qu'ils n'ont ni queue ni tête. Soit il y a des erreurs historiques énormes comme l'a démontré Fidel dans un post sur le nazisme, pour le coup très complet, clair et instructif.
Soit ce sont des suites de phrases incompréhensibles, alors qu'il y aurait surement moyen de faire passer l'idée dans un post 4x plus court et plus clair.
Tout ça me donne l'impression, peut-être que je me trompe, que soit tu veux faire des paragraphes compliqués pour paraitre plus intelligent, et pour moi c'est contreproductif, soit tu n'as pas compris toi même ce dont tu parles.
Ce qui est bien compris s'énonce clairement, me disait un prof. Ou Quand c'est flou il y a un loup disait une responsable politique bien connue des consanguins pédophiles.
Donc faisons simple: puisque le capitalisme c'est le mal incarné, et que même le nazisme peut lui être imputé ( ), dis-nous où tu as envie d'habiter, sans répondre avec une utopie à la con qui n'existera jamais. Quelques choix de pays non capitalistes: Vénézuéla, Cuba, Chine (plus tellement vrai d'ailleurs), Corée du Nord. La suite logique étant: vas-y, on te rejoint.
Pour résumer avec un grand penseur que tout le monde comprendra: Gaspard Proust, Gaspard de son prénom.
"De toute façon tout le monde est de droite, ce qui vous disent le contraire vous disent n'importe quoi. Vous en connaissez beaucoup vous des gens qui à la chute du mur de Berlin ont dit "Chérie vite fais tes valises, on part à l'Est"?"
Désolé, je me suis un peu énervé là, alors qu'encore une fois tu me sembles sympathique. Tu prends un peu pour tous les donneurs de leçons imbuvables que je ne supporte plus, d'Hidalgo à Vallaud Belkacem en passant par Mélenchon et tous ces écolos dont on parlait avant. Après le ras le bol fiscal, appelons ça le ras le bol bobos.
Hugo Chavez est un despote en devenir si il n'y a pas une relève bientôt. Les hommes providentiels c'est toujours dangereux, même avec la meilleure intention du monde.
boodream a écrit:iamaseb, l'interêt c'est de faire part de mon étonnement.
D'une argumentation expliquant que l'égalité réelle des droits et du respect dû entre tous les individus est plus importante que du militantisme bête et méchant faisant comme si on devait uniformiser les cultures, tu conclus: "ah bah donc on peut tenir des propos dégueulasses alors, c'est pas grave".
Soit tu ne comprends pas, soit tu fais preuve d'une malhonnêteté intellectuelle assez inouïe, pour le coup. Et à vrai dire, je précise que je t'aime bien car je ne crois pas une milliseconde que tu n'aies réellement pas compris le post auquel tu réponds.
Lo Provençau a écrit:Gastibelza a écrit:IceCold a écrit:Par contre, petite question ; y'a que moi qui ne voit aucune empreinte sexiste dans le mot «patrimoine» ? Qu'elle existe étymologiquement parlant, certes, mais ça semble évident pour quelqu'un?
Ben en même temps, c'est un peu le fond du problème et du débat. L'étymologie témoigne d'un rapport de domination séculaire qui a tellement imprégné l'ensemble de nos représentations qu'on ne le perçoit même plus. Il faut dire que ces représentations sont si omniprésentes qu'elles concernent aussi bien la sphère publique (la rue, les lois) que privée (relations amoureuses, sexuelles).
Ben non, parce que certains semblent considérer ici ou ailleurs que le monde entier parle uniquement le français ou une langue étymologiquement proche.
Encore une fois, ce n'est pas le fond du problème dans la mesure ou des tonnes de langues ont d'autres mots pour ce que nous appelons le patrimoine et qui ne sont étymologiquement en rien lié à l'homme ou au patriarcat, et cela n'empêche pas pour autant des rapports de domination entre hommes et femmes.
Le langage transcrit peut être l'idéologie, mais il ne la provoque pas. Sinon en Iran, ils seraient tous neutral gender LBGTbiXQZ++² vu que la langue locale ne fait aucune distinction de genre entre les mots et les personnes.
Il n'y a pas, et heureusement, de déterminisme dans le langage. On peut être fantasque et japonais comme introverti et espagnol. C'est hyper dangereux de considérer que la langue induit un déterminisme social ou culturel, ça équivaut à dire que certains vont être inférieurs intellectuellement ou culturellement parce qu'ils n'ont pas de mot pour dire "ordinateur" ou "psychanalyse".
Loin de vouloir interférer entre les pro vaccins et supposés antivaccins ou pro vaccins modérés, dont les arguments sont plus ou moins audibles selon le « camp » auquel ils appartiennent, je voudrais aborder ici le problème éthique posé par cette volonté d’obligation, peu abordé, en tous cas sans retentissement médiatique.
Pourtant il semble que le nœud de la question du vote parlementaire siège à ce niveau. En effet, personne n’a probablement l’intention de transformer en quelques minutes de débat, à l’assemblée ou au sénat, nos parlementaires en vaccinologues de haut rang. Seraient-ils capables d’assimiler en peu de temps (puisque le vote est une urgence pour le gouvernement !) l’épidémiologie, l’histoire des vaccins et de l’hygiène, et de leurs rôles respectifs ou complémentaires, l’efficacité clinique des vaccins en passe d’être imposée sur la mortalité à long terme, et pas seulement sur la montée d’anticorps chez les vaccinés , et surtout les effets secondaires attendus, sans parler des côtés économiques – que la justification de leur vote sur l’obligation ne pourrait y trouver ses racines.
Quel devrait-être en démocratie le rôle du parlement pour la santé, si ce n’est de mettre à la disposition du citoyen les meilleures conditions de soin, sans interférer dans son libre choix de personne pensante, ni dans celui des professionnels, les médecins. Bref, je n’avais pas compris que l’assemblée se devait de réécrire les traités de médecine, et les imposer aux robots médecins et aux patients -citoyens objets.
Dérives éthiques liées aux lois des Plans cancer
Les conséquences d’une telle dérive de la fonction législative avaient été déjà subies par les malades atteints de cancer. En effet, lois et décrets depuis 2004 ont mis en place les plans cancer successifs et abouti à un monopole du traitement du cancer par l’état, via son bras armé l’INCa, institut national du cancer et ses gendarmes, les ARS agences régionales de santé (dont les directeurs sont nommés par le ministre). Les décisions de traitement sont maintenant collectives et obligatoires, sous peine pour l’établissement de perdre son accréditation[1], s’il déroge trop souvent à l’injonction thérapeutique venue d’en haut. L’organisation totalitaire du traitement du cancer impose aux cancérologues les traitements à donner à leurs patients, des thérapies dites précoces (reposant sur de nouvelles molécules) le plus souvent possible. La réunion pluridisciplinaire « de concertation » permet de surveiller que chaque médecin file droit. La désobéissance à l’organisation les fera exclure pour « incapacité à travailler collectivement en milieu hospitalier ».[2]
Les patients cancéreux et leurs familles comprennent bien ce que veut dire ce monopole via les « protocoles » dont il est difficile de sortir. Nous avons détaillé ces dérives dans de nombreux ouvrages et articles[3] . Nous avons expliqué la dérive éthique et la violation des droits du patient dans le cadre du traitement du cancer[4] en l’absence d’information de fond sur le fameux « protocole » et de droit à un autre schéma. Ainsi, le « Servir la science » est la justification alléguée du changement de paradigme imposé aux cancérologues depuis le début du siècle, avec les conséquences délétères : perte de chance de survie par abandon des schémas de traitement éprouvés, et relégation trop fréquence de la chirurgie au bénéfice des nouvelles drogues, comme si l’innovation était forcément un progrès.
Or servir la science était l’argument massue de défense des médecins obéissant au totalitarisme hitlérien : celui-ci donnait l’absolue priorité au collectif, la personnalité individuelle devant lui être soumise. Karl Brand, médecin personnel d’Hitler, avait déclaré que « lorsque la personnalité est dissoute au sein du corps collectif, toute demande qui lui est soumise doit être dissoute au sein du concept de système collectif ; les besoins de la société sont maintenant des besoins individuels, et l’être humain, ce complexe individuel, sert uniquement à l’intérêt de la société »[5] .
Ainsi naquit le code de Nuremberg
L’importance du Code de Nuremberg a constitué le point de départ de la prise de conscience des dangers des progrès de la science et de la nécessité de l’encadrer par un certain nombre de règles. Il est considéré comme un code légal de droits humains et non comme un code de déontologie médicale qui devrait être appliqué seulement par des médecins. Il est régulièrement rappelé à la communauté internationale au cours des réunions de l’association médicale mondiale[6]. Ne doit-on pas réfléchir aujourd’hui aux discours que tiennent certains médecins aux patients effondrés sur l’intérêt pour la société d’accepter de signer « ces papiers » qui permettront à leur traitement de servir à la « science », oubliant le consentement véritablement éclairé [7] ?
Parallèlement, ne doit-on pas réfléchir aux implications éthiques d’une obligation vaccinale ?
Ne doit-on pas suffoquer lorsque le président du conseil de l’ordre ou des médecins connus [8] se permettent d’affirmer haut et fort que « la vaccination ne se discute pas » et que ceux qui oseraient élever une objection se verraient soumis aux foudres de l’ordre des médecins, vieille institution fondée sous Vichy ?
Or la vaccination est un acte médical qui relève du soin comme de la recherche, des responsabilités médicolégales et de l’éthique médicale.[9] La vaccination comme tout acte médical relève du code de Nuremberg et c’est un professeur de droit, américaine qui en parle le mieux. On peut s’étonner que sa prise de position à la tribune de l’ONU soit apparemment passée inaperçue en France, nous qui pourtant suivons (quand cela nous arrange) les avis de nos amis américains.
Le professeur Holland [10]a évoqué les droits civils liés qui élimineraient le droit au consentement éclairé de refuser les vaccinations. Elle a rappelé que « l’histoire nous a montré les résultats d’une intrusion du gouvernement dans les droits médicaux personnels » et à cette occasion, la genèse du code de Nuremberg pour protéger les individus contre l’intrusion des gouvernements et des abus médicaux.
Citons le PR Holland :
« Les Nations Unies, ainsi que la communauté internationale ont l’obligation de respecter les droits humains liés à la vaccination ».
« Le Code de Nuremberg stipule que « le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques a repris cette interdiction contre toute expérimentation involontaire, dans son texte de 1966 qui stipule : nul ne peut être soumis sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique. » Cette interdiction est maintenant si universellement reconnue que certains tribunaux et chercheurs ont considéré ce droit au consentement éclairé comme une question de droit international coutumier. (….). »
« Comment pouvoir concilier les droits individuels avec les droits du collectif ?
En 2005, l’UNESCO (..) a adopté la Déclaration Universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme avec un consensus de 193 pays (..), elle stipule que toute intervention médicale préventive ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, et fondé sur des informations suffisantes. Elle note également (en son article 2) que « le seul intérêt de la science ou de la société » ne doit pas prévaloir.
Cette déclaration est une extension du serment médical attribué à Hippocrate il y a 2.500 ans, et qui stipule que les médecins doivent œuvrer pour le bien de leurs patients et ne jamais faire de mal.
Sous forme abrégée « D’abord ne pas nuire », ce credo incarne le principe de précaution en médecine, en mettant clairement les intérêts des patients au-dessus des intérêts de la collectivité ou du « troupeau ». Ce principe de précaution en médecine mène directement à l’idée que les politiques de vaccination doivent être recommandées et non rendues obligatoires.
La relation médecin-patient doit être d’abord et avant tout basée sur la confiance, alors que la coercition la mine. Lorsque la relation médecin-patient est basée sur la coercition, c’est la confiance qui en fait les frais. Les médecins servent alors l’état et par extension la société, avant l’intérêt de leurs patients. Nous nous trouvons ici sur une pente glissante où la médecine civilisée a trop souvent déraillé dans le passé. »
« Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 que « C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931. »
« Selon le principe de précaution médicale, le principe, par défaut, de la vaccination doit relever de recommandations et non d’obligations. »
« Les politiques de vaccination de nombreux pays développés incarnent ce principe des recommandations de vaccination des enfants, y compris la conférence qui a réuni l’Ukraine, l’Allemagne et le Japon. D’autres pays développés permettent d’atteindre d’excellents résultats en santé publique sans avoir recours à la contrainte. Citons : le Royaume-Uni, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, l’Islande, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Norvège, la Finlande, la Corée du Sud, et l’Espagne entre autres. »
Exceptions acceptables pour limiter les droits fondamentaux ?
« Néanmoins, la Déclaration universelle sur la bioéthique et l’article des Droits de l’Homme n° 27 autorise des limitations aux droits fondamentaux, mais ces limites doivent être imposées par la loi et doivent être « pour la protection de la santé publique ou la protection des droits et libertés d’autrui. « En outre, « une telle loi doit être conforme au droit international des droits humains. »(..) Les tribunaux internationaux ont mis au point un test pour évaluer si les restrictions aux droits fondamentaux sont légitimes et légales (..). En règle générale, l’élément de « stricte nécessité » doit être la solution la moins restrictive pour atteindre l’objectif de santé publique, et des approches non coercitives doivent être envisagées en tout premier lieu. Ainsi, l’Etat doit démontrer qu’une alternative moins restrictive n’est pas possible avant de pouvoir adopter une mesure très restrictive. »
Conséquences des politiques vaccinales complexes
« Les politiques vaccinales ont radicalement changé depuis les débuts du XXè siècle (…). Les législateurs et les tribunaux ont dû faire face à de nombreux problèmes découlant de ces politiques, y compris l’indemnisation des victimes, les exemptions religieuses, philosophiques, le droit à l’éducation, le droit au consentement éclairé, et le droit à la prise de décision parentale. (..)
En 1992, au Japon, la Haute Cour de Tokyo a traité l’affaire de 159 survivants de dommages vaccinaux et de cas de décès. La Cour a conclu que le Ministère de la Santé avait fait preuve de négligence en omettant de mettre en place un programme de dépistage qui aurait permis d’exclure les personnes qui présentaient des contre-indications à la vaccination. Le tribunal a noté que le Ministère de la Santé s’était focalisé sur les mesures permettant d’accroître le taux de vaccination au détriment de l’attention qu’il aurait fallu porter aux effets indésirables des vaccins. En outre, le tribunal a fait remarquer que le Ministère n’a pas fourni suffisamment d’informations aux médecins et au public sur les effets indésirables des vaccins. Le tribunal a conclu que les victimes avaient droit à un dédommagement de la part de l’Etat.
En 2004, en Ukraine, la Cour constitutionnelle s’est penchée sur la garantie constitutionnelle du droit à l’éducation sur base du principe d’égalité. La Cour a constaté que sa Constitution garantissait à tout individu le droit à l’éducation. Ainsi, en Ukraine, aucun enfant, vacciné ou non ne peut se voir refuser le droit de fréquenter l’école.
D’autres exemples de problèmes liés à la vaccination obligatoire sont cités par le PR Holland que nous vous invitons à l’écouter[11] ou à lire sur le site brindherbes ou initiativecitoyenne[12].
Les précautions du PR Holland en conclusion de son exposé
« Comme nous le savons tous, les soins de santé partout dans le monde représentent un fameux business. Les vaccins représentent un marché qui ne cesse de croître, comme d’apporter des marges de plus en plus élevées de profits.
Si nous ne respectons pas les premiers principes du droit à la vie, à la liberté et à l’intégrité corporelle des personnes, du droit à consentement préalable libre et éclairé en médecine, nous pourrions nous retrouver dans des situations désastreuses prévisibles ou même inconnues.
Pour conclure, je veux paraphraser le discours d’adieu du Président Eisenhower aux Etats-Unis en 1961, quand il faisait allusion aux risques que pouvait comporter le « complexe militaro-industriel ». Je substitue le terme « médico-industriel » aux paroles du président parce que je crois que ce « complexe médico-industriel » présente de nombreux risques que le président avait prédits dans son discours :
« Le potentiel d’une montée désastreuse du pouvoir existe et persistera. Nous ne devons jamais permettre que ce complexe mette en danger nos libertés ou notre processus démocratique. Nous ne devons rien prendre pour acquis. Seuls des citoyens éveillés et bien informés peuvent contraindre l’énorme machinerie industrielle et médicale à respecter nos méthodes et nos objectifs pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble… En gardant l’œil sur la recherche et les découvertes scientifiques, comme il nous appartient de le faire, nous devons aussi rester attentifs au danger égal et opposé qui conduirait la politique à devenir elle-même captive d’une élite scientifique et technologique ».
Tout est dit dans ce discours d’un professeur de droit à l’ONU qui n’est ni anti ni provaccin, ce n’est pas son travail, mais respecte les droits de l’homme et du citoyen. Il serait tellement important que nos députés prennent le temps de lire ces déclarations ou d’écouter son discours à l’ONU en se rappelant peut-être la phrase la plus capitale de son exposé : « C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées. »
Je suis d’une génération pour qui les crimes de la colonisation sont admis.
Je suis d’une génération où l’on ne dit pas à l’Afrique ce qu’elle doit faire…
Je suis d’une génération pour qui l’Afrique n’est ni un encombrant passé ni une ligne d'armistice.
Je serai de ceux qui portent un regard lucide, qui considèrent que l’Afrique n'est ni un continent perdu ni un continent sauvé. Je considère l’Afrique comme un continent global et central
J’entends souvent dire que la force de l’Afrique, c’est sa jeunesse. La force de la France, c’est aussi sa jeunesse, et sa jeunesse est en partie issue de cette histoire commune. Elle regarde l’Afrique, elle nous écoute quand nous parlons d’Afrique. La jeunesse française est aussi une jeunesse malienne, ivoirienne… Quand je vous parle de vous, je vous parle aussi de moi.
Il y a bien longtemps que la langue française n’est plus uniquement française. Elle est d’autant, voire davantage africaine que française. Elle a son point d'équilibre quelque part entre Kinshasa et Brazzaville, bien plus qu’entre Paris et Montauban. (...)
Cette langue a dépassé l’Hexagone et elle est celle qui nous unit. C’est une chance pour nous. Elle a un avenir et cet avenir se joue en Afrique. Son avenir, son rayonnement, son attractivité n’appartient plus à la France. Je veux que vous ayez conscience de cela.
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