Une tribune vide devant les caméras. Des chants marseillais. Et Toulouse qui joue en contre. Non, ce n’était pas un match dans un Vél’ à moitié suspendu, mais un match au Stadium de Toulouse !
Une tribune vide devant les caméras. Des chants marseillais. Et Toulouse qui joue en contre. Non, ce n’était pas un match dans un Vél’ à moitié suspendu, mais un match au Stadium de Toulouse !
Au terme d’une rencontre électrique gâchée par les incidents dans les tribunes, obligeant même l’arbitre à arrêter le match, les deux Olympiques se séparent sur un score de parité.
Docteur Jekyll et M. Hyde, l’OM a affiché deux visages ce soir : apathiques en première mi-temps, il a fallu attendre l’expulsion d’Alessandrini pour que les dix joueurs restants se révoltent et lancent enfin leur match après vingt-cinq minutes d’interruption en raison de l’imbécillité de certains pseudo-supporters. Un match nul inespéré au vu de la physionomie de la première mi-temps.
Après un début de saison en dents de scie, les Olympiens semblent enfin avoir trouvé leur rythme de croisière. La remontée attendue au classement passe inévitablement par une victoire contre Lyon… qui vendra très chèrement sa peau à n’en pas douter.
Après trois défaites et une victoire, deuxième victoire probante au Vélodrome et deuxième carton. Avec l’OM, ce début de saison, c’est vraiment du tout ou rien.
Au soir d’une défaite frustrante, Marcelo Bielsa, le Corcovado argentin de l’OM donne sa démission. La statue du Commandeur est déboulonnée. Les supporters sont déboussolés. La chemise de Labrune est déboutonnée. La fin du monde est en vue : les Mayas, Nostradamus et Paco Rabane avaient raison, à la date près. Ça, c’est du pitch, Coco !
Dans un match où les Olympiens devaient absolument s’imposer sous peine de plonger dans les abysses de la Ligue 1, il n’y a pas eu photo. L’opposition étant trop faible, les Marseillais ont pu se rassurer et respirent désormais un peu mieux.