Le moral – et le Morel – au beau fixe, c’est un OM leader du championnat qui se déplace à Reims. Comme dirait Mbia, on fera les comptes à la 38e journée. Mais perdre une affiche qui sent si bon la Coupe des Villes de Foires, ça la foutrait mal.
Le moral – et le Morel – au beau fixe, c’est un OM leader du championnat qui se déplace à Reims. Comme dirait Mbia, on fera les comptes à la 38e journée. Mais perdre une affiche qui sent si bon la Coupe des Villes de Foires, ça la foutrait mal.
Rennes était a priori la plus forte équipe proposée au menu de l’OM depuis le début du championnat. Un effectif intéressant, talentueux devant et expérimenté derrière, un entraîneur compétent, qui connaît Bielsa pour l’avoir affronté en Liga et qui, pour sa deuxième année de présence au club, doit commencer à viser le premier tiers du tableau. Au bilan, nouvelle large victoire marseillaise, davantage marquée du sceau du réalisme offensif et défensif que de celui de l’emprise technique et tactique sur le match.
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L’OM prend provisoirement la tête du championnat. André-Pierre Gignac celle du classement des buteurs. En plein soleil, dans une superbe ambiance, avec un entraîneur de classe mondiale sur le banc et des leaders qui montent en puissance. Le tout, alors que la marge de progression collective et individuelle reste importante. On ne voudrait pas porter la poisse, mais la situation n’est pas désagréable.
C’est la folie furieuse : une troisième victoire olympienne de suite, une efficacité offensive au beau fixe et une agréable deuxième place au classement. Mouais. Sauf qu’en venant à bout du cadavérique Évian Thonon Gaillard, l’OM n’a fait que le job qu’on attend normalement de lui, et qu’il avait perdu l’habitude d’assurer. Et si l’effet Bielsa consistait simplement à remettre les pendules à l’heure ?
Vincent Labrune vs Marcelo Bielsa. C’est désormais le nouveau match intra-muros de l’OM, club où même quand ça va bien sur le terrain, eh bien, ça va quand même mal ! Pour le président Olympien, c’est dans la droite lignée de son parcours : après le duo Fakri-El Glaoui, après Pape Diouf, Jean-Claude Dassier, Julien Fournier, Antoine Veyrat, Didier Deschamps, Eric Gerets (par ricochet) et (très) timidement José Anigo, il était tout-à-fait normal de s’embrouiller avec un entraîneur, qui plus est après l’avoir choisi.
Le Loft connaît enfin son lauréat, suivi de deux accessits au podium. Alors que huit lofteurs sont successivement partis et que l’aventure s’est terminée lundi soir, après bien des péripéties et autres retournements de situations, sanglots et claquements de portes, OMLive est heureux de vous en présenter les grands gagnants.
L’OM n’a pas failli. Les trois défaites contre Nice l’an dernier ne sont plus qu’un mauvais souvenir et pas une malédiction. Après la courte victoire en Bretagne, on a vu une large victoire à la maison avec une équipe affichant de belles intentions, faisant paniquer la défense niçoise par sa vivacité et confirmant ses dispositions collectives.
Un derby bien différent de son prédécesseur de janvier dernier, où l’on a assisté à un OM dominateur, exerçant un pressing constant sur le porteur du ballon (dans les rares moments où les Olympiens n’avaient pas la balle !) et étant en perpétuel mouvement. Et avec un onze de départ constitué à 100 % de joueurs présents l’année dernière, je vous prie ! Et en 4-2-3-1, pour couronner le tout. Il faut dire qu’avec un véritable entraîneur, on voit tout de suite la différence…